Dans l'Ombre du Sahara : Les Insectes Discrets de Djamil Diboune

La photographie, quand elle est bonne, est une invitation a un autre monde, a un monde qu'on ne connait pas, ou pas assez. Le photographe de la nature Djamil Diboune comprend cela tres bien, et il a une facon a la fois intime et discrete d'inviter le spectateur a son monde fascinant de la nature de son pays de l'Algerie. A son retour du sud, du desert, le photographe de Bejaia a partage quelques albums discrets, dont la photo de lui avec des chameaux curieux m'a touche le coeur pour l'aisance des prises. Il y a aussi 4 photos d'insectes du desert qui m'ont intrigue pour la facon dont ces prises nous invitent dans le monde de ces animaux souvent caches de vue pendant le jour, car ils evitent la chaleur etouffante du desert et vivent dans l'ombre du Sahara, dans les crevaces de rochers, sous le sol, ou existe tout un monde que la patience du photographe sait rendre visible, de cet univers fascinant, souvent mal compris et moins connu. La premiere photo est d'un scorpion, le Leiurus quinquestriatus, connu sous le nom populaire de scorpion jaune de Palestine. Ce scorpion du desert a le poison dans le sabot de queue, et si ce sabot est enleve, le scorpion devient comestible. La piqure peut etre mortelle pour un enfant, ou une personne faible ou agee, mais rarement cause des degats serieux a un adulte en bonne sante.  Djamil Diboune a reussi de faire une photo bien dramatique de ce scorpion, qui mesure entre 80 a 110 mm, un scorpion pale parcequ'il vit sous les rochers, loin de la lumiere et la chaleur : la prise du scorpion de couleur pale jaune, montre l'insecte le sabot de queue arquee, et on voit le reflet du sabot et queue dessinees avec precision dans l'ombre du silence de ce moment hypnotisant. La segonde photo est d'une guepe de desert, dans la famille des Sphecidae, les guepes Eremnophila aureanotata, ce qui veut dire les guepes au taille de corde, pour leur taille longue et mince. Il existent 30 especes, dont la couleur la plus commune est jaune - noir. La photo de Djamil Diboune montre une guepe du desert qui ont une couleur blanche- gris pale et noir. Comme la photo du scorpion, on a l'impression d'etre invite au monde de cet insecte aux couleurs un peu troublants, qui lui donnent l'aspecte un peu d'une squelette, il y a une complicite dans sa facon fiere de rester immobile pour la prise. Comme photographe, Djamil Diboune a une aptitude d'enseigner, sa passion et son talent reveillent ainsi toujours notre curiosite pour le monde naturel.
La troisieme photo est d'un insecte a l'apparence un peu comique, et charmant a la fois, avec son museau protuberant, ce charancon du desert minuscule, originaire de l'Asie. Cet insecte de la famille des Coleoptera, et dans le genus de Lixus angustatus quant au cas de l'insecte dans la photo de Djamil Diboune, et est un herbivore qui se trouve dans le Palearctique, ce qui incluit l'Afrique du Nord, et se trouve maintenant aussi en Afrique du Sud, en Australie et le Nouveau Monde. C'est un insecte tout petit , a 6 mm, et certains des especes sont consideres une nuisance parcequ'ils detruisent les recoltes, tandis que d'autres des especes sont utilises pour controler les plantes envahissantes. Ces insectes ont des especes de couleurs diffrerentes, d'un marron clair comme dans le cas du charancon du desert dans la photo de Djamil Diboune, jusqu'au noir et rouge. Le portrait de cet insecte qu'en a fait Djamil Diboune parait montrer un animal un peu fatigue, avec beaucoup d'experience dans sa vie qui peut durer 8 mois, et il parait nous regarder avec une certaine mefiance et aussi lassitude un peu melancholique.
La quatrieme photo es d'un insecte bien unique, dans la famille des Solifugae, qui sont ni araignee, ni scorpion, et qui ont leur propre classification de Araneae depuis l'Antiquite, ou les anciens grecs savaient deja que cet insecte avait besoin de sa propre identification scientifique. Malgre son apparence intimidante, cet insecte connu sous le nom de solifuge, n'est pas dangereux pour les etres humains. Ils sont pourtant des chasseurs aggressifs, herbivores et carnivores, et mangent des serpents, des lezards et des rongeurs. Les solifuges a leur tour, sont manges pas les scorpions. La piqure des solifuges est penible, mais pas dangereuse. Cet insecte a l'habitude de mettre ses oeufs dans une proie qui reste immobilise mais vivante pour nourrir les larves. Les adultes mangent la viande de leur proies en les coupant en morceaux avec leurs chelicerae, leurs griffes en forme de pinces en face de leur bouche. Ils sont d'une taille de 12 cm, et peuvent courir a 16 km l'heure, ce qui est a moitie du coureur humain le plus agile.
Je revisite souvent les photos de Djamil Diboune, et j'apprecie, comme toujours les excursions que me permet sa photographie de la nature variee en Algerie, toujours avec des surprises, qui me permettent la joie d'apprendre et la paix unique que ces enseignements du photographe d'Aokas me donnent a chacque fois.


