Quand j'etais a l'Universite du Texas a Austin, pour ma maitrise en litterature espagnole et latino -americaine, j'ai eu la chance unique pour les etudiants et professeurs de nos cours d'etre parmi ceux invites a une conference en automne de 1981 de la part du Departement d'Espagnol, de laquelle l'invite d'honneur fut l'ecrivain de l'Argentine, de renommee internationale, Jorge Luis Borges, ne en 1899 a Buenos Aires et mort a Geneve en 1986. Ecouter et apprendre de ce genie litterair de proche, qui est mort 5 ans apres, fut une experience inoubliable. Cet ecrivain, poete, philosophe est considere etre celui qui est reponsable pour le mouvement du realisme magique en Amerique Latine. Ses contes et poemes sont d'une profondeur mythique, et le conte de lui que je me rappelle le plus est " Las Ruinas Circulares " : " Les Ruines Circulaires ", de 1940, publie apres dans la collection de 1944, " El jardin de los senderos que se bifurcan " : " Le jardin des sentiers qui se bifurquent ". C'est le conte d'un magicien qui decide de se rever un homme entier : " Le but qu'il avait n'etait pas impossible, mais si c'etait surnaturel. Il voulait se rever un homme : il voulait le rever avec une integrite minutieuse, et le mettre dans la realite . " Le conte est arretant pour ce sujet, mais aussi pour la conclusion de son histoire : l'homme qui reve l'homme y reussit, et quand cet homme se reveille, il se rend compte que lui aussi est le resultat d'un reve d'un autre, qu'il est l'image des pensees qu'un autre lui a fait. C'est un conte qui m'est toujours reste a la memoire, et qui recemment m'est venue visiter a nouveau. Le relire m'a bousculee les emotions, et m'a permis de comprendre aussi ma propre lutte pour une identite, comme poete, comme ecrivaine. Nee flamande en Belgique, etudiante au Texas apres, ou j'ai vecu dix ans, et depuis vivant a Olympia, la capitale de Washington State, dans la region du Pacifique nord- oueste des Etats Unis pour plus de 30 ans maintenant, j'ai etabli un lien intense depuis 2017 avec l'Algerie. L'Algerie, ce navire grand et accueillant qui m'a permis de lui rever comme le sentier ou mes ecrits, mes poemes, mon ame et mon coeur ont eu la chance de se rever une seconde chance, un reveil de ma voix, de mes reves, qui avant l'Algerie furent un acte de volonte, un defi qui essayait de coudre des habits pour mes reves de poete avec le tissu de ma tenacite, le fil de ma passion et l'aiguille de ma force et resistance, dans mes collections de poemes " Solo Flight " et " Through the Center ", et qui se sont reveillees et liberees pour devenir de chair et d'os avec la decouverte de la nature en Algerie a travers la photographie de Djamil Diboune et mes articles et poemes dediques a son art dans mes livres " Une Encyclopedie de Beaute " et " Le Secret Heureux d'Ulysse ", et " La Complicite du Corbeau ". Le voyage en septembre 2019 en Kabylie fut un reve aussi, devenu reel, concret, de prendre l'avion et traverser les 9000km de Seattle a Bejaia, pour voir de pres toutes les personnes qui avaient inspirees cette determination pour ma liberte intellectuelle, creative et personnelle, et de voir les montagnes et les villages de qui j'avais chantee avant que mes yeux et mes pieds les ont vu et touches en personne. L'Algerie pour moi est une histoire d'amour, car elle est ma muse qui m'a donnee les ailes qui m'avaient manquees tant d'annees. Un navire pour l'Algerie, c'est ca la magie de mon reve, qui a fait que mes poemes et mes ecrits ne sont plus vagabonds, ne sont plus seuls, mais ont trouves sur ses rives, dans son peuple, dans sa nature, de ses montagnes spirituelles et historiques, de ses rivieres et cascades, de ses fleurs, de ses arbres ancestrales, une identite, une ame, un coeur, qui maintenant respire avec joie, avec amplitude, avec espoir, de qui sa passion vole libre tel un grand oiseau dans son ciel immense. Pour une vie entiere, tel le magicien dans le conte de Jorge Luis Borges, j'ai reve de ce navire qui allait me permettre de decouvrir les rives ou je serai libre d'etre moi meme, d'avoir un recipient pour mes poemes, leurs visions et histoires, et en Algerie, j'ai non seulement decouvert ce recipient, mais j'ai decouvert une richesse de culture, d'histoire, et de courage, d'amitie, de famille, d'amour, de joie, d'appartenance, que je pensais avoir perdue pour la vie. Une volonte de fer m'a permis survivre la solitude d'une vie isolee comme poete et ecrivaine. La charite genereuse et sincere de l'Algerie m'a permis d'etre accueillie par ce pays en Afrique du Nord qui coule dans mon sang comme une chanson, comme une verite profonde. L'Algerie est avec moi, avec chaque lever du soleil et chaque coucher du soleil, et le soir ici, quand j'admire la lumiere brillante des etoiles et de la lune, la seule pensee qui croise mon coeur est : comme c'est bon de savoir que quand je pense a mes amis a Bejaia qui eux et elles aussi voient les etoiles et la lune la nuit, a 9000km d'ici, que l'Algerie est la magicienne qui m'a revee, qui m'a reveillee, qui a appris a mon ame a danser, qui vit dans les rythmes et les melodies de mes chansons, qui m'a fait les poemes et ecrits chair et os avec l'hospitalite de son coeur chaud, grand et ancestral.
