Un portrait de son cousin Mounir, par le photographe Nacer Amari de Tassi Photographie, le 6 mai 2024, fait a Sidi - Bou Said, un tres beau village aux alentours de Tunis, en Tunisie, le 17 mai 2023, le long de ma rencontre du photographe, ensemble avec mon mari, et mon fils et son meillieur ami, continue le partage du texte, et son exploration: "Mounir: Vers la Fin de l'Imposture". Le texte se presente tel un long poeme en prose, qui declame les virtus de la sagesse resistante de l'esprit Amazigh. Cet article va mettre au centre une idee qui a un message qui illumine l'histoire heroique des Hommes Libres: "L'Amazigh, soucieux et jaloux de son integrite ne tolere pas qu'on s'agenouille devant lui; le faire, c'est aussi le rebaisser; aussitot, il relevera la personne agenouillee a sa hauteur. L'homme libre ne tolere pas l'agenouillement. Ce comportement s'applique aussi bien a l'individu que dans le rapport de nation a nation. Aujourd'hui, helas, on est loin du compte." Cette sagesse digne, ancienne se reflete dans la sagesse des Hommes Libres aujourd'hui. Les milliers d'annees d'invasions, de guerres, d'arrogances et cruautes inhumaines du colonialisme et ses cicatrices meme laissees sur la memoire des cedres et des montagnes, n'ont pas su enlever le courage, le coeur et esprit fort et resolu des Hommes Libres, Imazighen de l'Afrique du Nord. Depuis mon adolescence jeune, j'ai un interet qui me reste depuis dans les cultures Berberes de l'Afrique du Nord, et ayant vecu depuis l'age de 19 ans dans le Sud - ouest et apres le Nord - ouest des Etats Unis, j'ai recue la chance d'apprendre sur le courage et les defis des cultures amerindiennes du pays, de qui le colonialisme des anglais, brutal et cynique, laisse jusqu'aujourd'hui un sentier d'humiliations et attentats systematique sadique pour detruire leur mythologie, leur traditions, leur langues, leurs familles, leur terres, ses animaux, comme les millions de buffalo, qui etaient la source de nourriture, du lien spirituel avec la nature et le ciel, la chasse, la survie, pour toutes les tribus des Grandes Plaines du pays. Une fois que le pays devint les Etats Unis, independant des Iles Britanniques, une agence de qui son infame et sa controversie continue aujourd'hui, fut etabli en 1824: le Bureau des Affaires Indiennes, le Bureau of Indian Affairs, qui est sous la jurisdiction du Departement des Affaires Interieures a Washington D.C. Dans le contexte de la sagesse et la dignite et esprit et coeurs reistants des Hommes Libres, Imazighen, je pense beaucoup a l'histoire d'un jeune homme de la tribu Crow dans l'etat de Montana des Etats Unis, qui a trouvee la mort dans des circonstances incroyablement tragiques, et qui vivait avec sa mere et ses freres et soeurs, cousins et cousines sur la reserve dans le nord - est de l'etat de Montana. J'ai appris sur les circonstances de sa mort violente, a travers un article dans une magazine ici, "Mother Jones", une magazine renommee pour son integrite et courage journalistique, sa philosophie liberale, et sa determination d'exposer la corruption et les abus de pouvoir de la part du gouvernment, et de la police du pays. Faire honneur a la vie qui lui a ete volee de ce jeune homme de 17 ans, au nom de Braven Glenn, est un geste de respect envers lui et sa famille, qui continuent de souffrir, pour des raisons d'etre privee meme de savoir la verite des circonstances de sa mort douloureuse. Partager son histoire du jeune homme Crow avec ma famille de coeur en Kabylie, qui m'a donnee ma voix et sa dignite et sa dignite de poete, ecrivaine et artiste, j'espere donnera un sens de dignite, de paix et guerison a son esprit, de ce jeune homme, heritier des peuples amerindiens fiers et resistants, qui ont survecu le genocide de leurs tribus, de leurs cultures, malgre les atrocites et brutalites de siecles, qui les trouve maintenant dans la population minoritaire la plus abusee, pauvre, isolee, privee de ressources essentielles, comme de l'eau potable, de l'electricite, de l'emploie, de services de sante, d'opportunites d'education, de protection contre la violence, des Etats Unis.