L'information sur les insectes, courtoisie de Wikipedia. 

La Frontiere - pour Djamil Diboune

Vos photos m'annoncent que vous etes de retour encore du sud,
la photo de vous avec des chameaux curieux qui vous viennent dire bonjour
de la bout du desert me le disent ainsi.

De la frontiere d'un monde loin du mien, qui fait battre un peu plus rapide mon coeur de vagabonde, je vois votre photo dans cette chaleur immense sous un ciel aveuglant dans sa lumiere blanche,
et les milliers de kilometres se fondent sous la joie que je ressens quand vos albums m'attendent pour
en faire des poemes et rencontres ou la nature me permet cette reverence unique et ou l'hesitation des frontieres n'existe pas.

Je voyage sur les ailes de mes mots pour rencontrer votre passion, cette nature immense et belle de votre Algerie,
que vous decouvrez comme un aigle libre, votre arme la camera et ses reves :
le desert, les eaux, les montagnes, les animaux, les fleurs, tout y devient un conte que je veux raconter.

Les mots de mon clavier traversent la distance de la frontiere du temps et de l'espace, et me voila,
heureuse, souriante, libre de mes angoisses et de mon passe, et je marche vers le sable, et je dis bonjour aux chameaux, a vous et a ce ciel immense qui vous couvre.

 Je retourne le coeur et l'ame grand ouverts, avec mes poemes et mes contes, qui comme des papillons grands s'envolent partout
dans le monde pour parler de ce photographe d'Aokas, qui a le courage a chacque fois, d'affronter
la desolation brulante de cette femme flamande qui a traverse son desert a elle seule cent fois.



Trudi Ralston.