Trudi Ralston
Saturday, February 29, 2020
Wednesday, February 26, 2020
L' Espace entre les Ombres - Une Chanson de Feu et Fer
Il y a une foret ou on se promene sans compagne, ou la lumiere
est la meme le jour et la nuit.
Les feuilles bruissent sous les pieds, et font un bruit comme d'un siflet.
Le silence y est comme le chant d'une cascade.
Le temps y coule comme dans une peinture surrealiste,
et on y marche tout droit vers le vide.
Comme cette espace entre les ombres qui mene
vers un chemin de sable, la, je risque marcher vers ce vide impitoyable.
Les etoiles la nuit n'y brillent qu'a travers
un grand miroir au double reflet.
Je suis si pres de mon coeur battant, me suivant comme un petit oiseau innocent,
et quand je crains que tout ce qui reste de moi est cette foret immense,
je vois le dragon brulant de ma passion qui vole autour de ma tete,
hurlant la peine de tous ceux que j'aime, tous leurs chagrins,
et aussi criant toutes les chansons de leurs reves, qu'ils partagent avec les miens.
On connait tous les espaces entre les ombres, on se perd tous
sans l'amour et l'appartenance, et on doit tous faire face a
cette foret immense et son vide impitoyable,
qui n'explique rien et veut manger cru notre coeur et notre courage.
Trudi Ralston
est la meme le jour et la nuit.
Les feuilles bruissent sous les pieds, et font un bruit comme d'un siflet.
Le silence y est comme le chant d'une cascade.
Le temps y coule comme dans une peinture surrealiste,
et on y marche tout droit vers le vide.
Comme cette espace entre les ombres qui mene
vers un chemin de sable, la, je risque marcher vers ce vide impitoyable.
Les etoiles la nuit n'y brillent qu'a travers
un grand miroir au double reflet.
Je suis si pres de mon coeur battant, me suivant comme un petit oiseau innocent,
et quand je crains que tout ce qui reste de moi est cette foret immense,
je vois le dragon brulant de ma passion qui vole autour de ma tete,
hurlant la peine de tous ceux que j'aime, tous leurs chagrins,
et aussi criant toutes les chansons de leurs reves, qu'ils partagent avec les miens.
On connait tous les espaces entre les ombres, on se perd tous
sans l'amour et l'appartenance, et on doit tous faire face a
cette foret immense et son vide impitoyable,
qui n'explique rien et veut manger cru notre coeur et notre courage.
Trudi Ralston
L'Arbre aux Bras de Soleil : Un Poeme de Feu et Fer -
Dans le silence du jour, dans ces moments
ou les oiseaux prennent leur sieste pour les amours,
et le ciel glisse son manteau bleu
vers l'herbe brillante de l'apres -midi,
l'arbre grand au fond de la foret pres de notre jardin, s'eveille.
Il etend ses branches musclees comme les bras
d'un danseur fier et amoureux.
Je lui ouvre ma fenetre pour regarder
la beaute du soleil qui se met comme
un feu dans sa couronne immense.
Comme une etoile que l'univers m'envoie
pour soulager ma solitude qui me suit parfois
comme une ombre persistante
Le bel arbre aux bras de soleil, est la, et m'apporte
la poussiere doree d'un desert geant dans ses racines,
qui parfume mon sourire avec le gout et la lumiere
de ses yeux brulants.
Trudi Ralston
ou les oiseaux prennent leur sieste pour les amours,
et le ciel glisse son manteau bleu
vers l'herbe brillante de l'apres -midi,
l'arbre grand au fond de la foret pres de notre jardin, s'eveille.
