Wednesday, April 6, 2016

Le Musee

Il ya plein de petites choses amusantes et interesantes,
plein de photos avec leurs histoires,
il ya plein de livres qui ont voyages le monde
dans ce musee ou je vis maintenant.

Il ya des heures de visite, evidemment, cela ce fait comme ca,
il ya des objets un peu droles et bizarres, des jouets d'il ya longtemps
qui eux aussi ont leur chagrins et sourires, quoique je sais c'est tout un peu trop.
Dans ce musee, il ya des etoiles et des fees qui dansent la nuit quand je dors.

Il y a mon art, mes tapisseries et mes mysteres, il ya le jardin avec ses belles fleurs,
ses papillons et ses abeilles, il ya le chat Tigger, la chienne Yara,
les amis et les voisins y passent parfois, tous tranquils et gentils de ma solitude
de qui je suis a la fois hote et prisonniere depuis que j'ai perdu mon chemin.

Le chemin de retour, le chemin vers ma famille perdu dans la tempete des mensonges
ou presque tous se sont mourus. Il ya des voyages dont le trajet se perd dans le brouillard
des nuages et ses soupires criants. C'est ainsi que j'ai ce musee maintenant ou les jours s'achevent
hors des heures et ses saisons.

Il y a plein de petites choses amusantes et interesantes,
plein de photos avec leurs histoires,
il y a les livres et les voyages,
dans ce musee ou je passe le temps.


Trudi Ralston.
April 6th, 2016. 
 " Few choose to sleep with their goblins".
This is what the Texas artist John Carlisle Moore
said about my story. To be seen through his eyes
in that instant somehow added an element of pride
instead of pity. Nuances matter. Always. 









Tuesday, April 5, 2016

The Waterfall

Rushing its thunderous waters across a deep gorge
the waterfall surges its white foam across rainbows and stars.

Unafraid of the deep fall its descent requires,
it delights in birds dancing along its alluring songs.

Boulders smooth their rough edges to please its travel
and the sun's light adds sparkle to its searing path.

Standing at the waterfall's edge, my soul spreads its wings
losing all fear in its hurling speed down to where I can take flight.

There is no time, there is no past, no future to behold,
there's only the waterfall and me holding on to my dreams
that crash like laughter into the river below, strong and free.

It does not matter it will take such effort to walk
up to the waterfall again, stumbling, bleeding along the way.

Just to be up there with the clouds again, and the cooling waterspray
erasing all doubt and pain, where I can roar with Neptune's kin.

The waterfall is where I long to be, even though I know it is a construct
of my mind, a way to get from here to where I can be me,
standing on my own with everywhere to reach and go.


Trudi Ralston.
April 5th, 2016.  

Friday, April 1, 2016

Bruised Fruit

In the heat of summer the shade feels good
and the cool of orchard trees adds its soothing delight
with the sky above a porcelain blue as bees visit
flowers dreaming of honeycombs and nighttime rest.

Each summer turns to fall, and the apple blosssoms
turn to sweet smelling fruit, red and golden, round and ready.
The fruit that gets picked in time is crisp and full, and quenches
both hunger and thirst, adding a measure of hope before winter's frost.

It is hard not to notice the fruit that was ignored, that fell to the ground
already past its time, its falling sounds muffled by its bruises and cuts.
Broken and forgotten, it is not the bee it gets as a visitor, but the wasp
and fly, and perhaps a tired possum or raccoon, as the fruit becomes ugly and worn.

So it is with the wounded heart, that is so full of love, it bursts off its branch
and drops to the ground where its hopes and dreams end up sprained and bruised
no longer appealing in form, its wisdom ignored and forgotten, the shadow
of contempt and carelessness now a path for broken dreams and damaged songs.

The mirror shows what I do not wish to see, the bruises of my heart colouring
my footsteps in the journey that is my life, the wounds inside trying to make
their way onto my form and my skin. It is a stranger I see, an orphan at sea
living on a distant shore, sending paper birds across the waters, reaching
up to the paper skies where no wounds or bruises can reach its paper glitter stars.


Trudi Ralston.
March 31st, 2016.
 

 

Wednesday, March 23, 2016

La Ruine

As tu jamais pris le temps de visiter une ruine d'il ya longtemps?
Cela a peu d'importance si c'est un chateau petit ou grand,
si c'est une eglise ou une cathedrale, ou un petit edifice dont on a oublie l'histoire.

Si tu prends le temps de visiter une ruine, ce que tu vas noter c'est que souvent
elle est restee belle malgre ses blessures et ses tristesses au cours de sa vie.
Tu te promeneras dans ses jardins fades, ou les couleurs se sont endormies,
les oiseaux chuchotent dans ses murs tombes et dansent dans ses fenetres brisees.

Il y a une paix parmis ses histoires qui sont souvent part bataille, part mystere,
el le guide te diras qu'il y a pleins de livres qui t'expliqueront tout en detaille.
Le temps s'arrete quand on viste une ruine, meme si elle est plus vieille que toi,
et elle sera encore la quand la mort t'auras emporte a un autre monde que tu ne connais pas.

Moi aussi, je suis une ruine, un edifice qui a connu ses guerres et ses batailles,
et moi aussi, je suis part evidence, part mystere dans les contes de ma vie et mes reves.
Donc, si tu prendras le temps de me connaitre, il faudra que tu parles la voix douce,
il ne faut pas se moquer de mes murs un peu foutus et perdus.