Le Reve : Le Coucher de Soleil Voyant de Chamy Tout Court

Dans une serie de 5 photos de couchers de soleil, ou la lumiere du soleil fait son reflet avec une intensite de metal brilliant qui fond, la dernierne de ces prises de Chamy Esp, qui prefere le nom Chamy Tout Court, est une photo qui m'a surpris pour sa concentration d'un seul  point : la magnificence de la gloire du soleil au - dessus de la mer, dans une beaute absolute. Avec juste une couleur doree, dans deux nuances : une couleur doree claire du ciel, et une couleur doree foncee de la mer, Chamy Tout Court a reussi de creer une composition parfaite de son sujet. Le soleil brille au milieu de cette photo sublime comme une boule de feu blanche. Je suis tres impressionnee avec cette photo, car elle montre une evolution artistique notable dans le coeur du photographe, qui a un esprit bohemien qui se traduit dans une certaine inquietude qui souvent domine son ame et son energie. Chamy Tout Court a l'esprit aventurier, et connait tres bien la beaute immense et unique au monde du sud de l'Algerie, surtout le Tassili n'Ajjer, l'enorme parc national dans le Sahara algerien, qui est part de l'UNESCO World Heritage Sites depuis 1982. Chamy a des beaux albums de ses explorations du parc et de la region du Sahara du sud- est de son vaste pays, et y va avec des groupes d'amis dans un esprit de camaraderie, generosite et un amour profond pour la nature fabuleuse et la beaute mysterieuse du desert algerien.
Quand j'ai commence mes articles sur l'art photographique de Djamil Diboune, Chamy Tout Court etait toujours la pour m'encourager avec des mots sincers et chaleureux. Il a le coeur ouvert, enthousiaste, vaste comme le desert ou son esprit inquiet se sent libre. La discipline de la cinquieme photo de hier est une synthese de son ame creative. C'est tres emouvant, ce poeme visuel au touches de nostalgies modernistes, prevalent vers la fin du 19ieme siecle et debut du 20ieme siecle et qui se montre dans cette photo dans la dominance de la couleur doree, comme dans certaines peintures de l'artiste autrichien Gustav Klimt ( 1862 - 1918 ). Cette photo de Chamy Tout Court brille avec une elegance lisse et rassurante dans ce moment ou le reve du soleil devient le reve du photographe, et ou le temps s'arrete juste assez longtemps pour celebrer cette harmonie intime entre l'artiste et sa creation.   

Sagesse et Silence : Le Pouvoir dans l'Art Photographique de Katia Djabri

Quand j'avais 16 ans, j'ai decouvert dans la bibilotheque de mon pere un tout petit livre, qui contenait des aphorismes chinois. Les phrases etaitent ecrits en chinois et traduit en flamand. Ce qui m'intriguait du volume minuscule, c'etait la beaute des peintures autour des mots, et la paucite de ces mots. Une paucite qui etait impressionante pour l'impacte de leur pouvoir. Il y avait une phrase du philosophe Lao - Tzu qui m'a marquee pour la vie :  " Stilte is de hoogste openbaring ", traduit du flamand : " Le silence est la plus haute revelation ." Ces mots m'ont touches tres pres du coeur et de l'ame, quant a mes curiosites intellectuelles et artistiques. Hier et aujourd'hui, la photographe Katia Djabri a mis deux de ses photos qui m'ont fascinees. La photo de hier, le 23 juin, est un exemple supreme d'une prise artistique vibrante avec les couleurs intenses des peintures de l'epoque baroque du 17ieme siecle et debut du 18ieme siecle, fameux pour l'usage de l'effet dramatique du jeu entre ombre et lumiere. La prise qu'a partage Katia Djabri a tous ces effets avec un ciel et des nuages qui luttent pour le feu de la lumiere qui disparait dans la nuit, et des nuages obsurs presque menacants, qui chassent ce qui reste d'un ciel bleu pale qui cede a les couleurs foncees qui avancent. Le tableau resonne avec une intensite finale, precise et au- dela du drame exquise des couleurs. Il y a un silence qui sature cette prise qui est imposant, insistant, et qui me rappelle les mots de Lao - Tzu : " Le silence est la plus haute revelation. " Il y a eu d'autres moments ou ces mots m'ont visites et impressionnes, mais ce qui me fascine de cette photo c'est la conviction du moment de la part de l'artiste. Il y un pouvoir dans les silences qui coulent presque imperceptibles la longueur des lignes de lumiere claire, et d'ombres envahissants. Le photographe de la nature Djamil Diboune a cette capacite de creer une synesthesie hyper - raffinee dans certains de ses tableaux de couchers de soleil, et ce talent je le note dans certaines prises de Katia Djabri, et sa photo de hier est un exemple magnifique de cette sensibilite artistique. Sa prise est riche en couleurs, en energie sensuelle, en passion creative, c'est un tableau renversant par la confiance, la conviction sublime d'une ame sensible, et je suis tres heureuse d'avoir sa presence et perspective feminine qui documente la belle et unique nature en Algerie.
Une segonde photo qui me fascine de la photographe Katia Djabri est la photo d'aujourd'hui, qui montre un tres beau coquillage sur la plage, illuminee par les couleurs d'or coulant du soleil couchant. La lumiere et son reflet muet sur le sable mouille donne une nuance douce au coquillage, et ce qui est poignant de cette magnifique photo, c'est la presence encore d'un silence parfait, au - dela du bruit rythmique qu'on s'imagine des vagues en arriere plan, un silence qui caresse, qui calme, et cette presence est l'ame meme de la photographe qui a cette capacite tres agreable de laisser sa signature invisible mais palpable dans les tableaux ou sa passion artistique s'exprime avec une certitude complete. Ce n'est pas toujours le sujet qui rend un artiste unique, mais son interpretation du monde de ce sujet. Le monde que Katia Djabri partage avec nous rayonne d'un amour profond pour la vie et ses mysteres, et parle d'une charite sincere qui mesmerise par la touche fine et completement enrapturante de ses interpretations et de ses poesies.   

