Le photographe de la nature Djamil Diboune a un lien tres fort avec la nature de son pays, un lien qui s'exprime dans une connaissance intime de la flore et faune qui l'entoure et qu'il exprime dans ses albums grands et varies qui ont deja remplis pres de 500 pages d'articles unis dans deux livres " Une Encyclopedie de Beaute " ( mars 2018 ) et " Le Secret Heureux d'Ulysse " ( novembre 2018 ) de ma part, sans compter les collections de poemes et livres en e - forme que m'a inspiree la photographie de cet artiste si dedique, tel " La Complicite du Corbeau ", de septembre 2018, et " Contrepoint et Silences ", ce dernier publie en juin 2019. Sa photographie exprime aussi une affinite pour la presence spirituelle dans la nature, et ses photos de feux de camp qu'il fait pendant ses explorations de la nature sublime en Algerie, surtout de sa region natale de la Kabylie, ont une facon d'etre des dessins faits par les flammes a travers la perspective de sa camera. Une telle photo m'a inspire le poeme dedique a l'Algerie " Le Dragon en Flammes ", qui se trouve dans mon livre " Le Secret Heureux d'Ulysse ", et sa photo du 28 novembre 2019, d'un feu de camp montre un dessin de flammes qui se parait pour moi a la tete d'un aigle grand aux ailes etendues partiellement, qui montre le bec puissant, l'oeil confident, et qui a travers les flammes jaunes - oranges nous presente cet oiseau imposant qui inspire le respect et la fascination pour une presence qui commande une obeisance spirituelle. Comme l'animal qui est considere le lien entre la terre et le ciel, l'aigle est un symbole aussi du courage et de la liberte, de renaissance de l'esprit, et de resistance. La photo de Djamil Diboune est tel un portrait d'un aigle de feu, qui occupe la cote gauche de la photo, et qui met cet aigle fait de flammes, en beau contraste avec le cote droit de la photo qui est une espace noire, ce qui ajoute a la qualite mystique de la scene. Etre dans le feu, change le bois, lui permet la metamorphose, la transformation. Le bois fut a un temps, un arbre vivant, avec des racines qui se nourissaient de la terre, avec une couronne et des feuilles. Pour devenir un feu de camp l'arbre meurt, mais dans le feu il devient une energie qui donne de la protection du froid a l'etre humain qui en a besoin, et lui aide a se sentir protege et sur, et capable de se nourrir avec la nourriture que le feu lui permet de preparer. Le feu devient de l'energie, qui donne a son tour de l'energie. L'aigle de feu devient une experience spirituelle, qui inspire de l'espoir, qui nous regale avec un conte de la magie du spirituel dans la vie, ce qui m'a inspiree ce poeme :
La ou Les Confins S'effacent
Il y a une espace ou nos corps guere ont une importance,
ou les ames se reunissent, sur le pont des liens invisibles
et surmontent les limitations de temps et distance que
s'imposent pour la plupart les etres humains dans leurs impatiences.
Comme l'arbre qui devient un feu de camp sait tres bien,
celui qui n'a pas peur de se perdre dans la douleur des exigences de la vie,
renait et voit le lien avant invisible entre la terre et le ciel :
l'aigle brule sans peur dans le feu et ses flammes, se transforme de bois martyrise
a oiseau libre et grand, a symbole de vie nouvelle, de passion et sagesse, de vision et protection.
L'aigle de feu trouve sa liberte en acceptant les flammes sans hesitation, et ainsi trouve sa voix,
sa mission, son destin, de guide, de presence rassurante, une recompense pour les defis soufferts
avec courage et humilite, une inspiration, qui annonce la fin des epreuves cruelles,
et le debut de l'espoir, de la chance pour une vie libre de chaines, ou on peut s'etendre les ailes.
L'aigle de feu le sait tres bien, il n'y a pas de distance entre ames qui s'expriment de la meme facon,
elles sont telles les etoiles qui la nuit se parlent et s'aiment, avec la lune comme gardien tolerant,
le corps a ce point est un messager entre deux coeurs qui vivent au - dela des epreuves
et l'esprit meme devient le lien, le corps et la magie, qui permet le mystere d'etre un en restant deux,
d'affronter les illusions du monde, qui ne voit, ni tolere le bonheur de l'esprit qui exige le feu et les flammes, en echange pour la liberte.
Trudi Ralston
Thursday, November 28, 2019
Wednesday, November 27, 2019
Sous le Feu de l'Ennemi : En Admiration du Courage de Matoub Lounes
Le jour s'annonceait gris et froid, un froid qui sait penetrer la resistance et le courage. La melancholie me suivait comme une ombre tetue pour une grand part du matin et apres - midi, quand un moment de grace m'a fait noter un entretien de 1994, a l'occasion de son livre " Rebelle ", avec le chanteur kabyle legendaire Matoub Lounes, ne le 24 janvier 1956 a Taourirt Moussa en Kabylie, et mort en Kabylie le 25 juin 1998. L'entretien m' impressionnait pour la sincerite du chanteur rebelle. Sa musique est renommee et inspire toujours un esprit de profonde reflection. Ecouter parler a cet homme d'incroyable integrite et courage avec des mots tellements sincers, humbles m'a laissee pensive, et m'a secouee cette tristesse qui m'est heureusement rare. "J'ai peur tout le temps ", dit plusieurs fois pendant l'entretien Matoub Lounes, en reponse aux questions insistantes d'une journaliste francaise ne pas identifiee, qui montrait un interet qui bordait presque a un manque de respect, tandis que le chanteur restait tres calme, tres sur de lui, sans aucun soupcon d'impatience ou arrogance. C'etait un privilege, selon ma perspective, d'ecouter et d'apprendre de cet homme qui a choisi risquer la mort pour defendre ses convictions et son amour pour l'Algerie et sa Kabylie natale, pour defendre une vision de pluralite culturelle, linguistique, politique, de tolerance, d'inclusion, de liberte democratique pour son pays qu'il aimait passionnement. L'Algerie a survecu 2 guerres en moins de 70 ans, son peuple a souffert tellement, avec la Guerre de l'Independance de 1954 a 1962, avec apres la decennie noire de decembre 1991 a fevrier 2002, et maintenant, le reve pour une Algerie meilleure comme en revait Matoub Lounes s'annonce a nouveau avec deja 9 mois de marches pacifiques qui en soi sont uniques dans l'histoire du monde. Comment ne pas aimer a un peuple si