"Apres La Collision", est le titre de larticle dans la magazine "Mother Jones", qui essaie de trouver des reponses aux questions nombreuses autour des circonstances suspectes de la mort du jeune homme amerindien Crow, mort le 24 novembre 2024, et l'article est dans l'edition de mars - avril 2024, et fut ecrit par la journaliste Samantha Michaels avec des photos de Tailyr Irvine. La magazine "Mother Jones" fut etabli en fevrier 1976 a San Francisco, et le nom se refere a une femme tres courageuse, d'ascendance irlandaise - americiane, Mary Harris Jones (1837 - 1930), qui fut une activiste et syndicaliste qui defendait et luttait infatigablement, toute sa vie, meme a une age anvancee, quand a l'age de 84 ans, elle fut mise en prsion pour encourager la greve pour vouloir assurer les droits humains des travailleurs. Elle luttait aussi pour abolir le travail precoce des enfants, qui souvent souffraient des blessures et meme la mort dans les usines et mines sales et dangereuses, et avec cet objectif, elle a organisee une marche de milliers d'enfants vers la capitale, pour demander une audience avec le president Theodore Roosevelt, qui lui a niee une rencontre, et continuerait de nier ses efforts et lettres envers cette cause de l'abus des enfants trop jeunes pour travailler dans des conditions deplorables. Mais les efforts de Mary Harris Jones pour changer les conditions de travail pour les ouvriers avait un impact pour des millions de travailleurs et leurs familles. Mother Jones, qui avait joint la cause des ouvriers apres la mort de son mari et leurs 4 enfants de la fievre jaune en 1867, et quand son magasin de couture fut detruit dans les feux de Chicago de 1871, etait consideree par les authorites "La femme la plus dangereuse du pays", parceque son courage n'hesitait jamais: elle etait la co - fondatrice du syndicat socialiste et l'organisation des Ouvriers Industriels du Monde: IWW, Industrial Workers of the World, en 1905 dans la ville de Chicago, qui en 1917 avait 150,000 membres, a travers des tas d'industries: aux Etats Unis, les Iles Britanniques, le Canada, l'Australie et la Nouvelle - Zelande, la Grece, la Finlande, l'Afrique du Sud, l'Ugande et Sierra Leone. Donc, la magazine "Mother Jones" en nommant cette heroine et feministe aussi, comme leur inspiration, prend le travail du journalisme d'investigation tres au serieux, comme l'exploration de l'article et ses decouvertes autour de la mort du jeune homme Crow va prouver, et qui va se mettre au milieu de la bureaucratie desastreuse de l'agence Bureau des Affaires Indiennes. Cette agence federale a sous sa direction 2 millions de personnes amerindiennes, a travers 574 tribus reconnues par le gouvernement federal, qui vivent sur 225,000 km2 de reserves. Ce fut dans les annees 1800, quand le gouvernement, sous la direction du Bureau des Affaires Indiennes, a forcee la tribu Crow sur la reserve dans le nord - est de l'etat. Les blancs qui vivaient dans les alentours de la reserve, etaient permis de tires dessus les Crow, si ils essayaient de quitter la reserve, souvent a cause de la faim, pour le fait que les Crow etaient une culture de nomades chasseurs et cueilleurs, qui etaient forcees sur la reserve, de devenir agriculteurs, de convertir au christianisme, d'etre interdit de pratiquer leurs traditions, festivales, pratiques spirituelles, et d'apprendre l'anglais. C'etait aussi le Bureau des Affaires Indiennes qui etait responsable pour enlever les enfants amerindiens de leurs familles, et les envoyer dans des maisons de correction, des ecoles ou les enfants etaient interdits de porter leurs habits culturels, de porter leurs cheveux longs, de parler leur langue natale, sous menace de punition physique et privation brutales, inclus le manque de nourriture, l'isolation dans des cellules, dans un effort de les "civiliser" et de briser leur identite et liens avec la culture amerindienne. C'est aussi ce meme Bureau des Affaires Indiennes, qui en 1885 avec la permission du Congres du pays, a fait la declaration que les personnes amerindiennes n'avaient pas le droit de faire plainte contre les crimes commis contre eux, et que des agents de la police federale etaient mis en charge, donc, des personnes sans aucune connaissance des moeurs et traditions des tribus, et sans aucun interet envers les crimes commis, ce qui etait la cause d'abus ou complete indifference envers les victimes. Cela allait prendre presque 100 ans, quand en 1975, des militants du Mouvement Amerindien, allait protester la brutalite policiere federale sur les reserves, qui allait mener vers l'Acte de l'Autodetermination Amerindienne et de l'Assistance pour l'Education, aussi en 1975, qui allait redonner une mesure de controle a nouveau aux tribus sur les reserves, quant a la force policiere. Malheureusement, en 1978, la cour la plus puissante du pays, le Tribunal Supreme, decida de renvoquer ce droit a une force policiere pour chaque tribu, et de mettre en charge a nouveau des agents de la police federale, pour tous les crimes, petits et serieux. C'est cette injustice qui va etre au centre de la tragedie de la mort du jeune Braven Glenn le 24 novembre 2020, car comme a dit l'historien pour la tribu Crow, Aaron Brien, suite d'une documentaire autour d'un autre meurtre suspecte sur la reserve des Crow: "Quand tu prends une societe entiere, et tu lui enleves toute confidence, toute dignite, tu la rends tres fragile."