Je suis encore belle, j'ai encore des choses a te dire, j'ai connu l'amour et le courage,
et dans le silence de ma ruine tu te sentiras bien chez toi, et tu dormiras bien la nuit
sous ses setoiles ou la lune chante ses chansons d' avontures et meme un peu de danger.
La ruine qui est moi, elle a des choses a te dire, il faut simplement ecouter quand tu es la.


Trudi Ralston.
March 23th, 2016.
Une chanson de printemps et d'espoir.

Monday, March 14, 2016

Monster's Lullaby

Hush, big monster, don't you cry,
money and greed are now your lullaby,
don't you worry, don't you fret
all that glitters will be gold yet.

Hush, big monster, not so loud,
we don't want to scare the fools in the crowd,
file down your fangs, clip your claws
when we get ready to grab, we want to be fast.

Hush, now, lumbering monster, practise that smile
let's cover up the foul odour of your cackle and sneer,
no one must know who is your master here, let them stay blind,
while we have you lure them astray with your mind numbing song.

Hush, big monster, try on this suit, no one must see me with you,
I will stay here in the basement while you lead the parade,
just make sure they end up right here, way down in the dungeon
where I created you, out of the vapours and bile their fears surrendered to.

Hush, big monster, don't run away, don't you see they are prepared
to give me everything I want, because all the ugly they want to hate
is their own cowardice painted over with chalk and red, blood their
thirst, blood my path to lead this army to the promised land.

Hush, big monster, step aside, mirror, mirror on the sky,
who will be the prettiest ruler of them all ?
Look, it is me by far, it is I who will decide who lives and who dies,
with you by my side, my precious monster, to hide my loathsome, evil mind.


Trudi Ralston.
March 14th, 2016.
There is a shadow on the land, and it is not the setting sun
or the rising moon at night. 

Tuesday, March 8, 2016

Ma Maison

Ma maison, elle devient vieille comme moi,
elle a besoin de reparations dans tous ses parts,
et elle soupire quand on lui parle trop fort, juste comme moi.

Ma maison, elle chante avec un air de melancholie
comme moi, ses oiseaux dans ses fenetres et arbres
se sentent bien chez eux, comme moi.

Ma maison elle a besoin de maquillage comme moi,
pour cacher la tristesse de ses yeux qui voient que le temps
passe trop vite, sans chance d'arreter le passage des annees
por moi et pour elle et nos amours.

Ma maison, elle me parle de ses souvenirs, comme je lui parle
des miens, elle est mon amie, quand je la traverse la nuit cherchant
les fantomes dans mes reves, la joie et les larmes de ma famille.

Ma maison, elle est gentille et rassurante, elle nous protege,
mon mari et mon fils et moi, el le chien et le chat la gardent
a leur fois, avec leur tendresse et leur bonheur.

Ma maison, elle es le chateau ou moi je suis chatelaine, elle est le foret
ou moi et mes tigres reignent, avec fierte et espoir, sans peur
des pluies et les vents froids et ses neiges et tenebres.

On se sent toujours chez soi, toujours a l'aise,
dans cette maison rouge et feroce ou ma vie se passe,
dans cette rue, dans cette ville, dans ce pays si loin et si grand, ou j'ai du
creer toute une histoire, toute un clan, hors des dechirures et le neant.


Truid Ralston.
March 8th, 2016.
Pour Michael et Nicholas, Tigger et Yara. 

Tuesday, March 1, 2016

La Danse

Tu es la, dans tous ces petits moments de courage,
ces minutes qui m'animent l'esprit de continuer la danse.
Tu es la, temoin silencieux et discret, tu ne demandes rien,
tu ecoutes simplement, l'oreille sage et tendre, sans jugement.

Tu es la, comme une ombre familiere, et tu te promenes avec moi
dans ce foret qu'est le mystere de mes chagrins et mes regrets.
Tu es la, dans les brumes de mes reves la nuit et tu me cherches
et tu m'enseignes comme un cousin de qui j'etais amoureuse dans le temps.

Tu es la, dans les detailles de mes jours, quand je prepare le diner,
ou il est temps de prendre le cafe ou le the, le quotidien un refrain.
Tu es la, tranquil et rassurant, a l'autre bout du monde, tu es present,
quand j'ecris mes poemes et mes chansons qui cerclent autour de mes espoirs.

Tu es la, le parfum dans mes cheveux, le sucre dans mon dessert la nuit.
Quand la muse me rend visite, souvent elle vient de ton desert et tes montagnes.
Tu es la, instructeur serieux et gentil a la fois, et je t'espere comme une fillette apres cours,
avec ma pomme et mes devoirs pour le simple plaisir de te voir pour un instant.

Tu es la, dans le passe, le present et le futur de mes reves, et je m'envole,
oiseau blanc et libre vers ta fenetre ouverte ou toi aussi tu reves et tu chantes,
ta vie une riviere d'energie et determination, un chemin clair et fort, libre et fier.
Tu es la, et je te regarde de distance, comme un film dans ma tete d'il ya longtemps.

Tu vis dans mon ame comme une photo qu'on se rappelle dans un album venereux
avec sa poussiere des souvenirs qui risquent de se perdre avec la jeunesse qui s'enva.
Tu es la, le livre ou je garde les tresors de mes inspirations dans ce coffre fort qu'est ton amitie,
que je tiens cache sur un coin prive d'un des beaux jardins dans la Vallee des Roses. 

Trudi Ralston.
March 1st. 2016.
Pour D. O.