La photographie est un art qui telles les petales d'un lotus, touche a beaucoup d'autres considerations artistiques et spirituelles: le monde de la la peinture, de la portraiture, de la danse, du theatre inspiree par la musique, du mysticisme, de la paix et l'admiration qu'inspire la nature, de la conscience sociale a travers le photo - journalisme. L'art visuel de la photographie sait inspirer une reflection communale, ou une reflection idividuelle, et peut inspirer une invitation a une exploration de notre voyage sur terre, d'ou on vient, qui on est, ou on est, ou on pense aller, ou diverger sur le chemin de cette vie. Le photographe artiste est ainsi un voyageur vaillant, qui nous etale des differentes perspectives, est aussi un mystique errant, qui nous permet explorer a travers ses photos de portraits, de natures mortes, de paysages, de ses propres experiences visuelles, affectives, de conflits, de resolutions, de la vie quotidienne, rurale, urbaine, intellectuelle, qu'il partage. Il est un archeologue aussi, qui enleve la poussiere ou l'ombre de nos doutes, de nos questions, de nos angoisses, de nos joies, de nos espoirs et reves, et qui nous les traduit, decode, lave, pour nous montrer notre ame, notre coeur, plus clairs, plus legers, plus surs, avec une vision etendue, plus transparente, ou les couleurs et lignes du tissu complexe du parcours sur cette planete, en sortent un peu plus illuminees, plus compris. La photographie de Nacer Amari de Tassi Photographie me met en contact avec les souvenirs de l'apprentissage sur la peinture et les arts et la philosophie, de la part de mon oncle Frans De Cauter ( 1920 -1981 ), et de ce que mon pere Charles - Louis Desender ( 1930 - 2008 ) m'a appris sur la photographie, sur l'histoire, sur le voyage, sur la litterature, me met au centre du coeur accueillant de la Kabylie, et me donne la chance de comprendre, de definir ma vie, son passe, son present a travers la richesse et sagesse de la culture berbere. La photographie de Nacer Amari est une exploration, une archeologie therapeutique, qui accompagne mes poemes et leurs decouvertes, autant que celle du tresor de l'esprit berbere, me permet de me reparer, recouperer des memoires precieuses envahies par l'indifference et l'oubli, pour beaucoup d'annees. La photographie est dans ce sens, l'art qui permet se voir le filigrane qui revele la signature unique que chaque personne garde a l'ame, qui n'est que visible que quand on le tient devant une source lumineuse, comme la perspective d'un artiste aux sensibilites creatives inclusives, accueillantes, comme se presente la photographie de Nacer Amari. Le filigrane se definit comme " une image ou un motif identifiaire fait dans un papier, qui apparait comme divers teintes foncees et claires quand vus a travers une lumiere transmise, et causee par variations en epaisseur et densite dans le papier. " L'idee de filigrane quant a la photographie serait l'idee que la photographie permet une catharsis qui permet trouver a une personne la place et son espace quant a l'histoire de sa vie quand vue a travers les perspectives philosophes et aesthetiques d'un photographe artiste. L'impact intellectuel et affectif de cet effet therapeutique devient de plus en plus evident face a la photographie narrative inclusive de Nacer Amari, et je lui dedique ce poeme, qui celebre cette qualite mystique de son art, tel la possede un arbre ancien:
La Memoire de l'Arbre
J'ai les racines qui ont la profondeur qui les rendent resistantes, j'ai le tronc qui a accumulee beaucoup de memoires. Je vois les saisons qui arrivent, je vois les enfants qui grandissent, je suis ici, tranquil, on me voit de loin les couleurs de mes floraisons brillantes.
Le temps m'a appris la patience, de ne pas me troubler quand mes feuilles en automne tombent, quand la pluie me rend une ombre triste. Les oiseaux, qui peuvent voler et avoir des aventures, peuvent visiter le ciel et ses nuages et etoiles, me regalent ma solitude avec leurs chants et la joie qu'ils me donnent en faisants chaque annee leurs nids chauds dans mes branches.
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On compare parfois la vie de l'homme a celle de l'arbre, mes pieds son les racines, mon tronc ou bat mon coeur, mes branches sont mes bras et ma couronne ma tete. L'homme courageux on dit est tel l'arbre, il ne bouge pas dans les tempetes, en ete j'accueille les moments de repos, sous ma couronne celeste.
L'homme courageux suit avec diligence ses reves, ses talents, et quand je me trouve face a lui, il me comprend mes defis et souffrances, il me voit le coeur au - dela du bois silencieux et ses masques. Devant lui, j'ai la chance de partager mes fruits qui vont nourrir ceux qui me cherchent la sagesse et qui comprennent le bonheur de la charite et ses tendresses.
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Rares sont ces ames qui me voient le filigrane, car il faut la clarte d'esprit et sa lumiere pour voir le feu de la verite, pour voir le rouge, cette couleur du courage, de la survie, de la resistance, dans le noir et blanc des illusions du monde. C'est souvent les artistes et leurs esprits humildes, ces enfants des dieux rebelles, qui savent voient clairs dans les tenebres.
Rares sont ces coeurs qui illuminent le chemin de ceux qui leur voyages longs et difficiles leur trouve revant de sommeil doux et accueil guerisant, qui cultivent la gentillesse comme ils cultivent leur art. Ils permettent te voir le filigrane que tu as au coeur, parceque dans leur presence tout est lumiere de vie, est paix claire, resistante.
Trudi Ralston
" Restez patient envers tout ce qui est irresolu dans ton coeur, et essaie d'aimer les questions en eux, comme des chambres fermees, et des livres qui pour le moment sont ecrits dans une langue tres etrange. Ne cherchez pas les reponses, qui ne peuvent pas etre donnees, parce que tu ne pourrais pas les vivre. Le point est de tout vivre. Vis les questions. Peut -etre, peu a peu, sans meme t'en apercevoir, tu pourras vivre un jour, la reponse. " Rainer -Maria Rilke ( 1875 - 1926 ).
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