L'article dans la magazine "Mother Jones", "After The Crash", "Apres la Collision", et son enquete journalistique fut possible grace a une bourse de l'Universite de Colombia - une des universites au milieu de la lutte de ses etudiants pour le droit de protester contre le genocide du peuple palestinien en ce moment - de la part de son Department de Journalisme et Droits Civiques et Humains en collaboration avec Arnold Ventures. Se mettre dans son enquete autour des circonstances de la mort du jeune Braven Glenn, a prouvee etre comme se trouver au milieu d'un puzzle de qui toutes les pieces etaient jetees aux quatre vents: une exercise en frustration totale. Braven Glenn, le soir du 24 novembre, 2020, etait en route dans sa voiture, pour aller chercher a sa copine, a sa maison sur la reserve Crow. Il avait 17 ans, et lui et sa copine etaient des joueurs de basket competents. Braven Glenn etait un bon etudiant, qui voulait apres finir ses etudes au lycee, commencer des etudes universitaires. Il avait recemment perdu a sa grandmere, qui lui causait beaucoup de chagrin, et sa mere avait notee qu'il etait devenu plus introvert, et buvait plus. Un policier, voulant lui intimider apres une breve arrestation suite d'une infraction mineure, menaceait d'etrangler a Braven Glenn, qui avait laisee le jeune avec une mefiance et nervosite autour des policiers. La reserve Crow avait juste 4 agents de police de l'Agence des Affaires Amerindiennes, pour une region de juste en dessous de 10,000km2, qui travaillaient des jours de 18 heures a un boulot pour lequel ils n'avaient recu aucune preparation ou formation utiles. Le soir du 24 novembre, l'excuse pour la poursuite fatale de la part de la police fut qu'il conduisait trop vite, quoique c'estait connu que Braven Glenn etait tres prudent comme chauffeur, et avait en fait l'habitude de toujours conduire lentement, pour eviter de tirer l'attention de la police qui aimait provoquer les jeunes de la reserve. La poursuite a du faire paniquer, on estime, au jeune Braven et il a acceleree, selon la police au moins, et un train qui venait de l'autre cote de sa route, a fait la collision avec sa voiture qui n'a pas su frener a temps, et lui a demoli la voiture et laissee mortellement blessee a Braven Glenn. Un couple Crow de la reserve etait temoin du fait que Braven Glenn a suppliquee pour de l'assistance medicale, que les policiers sur place lui ont refusee, et ont laisee le jeune homme mourir, sans rien faire, juste le regarder, impatients pour qu'il meure sans pouvoir raconter ce qui c'etait passee. La chose bizarre fut que la femme police qui lui poursuivait a assuree de cacher toute evidence de l'accident, y compris sa voiture de police, qui, la famille pense, avait possiblement les traces d'avoir poussee a Braven et sa voiture sur les voies ferrees, et lui y laisser, inmpuissant d'eviter la collision avec un train qui s'approcheait a grande vitesse. Toute evidence de la voiture de Braven avait disparu, sauf quelques pieces brisees, sa famille n'etait pas permis de voir le corps, les rapports policiers etaient disparus, suite un cambriolage suspecte apres dans le bureau de police. Tout effort pour savoir ce qui s'etait passee, ne plus accessible, et le bureau de police sous clef. L'autopsie aussi, ne fut jamais partagee avec la mer et la famille de Braven Glenn. Quatre ans plus tard, aucune indication qu'il y aura une chance pour tourner la page, de pouvoir a commencer a laisser se guerir la douleur. En fait, toute la force de police de la reserve, disparaissait d'un jour a l'autre, laissant tout, voitures inclus, avec tous les rapports autour de la collision fatale, disparus. La police responsable pour la mort, aussi, disparu, avec ses chefs lui excusant, en disant a la famille de Braven Glenn, que surement la femme police avait "fait de son mieux," que cet "accident "surement lui avait causee "pas mal de stress", ce qui rendait furieuse a la maman de Braven, qui ne pouvait pas croire le niveau d'indifference de la force policiere envers la mort si suspecte et violente de son jeune fils. La reserve Crow de l'etat de Montana, a une des plus hauts cas de morts et disparaitions de ses jeunes personnes, surtout de jeunes femmes et filles. Avant sa mort, Braven Glenne avait deja perdue a sa cousine, trouvee morte a l'age