Cher cousin berbere, j'espere qu'il fait beau chez toi, ici, le soleil sort a peine, et la pluie lui chasse du ciel, lui enleve sa couleur et chaleur. Tout ici reste fermee, on se croirait en etat de guerre, et il ne me reste que d'esperer, de travailler sans cesse, en attendant qu'un jour ce mauvais reve s'enleve.
Tu sais, c'est beau de s'imaginer, une terre, une planete, ou les frontieres seront toutes eliminees, pas juste parceque cette pandemie s'est enallee, mais parceque la haine et l'avarice seront effacees de l'horizon, et on pourra se visiter, sans une dizaine de papiers juste pour prouver qu'on a le droit de visiter nos familles dans d'autres pays, nos amis et camarades, sur des rives lointaines.
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Cher cousin berbere, est - ce possible, qu'un jour on sera tous une grande famille, qui choisit de s'aimer, au lieu de se detruire, ou on pourra laisser un monde meillieur pour tous les enfants qui esperent que les adultes en finiront avec leurs obsessions, en finiront avec la souffrance, avec les illusions?
Tu sais? Je te souhaite tout le bonheur. Benie soit ta terre berbere, benie soient ses horizons, pour la lumiere qu'elle donne a mes poemes, a mon coeur. Vive le courage berbere, vive son esprit grand, accueillant, vive son energie qui inspire l'espoir, n'importe les defis, qu'ils soient au passe, au futur, ou au present.
Trudi Ralston
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