Le Chemin - pour Djamil Diboune

Je me dis que c'est normal, tout a fait naturel, ce manque qui me suit comme une ombre agacante,
 quand vous etes loin de vos montagnes en Kabylie.
Une ligne noire sur du papier blanc, un petit serpent qui ne va nulle part, et qui s'endort sous le soleil
d'un desert imagine, chaud, et immense comme le ciel de vos silences, ma muse tourne en rond.

Le temps glisse comme une eau froide et les aigles chauves font des cercles au- dessus de ma maison,
leurs cris stridents un message d'esprits anciens qui prennent pitie, je ne suis qu'une souris a cette distance pour leurs ailes enormes, pas la peine de manger.

Les mots anglais une jungle a travers laquelle ma detresse est la machette qui cherche les montagnes berberes ou se trouvent la faune et la flore et le mystere qu'est pour mon coeur votre art, sur ce chemin de vos traces, et que mes poemes dessinent,
 un melange de la presence de la langue de ma grandmere et de l'echo que je cherche de votre langue le Taqbaylit.

Je me dis que c'est normal, tout a fait naturel, cette impatience qui me brule l'ame,
quand vous etes loin de vos montagnes en Kabylie.
Une ligne noire sur du papier blanc, un petit serpent qui ne va nulle part, et qui s'endort sous le ciel
d'un desert imagine, chaud et immense comme le ciel de vos silences, ma muse tourne en rond.


Trudi Ralston.





 

  
 

Le Double

Il y a ces jours ou le temps parait nous avoir coupe un double, un etranger
qui se balade autour de nous, comme un danseur de ballet mal prepare,
qui hurte nos pas, nos confiances, et qui avec son souffle opprimant nous tient
desoriente, incapable de distinguer ses murmures au - dela de notre voix muette.

Dans les ombres et leurs silences soyeuses, on cherche les traces de notre identite,
les yeux vides de leur presence rassurante, la couleur verte, bleu, marron comme
un petit oiseau timide dans le desert de ses espaces ou le temps n'a point de references.
La chaleur dehors se moque des ventilateurs qui chantent leur musique comme une code morse perdue.

Le silence de la maison me tient prisonniere de ses intentions cachees derriere les murs sentinels
de mon courage qui tourne en rond, jusqu'qu moment ou mon clavier m'arrange les mots avec
un sourire complice et me les offre a mes doigts et mon ame comme a un voyageur qui s'est perdu
dans la foret des symboles.

Le double s'enfuie, lache dans ses distractions paresseuses, et je m'envole dans le ciel blanc de ce poeme
qui me permet d'oublier pour un moment cette chaleur et les monstres du pouvoir avec leurs masquerades de decence, pour qui l'innocence n'est qu'un asterisque sur la page des poetes qu'ils brulent avec le feu des dragons sadiques de leurs demences.
 

Trudi Ralston. 

