La memoire est une chose envoutante, le fait qu'on peut l'acceder telle une archive, qui comme une machine a voyager dans le temps nous transporte dans un instant vers une place, un moment, une experience d'il y a des decennies, pour la pouvoir revisiter, revivre, dans toute sa complexite, de sons, de couleurs, de conversations, d'emotions. Un portrait en noir et blanc du 22 avril 2025, "Didine, le coiffeur" de photographe d'Aokas, Nacer Amari de Tassi Photographie, a cet effet, de me transporter vers mon village de naissance et ses environs, en Flandres de l'Ouest, et les souvenirs intactes de ces heures passees chez le coiffeur de ma mere, un homme de temperament baroque, et posture ample, grande, au nom de Cristo. Cet homme bruyant, imposant, etait grec, et son nom etait en neon rouge sur la vitrine de son salon. Il parlait sans cesse, en donnant en meme temps des ordres a son assistante, et a sa femme, une femme de petite taille, charmante et accueillante, qui se paraissait avec ses chevelures blondes sensuelles et abondantes, a une jeune Brigitte Bardot. Elle fumait tout le temps, et portait des mini - jupes toutes courtes, ce qui m'avait faire prednre la decision, qu'aussitot que j'etais adolescente, que j'allais me mettre une mini - jupe, cer que j'ai en fait su realiser , a Londres, sans la permission de mon pere, qui etait hors de vue, et qui apres etait pas content de voir sa fille de 12 ans si fiere de son achat du magasin fameux anglais Harrods. POour moi, la rebellie etait deja a cet age, un point d'honneur, et mon pere me permettait de mettre la mini - jupe a la maison, mais il insistait que je mets des pantalons longs avec si je sortais en public. Cet desavantage strategique n'allait pas diminuer ma passion pour les actes de defi. Quant aux memoires des visites au coiffeur, une cousine du cote de ma mere, un jour de vacances d'ete, m'a emmenee vers sa coiffeuse, dans le village a cote du notre, et m'a permis une permanente, quoique j'avais juste 8 ans. La coiffure etait de style haute, comme etait la mode dans les annees soixantes, et m'elevait la taille d'une bonne quantite de centimetres, ce qui me rendait toute enthousiaste et fiere. On y etait allee a pied, et de retour, les garcons du village ou vivait ma tante et ma cousine, n'arretaient pas de siffler quand ils nous passaient en velo. Je trouvais ca fantastique, je me rappelle meme le petit blouson jaune brillant et la jupe courte bleu pale que je portais ce jour. J'etais la star du village ce jour, je rigole encore quand j'y pense. C'etait la meillieure coupe de coiffure de ma vie, car pour la plupart j'avais les cheveux longs, en tresses, ou en queue de cheval, car ma mere etait surtout interessee dans ses propres visites chez le coiffeur Cristo chaque 6 semaines, cela lui interessait peu les coiffures de ses filles. Pour moi, des cette experience joyeuse a l'age de ans, une visite, rare apres, chez le coiffeur, etait une experience sensuelle, les sons, les odeurs, la radio, le conversations d'adultes en chuchotement, de secrets ne pas pour les oreilles des enfants que les meres trainaient avec elles, comme le faisait ma mere, les magazine de mode qui m'occupaient le temps en attendant que la mere finissait sa visite, le bruit des machines, des sechoirs, le rite de laver les cheveux avant, les produits de maquillage que vendait la femme du coiffeur, tout etait a chaque fois uen entree dans un monde un peu interdit, un peu tabou, comme les expression et styles d'habits des modeles dans les magazines avec leurs modeles aux maquillages exagerees, au coiffures ou le grotesque etait permis, et les expressions des visages seduisantes, ce qui pour une jeune enfant precoce comme je l'etais, etait a la fois interessant et confusant, car a l'ecole on etait dit tout le temps qu'il fallait etre surtout obeisante et modeste. Un enfant dans un salon de coiffeur est un explorateur alors, dans un univers de messages mixtes, ou les lois de comportement que professaient les adultes devenaient pour quelques heures ni visibles, ni audibles. Le monde du coiffeur me