de 16 ans, et cette mort aussi, ne fut jamais resolu, ni un minimum effort fait pour resoudre la mort de la jeune fille, trouvee dans une faussee, et la police a attendue 2 semaines avant de laisser savoir sa famille, que son corps avait ete trouvee, et 4 ans plus tard, aucun effort de communication, aucun effort de resoudre le crime ou qui pourrait etre responsable. Sous l'administration du president Barack Obama, une enquete fut initiee en 2018, pour etudier le probleme des meurtres de femmes et filles amerindiennes dans le pays, et le resultat pathetique de cette enquete fut que les ressources budgetaires pour les reserves furent reduites an un tiers, ce qui mettait le budget a 1/5 partie du budget necessaire. Ajoute a cette realite sombre, la crise du percentage haut de femmes et filles qui disparaissent, et qui est especialement mauvais sur la reserve Crow a Montana, ou parfois les jeunes filles deviennent victimes du trafic sexuel, et d'etre utilisees comme mule pour les drogues illegales. En 2019, sur la reserve Crow et la reserve Nord Cheyenne a son cote, 74 personnes ont ete registrees comme disparues, qui est plus que tout autre area dans l'etat de Montana, qui a un des taux les plus hauts de femmes ameridiennes disparues. Puisque, conclut l'article "Apres La Collision", " il est souvent ne pas clair si le crime fut commis sur la reserve ou juste en dehors de la reserve, ou qui etait l'aggresseur, c'est facile pour les policiers du Bureau des Affaires Indiennes d'evader toute responsabilite." Les poursuites dans leurs voitures de police, ont dans le cas des Etats Unis, comme resultat choquant, qu'un tiers, donc 1 sur 3 poursuite, pour parfois de transgression inconseqentes, comme un petit phare qui ne fonctionne plus, resulte dans la mort de la personne poursuivie. C'est la tragedie des peuples amerindiennes du pays ici: la police et les authorites, le BIA ( le Bureau des Affaires Indiennes), le gouvernement federal, traitent aux membres de ces cultures comme des personnes inferieures, rendues invisibles dans une societe qui fait d'eux des exilees dans le pays qui etait le leur, sur leurs terres volees qui etaient les leurs, privee de l'eau des rivieres qui etaient les leurs, privee de leur droit a une vie de dignite, de la poursuite de liberte et la justice, comme le promet la consitution du pays: " with liberty and justice for all." La realite est que comme Braven Glenn savait, et sa famille sait, les cultures amerindiennes, comme la tribu Crow, souffre le mal du pays, sur leur terre natale. Mon coeur flamand en exile culturel aux Etats Unis depuis toute une vie, a trouvee sa voix, sa dignite et son identite de poete, d'artiste sur la terre des Hommes Libres, Imazighen, qui comme peu d'autres peuples ont la sagesse de l'esprit, la profondeur de coeur, qui sait apprecier ce mal de pays si penible, souffert sur terre natale, apres avoir survecu, comme le peuple kabyle, les horreurs de la Guerre de l'Indpendance en Algerie, et sa Decennie Noire, et son antecedent du Printemps Noir. Que l'esprit du jeune adolescent martyr de la brutalite policiere envers sa culture amerindienne, Braven Glenn, mort si jeune, a l'age de 17 ans, puisse se consoler avec cet hommage a sa vie sacrifiee au systeme qui contraire a la sagesse Amazigh, qui comme l'homme amerindien, ne choississerait jamais l'agenouillement, et que le colonialisme et le complexe de superiorite postcolonial et neo - colonial de l'empire americain, est trop brute et arrogant, pour jamais pouvoir comprendre ou integrer faute de sa pauvrete spirituelle qui, chaque fois plus, vide ce qui pourrait se sauver de son coeur, de son esprit.
Trudi Ralston
La recherche sur l'histoire du BIA, le Bureau des Affaires Indiennes, etabli en 1824; sur la magazine de journalisme d'investigation "Mother Jones", etablie en 1976; sur la militante syndicaliste courageuse Mary Harris Jones ( 1837 - 1930); sur la mort suspecte du jeune Crow Braven Glenn en 2020; et sur le probleme troublant aux Etats Unis, des personnes amerindiennes disparues irresolues, courtoisie de Wikipedia, et l'excellent article "After The Crash" de Samantha Michaels avec photos de Tailyr Irvine, de mars - avril 2024, dans la magazine "Mother Jones", pages 13 - 25, et pages 54 -55.
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