Sunday, October 5, 2025

What Will Remain: The Call of Winter's Claim - dans la serie "Les Ailes D'Aphrodite" - en Hommage a Nacer Amari

        L'automne s'annonce ici dans la region du Pacifique Nord - ouest avec la surprise agreable de jours de soleil doux, et brises legeres, mais le matin et le soir, il y a deja un frisson d'air froid qui touche ce qui reste de la lumiere de l'ete maintenant partie pour ceder sa saison d'energie vibrante, aux reflections mesurees de la saison des recoltes, des feuilles d'arbres dansant multicolores dans les jeux du vent. L'horaire des chants des oiseaux aussi change, ils dorment plus tard, se preparent pour l'hiver qui viendra inevitablement. Leurs chansons ivres d'amour et energie de la saison printanniere et estivale cedent a un silence solemnel, respectueux en harmonie avec le chuchotement des voix des arbres de la foret et du jardin. J'ai toujours eue une fascinaton pour les chants et leurs rythmes et melodies hantants et rebelles de l'Ecosse et de l'Irlande, et les murmures agreables de la brise ce soir, m'ont inspiree un poeme et ses melodies que je dedie a mon collegue kabyle d' Aokas, le photographe de Tassi Photographie, Nacer Amari. Le poeme, sous influence des rythmes et melodies celtiques qui circulaient dans ma tete, m'est venu avec ses mots en anglais, alors, je le partage ainsi, avec aussi ma traduction de mon poeme en francais. Le poeme s'appelle "What Will Remain", ce qui se traduit comme "Ce Qui Restera", et se refere a la difficulte de maintenir depuis son debut en 2019, un lien professionnel - litteraire - artistique proche et complexe, augmentee encore par la distance et des exigences et codes culturels - sociaux qui doivent surmonter trois differents mondes et leurs histoires et expressions: 


What Will Remain **** Ce Qui Restera 


What will remain, is what the winter's breath came to me to explain. The summer's heat and sweet light and touch of singing moon and stars all united to stand and sing in one stroing voice: there is no point to avoid that which destiny will claim. 

*****     *     *****

Ce qui restera, est ce que le souffle de l'hiver m'expliquera. La chaleur estivale et sa lumiere douce, le toucher du chant de la lune et ses etoiles, s'unissent tous en une voix resistante: cela ne sert a rien d'eviter ce que le destin decidera. 

*       *       *       *       *

As sure as summer must give way to the chill of winter already on the morning air, so must the heart and its dreams of hope and belonging put away its lyre and its flute, to make room for the need for winter's fire and its healing the woods and their trees give so freely. 

*****     *     *****

Comme l'ete doit ceder sa place au froid qui touche deja l'air le matin, ainsi le coeur et ses reves d'espoir et appartenance doit mettre a cote sa lyre et sa flute, pour le besoin des feux ouverts de l'hiver et leur guerison que donnent si genereusement les bois et leurs arbres.

*       *       *       *       *

There are bridges that are not made of rope or stone, that live deep in our soul, and those are far harder to cross than those made by the sweat of muscle and bone. Oh, my sweet friend, would that we could close that divide across time and space, and unite our two spirits forced to scream their echos in different riddles. 

*****     *     *****     

Il y a les ponts ne pas faits de cordes ou de pierres, qui vivent dans la profondeur de notre ame, et qui sont beaucoup plus dur a traverser, que ceux construits de muscles et d'os. Oh, mon cher camarade, puisse - t 'on vaincre le temps et ses espaces, et unir nos deux esprits obliges d'hurler les echos de leurs enigmes. 

*       *       *       *       *

The sun tonight as it fades, wraps my heart with the cloak of its visions: you and I are warriors that each belong to our tribe, that each must follow their call, and not tremble before the shrillness of its laws. You live on, as you will for all eternity, in the deep scar you left in my soul, as it is the wound that before had never healed. 

*****     *     *****

Le soleil ce soir qui palit, enveloppe mon coeur dans son manteau: toi et moi on est des guerriers qui chacun appartiennent a notre clan et ne doivent pas trembler devant la stridence de ses lois. Tu vivras, et cela pour l'eternite, dans la cicatrice que tu m'as laisee a l'ame, comme c'est la blessure qui avant ne s'avait jamais guerie. 

*       *       *       *       *


Trudi Ralston




No comments:

Post a Comment