faisait comprendre qu'il y avait beaucoup de choses ambigus quant au monde des adultes, et cela m'a fait decider a un tres jeune age qu'il allait etre absolument necessaire de trouver un moyen de ne me pas perdre dans le labyrinthe des contradictions auquel chaque enfant fait face quand il ou elle est introduit au monde des adultes, qui, c'etait clair apres des longues heures d'observtion de leur comportement chez le coiffeur, nous disaient une chose, et faisaient regulierement le contraire. Le coiffeur dans ma vue d'enfant solitaire, etait un sorte de magicien, et Cristo avait les mains grandes, calmes, et le regard penetrant. Il ecoutait avec interet aux femmes expliquer ce qu'elles voulaient comme style de coiffure, et souvent insistait sur des autres idees. Il etait trtes convainquant, et touchaient leurs cheveux comme une couturiere ou couturier touche avec expertise les tissus, c'etait rare qu'une cliente lui refusait sa decision, et les femmes apres sortaient toujours contentes. Le coiffeur leur ecoutait, ainsi que sa femme coquette, avec beaucoupde patience, et c'etait evident qu'il y avait des echanges de confiance, de bonheurs, de defis, de tragedies, de choses qui les faisaient rire, et parfois aussi pleurer aux clientes. C'etait comme une petite piece de theatre, comme je me les rappelle faits dans la salle d'acceuil de mon ecole primaire au village, il manquait juste les costumes et les lumieres et les exclamations du public. Comme etait bizarre le monde des adultes. Une fois adolescente, les visites au coiffeur prendraient une autre forme: celle de la nostalgie pour cette intimite familiere, une fois que je suis partie pour les Etats Unis. Une visite au coiffeur, est depuis un rappel a des memoires precieuses, qui sont restees. Pour beacoup d'annees, ici a Olympia ma coiffeuse fut uen femme du Vietnam, et maintenant c'est une amie coreenne - americaine mareiie avec un jeune homme d'Oran, qui est ma coiffeuse. On ne partage pas des memoires de notre enfance, mais elle connait a l'Afrique du Nord, y ayant visitee, comme moi, le Maroc, l'Algerie et la Tunisie. Lui visiter quelques fois l'annee pour me couper et styler les cheveux est toujours une experience qui me donne envie de voyager vers l'Afrique du Nord, qui m'a definie comme poete, comme ecrivaine, comme artiste: l'Algerie et ma Kabylie, ma muse, qui continue de m'expliquer mon chemin dans cette vie, et qui me permet reconnecter avec les meilleures inlfeunces et experiences de mon enfance et adolescence en Flandres, et me permet metrouver le centre de mon identite en exile, de me comprendre la force de la grace de l'esprit de la culture et coeur Berberes dans ma vie, cette grace qui me permet de vivre dans le present, fiere, libre, reconnaissante.
Les portraits kabyles du photographe astucieux Nacer Amari sont toujours une invitation d'exploration, de faire une fouille archeologique - historique dans le monde des contextes de ses protagonistes. "Didine, le coiffeur" se presente dans son portrait avec une confiance absolute, c'est une personne qui aime sa profession, et il me rappelle dans ce sens a mon cousin Marc, qui etait coiffeur toute sa vie, et le faisait tres bien, avec un flair et entousiasme qui etait un beau contraste avec son temperament silent, paisible. Comme coiffeur, il trouvait la chance de s'exprimer, de communiquer aussi son interet dans le monde de la mode, ses couturiers fameux, et avait la chance aussi d'etre le therapiste gentil, qui ecoutait sans jugement et avec respect les histoires de malheur et de bien, de ses clients et clientes. Comme parait etre un don de la profession de coiffeur, il possedait aussi un bon sens de l'humour, sans jamais devenir mechant ou insensible, meme dans ces moments ou se doutait parfois de la veracite des hisoires lui confiees. Marc etait mon coiffeur que quelques fois, mais je maintiens des bonne memoires de ces rares visites, quand j'etais en vacances en Flandres, pendant mes annees d'etudes universitaires au Texas. Les cheveux et leur monde de styles specifiques a la mode d'une region, d'une