fier, si fort, si resolu, si courageux? Un peuple qui m'a accueilli comme une des leurs, comme une membre de leur grande famille ? C'est en Algerie que mon ame et coeur de poete ont trouves leur voix, ont trouves leur plus grande, plus libre, plus joyeuse expression avec la decouverte de la nature, de la culture, de l'histoire et son lien avec la nature en Algerie, specifiquement en Kabylie, a travers la photographie de la nature de Djamil Diboune, Katia Djabri et Kurt Lolo et les interets culturels et historiques des differents groupes de randonneurs, tel Les Randonneurs des Babors, les Marcheurs, les Randonneurs du Sahel, les CRAK, dans une celebration du pays unique qu'est ce pays aussi grand de coeur que son territoire immense de 2.382 million km2, ce qui est 4 fois la grandeur de la France. La generosite et hospitalite du peuple algerien sont une experience unique, ensemble avec un esprit qui a une capacite enorme pour le courage, pour la determination d'etre un peuple fier et libre. Matoub Lounes fut l'incarnation du courage meme, un courage qui continue a inspirer l'espoir en Algerie de pouvoir voir se realiser les buts que s'envisionnait pour son pays le poete et chanteur berbere avec telle passion et dedication. La peur etait une ombre de qui il admettait sa presence, mais son courage la surmontait amplement. Les actes heroiques d'un homme exceptionnel comme Matoub Lounes inspirent tous les jours ceux qui luttent pour l'energie et l'enthousiasme necessaires pour le courage de vivre chaque jour avec optimisme et sincerite. Les actes d'heroisme exceptionnel de Matoub Lounes savent inspirer a leur tour des actes, grands et petits, de la part de nous tous. Matoub Lounes fut enleve par un groupe d'extremistes, le GIA, en septembre 1994, pour 2 semaines, et parlait dans l'entretien avec franchise sur la peur complete qui le dominait, et meme apres ce defi, le chanteur - poete est restee en Algerie. La peur ne le controlait pas. Il etait un homme libre, qui inspirait et continue a inspirer le courage avec beaucoup de conviction de la part du peuple algerien, un courage digne, fort, qui merite etre celebre et honore, qui merite qu'on partage ses actes nobles, qui sont une source d'inspiration pour beaucoup de pays qui se rendent a l'indifference, au cynisme, a la violence, dans leur lutte pour la democratie. La Revolution du Sourire de la part du peuple algerien ces derniers 9 mois, merite un Prix Nobel pour la Paix, pour montrer a un monde qui se dechire avec une resurgence de racisme et intolerance, un esprit et coeur grand et cooperatif et tolerant, de pluralite culturelle, avec des centaines de milliers de personnes, des millions de personnes, jeunes , vieux, hommes , femmes, enfants, de tous les niveaux sociaux et intellectuels et spirituels du pays, marchants pacifiquement dans toutes les villes de l'Algerie, d'Alger a Annaba, de Bejaia a Aokas, de Constantine a Mostaganem, de Tizi - Ouzou a Tlemcen, d'Oran a Timimoun a Tamanrasset. C'est un phenomene de proportions historiques, qui devrait attirer le respect et l'admiration de toute la planete. La peur est tellement plus petite que le courage de cette magnifque revolution pacifique. Un honneur au heritage de courage et sacrifice supreme qu'a su rendre Matoub Lounes. Comment rester triste pour des defis existenciels qui me hantent comme ecrivaine de temps en temps, quand on apprend sur le courage de lion de Matoub Lounes, quand on ressent une nouvelle energie d'espoir et d'optimisme quand on voit le courage du peuple algerien, quand on comprend que notre vie en soi n'est pas beaucoup, mais que quand on dedique notre courage a une cause dehors de nous, plus grand que nous, chacun de notre facon, avec chacun et chacune notre talent, alors, la, on peut faire une difference, nos actes de courage quotidien, peut - etre petits, peut - etre modestes, s'accumulent, inspirent a leur facon, la ou ils sont importants, et donnent le respect a ces personnes telles Matoub Lounes qui etaient et sont capables d'actes d'heroisme qui inspirent et definent tout un peuple, tout un pays.
Trudi Ralston
Trudi Ralston
Tuesday, November 26, 2019
Soliloque - Le Dilemme du Poete
Dans un silence qui traine derriere lui le froid et le gris,
les arbres se rappellent l'ete chaud et le chant d'oiseaux libres,
se rappellent le soleil et ses rayons d'or qui caressaient leurs couronnes et les champs.
Mes pas tracent leurs ombres tels des papillons perdus,
cherchent leur echo au - dela du chemin long devant moi,
ma voix se cache dans le tapis de l'herbe, qui s'accroche au soupir
de la lune voilee, aux souhaits des etoiles endormies et nostalgiques.
Mes ecrits m'accompagnent la ou juste quelques personnes voient le combat difficil,
mes poemes chantent la ou seul un aigle patient voit la solitude de leur melodies, la
ou le ciel cherche la terre, et la terre pleure l'absence de la conscience des hommes,
et dans cette ombre solemne, je trouve l'espace ou vit la paix interieure qui me soutient,
dans ces moments agonisants ou personne entend le cri douloureux qui s'echappe de mon ame.
Trudi Ralston
Pour mes ami(e)s en Kabylie, qui m'ont accueillis le coeur ouvert, et
qui ont permis le debut de la renaissance pour mes poemes et mes ecrits.
les arbres se rappellent l'ete chaud et le chant d'oiseaux libres,
se rappellent le soleil et ses rayons d'or qui caressaient leurs couronnes et les champs.
Mes pas tracent leurs ombres tels des papillons perdus,
cherchent leur echo au - dela du chemin long devant moi,
ma voix se cache dans le tapis de l'herbe, qui s'accroche au soupir
de la lune voilee, aux souhaits des etoiles endormies et nostalgiques.
Mes ecrits m'accompagnent la ou juste quelques personnes voient le combat difficil,
mes poemes chantent la ou seul un aigle patient voit la solitude de leur melodies, la
ou le ciel cherche la terre, et la terre pleure l'absence de la conscience des hommes,
et dans cette ombre solemne, je trouve l'espace ou vit la paix interieure qui me soutient,
dans ces moments agonisants ou personne entend le cri douloureux qui s'echappe de mon ame.
Trudi Ralston
Pour mes ami(e)s en Kabylie, qui m'ont accueillis le coeur ouvert, et
qui ont permis le debut de la renaissance pour mes poemes et mes ecrits.
