Mon poeme exprime l'enigme ne jamais resolu des sensations de l'absence, difficil de vivre, de rendre visible, de communiquer de facon concrete, de lui habiller de forme, de corporalite tangible. Je dedie "L'Absence" a ma Kabylie, a son peuple, a sa terre, a son coeur ample, a son esprit tolerant, a sa sagesse resistante, a son courage vif, fier:
L'Absence
On ne peut pas la toucher, lui sentir la peau. Et pourtant, elle brule, cette sensation cruelle de la douleur qui s'installe dans le silence invisible du coeur.
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On ne lui entend pas sa voix qu'elle habille de sourires, comme deguisement des soupirs qui s'envolent sur les ailes de souhaits, ecrits dans l'encre rouge du desir.
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L'absence, cette exigence implacable qui demande la patience, le courage dans le noir. Elle est la compagne qui pretend la nonchalance, qui insiste qu'on chante, qu'on danse pour etouffer les cris et les blessures quand l'agonie du manque pour les bras de l'autre moitie de notre ame
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Nous fait trembler de froid, pour vouloir la presence, la chaleur, la joie immense du coeur battant, de son energie vibrante, de ses yeux clairs, rassurants, de leur flamme, de leur amour et sa lumiere, sans laquelle notre coeur souffre, ne vit, ne respire, ne reve, qu'a demi - capacite.
Trudi Ralston
"I went inside my heart /to see how it was. / Something there makes me hear the whole world weeping." Rumi (1207 - 1273), ce qui se traduit ainsi:
"Je suis entree dans mon coeur, pour voir comment il etait./ Quelque chose m'y fait entendre les pleurs de toute la terre."
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