culture ont une longue et ancienne histoire, de qui son evidence remonte a l'Egypte ancien, qui a revelee a l'archeologie des coffrets richement decorees pour les peignes, les epingles a cheveux, les ciseaux, les rasoirs, les pices a epiler, et les bouteilles de lotions pour restorer et renforcer les cheveux. Les anciens egyptiens attribuyaient le la puissance aux cheveux, et les coiffeurs et artisans de perruques savaient tresser habillement les cheveux dans des dizaines de tresses petites. Les hommes de l'elite en Egypte ancien portaient parfois des chevux artificiellement boucles, en couches de tresses de perruques a l'imperiale elaborees. Dans beaucoup de cultures de l'Afrique, les cheveux sont vu comme un moyen de communication avec le monde spirituel, comme les cheveux se toruvent sur le point le plus haut du corps, la tete, qui est le plus proche au divin. Pour cette raison, les coiffeurs traditionellement occupent une position de prestige dans les communautes africaines. Avant de mourir, un coiffeur donnait ses peignes et outils de sa profession a un heritier digne, pendant une ceremonie speciale. En Afrique, les cheveux sont vus comme un moyen de messages qui communiquent l'heritage, la culture, la religion, le statut social de la personne. Le colonialisme allait laisser une influence destructive et punitive sur cette richesse des styles de coiffures ethniques et originaires du continent. Il y a un article tres riche en information sur l'histoire des cheveux et leur importance en Afrique et ses cultures, qui explore l'abondance des expressions de coiffures de chaque region, ecrit par l'Ambassador Gale a l'Univesite de Johannesburg, en Afrique du Sud, Nonkoliso Andiswa, du 23 novembre 2021: "African Hairstyles - The "Dreaded" Colonial Legacy". Cet article expliqe comme pendant l'ere du colonialisme, pendant l'esclavage, les cheveux etaient rases des peuples envahis, pour leur priver de leur dignite, de leur identite. Le meme sort etait celui du peuple noir aux Etats Unis, et des tribus amerindiennes: couper forcement les cheveux des hommes, femmes et enfants etaient une facon brutale de voler aux cultures noires et amerindiennes leur droit a une identite cuturelle, mythologqiue, spirituelle, sociale, sous la terreur des colons francais, anglais, espagnols et portugues qui ont envahis les Ameriques. Grace aux mouvements civils des annees 1950, 1960 et 1980, il y a depuis une renaissance considerable des droits civils et culturels de la cultures noire et amerindienne aux Ameriques, et les styles de coiffure et leur popularite croissante en sont un signe marquant, visible. En Egypte ancien, les evidences archeologiques de tissage de cheveux datent de 3000 mil ans, avec des tissages meme de differentes couleurs. Vers 1600 B.. le tressage de cheveux en Egypte ancien etait decoree parmi les femmes de la noblesse, de la famille royale et des concubines, etaient decorees avec de l'or, des perles, et de la graisse parfumee. Au Sudan, les jeunes filles avaient des tresses dites mushats, et les porter et mettre etait vu comme une pratique ceremoniale, qui preparait les jeunes filles pour le jour de leur mariage: la tradition des tresses etait d'avoir des tresses longues, soyeuses, parfumees de graisse, pour la dance importante de la mariee, une partie de la tradition unique du programme culturel du mariage. En Ethiopie, dans la Vallee de la Riviere Omo du sud - ouest du pays, la tribu Hamar ont un style traditionel de tresses qui exprime la valeur de l'homme et de la femme dans le statut du mariage. Les anciens empereurs ethiopiens Yohannes IV (1837 - 1889 ) et Tewodros II (1818 - 1868) dans leurs portraits se presentent avec des coiffures de tresses en ligne, comme illustration de leur cote util comme style pour les guerriers. En Afrique de l'Est, la tradition du style de chevuex en tresses remonte a 3500 B.C. avec des tresses en ligne Kolese dans la langue des tribus Yoruba. Les tresses Albaso, populaires en Ethiopie et Erythree, communiquent le role des differentes ethnicites dans la societe. Ce style se cree avec sept