Sunday, November 24, 2019
Brume Pourpre et Taches Rouges : Le Nuage Predictif de Djamil Diboune
Le 18 novembre, le photographe de la nature Djamil Diboune a partage une photo frappante d'un nuage bien particulier. La photo montre un nuage d'une couleur mauve - pourpre, de forme ovale, donnant un peu l'impression d'une baleine, ou un dauphin, qui a des taches rouges flottant autour. L'image a une certaine incongruite, evoque des questions. C'est quoi, comme nuage alors ? Les nuages ont la sympathie de notre imagination. Comme enfants, c'etait beau de regarder les nuages et de rever d'un monde idyllique, doux, ou les souhaits etaient aussi gentils que le monde qu'on pouvait s'y visualiser. Les nuages sont un phenomene bien rationnel, scientifique, verifiable, qui ont 12 genus, ou genres de classification, avec plusieurs especes, selon le genus. Les nuages se forment quand l'air ascendant se refroidit. Il y a des nuages altostratus, cumulus, cumulonimbus, et puis il y a 10 genus ou genres de nuages rares. Il y a les nuages Kelvin - Helmholtz ondulants, et les nuages en etagere, les nuages cirrus radiatus, et les nuages lenticulaires, les nuages enclume, les nuages noctilucents, les nuages Jacques Cousteau, les nuages stratospheriques polaires, et les nuages belle - de - jour. C'est tout un monde, de nuages souvent tres beaux, mais pas tous sans controverse. Les nuages stratospheriques polaires, qui sont tres beaux, et qui ont des couleurs comme si ils furent composes de cristal eclatant, ont une composition chimique qui aide a detruire la couche d'ozone.
Le nuage dans la photo de Djamil Diboune est un nuage lenticulaire, et n'est pas dangereux; ce nuage lenticulaire a pourtant avec ses taches rouges un trait de l'impacte qu'a l'etre humain sur les phenomenes atmospheriques : la couleur rouge se trouve plus souvent maintenant dans le ciel, a cause de l'abondance enorme de lumieres electriques dans une grand part de la terre, et a cause de pollution et des vents plus forts qui mettent et transportents de la pouissiere d'un continent a l'autre, tel que les vents qui transportaient du sable du Sahara, comme en juin 2018, jusqu'au Texas et les isles des Caribes. Apparemment, des centaines de millions de tonnes de poussiere sont transportes par le vent du Sahara pour traverser l'Atlantique vers l'Europe et l'Asie chaque annee, et voyage aussi loin que la region de l'Amazon de l'Amerique latine. Les nuages et le vent sont donc partenaires indispensables dans le monde des merveilles atmospheriques. Le nuage lenticulaire de la photo de Djamil Diboune est dans le genre de nuages qui sont formes par des ondes gravitationnelles. La presence d'une chaine de montagnes peut former une serie de nuages lenticulaires, qui sont renommes pour souvent donner par leur forme, l'impression de OVNI, des objets volants non identifies. Ces nuages peuvent etre grands, ou plus modeste de taille, et apparaissent dans beaucoup de formes et couleurs, comme le nuage de Djamil Diboune, qui donne l'apparence d'une espece de baleine ou de dauphin. La couleur pourpre aussi a sa signification, comme la pollution des dernieres decennies met plus de la couleur pourpre dans le ciel, ce qui affecte aussi les couleurs des nuages. La photo a donc deux couleurs qui sont signatures des troubles dans laquelle se trouve la nature : le pourpre et le rouge, ce qui ajoute a l'attraction intense de la scene que presente ce tableau, et qui est aussi un trait de nuages lenticulaires, qui parfois ont des couleurs brillantes a leurs contours. Ces nuages se forment surtout dans la stratosphere, c'est a dire la region la plus basse de l'atmosphere, qui s'etend de la surface de la terre jusqua' une altitude de 6 - 10 km, et ils se forment dans une ligne perpendiculaire de la direction du vent, c'est a dire, ils se croisent a angles droits.
Dans le monde des arts, comme la peinture, il y a des peintres qui avaient et ont une fascination pour les nuages, tel George Sotter ( 1878 - 1953 ), comme sa peinture dramatique " Brace's Cove ", "Crique de Brace ", et comme l'artiste contemporaine Jane Bloodgood - Abram de New York, et le peintre holandais baroque Jacob Isaakszoon van Ruysdael ( 1629 - 1682 ), qui etait part du Mouvement de l'Age d'Or des Pays Bas, et biensur, Vincent van Gogh ( 1853 - 1890 ), le peintre holandais post - impressionniste, comme sa peinture de nuages de 1889, " Champ de Ble avec des Cypres ". Quant a l'influence du changement du climat sur les couleurs du ciel et des nuages, la photo de Djamil Diboune me rappelle la chanson fameuse de Jimi Hendrix, ne a Seattle, Washington State, en 1942 et mort a Londres en 1970. Sa chanson de 1967 " Purple Haze ", ce qui se traduit en " Brume Pourpre ", fut inspiree par un livre de science -fiction qu'avait lu Jimi Hendrix, un livre de 1966 de Philip Jose Farmer, au titre de " Night of Light ", " Nuit de la Lumiere ". Dans le livre, sur une planete lointaine, les taches de soleil qui produisent une brume pourpre ont un effet de desorientation sur les habitants. Jimi Hendrix avait un interet dans la mythologie, et dans le monde des reves, et la chanson avait comme but d'exprimer les deux, comme il avait une vie de reves active, qu'il incluyait dans ses chansons, et la chanson "Brume Pourpre " fut inspiree par un reve ou il se trouvait au fond de la mer, une mer mythique, d'ou il pouvait voir le ciel. La chanson a une dimension prophetique, vue que le monde s'affronte au probleme immense du changement du climat, ce qui se manifeste visiblement et les couleurs du ciel et ses nuages sont une manifestation subtile, comparee aux manifestatiosn effrayantes d'incendies, inondations, secheresses,... Le biographe David Henderson dans son livre de 1981 sur la vie et le genie de Jimi Hendrix " Scuse Me While While I Kiss the Sky ", " Excusez - Moi pendant que J'Embrasse le Ciel " , decrit la facon que Jimi Hendrix joue la guitare comme " at the razor's edge of distort " : " au bord du rasoir de distorsion ", et Henderson decrit l'introduction de la chanson comme " an uncanny piercing tone that takes off, Eastern - sounding beyond the range of the guitar " : " un son percant inquietant qui prend, avec un ton de l'Orient, au - dela de la gamme de la guitare ". Selon Chadwick, la chanson " gives the impression that the guitar notes are flying off into the ether " : " donne l'impression que les notes de guitare s'en vont volant dans l'ether. " La chanson est parfaite pour la photo de Djamil Diboune, pour ce bord de la curiosite auquel elle met le spectateur, avec la forme inattendue du nuage pourpre, avec la presence des taches rouges, dans ce ciel bleu pale autrement tres calme et serein. Les nuages lenticulaires ne sont pas dangereuses, mais ils indiquent des signes inquietants parfois, et leurs cousins, les nuages stratospheriques polaires de la region de l'Arctique et l'Antarctique y visible pendant l'hiver, avec leur beaute hallucinante de couleurs iridescentes, si sont dangereux, car ils produisent des elements chimiques qui aident a detruire l'etat deja alarmante de la couche d'ozone. La photographie a cette facon de nous faire penser, car l'impacte visuel est immediat, et reste avec nous pour souvent longtemps, si le message que le photographe nous veut communiquer est fait avec efficacite et talent. Dans le cas de Djamil Diboune, l'artiste reussit avec flair abondant sur les deux points avec cette photo qui nous laisse avec une certaine inquietude curieuse et pensive.