L'Indecision : La Liberte du Precipice dans l'Univers de Kamel Daoud

Recemment j'ai eu une surprise : un ami que je connaissais depuis dix ans allait quitter sa profession de medecin, pour ce qu'il expliquait des raisons de famille. Il m'a annonce cela bien nonchalant, ce qui m'a confus pas seulement a moi, mais aussi a mon mari et a notre fils, on aimait bien cet ami, mais on a vite compris qu'il n'allait pas s'expliquer. On se sentait un peu trahi, un peu blesse, un peu fache meme, pourquoi notre ami ne s'expliquait- il pas?
Je me trouvais cherchant une reponse. Mon fils etait le seul a accepter ce mystere sans trop de questions ou irritation. Apres quelques jours, la paix est retournee a mon ame, et j'ai compris que cette paix m'etait revenue parceque j'ai acceptee que chacque personne, proche qu'elle puisse etre a notre coeur, est un mystere profond, et que c'est bien que ce soit ainsi, c'est seulement que notre vanite, ou notre passion, peut parfois troubler cette verite, cette loi importante quant a la sanctite de chacque coeur humain. Je m'avais permis d'etre vulnerable a cette personne, qui ajoutait un certain flair d'aisance avec son charme humble et sa facon de me respecter les idees et enthousiasmes. Tout ca m'a fait penser que l'idee de l'indecision dans la vie est bien intrigante, ce truc du cerveau pour nous faire hesiter sur des choses dont on a le coeur convaincu, mais qui nous bouscule la confiance avec ses doutes qui paraissent si sensibles, si adultes. La raison a ses justifications que le coeur ne comprend pas. Il parait que quant aux nuances de l'affection, les mots sont somme une brise sur de l'eau, les ondulations laissent leur signe, mais pas de reponse. Personne ne disait ce qu'il avait dans le coeur, notre ami par fierte, mon mari par politesse, mon fils par discretion intellectuelle comme personne jeune, et moi par timidite feminine, face a cette amitie avec un homme professionnel dont je me mefiais d'une tendance de maintenir une perspective un peu impersonnelle et trop logique. Le resultat melancholique de toute cette danse de justifiacations rationnelles est que notre ami partira sans savoir combien on l'aimait. L'indecision nous avait dans sa trance, ce clown muet qui se cache derriere la peur d'hurter les convenances et le risque de la vulnerabilite. La vie continue, comme on dit, chacun a son destin, flou ou precis, alors mieux ne pas se perdre dans la foret dense des vanites ou illusions. Il reste une certaine tristesse vague, parmi les questions et la tete dure de ma fierte, qui comprend que cela prendra du temps pour accepter avec toute humilite et certitude que notre ami a tout droit de ne pas s'expliquer tel comme moi et mon mari et mon fils ont tout droit de persister dans notre indecision et ne pas avouer notre affection pour cet ami et collegue bien aime, si seulement pour addoucir la peine evidente de sa decision a lui de partir sans savoir s'expliquer. Le mystere a ses douleurs que la fierte est bien douee a camoufler. Il y a une certaine poesie dans le dilemme et c'est cette poesie qui me permet de continuer sur le chemin de ma vie, libre, sans ni regrets ou amertume. Je venais de finir le livre " Zabor ou les Psaumes " de Kamel Daoud, et l'apotheose glorieuse du roman avec son affirmation que la litterature peut nous liberer de nos demons, de nos manques de confiance et peut nous inspirer de continuer la conviction de nos reves et aspirations, malgre les obstacles, les detours, les distractions. Je mis " Zabor " a cote de " Meursault, Contre - Enquete ", et " La Preface du Negre ", sur les etageres de mon petit bureau, et j'en caressais avec conviction les dos ou etaient imprimes soigneusement les titres des oeuvres. J'allais perdre un ami, mais dans l'astucieuse intelligence litteraire de Kamel Daoud, j'en avais decouvert un autre. Les Mille et Une Nuits de ma vie continueront, et j'avais deja en tete la lecture du recueil " Mes Independences. Chroniques. ( 2010 - 2016 )", et ce plaisir profond que me donnent les livres de l'ecrivain algerien si riches dans l'abondance de leurs solitudes splendides. 

