Tel un papillon enorme, aux ailes faites de lumieres brillantes,
qui se repose patiemment pourque se fatigue une pluie incessante,
sous des nuages parfumes avec le souffle d'etres aimes et perdus,
je traine au jardin, aveuglee des couleurs neon de melodies qui pleurent sans bruit.
Tel un arc en ciel ecrase par terre, mon ame est un lustre de cristal trop lourd, trop irreel,
mon coeur egare essaie de comprendre comment tolerer toute cette peine,
me venant de partout de mon coeur, de partout de mon corps,
j'evite faire face au bruit des tambours de mes larmes et leur sang supprime.
Au centre de cette danse de synesthesie d'ame, je ressens ta main chaude qui cherche la mienne.
Entouree des lignes invisibles des chagrins, des reves et souhaits perdus en chemin,
je touche, je sens, je vois, je goute, j'entends, je fremis, d'emotion, d'espoir, ces notes
de cette chanson qui se perdent dans les couloirs vides du silence.
La seule barriere entre la nausee du manque des chapitres perdus du livre
de ma vie, est la chaleur de tes mains qui me cherchent avec confiance, avec courage.
Trudi Ralston
No comments:
Post a Comment