Trudi Ralston
La recherche sur la formations de genres de nuages, et peintres qui montrent un interet en eux, courtoisie de Wikipedia, ainsi que l'information sur le contexte de la chanson de 1967 " Brume Pourpre " de Jimi Hendrix.
Le nuage dans la photo de Djamil Diboune est un nuage lenticulaire, et n'est pas dangereux; ce nuage lenticulaire a pourtant avec ses taches rouges un trait de l'impacte qu'a l'etre humain sur les phenomenes atmospheriques : la couleur rouge se trouve plus souvent maintenant dans le ciel, a cause de l'abondance enorme de lumieres electriques dans une grand part de la terre, et a cause de pollution et des vents plus forts qui mettent et transportents de la pouissiere d'un continent a l'autre, tel que les vents qui transportaient du sable du Sahara, comme en juin 2018, jusqu'au Texas et les isles des Caribes. Apparemment, des centaines de millions de tonnes de poussiere sont transportes par le vent du Sahara pour traverser l'Atlantique vers l'Europe et l'Asie chaque annee, et voyage aussi loin que la region de l'Amazon de l'Amerique latine. Les nuages et le vent sont donc partenaires indispensables dans le monde des merveilles atmospheriques. Le nuage lenticulaire de la photo de Djamil Diboune est dans le genre de nuages qui sont formes par des ondes gravitationnelles. La presence d'une chaine de montagnes peut former une serie de nuages lenticulaires, qui sont renommes pour souvent donner par leur forme, l'impression de OVNI, des objets volants non identifies. Ces nuages peuvent etre grands, ou plus modeste de taille, et apparaissent dans beaucoup de formes et couleurs, comme le nuage de Djamil Diboune, qui donne l'apparence d'une espece de baleine ou de dauphin. La couleur pourpre aussi a sa signification, comme la pollution des dernieres decennies met plus de la couleur pourpre dans le ciel, ce qui affecte aussi les couleurs des nuages. La photo a donc deux couleurs qui sont signatures des troubles dans laquelle se trouve la nature : le pourpre et le rouge, ce qui ajoute a l'attraction intense de la scene que presente ce tableau, et qui est aussi un trait de nuages lenticulaires, qui parfois ont des couleurs brillantes a leurs contours. Ces nuages se forment surtout dans la stratosphere, c'est a dire la region la plus basse de l'atmosphere, qui s'etend de la surface de la terre jusqua' une altitude de 6 - 10 km, et ils se forment dans une ligne perpendiculaire de la direction du vent, c'est a dire, ils se croisent a angles droits.
Dans le monde des arts, comme la peinture, il y a des peintres qui avaient et ont une fascination pour les nuages, tel George Sotter ( 1878 - 1953 ), comme sa peinture dramatique " Brace's Cove ", "Crique de Brace ", et comme l'artiste contemporaine Jane Bloodgood - Abram de New York, et le peintre holandais baroque Jacob Isaakszoon van Ruysdael ( 1629 - 1682 ), qui etait part du Mouvement de l'Age d'Or des Pays Bas, et biensur, Vincent van Gogh ( 1853 - 1890 ), le peintre holandais post - impressionniste, comme sa peinture de nuages de 1889, " Champ de Ble avec des Cypres ". Quant a l'influence du changement du climat sur les couleurs du ciel et des nuages, la photo de Djamil Diboune me rappelle la chanson fameuse de Jimi Hendrix, ne a Seattle, Washington State, en 1942 et mort a Londres en 1970. Sa chanson de 1967 " Purple Haze ", ce qui se traduit en " Brume Pourpre ", fut inspiree par un livre de science -fiction qu'avait lu Jimi Hendrix, un livre de 1966 de Philip Jose Farmer, au titre de " Night of Light ", " Nuit de la Lumiere ". Dans le livre, sur une planete lointaine, les taches de soleil qui produisent une brume pourpre ont un effet de desorientation sur les habitants. Jimi Hendrix avait un interet dans la mythologie, et dans le monde des reves, et la chanson avait comme but d'exprimer les deux, comme il avait une vie de reves active, qu'il incluyait dans ses chansons, et la chanson "Brume Pourpre " fut inspiree par un reve ou il se trouvait au fond de la mer, une mer mythique, d'ou il pouvait voir le ciel. La chanson a une dimension prophetique, vue que le monde s'affronte au probleme immense du changement du climat, ce qui se manifeste visiblement et les couleurs du ciel et ses nuages sont une manifestation subtile, comparee aux manifestatiosn effrayantes d'incendies, inondations, secheresses,... Le biographe David Henderson dans son livre de 1981 sur la vie et le genie de Jimi Hendrix " Scuse Me While While I Kiss the Sky ", " Excusez - Moi pendant que J'Embrasse le Ciel " , decrit la facon que Jimi Hendrix joue la guitare comme " at the razor's edge of distort " : " au bord du rasoir de distorsion ", et Henderson decrit l'introduction de la chanson comme " an uncanny piercing tone that takes off, Eastern - sounding beyond the range of the guitar " : " un son percant inquietant qui prend, avec un ton de l'Orient, au - dela de la gamme de la guitare ". Selon Chadwick, la chanson " gives the impression that the guitar notes are flying off into the ether " : " donne l'impression que les notes de guitare s'en vont volant dans l'ether. " La chanson est parfaite pour la photo de Djamil Diboune, pour ce bord de la curiosite auquel elle met le spectateur, avec la forme inattendue du nuage pourpre, avec la presence des taches rouges, dans ce ciel bleu pale autrement tres calme et serein. Les nuages lenticulaires ne sont pas dangereuses, mais ils indiquent des signes inquietants parfois, et leurs cousins, les nuages stratospheriques polaires de la region de l'Arctique et l'Antarctique y visible pendant l'hiver, avec leur beaute hallucinante de couleurs iridescentes, si sont dangereux, car ils produisent des elements chimiques qui aident a detruire l'etat deja alarmante de la couche d'ozone. La photographie a cette facon de nous faire penser, car l'impacte visuel est immediat, et reste avec nous pour souvent longtemps, si le message que le photographe nous veut communiquer est fait avec efficacite et talent. Dans le cas de Djamil Diboune, l'artiste reussit avec flair abondant sur les deux points avec cette photo qui nous laisse avec une certaine inquietude curieuse et pensive.
Trudi Ralston
La recherche sur la formations de genres de nuages, et peintres qui montrent un interet en eux, courtoisie de Wikipedia, ainsi que l'information sur le contexte de la chanson de 1967 " Brume Pourpre " de Jimi Hendrix.