Il etend ses branches musclees comme les bras
d'un danseur fier et amoureux.
Je lui ouvre ma fenetre pour regarder
la beaute du soleil qui se met comme
un feu dans sa couronne immense.
Comme une etoile que l'univers m'envoie
pour soulager ma solitude qui me suit parfois
comme une ombre persistante
Le bel arbre aux bras de soleil, est la, et m'apporte
la poussiere doree d'un desert geant dans ses racines,
qui parfume mon sourire avec le gout et la lumiere
de ses yeux brulants.
Trudi Ralston
Tuesday, February 25, 2020
Le Sacrifice du Dragon : Lettre Ouverte aux Coeurs Libres
Un poeme ecrit le 23 fevrier 2019, qui sera inclus dans la publication de ma collection de poemes pour mars 2020, "Les Poemes de Feu et Fer ". C'est un poeme qui celebre les efforts de nos ames quant a leurs combats pour la liberte interieure du coeur.
Le jour se leva avec une lumiere douce et silencieuse.
La chaleur du soleil envahit tout mon corps,
mon coeur battant, mon ame et mes yeux.
Ta presence s'approche, une ombre chaude et gentille.
Le monde du reve, un pont grand et haut,
s'etend comme les ailes d'un oiseau
de legende, bleu et immense.
Je te vois a travers tes yeux qui me suivent
sur ce chemin incomprehensible et long.
Tu me vois a travers mes yeux qui te suivent
sur ce chemin incomprehensible et long.
L'echo de nos espoirs comme des astres
en flammes, s'echappent vers un ciel enorme de cristal.
Le sang du dragon y laisse ses traces, son feu rouge,
le foyer et le refuge de nos chagrins.
L'epee dans la main, on avance, chantant a haute voix
les exploits de nos defis comme amis, forts et resistants.
Il etait une fois, nos souffles et le dragon
qui nous eveillait, laissant derriere lui les sommeils
de nos illusions et ses monstres cruels,
et sur son dos puissant et sur, on s'envolera,
libres finalement.
Le sacrifice du dragon qui partage la joie du secret de la fin de la solitude
agonisante que les hommes de la terre ont repandue comme une maladie
infectueuse et mortelle, est maintenant la seule memoire qui vaut la peine
de ne pas oublier et bruler sur les champs du temps.
Trudi Ralston
Amor omnia subit. Valor omnia vincit.
Le jour se leva avec une lumiere douce et silencieuse.
La chaleur du soleil envahit tout mon corps,
mon coeur battant, mon ame et mes yeux.
Ta presence s'approche, une ombre chaude et gentille.
Le monde du reve, un pont grand et haut,
s'etend comme les ailes d'un oiseau
de legende, bleu et immense.
Je te vois a travers tes yeux qui me suivent
sur ce chemin incomprehensible et long.
Tu me vois a travers mes yeux qui te suivent
sur ce chemin incomprehensible et long.
L'echo de nos espoirs comme des astres
en flammes, s'echappent vers un ciel enorme de cristal.
Le sang du dragon y laisse ses traces, son feu rouge,
le foyer et le refuge de nos chagrins.
L'epee dans la main, on avance, chantant a haute voix
les exploits de nos defis comme amis, forts et resistants.
Il etait une fois, nos souffles et le dragon
qui nous eveillait, laissant derriere lui les sommeils
de nos illusions et ses monstres cruels,
et sur son dos puissant et sur, on s'envolera,
libres finalement.
Le sacrifice du dragon qui partage la joie du secret de la fin de la solitude
agonisante que les hommes de la terre ont repandue comme une maladie
infectueuse et mortelle, est maintenant la seule memoire qui vaut la peine
de ne pas oublier et bruler sur les champs du temps.
Trudi Ralston
Amor omnia subit. Valor omnia vincit.