tresses en ligne, tressees vers l'arriere de la tete, qui fonctionnent comme une couronne en face, et une criniere de cheveux laissee flottante dans le dos. En Ethiopie, il y a une abondance de style de tresses: le style Sheruba, le style Mertu favori du peuple Oromo. En Ouganda, l'importance des tresses pour les cheveux, liee a l'identite de la richesse de l'hstoire du pays, a souffert malheureusement l'influence nefaste du colonialisme. Pendant la traite transatlantique des esclaves, on rasait les cheveux des esclaves africains, une facon d'abuser, dehumaniser et humilier les personnes africaines volees brutalement de leurs pays pour le commerce colonial et ses profits criminels. Au Kenya, les peuples Maasai et Kikuyu, portent le style de leurs tresses fameux avec des perles elaborees et des decorations en or au moins depuis 1910. Des plus de 40 tribus, chaque culture a sonstyle unique de porter les tresses, et une eprsonne initiee dans les styles, peut identifier de vue a quelle tribu appartient les tyle en question. L'Afrique de l'Ouest est connu pour le style Fulani de ses tresses. Le style a traditionnellement 5 tresses longues, faconnees en cerceaux, pour encadrer le visage, avec une coiffure tressee au milieu de la tete. Les memebres de la culture Fulani decoraient les tresses avec des pieces de monnaie en argent et or, des perles et des cauris, qui sont des coquillages de porcelaine aussi dites coquillages de cowrie, sont vus comme des symboles de bonne fortune, de protection et aussi de femininite. Les coquillages cowrie se trouvent en Asie du Sud et de l'Est et en Afrique, on les trouve sur les zones cotieres de la Somalie et du Mozambique. Au Ghana, le style des tresses Banana ou Ghanienne sont devenues populaires pour leur application facile, leur maintien et excellente facon de proteger les cheveux noirs africains. Chaque expression des tresses etait une indication du statu social et religieux de la personne. Le style ghaniene se reconnait pour les tresses faites en ligne sur le front du visage, pour apres s'etendre dans des tresses plus larges qui pendent de la tete. Le premier exemple de ce style de tresses date d'eviron 500 B.C. d'hieroglyphes et sculptures et sculptures. En Nigeria, on trace les origines de tresses a une sculpture en argile d'une personne avec des tresses en linge, de la tribu Nok, aussi de 500 B.C. Le style de tresses en Nigeria est liee a l'importance des matriarches, comme c'est elles les responsables de la transmission de cet artisanat culturel et son heritage, par exemple, les femmes de la tribu Miango decorent leurs tresses avec des feuilles et des foulards. Pour combattre l'effet desastreux du colonialisme sur la tradition des tresses dans les cheveux, a partir du XVeme siecle, les femmes en Nigeria commencent a coder des messages secrets dans le style de leurs tresses, dans les communautes des femmes des tribus Wolof, Mende, Mandingo et Yoruba. A Mali, la tradition des tresses se voit dans la tradition de la danse Dama, de la tribu Dogon. A Sierre Leone, le style de tresses s'unit a la femininite pour les femmes du peuple Mende, ou les cheveux sont vu comme les plantes qui sortent de la terre, pour se diriger vers le ciel. Les tresses soignees, elaborees, nettes sont vues comme une expression de beaute, de charme sensuel, et de bonne sante. Au Senegal, les tresses Rao deviennent la mode, pour un moyen alternatif de creer des tresses individuelles longues, en utilisant la plante Yoss sechee, qui est peinte noire. Le style se fait en melanger ensemble 2 tresses au lieu de 3, qui donne un effet crepus aux tresses, qui ainsi imite la texture luxurieuse du tissage de tapis de coton qui fait partie des coutumes du pays. En Gambie, les guerriers etaient connus de partir a la guerre portant leurs cheveux dans des tresses serrees. En Afrique Centrale, le peuple Mangbetu de la Republique Democratique du Congo, etait connu pour la pratique d'enveleopper le crane en forme de cone des l'enfance dans une tradition au nom de Lipombo. Les tetes allongees etaient tressees en lignes dans un style