Thursday, November 21, 2019
L'illusion des Limites : Le Chemin Ouvert de Katia Djabri
Le 18 novembre la photographe de la nature Katia Djabri a partagee une photo tres atmospherique d'un sentier dans la foret d'Akfadou, qui a des couleurs sobres, douces, dans des nuances violettes et noires, et grises - blanches. C'est un chemin qui s'ouvre a un horizon qui est habillee d'une brume presque sepia, un chemin qui se perd dans la distance et l'inconnu, et qui dans cette ambiance de couleurs retenues, invite l'exploration du mystere. Ou va ce chemin? C'est magnifique comme les arbres au premier plan de la photo sont comme des portes qui invitent le marcheur, et qui avec discretion restent tel des sentinels, qui sont presents, mais qui ni expliquent ou exigent rien. La photo invite une reflexion sur l'illusion des limites. Le chemin que Katia Djabri presente a une ambiance mystique, une ambiance ou le connu et l'inconnu se melangent. Il y a un article fascinant dans la magazine Scientific American, ecrit par un candidat a l'Universite de Boston pour le doctorat, Ozgun Atasoy, du 13 aout 2013, " Your Thoughts Can Release Abilities Beyond Normal Limits ", qui se traduit comme " Vos Pensees Sont Capables de Relacher des Capacites au - dela des Limites Normales. " Il y a de l'evidence accumulante que penser qu'on a des limites, en soi limite les possibilites qu'on envisage. Nos pensees sont souvent capables d'etendre nos limites physiques et cognitives. L'esprit et le corps ne sont pas des identitees separees, nos pensees ont un controle remarquable sur nos corps, et notre attitude envers les choses sont capables d'ameliorer la performance de nos cerveaux. Nos pensees et nos corps sont unis, et aller au - dela de limites, est donc une initiative qui souvent assure le succes, la realisation de reves, de buts. Donc, en allant au - dela de limites, on etend la limite de nos limites.
Aller au - dela des limites est souvent la base de l'innovation, comme en est temoin la vie de beaucoup d'artistes et createurs depuis le debut de la civilisation humaine. Quant a l'art visuel, telle la photographie et la peinture, des artistes comme Emil Nolde, Pablo Picasso, Vincent van Gogh etaient des personnes qui prenaient le risque d'aller au - dela des conventions etablies, et qui ainsi, introduisaient des mouvements nouveaux. Emil Nolde fut le createur du mouvement de l'expressionnisme, Pablo Picasso fut un des peintres qui allait influencer l'art moderne pour au moins un siecle, et Vincent van Gogh reste un peintre qui continue a exercer une influence profonde sur nos perceptions quant a l'art et son importance culturelle et emotive. La Renaissance a toute une gallerie d'artistes qui annonceaient une revolution quant a l'art et ses limites, de Giotto ( 1267 - 1337 ) qui a travers ses peintures a su etablir la transition de l'art medievale a l'art renaissance, en donnant une qualite de perspective et emotions augmentees, a Filippo Brunelleschi ( 1337 - 1446 ), arquitecte et ingenieur, qui a travers ses experiments optiques a su developper une theorie mathematique de la perspective. Il y a Sandro Botticelli ( 1445 - 1510 ) qui avec sa peinture " La Naissance de Venus " prit un risque avec la peinture d'une femme nue qui occupait le centre du tableau, avant reservee exclusivement pour des peintures de la Vierge. Ce fut une peinture qui est maintenant consideree comme la plus paienne des peintures renommees de la Renaissance. Dans le monde de la musique, il y avait Johann Sebastian Bach ( 1685 - 1750 ) de qui la technique de sa musique fut tellement avancee, que sa musique continue a influencer la musique du jazz et des artistes de la musique populaire aujourd'hui. Il y a la musique de Igor Stravinsky ( 1882 - 1971 ) de qui sa piece " Rite de Printemps " de 1913 causait une emeute pour la dissonance des sons avant - gardes. Il y a la musique du genie Jimi Hendrix ( 1942 - 1970 ) de qui ses chansons hauntent le monde moderne pour le contenu prophetique de leurs messages. La photo de la photographe de la nature Katia Djabri invite ce courage d'aller au - dela des limites, de prendre le risque de se perdre un peu, ou beaucoup meme, pour decouvrir d'autres et nouvelles frontieres, artistiques, emotives, culturelles, intellectuelles. Sa photo me rappelle l'art du peintre russe Leonid Afremov ( 1955 - 2019 ) comme sa peinture " Route Forestiere Automnale ", pour la qualite emotive tres subtile et toujours spirituelle de ses photos, pour sa capacite d'evoquer le mysticisme du silence dans ses photos, un silence qui calme, qui rassure, en meme temps qu'elle accepte une certaine inevitabilite de l'inquietude. Il y a dans sa photo du chemin elusif dans la foret d'Akfadou un soupcon de l'art gothique moderne. L'art gothique remonte au XII eme siecle, dans le nord de la France et allait influencer l'art dans l'ouest et le centre de l'Europe jusqu'au XIV eme siecle, et allait etre le lien entre l'art romanesque - tres influencee par l'art byzanthine - et la Renaissance. Le mouvement de l'art gothique moderne fut commence en Angleterre et les Etats Unis dans les annees 1860 et 1870, et avait ses antecedents en Angleterre, au XVIIIeme siecle et avait une predeliction pour le medieval et ses apects sombres et macabres. C'est un mouvement d'art qui explore la modernite dans le contexte d'une sorte de construction fictive , le monde labyrinthique du jeu mentale. Le manifesto du mouvement gothique moderne de 2001 met l'attention sur la rebellie contre le normal, commencee a Boston en 1997 a l'occasion de l'Exposition Gothique, qui fut definie par Francesca Gavin comme " l'art de la peur ". C'est pour ca que la photo de Katia Djabri est unique, pour le soupcon d'inquietude gothique, mais elle n'aborde ni de loin l'horreur de ce mouvement, qui trouve son inspiration dans des sources controversielles de la culture populaire moderne, telle la musique heavy metal extreme. Le terme moderne, modernite , est en soi controversiel en ce moment. Vers la moitie du XXeme siecle, l'art a fit un retour a l'art representatif, avec des elements de l'art gothique, renaissance et baroque, apres un detour vers l'art du surrealisme, impressionnisme, l'expressionnisme. Un phenomene tres interessant, qui dans un sens se presente maintenant comme une lutte contre l'impersonalite et l'abstraction de la vie du debut du XXIeme siecle. Comme les mouvements modernes du XIXeme et XXeme siecle qui furent une rebellion contre l'art representatif, les mouvements du fin du XXeme siecle et du debut du XXIeme siecle sont maintenant une rebellie contre l'art non - representatif. Ainsi, la photographie de la nature des artistes kabyles Djamil Diboune, Kurt Lolo et Katia Djabri est avant - garde, tres post - moderne, completement. Djamil Diboune est un artiste neo - renaissance et neo - baroque avec aussi des nuances du mouvement du romanticisme, Kurt Lolo est l'artiste de la lumiere qui cherche a creer son propre mouvement creative, avec des touches de minimalisme et romanticisme aussi, et Katia Djabri est l'artiste qui sait trouver un equilibre entre une expression poetique mystique, et une melancholie gothique voilee et sait creer ainsi un paradox merveilleux de tensions cachees et sublimees.