Monday, February 24, 2020
Point par Point : En Route vers l'Algerie - Un Temoignage
Il y a ces moments ou le silence est tel un pont, qui mene de l'eau d'une riviere vers une autre, d'un coucher de soleil, vers un lever du soleil. Des moments de reflexion, de pause, qui sont tel un miroir, qui se reflete dans un second miroir. Aujourd'hui fut un tel jour, au ralenti, qui m'a fait revisiter les annees ou le stress etait si intense, que les mots pour mes poemes et pensees, pour leurs melodies et rythmes, se cachaient, s'evadaient telles des feuilles d'automnes egarees et confuses. J'ai toujours aimee dessiner, et l'idee de faire de dessins de certaines de mes photos de fleurs et animaux, et d'en faire des broderies etait en fait une idee qui allait devenir un pont entre ma muse et moi, pour se retrouver l'harmonie, et la force et courage d'exprimer mes inspirations. Entre 2007 et 20017, mes broderies furent les receptacles de mes idees, de mon voyage de la perte de beaucoup de famille, qui avait blessee mon inspiration, l'avait rendue muette. Les dessins, les broderies, point par point etaient une facon de trouver ma voix a nouveau, d'ecrire les poemes d'abord dans ma tete, de les confier, de les garder la dans ma memoire, de les travailler point par point pour apres les pouvoir ecrire, esperant le moment ou le portail s'ouvrirait a nouveau, et me donnerait a nouveau ma liberte pour m'exprimer, comme ecrivaine, comme poete. En 2012, j'ai commencee ma memoire " Lioness in Exile ", publiee en 2015, et en 2017, j'ai fait la connaissance de la photographie de Djamil Diboune, j'ai fait la connaissance ainsi a la nature en Kabylie, a ce lien intense et intime entre la nature et l'histoire en Algerie, a la richesse de la culture berbere, et cette decouverte etait le debut de la renaissance de ma vie de poete et ecrivaine. Tel des pas invisibles d'abord, toutes les blessures si soigneusement camouflees, sont sorties des ombres, et se sont transformees de rage, de douleur, d'impuissance, de tristesse, en fleurs brillantes, nouvelles, fraiches, en poemes joyeux, fiers, en articles, en livres, et la danse continue, libre, grande, cette celebration de photographes kabyles, de l'histoire fiere et resistante de l'Algerie, de son peuple au coeur immense, sincer, grand ouvert, qui m'a introduit a ma grande famille berbere que j'aime comme la vie meme. Les broderies, de qui les points de croix mesurent 28.5 mm chacun, et de qui la taille est 22.8 par 27. 9 cm, me prenaient entre 9 mois et 2 ans pour finir. Un exercise meditatif chacun, qui maintenant me rappellent le pont entre hier et aujourd'hui, entre le vide et le chagrin des poemes dans mes collections " Solo Flight " et " Through the Center " et la joie et renaissance de mes livres pour Djamil Diboune : " Une Encyclopedie de Beaute ", " La Complicite du Corbeau ", " Le Secret Heureux d'Ulysse ", et apres la collection pour Katia Djabri, " Poesie et Passion dans la Photographie de Katia Djabri ", et le livre "Magie et Mystere " , dedique a la photographie de Lotfi Bouslah, Kurt Lolo de son nom d'artiste, et " Empreintes Berberes ", sur le groupe des Randonneurs des Babors de Bejaia, qui ont ete les hotes genereux et gracieux pendant le sejour de mon mari et moi, en Algerie en septembre 2019, et il y ces derniers mois aussi la presence de l'art accueillant et meditatif du photographe Nacer Amari. Point par point, l'Algerie est la fee gentille qui m'a reveillee d'un sommeil de sortilege, qui m'a mis sur le chemin d'une odyssee inattendue et magnifique, qui me permet une expression totale de mon ame de poete, de mes intuitions et interets creatifs, de mes passions intellectuelles, et qui guerit cette blessure grande, ce manque, cette absence, d'appartenance, car en Algerie, en Kabylie, on m'a redonnee mon ame, mon coeur, tel Ulysse, j'ai eu la chance, le bonheur, la grace, de me trouver chez moi, libre, fiere, a l'aise, dans l'espace grande, chaude, du coeur berbere, du coeur kabyle. Point par point, tel les fils des dessins des fleurs de mes broderies, la Kabylie a vu mes blessures, et au lieu de les ignorer, de les maudire, elle m'a embrassee, elle m'a ecoutee, accueillie, et m'a appris a chanter a nouveau, a croire a nouveau, a apprendre a nouveau, a partager a nouveau, a sourire a nouveau, a rever a nouveau, a aimer a nouveau, et a ecrire avec une joie jamais connue avant. Un regal de cette taille, de cette generosite est un tresor de qui je veux partager ses bijoux avec toute ma passion, toute mon energie, et toute ma fierte. Point par point, mes broderies m'ont permis de rompre le silence, et pont par pont, l'Algerie m'a appris a trouver le courage et la joie de chanter les melodies de mes poemes, de mes articles, de mes livres, avec la voix qu'elle m'a aidee a trouver, dans ses montagnes, pres de ses rivieres, de ses cascades, dans ses couchers de soleil, dans ses villages, dans ses defis, dans son courage, dans sa joie et optimisme d'ame et coeur, dans ses bras grands ouverts, dans sa grande famille qui me manque, qui m'aime et a qui j'aime : l'Algerie, ce pays au peuple qui est devenu une partie essentielle de mon etre, tel mon souffle, tel les mots et leurs reves de chacun des exploits et aventures de mes poemes.