au nom d'Edamuru. Le sLipombo etait un symbole de beaute, pouvoir et haute intelligence parmi la classe elit e Mangbetu. Le Cameroun est connu pour le style de tresses noeuds nubiens ou tresses noeuds Bantu, tres populaire mondialement en ce moment. Au Chad l'usage de la poudre Chebe est la racine de la renommee des cheveux de generations de femmes de la tribu Basara arabe, connue pour les cheveux epais, longs, soyeux souvent unis dans des tresses individuelles longues jusqu'a la taille. Le melange poudree est faite de graines sechees originaires de Chad partie des recoltes du pays depuis des siecles. En Afrique du Sud, le peuple Himba a recu une admiration internationale pour la tradition ancienne de savoir maintenir les cheveux. La tribu Mbalantu utilise les tresses eembuvi comme rite d'initiation dans le monde adulte pour les filles et sont les premiers exemples des tresses en boite, ou "Box Braids". L'application de la graisse animale et la poudre de l'arbre Omutyuula ont permis que les femmes de la tribu reussissnet d'avoir les cheveux jusqu'aux chenilles lorqu'elles atteignent la puberte. En Angola, quand on demande a une personne de tresser les cheveux, c'est une demande pour l'amitie. L'origine des tresses en noeuds populaires Bantu se repand en origine a travers l'Afrique Centrale et l'Afrique du Sud, dans une region geographique de plus de 400 cultures. Les noeuds Zulu du Royaume Zulu et ses membres symbolise la force et la communaute, et l'Afrique du Sud est aussi l'origine du style des tresses en boite, les "Box Braids" - "braids" etaient le mot anlgais pour des tresses - et signifie un style qui veut indiquer la richesse, et l'importance sociale de la personne. La chanteuse afro - americaine, Janet Jackson (1966), une des deux soeurs du chanteur celebre Michael Jackson (1958 - 2009), a rendu le style populaire aux Etats Unis dans les annees 1990.
Ce voyage fascinant qui a permis l'exploration des styles complexes anciennes et contemporains des tresses pour les cheveux dans les coiffures traditionnelles des cultures de l'Afrique, sont une illustration ample de l'importance qu'ont les cheveux dans l'histoire de l'identite des peuples, et comme l'Afrique est le continent d'origine de la race humaine, ce fut tres a propos de lui celebrer les racines de la place des cheveux dans les expressions stylistiques sociales - historiques des civilisations humaines. Le coiffeur comme shaman, comme intermediaire, comme artiste aussi, comme therapiste, comme lien entre le tactil, la beaute sensuelle et spirituelle, dans les moments quotidiens de la vie, et dans les moments de transition, de transformation de la vie, comme la naissance, l'adolescence, l'introduction au monde des adultes, le mariage, les statuts professionnels, culturels, les rites de joie et de chagrin, est un role qui incorpore souvent de facon ne pas toujours appreciee a fond, le rythme complexe qui unit les membres d'une communaute, d'une culture. Le portrait "Didine, le coiffeur" du photographe kabyle Nacer Amari est un hommage elegant et rassurant de cette profession qui unit un flair de temperament adaptable et sociable, a une intelligence creative flexible, tactile, qui nous assure qu'on tient en bonne sante notre confiance physique et affective, et l'amour - propre en bonne sante, ensemble avec le sens d'appartenance qui de temps en temps a besoin d'un peu de soin et humour relaxants, de la part des mains et leurs talents du coiffeur qui sait que se maintenir dans un monde ou le stress et la concurrence exigent une energie et courage constants, cause pas mal de degats, meme aux tresses et cheveux les plus resistants.
Trudi Ralston
La recherche copieuse sur l'histoire ample et ancienne des cheveux et leur importance, courtoisie de Wikipedia, et l'article erudit du 23 novembre 2021 : "African Hairstyles - The "Dreaded" Colonial Legacy" by Nonkoliso Andiswa, Gale Ambassador at the University of Johannesburg, South Africa, under the rubric "A Regional Walk Through The History of African Hair Braiding", found in OkayAfrica, https://www.okayafrica.com