L'illusion des limites : cette photo d'un chemin ouvert dans la foret d'Akfadou, nuancee et audace de la photographe de la nature Katia Djabri sait nous inspirer avec ce sourire de la part de sa muse, la nature magnifique en Kabylie, elle aussi souvent une rebelle resistante et innovative.
Trudi Ralston
La recherche sur l'art romanesque, gothique et gothique moderne, courtoisie de Wikipedia.
L'information sur les illusions des limites, courtoisie de Wikipedia et : Department of Marketing at Boston University, School of Management, l'article dans Scientific American, August 13, 2013, de Ozgun Atasoy, " Your Thoughts Can Release Abilities Beyond Normal Limits ".
Aller au - dela des limites est souvent la base de l'innovation, comme en est temoin la vie de beaucoup d'artistes et createurs depuis le debut de la civilisation humaine. Quant a l'art visuel, telle la photographie et la peinture, des artistes comme Emil Nolde, Pablo Picasso, Vincent van Gogh etaient des personnes qui prenaient le risque d'aller au - dela des conventions etablies, et qui ainsi, introduisaient des mouvements nouveaux. Emil Nolde fut le createur du mouvement de l'expressionnisme, Pablo Picasso fut un des peintres qui allait influencer l'art moderne pour au moins un siecle, et Vincent van Gogh reste un peintre qui continue a exercer une influence profonde sur nos perceptions quant a l'art et son importance culturelle et emotive. La Renaissance a toute une gallerie d'artistes qui annonceaient une revolution quant a l'art et ses limites, de Giotto ( 1267 - 1337 ) qui a travers ses peintures a su etablir la transition de l'art medievale a l'art renaissance, en donnant une qualite de perspective et emotions augmentees, a Filippo Brunelleschi ( 1337 - 1446 ), arquitecte et ingenieur, qui a travers ses experiments optiques a su developper une theorie mathematique de la perspective. Il y a Sandro Botticelli ( 1445 - 1510 ) qui avec sa peinture " La Naissance de Venus " prit un risque avec la peinture d'une femme nue qui occupait le centre du tableau, avant reservee exclusivement pour des peintures de la Vierge. Ce fut une peinture qui est maintenant consideree comme la plus paienne des peintures renommees de la Renaissance. Dans le monde de la musique, il y avait Johann Sebastian Bach ( 1685 - 1750 ) de qui la technique de sa musique fut tellement avancee, que sa musique continue a influencer la musique du jazz et des artistes de la musique populaire aujourd'hui. Il y a la musique de Igor Stravinsky ( 1882 - 1971 ) de qui sa piece " Rite de Printemps " de 1913 causait une emeute pour la dissonance des sons avant - gardes. Il y a la musique du genie Jimi Hendrix ( 1942 - 1970 ) de qui ses chansons hauntent le monde moderne pour le contenu prophetique de leurs messages. La photo de la photographe de la nature Katia Djabri invite ce courage d'aller au - dela des limites, de prendre le risque de se perdre un peu, ou beaucoup meme, pour decouvrir d'autres et nouvelles frontieres, artistiques, emotives, culturelles, intellectuelles. Sa photo me rappelle l'art du peintre russe Leonid Afremov ( 1955 - 2019 ) comme sa peinture " Route Forestiere Automnale ", pour la qualite emotive tres subtile et toujours spirituelle de ses photos, pour sa capacite d'evoquer le mysticisme du silence dans ses photos, un silence qui calme, qui rassure, en meme temps qu'elle accepte une certaine inevitabilite de l'inquietude. Il y a dans sa photo du chemin elusif dans la foret d'Akfadou un soupcon de l'art gothique moderne. L'art gothique remonte au XII eme siecle, dans le nord de la France et allait influencer l'art dans l'ouest et le centre de l'Europe jusqu'au XIV eme siecle, et allait etre le lien entre l'art romanesque - tres influencee par l'art byzanthine - et la Renaissance. Le mouvement de l'art gothique moderne fut commence en Angleterre et les Etats Unis dans les annees 1860 et 1870, et avait ses antecedents en Angleterre, au XVIIIeme siecle et avait une predeliction pour le medieval et ses apects sombres et macabres. C'est un mouvement d'art qui explore la modernite dans le contexte d'une sorte de construction fictive , le monde labyrinthique du jeu mentale. Le manifesto du mouvement gothique moderne de 2001 met l'attention sur la rebellie contre le normal, commencee a Boston en 1997 a l'occasion de l'Exposition Gothique, qui fut definie par Francesca Gavin comme " l'art de la peur ". C'est pour ca que la photo de Katia Djabri est unique, pour le soupcon d'inquietude gothique, mais elle n'aborde ni de loin l'horreur de ce mouvement, qui trouve son inspiration dans des sources controversielles de la culture populaire moderne, telle la musique heavy metal extreme. Le terme moderne, modernite , est en soi controversiel en ce moment. Vers la moitie du XXeme siecle, l'art a fit un retour a l'art representatif, avec des elements de l'art gothique, renaissance et baroque, apres un detour vers l'art du surrealisme, impressionnisme, l'expressionnisme. Un phenomene tres interessant, qui dans un sens se presente maintenant comme une lutte contre l'impersonalite et l'abstraction de la vie du debut du XXIeme siecle. Comme les mouvements modernes du XIXeme et XXeme siecle qui furent une rebellion contre l'art representatif, les mouvements du fin du XXeme siecle et du debut du XXIeme siecle sont maintenant une rebellie contre l'art non - representatif. Ainsi, la photographie de la nature des artistes kabyles Djamil Diboune, Kurt Lolo et Katia Djabri est avant - garde, tres post - moderne, completement. Djamil Diboune est un artiste neo - renaissance et neo - baroque avec aussi des nuances du mouvement du romanticisme, Kurt Lolo est l'artiste de la lumiere qui cherche a creer son propre mouvement creative, avec des touches de minimalisme et romanticisme aussi, et Katia Djabri est l'artiste qui sait trouver un equilibre entre une expression poetique mystique, et une melancholie gothique voilee et sait creer ainsi un paradox merveilleux de tensions cachees et sublimees.
