Recemment, j'ai lu un grand article dans la magazine National Geographic, sur la vie et l'art du peintre espagnol ne a Malaga, Pablo Picasso ( 1881- 1973 ). Quand j'etais enfant, je me rapelle ce nom dans les conversations de mes parents et leurs amis : Pablo Picasso. Apparemment, j'aimais le nom Pablo, quand mon pere m'avait fait le cadeau d'un nounours de pluche pour Noel quand j'avais 5 ans, je l'ai nomme Pablo, et j'ai garde le jouet jusqu'a aujourd'hui, pour l'aura du nom de Pablo qui me fascineait avec sa musique exotique du mot pour une enfant precoce dans un petit village flamand.
Pablo Picasso etait un peintre d'une importance enorme, et je n'ai jamais su a quel point ses muses jouaient un part si intrigant et important dans l'evolution de son art. Les muses dans sa vie sont liees a des periodes bien marquees quant aux sujets de son art prolifique.
La photo de couverture du National Geographic pour le mois de mai, qui est dedique a l'art de Pablo Picasso, montre un portrait que l'artiste avait fait de lui- meme a l'age de 20 ans. Cela m'a fait penser a vous, a ces photos que vous faites de vous- meme de temps a temps, ces signatures de votre presence parmi vos albums de photos de la nature. La plupart de ces photos, de ces portraits, vous montrent le visage rase, et je me rappelle la premiere fois que j'ai vu une photo de vous avec une moustache et barbe. C'etait intrigant, parceque votre visage est tout a fait different quant a son impression, avec ou sans barbe. Sans barbe, l'energie de votre visage se concentre dans vos yeux, intenses, viriles, fiers, des yeux d'aigle qui sont une belle metaphore pour les photos precises que vous faites de la nature berbere avec telle energie et discipline. Les portraits de vous sans barbe sont imposants, avec juste un soupcon de defi, d'une personne qui possede une volonte de fer. Les photos de vous avec barbe donnent une impression toute a fait differente. Ces portraits montrent un visage ou domine une passion sensuelle, et dans ces photos de vous avec barbe et moustache, cette passion est visible dans tout le visage : les lignes de la bouche, le regard, ce qui fait pour des portraits envoutants. Djamil Diboune avec barbe montre un photographe de la nature relaxe, qui est confortable avec des moments de danger, de risque, et qui se sent bien dans sa peau, et qui apprecie l'energie de la nature qui l'entoure. J'ai compris que vous sans barbe, c'est vous, solide, fort, sans controverse, le photographe logique, methodique, et alerte, comme un guerrier. C'est fascinant de vous voir de l'autre cote de cette symmetrie complementaire, et je m'imagine a Pablo Picasso faisant deux portraits de vous ainsi, un portrait avec barbe, et l'autre le visage rase. Les freres aines de ma mere etaitent les deux artistes, des peintres, l'un neo - baroque, et l'autre oncle neo - surrealiste, qui avaient les cheveux longs et des barbes dans les annees cinquantes, bien avant que les barbes etaient de mode parmi les intellectuels, donc pour moi, les barbes sont un peu un symbole de rebellie, de defi, d'intrigue et risque. Dans votre cas, dans les portraits sans barbe, l'entree a vos perspectives est rangee, vos yeux interdisent la connaissance de leurs pensees, de leurs conflits. Dans les portraits avec barbe, la presence de la barbe ajoute au regard une energie plus relaxe, moins imposant, mais neaumoins toujours un peu inquietant. Je m'imagine les deux portraits, deux interpretations peintes par Pablo Picasso, l'un sans barbe : un portrait realiste, alerte, ou la passion des yeux et l'energie du visage sont bien controles; l'autre portrait avec barbe: baroque, inquiet, sensuel, provocant, deux visions d'un artiste ferocement independent, profondement unique, toujours sur, toujours insaisissable,et toujours sur dans le partage de son univers de beaute.
L'article sur Pablo Picasso m'a aussi revele une fois pour toute, que sans aucun doute, votre photograhie m'a donne en vous la muse sincere qui m'inspire avec une energie creative et intellectuelle tres heureuse, apres toute une vie comme ecrivain errant pour qui l'idee meme d'une muse etait toujours trempee de desillusion et deception, de lachete et humiliation. Je ne suis pas peintre, sinon je ferais de vous deux magnifiques portraits, pour celebrer votre esprit qui est mysterieux, et ouvert aussi, intelligent, genereux, discipline et sans peur. Malheureusement, Pablo Picasso avait une compulsion de maltraiter ses muses, j'espere de tout coeur que ma reverence envers vous sera toujours impeccable et infusee d'un respect profond et d'une complicite honorable.
No comments:
Post a Comment