Wednesday, September 25, 2019

Le Depart - Pour mes Amities en Algerie

Depuis ma connaissance de l'Algerie et sa nature et culture et peuple unique et grand, tout a ete une exploration des pas necessaires pour m'approcher au pays, a mes amities qui vivent ici. J'ai fait le voyage, a travers deux continents, l'Amerique et l'Europe, et me voila ici, parmi vous, depuis le 17 septembre. J'ai connue la joie comblante de faire la connaissance a vos amities, votre hospitalite, vos coeurs grands ouverts, vos ames profondes, vos sourires et passions, la beaute sublime de vos montagnes comme les Babors qui hier m'ont rempli de delire de merveille. Je suis accueillie comme une membre long perdue de votre grande famille kabyle et j'ai decouvert comme je suis heureuse ici.
Il y a quelques jours, a l'ocassion d'une visite au Cap Carbon, ou j'a fait la connaissance d'une femme d'une sagesse et nobilite d'esprit exceptionnel, Hakima Sisi, une rencontre me facilitee par Hac Anki des Randonneurs des Babors, j'ai compris que bientot le jour se presenterait ou il fallait retourner au Maroc, pour prendre le vol de Rabat a Paris, pour prendre le vol de Paris a Seattle, Washinton State, ou je vis depuis 30 ans avec mon mari et mon fils. Au Cap Carbon, il y avait un chanteur qui chantait des chansons d'Idir, un poete et musicien kabyle qui avec sa chanson Tizi - Ouzou, m'a ouvert le chemin vers un interet dans l'Algerie et la culture de l'Algerie, son peuple, son histoire, sa nature. J'ai decouvert la photographie de la nature de Djamil Diboune, de Lotfi Bouslah, de Katia Djabri. J'ai decouvert l'amitie et le respect de Lemnouer Khaled, de Achour Zemouri, des Randonneurs des Babors qui ont pris charge de mon sejour ici en Kabylie. Je suis en Algerie, je suis en Kabylie, et j'y suis heureuse. Au Cap Carbon, toutes les emotions du bonheur d'etre avec ma grande famille kabyle, m'a envahi avec joie et douleur intense a la fois, par le fait que je dois retourner a ma vie aux Etats Unis. La chanson d'Idir qui me suivit dans les mots du chanteur pres du Cap, m'est entree comme un couteau, qui s'est mis dans mon coeur comme une blessure grande, que je ne pouvais pas echapper ou eviter. Cet amour pour l'Algerie me remplit le coeur d'une joie profonde, et maintenant il me remplit de douleur. C'etait la breche du barrage, et les larmes coulaient parmi des sanglots etouffes, comme le magma du volcan qu'est mon coeur, mon ame, quant a l'amour pour ce pays, sa nature, sa culture, mes amities qui sont comme des belles fleurs pour mon coeur qui etait si solitaire comme ecrivaine et poete, pour si longtemps. Maintenant, il faut que j'apprenne comment m'eloigner, comment partir, comment tolerer la douleur de cette peine de devoir partir.
Je pense deja au voyage de retour, a la joie que je vais ressentir de vous voir encore, de revoir encore et encore, ma famille ici en Kabylie. C'est la seule facon de tolerer cette torture qu'est pour mon ame vous quitter. Je suis chez moi, ame, et coeur. Mon corps vit a Washington State, a Olympia, aux Etats Unis, mais mon etre de poete, d'ecrivaine, de femme heureuse et accomplie, reste et vit ici, en Kabylie.
Continuons l'aventure de cette joie d'amitie, de beaute, d'appartenance avec vous, de l'exploration et partage de votre magnifique nature, de votre culture, courage, amour, de vos sourires, rires, de votre sagesse et generosite. Je me sens comme une fleur, une fleur flamande, qui a traversee le desert grand d'une vie solitaire et intellectuellement frustrante aux Etats Unis, privee de famille autre que mon mari et mon fils, et dans vos coeurs j'ai trouvee l'eau riche et bonne qui arose cettte fleur qu'est mon ame, qui trouve parmi vous la plus profonde expression de ses sensibilites poetiques et intellectuelles. Je vous aime, et savoir que vous m'aimez aussi, me comble de bonheur. Comment vous quitter alors ? Impossible, ce serait ma mort. Je vais juste partir pour faire une nouvelle valise pour un prochain voyage, pour remplir la valise pleine d'idees pour la partager sur le prochain retour parmi vous, a qui je connais tous et toutes, depuis avant ma naissance, qui m'a mise par un caprice du destin, en Flandes, et puis au Texas et Washinton, au lieu qu'en Kabylie. Azul.

Trudi Ralston

Pour Idir.
Pour Djamil Diboune. 
Pour Lotfi Bouslah.
Pour Katia Djabri et Hakima Sisi, et Cherifa Feramil.

Pour ma famille ici des magnifiques Randonneurs des Babors et leurs belles familles qui mont acceuillies avec tant de grace et amour : 
la famille de Mohamed Zerguini, la famille de Hac Anki, la famille de Tahar et Fodil Bousba.  

Pour Reda Kasmi.

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