L'illusion des limites : cette photo d'un chemin ouvert dans la foret d'Akfadou, nuancee et audace de la photographe de la nature Katia Djabri sait nous inspirer avec ce sourire de la part de sa muse, la nature magnifique en Kabylie, elle aussi souvent une rebelle resistante et innovative.
Trudi Ralston
La recherche sur l'art romanesque, gothique et gothique moderne, courtoisie de Wikipedia.
L'information sur les illusions des limites, courtoisie de Wikipedia et : Department of Marketing at Boston University, School of Management, l'article dans Scientific American, August 13, 2013, de Ozgun Atasoy, " Your Thoughts Can Release Abilities Beyond Normal Limits ".
Tuesday, November 19, 2019
Le Sommeil d' Or de Djamil Diboune : Il Etait une Fois dans un Futur Proche
Il y a une chanson tres poetique du groupe iconique Les Beatles, une chanson de 1969, titulee " Golden Slumbers ", ce qui se traduit comme " Le Sommeil d' Or ", qui a une qualite aussi qui hante au - dela de sa tendresse. La chanson est une berceuse, qui fut inspiree par un poeme de 1603 du ecrivain anglais Thomas Dekker ( 1572 - 1632 ). La chanson fut ecrit par John Lennon et Paul McCartney, et au - dela de la douceur de la chanson, il y a une ombre de melancholie, de tristesse incontestable, en meme temps qu'il y a aussi une energie subtile de l'espoir, du courage.
Le photographe de la nature Djamil Diboune a partage une photo d'un coucher de soleil qui est un tresor visuel de couleurs d'or, une photo qui montre la magnificence du littoral de l'Algerie, avec ses plages abondantes et ses montagnes toujours mystiques, toujours rassurantes. Dans la photo, la mer est une soie d'or qui s'accroche aux montagnes de couleur ebenes, avec au - dessus la lumiere du soleil couchant qui s'ouvre a travers des nuages de couleur bleu - gris, tel un eventail immense qui diffuse des rayons dores. C'est un tableau profondement spirituel, qui a des soupcons d'inquietude, de souhaits. C'est une photo qui est un poeme, qui est un desir, qui est une priere, de ce site et son moment qui evoque des nostalgies pour un paradis perdu, il fut une fois, dans un futur proche. Ce moment de nostalgie de la part de la vision artistique de Djamil Diboune est tres touchante vue la lutte pour son futur qu'affronte maintenant a nouveau l'Algerie, un pays qui a un coeur tres resistant, et qui a du l'avoir pour supporter toutes les guerres dans sa grande et impressionnante histoire de resistance et courage a travers des milliers d'annees. C'est une photo qui inspire l'espoir avant tout, par la presence des montagnes, ces gardiens spirituels qui sont les recipients toujours de l'ame du peuple algerien, des Babors aux mysteres de l'Assekrem et le Tassili n' Ajjer. Il est impossible de nier a l'Algerie une fois qu'on connait son peuple, ses montagnes, ses villages, son histoire. Cela devient une fascination et une histoire d'amour pour la vie. Le photographe de la nature Djamil Diboune est un artiste qui a travers des magnifiques et abondantes albums de photos devient avec le temps le gardien du tresor de la nature qu'est l'Algerie, sa flore et sa faune, et par sa capacite d'inspirer un esprit de permanence emotive et culturelle dans ses photos, il devient aussi un gardien de l'ame de son peuple, de leur dignite et beaute unique, d'un peuple qui porte dans son ame, dans son coeur, des milliers d'annees de civilisation, de resistance d'invasions coloniales, de guerres pour sa liberte, pour garder son identite. Mon premier sejour en Algerie en septembre a laissee une impression tres profonde sur mon etre de poete et ecrivaine. L'Algerie a su faire qu'aucun autre pays a su faire pour moi : elle m'a ouvert son coeur et m'a invitee d'etre une membre de sa grande et accueillante famille, elle sait posseder mon coeur inquiet, un fait qui me remplit d'une joie et bonheur incroyables, et d'une douleur d'absence qui ne se guerira que par une visite suivante. La photo de Djamil Diboune est une chanson d'extase et d'agonie, une celebration et acceptance du mystere profond qu'est la vie sur cette terre, avec ses extremes de bonheur et malheur, et qui se survit avec l'energie de l'amour et du courage.
Le sommeil d'or, qu'est cette photo envoutante, est ce moment de repos, qui nous recharge, pour qu'on trouve ce point de catharsis qui nous fait surmonter le poison du doute, du chagrin, et qui nous met a nouveau pieds solides sur terra firme. Dans ce sens, un artiste est souvent tel un guide qui nous aide a trouver un sens dans la confusion du monde tel qu'il se presente, et le monde en ce moment de tumulte et chaos, a besoin de guides spirituels. Le manque est grand quant a leaders responsables dans le monde, ici, et partout, et c'est souvent le devoir que s'imposent les guides d'ames, et les poetes, et les artistes de garder le feu des verites et valeurs qui evitent que l'humanite perde son chemin. Leurs visions sont le miroir qui nous permettent de voir clair dans le present, et le futur, parcequ'ils savent visiter les ombres et les lumieres du passe.
Le sommeil d'or qu'est cette photo sublime de Djamil Diboune est une puissante invocation, une belle melodie qui telle une berceuse intemporelle veut inspirer les plus beaux reves et l'energie et la grace pour les realiser, au - dela des realites dures qui nous entourent.
Trudi Ralston
Le photographe de la nature Djamil Diboune a partage une photo d'un coucher de soleil qui est un tresor visuel de couleurs d'or, une photo qui montre la magnificence du littoral de l'Algerie, avec ses plages abondantes et ses montagnes toujours mystiques, toujours rassurantes. Dans la photo, la mer est une soie d'or qui s'accroche aux montagnes de couleur ebenes, avec au - dessus la lumiere du soleil couchant qui s'ouvre a travers des nuages de couleur bleu - gris, tel un eventail immense qui diffuse des rayons dores. C'est un tableau profondement spirituel, qui a des soupcons d'inquietude, de souhaits. C'est une photo qui est un poeme, qui est un desir, qui est une priere, de ce site et son moment qui evoque des nostalgies pour un paradis perdu, il fut une fois, dans un futur proche. Ce moment de nostalgie de la part de la vision artistique de Djamil Diboune est tres touchante vue la lutte pour son futur qu'affronte maintenant a nouveau l'Algerie, un pays qui a un coeur tres resistant, et qui a du l'avoir pour supporter toutes les guerres dans sa grande et impressionnante histoire de resistance et courage a travers des milliers d'annees. C'est une photo qui inspire l'espoir avant tout, par la presence des montagnes, ces gardiens spirituels qui sont les recipients toujours de l'ame du peuple algerien, des Babors aux mysteres de l'Assekrem et le Tassili n' Ajjer. Il est impossible de nier a l'Algerie une fois qu'on connait son peuple, ses montagnes, ses villages, son histoire. Cela devient une fascination et une histoire d'amour pour la vie. Le photographe de la nature Djamil Diboune est un artiste qui a travers des magnifiques et abondantes albums de photos devient avec le temps le gardien du tresor de la nature qu'est l'Algerie, sa flore et sa faune, et par sa capacite d'inspirer un esprit de permanence emotive et culturelle dans ses photos, il devient aussi un gardien de l'ame de son peuple, de leur dignite et beaute unique, d'un peuple qui porte dans son ame, dans son coeur, des milliers d'annees de civilisation, de resistance d'invasions coloniales, de guerres pour sa liberte, pour garder son identite. Mon premier sejour en Algerie en septembre a laissee une impression tres profonde sur mon etre de poete et ecrivaine. L'Algerie a su faire qu'aucun autre pays a su faire pour moi : elle m'a ouvert son coeur et m'a invitee d'etre une membre de sa grande et accueillante famille, elle sait posseder mon coeur inquiet, un fait qui me remplit d'une joie et bonheur incroyables, et d'une douleur d'absence qui ne se guerira que par une visite suivante. La photo de Djamil Diboune est une chanson d'extase et d'agonie, une celebration et acceptance du mystere profond qu'est la vie sur cette terre, avec ses extremes de bonheur et malheur, et qui se survit avec l'energie de l'amour et du courage.