Trudi Ralston
Trudi Ralston
Sunday, February 23, 2020
La Racine : Le Calcul du Destin - Une Chanson
La douleur a ses facons, sa maniere, de creer trop d'espace
autour de l'ame blessee.
Tel un fantome qui echappe toute definition,
la douleur nous invade tel un vent froid les reves la nuit.
Ses griffes touchent notre coeur, soudain au manteau
trop grand, trop lourd, trop noir.
Ses pas tremblants suivent notre confiance soudain
fatiguee, egaree.
Il y les joies qui agrandissent l'espace, qui etendent le ciel et le firmament.
Et il y les douleurs qui trompent telle une eau trouble, de qui on ne voit pas le fond.
Quelle torture etrange, d'avoir au coeur une blessure si profonde,
qu'elle sait reveler la racine de la fleur quand le bonheur fut le plus grand.
Trudi Ralston
autour de l'ame blessee.
Tel un fantome qui echappe toute definition,
la douleur nous invade tel un vent froid les reves la nuit.
Ses griffes touchent notre coeur, soudain au manteau
trop grand, trop lourd, trop noir.
Ses pas tremblants suivent notre confiance soudain
fatiguee, egaree.
Il y les joies qui agrandissent l'espace, qui etendent le ciel et le firmament.
Et il y les douleurs qui trompent telle une eau trouble, de qui on ne voit pas le fond.
Quelle torture etrange, d'avoir au coeur une blessure si profonde,
qu'elle sait reveler la racine de la fleur quand le bonheur fut le plus grand.
Trudi Ralston
Friday, February 21, 2020
Le Pas de Deux de la Lumiere - Un Poeme d'Espoir
Ce n'est pas evident de faire confiance, quand les circonstances sont compliquees,
quand les tenebres risquent obscurcir la lumiere.
Il faut beaucoup de courage pour suivre un chemin qui est ni clair ni evident,
qui a des dangers et des contradictions.
Seul les coeurs grands, intuitifs envers la charite et la sagesse, qui ont l'ame fort et resistant
savent faire face a tels defis avec calme et intelligence, car il faut un esprit qui comprend
le ciel et la terre, qui sait voir au - dela de l'evident.
Ceux qui n'ont pas peur de marcher la main dans la main dans les tenebres,
n'auront pas de problemes de danser la main dans la main dans la lumiere.
Ce n'est pas en evitant le noir que triomphe la lumiere,
c'est en lui faisant le combat avec confiance et dignite,
de savoir voir les etoiles quand la plupart des gens voient seulement les ombres et la nuit.
Et ceux qui n'ont pas peur de marcher la main dans la main dans les tenebres,
n'auront pas de problemes de danser la main dans la main dans la lumiere.
Merci a vous, ma grande famille berbere en Algerie, pour votre coeur grand ouvert qui
est pour moi la racine resistante et genereuse qui nourrit la fleur naufragee de mon ame de poete.
Trudi Ralston
quand les tenebres risquent obscurcir la lumiere.
Il faut beaucoup de courage pour suivre un chemin qui est ni clair ni evident,
qui a des dangers et des contradictions.
Seul les coeurs grands, intuitifs envers la charite et la sagesse, qui ont l'ame fort et resistant
savent faire face a tels defis avec calme et intelligence, car il faut un esprit qui comprend
le ciel et la terre, qui sait voir au - dela de l'evident.
Ceux qui n'ont pas peur de marcher la main dans la main dans les tenebres,
n'auront pas de problemes de danser la main dans la main dans la lumiere.
Ce n'est pas en evitant le noir que triomphe la lumiere,
c'est en lui faisant le combat avec confiance et dignite,
de savoir voir les etoiles quand la plupart des gens voient seulement les ombres et la nuit.
Et ceux qui n'ont pas peur de marcher la main dans la main dans les tenebres,
n'auront pas de problemes de danser la main dans la main dans la lumiere.
Merci a vous, ma grande famille berbere en Algerie, pour votre coeur grand ouvert qui
est pour moi la racine resistante et genereuse qui nourrit la fleur naufragee de mon ame de poete.
Trudi Ralston
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