Le sommeil d'or, qu'est cette photo envoutante, est ce moment de repos, qui nous recharge, pour qu'on trouve ce point de catharsis qui nous fait surmonter le poison du doute, du chagrin, et qui nous met a nouveau pieds solides sur terra firme. Dans ce sens, un artiste est souvent tel un guide qui nous aide a trouver un sens dans la confusion du monde tel qu'il se presente, et le monde en ce moment de tumulte et chaos, a besoin de guides spirituels. Le manque est grand quant a leaders responsables dans le monde, ici, et partout, et c'est souvent le devoir que s'imposent les guides d'ames, et les poetes, et les artistes de garder le feu des verites et valeurs qui evitent que l'humanite perde son chemin. Leurs visions sont le miroir qui nous permettent de voir clair dans le present, et le futur, parcequ'ils savent visiter les ombres et les lumieres du passe.
Le sommeil d'or qu'est cette photo sublime de Djamil Diboune est une puissante invocation, une belle melodie qui telle une berceuse intemporelle veut inspirer les plus beaux reves et l'energie et la grace pour les realiser, au - dela des realites dures qui nous entourent.
Trudi Ralston
Sunday, November 17, 2019
A Travers le Miroir du Temps : Un Poeme de Reconnaissance pour l'Algerie.
La pluie tombe, et c'est une chanson, ou les mots se cachent entre la melodie de l'intention.
L'Algerie me manque, et je vois a nouveau ses montagnes et ses villages qui maintenant
me visitent tels les images d'un reve qu'on se rappelle, telles les scenes d'une piece de theatre favorie.
Mes poemes vivaient deja dans le pays de Slimane Azem avant que j'y avais mis pied,
ils y dormaient deja, y riaient deja, y aimaient deja, avant que mes yeux ont senti son soleil, son eclat.
La nuit tombe, et ca parait une riviere, ou l'eau parle de ces moments de joie, d'espoir quand
j'ai vu mes amis kabyles pour la premiere fois, des retrouvailles de coeur, qui remontent a mon enfance, a mon adolescence en Flandes, quand l'Afrique du Nord etait plus proche pas a l'autre bout de deux oceans ou je vis ici a Olympia.
Mes livres vivaient deja dans le pays d'Idir avant que j'y en ai lu des passages et des souhaits,
sur ses montagnes, sur son desert immense, sur son histoire, sur son courage, sur sa dignite.
La lune me repete doucement mes ecrits, qui sont lu en Kabylie avec respect et fierte,
je retournerai a cette reunion de famille pour mon ame, pour mon coeur, a cette renaissance de mon etre, si longuement niee,
a cette danse de l'espoir, de la joie, qui a brisee cette chaine dure de solitude, d'isolation et ses cruautes.
Mon bonheur respire a pleins poumons en Algerie, parmi son peuple qui sait tant sur la lutte pour la liberte, pour le droit a l'identite.
J'y suis moi - meme, sans hesitation, sans peine, avec la porte grande ouverte vers l'horizon, l'arc - en - ciel de ma passsion jouissant de toutes ses couleurs, je vole tel un oiseau ne plus en cage, les ailes grandes ouvertes, la voix claire, telle une cloche de cristal, poete, et ecrivaine, chez moi, bienvenue, finalement.
Trudi Ralston
" Quand je chante ce poeme
Je retrouve tout mon espoir " : Slimane Azem ( 1918 - 1983 ), " Algerie, Mon Beau Pays "
L'Algerie me manque, et je vois a nouveau ses montagnes et ses villages qui maintenant
me visitent tels les images d'un reve qu'on se rappelle, telles les scenes d'une piece de theatre favorie.
Mes poemes vivaient deja dans le pays de Slimane Azem avant que j'y avais mis pied,
ils y dormaient deja, y riaient deja, y aimaient deja, avant que mes yeux ont senti son soleil, son eclat.
La nuit tombe, et ca parait une riviere, ou l'eau parle de ces moments de joie, d'espoir quand
j'ai vu mes amis kabyles pour la premiere fois, des retrouvailles de coeur, qui remontent a mon enfance, a mon adolescence en Flandes, quand l'Afrique du Nord etait plus proche pas a l'autre bout de deux oceans ou je vis ici a Olympia.
Mes livres vivaient deja dans le pays d'Idir avant que j'y en ai lu des passages et des souhaits,
sur ses montagnes, sur son desert immense, sur son histoire, sur son courage, sur sa dignite.
La lune me repete doucement mes ecrits, qui sont lu en Kabylie avec respect et fierte,
je retournerai a cette reunion de famille pour mon ame, pour mon coeur, a cette renaissance de mon etre, si longuement niee,
a cette danse de l'espoir, de la joie, qui a brisee cette chaine dure de solitude, d'isolation et ses cruautes.
Mon bonheur respire a pleins poumons en Algerie, parmi son peuple qui sait tant sur la lutte pour la liberte, pour le droit a l'identite.
J'y suis moi - meme, sans hesitation, sans peine, avec la porte grande ouverte vers l'horizon, l'arc - en - ciel de ma passsion jouissant de toutes ses couleurs, je vole tel un oiseau ne plus en cage, les ailes grandes ouvertes, la voix claire, telle une cloche de cristal, poete, et ecrivaine, chez moi, bienvenue, finalement.
Trudi Ralston
" Quand je chante ce poeme
Je retrouve tout mon espoir " : Slimane Azem ( 1918 - 1983 ), " Algerie, Mon Beau Pays "
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