La Soif : pour Djamil Diboune

Il fait une chaleur epouvantable ici en ce moment, les temperatures montent, et dans quelques jours selon le bulletin meteorologique local, on aura 31 Celsius apres le weekend, et on se sent soulage parceque initialement, les temperatures etaient supposees d'atteindre pres de 38 Celsius. Pour notre region, ces temperatures chaudes sont devenues le nouveau normal, avec les effets incontestables du changment du climat les dernieres annees. Il y a 15 ans, personne n'avait meme des ventilateurs, maintenant, toutes les maisons ont des ventilatuers dans les fenetres, et beaucoup de personnes ont succombe a l'installation de climatisation centrale, une enterprise chere avec une installation laboureuse. J'ai vecu pour dix ans au Texas, ou il fait tres chaud la plupart de l'annee, et maintenant c'est bizarre pour moi de constater qu'ici a Wahington State, a quelques heures de la frontiere avec le Canada, on a des temperatures l'ete ces jours - ci qui rivalisent avec celles au Texas. Ce changement de temperatures a un effet sur toute la faune et flore : les oiseaux se confondent quant a le temps pour faire leurs nids, les fleurs fleurissent plus tot, avec une difference de 6 semaines, l'ete arrive avant que les animaux de la foret et leur progeniture suivante est independente, la soif tue les animaux faibles ou trop jeunes, les arbres meurent avec la chaleur dans les jardins de personnes distraites qui ne se rendent pas compte du besoin de l'eau au- dela de ce que les pluies normalement leurs donnent. L'usage excessive des ventilateurs et la climatisation centrale surcharge les circuits pendants les jours tres chaudes et cela nous donne des coupures de courant, ce qui interrompe les horaires de travail, d'ecole, la circulation. Tous des problemes qui n'existeaient pas ici il y moins de 20 ans, et cela risque de devenir plus serieux dans les annees qui viennent, parceque la chaleur introduit aussi le probleme grave d'incendies, comme l'annee passee, quand il y a avait quelques semaines ou le ciel etait couleur de cendres et le soleil rouge comme une blessure neuve, a cause des incendies dans l'est de notre etat, et dans les etats qui nous entourent, comme l'Oregon et vers les sud, la Californie, et vers le nord , l'etat de Montana et le Canada, qui ont souffert une saison d'incendies horribles l'ete passee, avec la perte de foret a travers les Etats Unis  en 2017 a 8083.714 km2, ce qui est tres decourageant vu du fait qu'il fait deja tres chaud avec l'ete a peine commencee...
La presence plus intense de la chaleur a un effet aussi sur la perspective des gens, il y a comme une certaine attitude de vacances, parceque souvent les gens ici cherchent le soleil pour leurs sejours d'ete, comme le soleil etait assez rare ici, et maintenant le soleil est tres fort meme en printemps, alors ca donne une ambiance de relaxe, de nonchalance, que je trouve tres sympathique. Il y a une autre dimension a cette chaleur, celle d'essayer de la vaincre, de la surmonter, quand on travaille dehors, ou quand la chaleur devient etouffante malgre l'effort heroique des ventilateurs, et avec les temperatures montantes vient une nouvelle sorte d'impatience, auparavant pas connu dans notre region a l'ouest des montagnes ici de notre etat.  Les gens cherchent l'eau, l'eau des lacs, l'eau froide des robinets et du tuyau d'arrosage, de la douche, de la piscine communale du voisinage, de la mer, si on peut tolerer les heures en voiture pour y arriver, toujours un peu frustrant pour moi qui a grandi a 20 minutes de la mer en Belgique. On note aussi pas seulement une impatience avec la chaleur nouvelle intense, mais aussi il y une soif mentale, une sorte de desir qui veut comprendre cette chaleur, son intensite, son pouvoir. Je pensais au photographe de la nature, Djamil Diboune, qui travaille en ce moment au sud de l'Algerie, ou je m'imagine la chaleur est d'une intensite que je ne connais pas, que je puisse guere comprendre, et qui me fascine biensur pour le mystere de son pouvoir. Dans le sud - ouest des Etats Unis il y le desert aussi, que j'ai viste brevement une fois avec mes parents, en visitant Arizona et Utah, et je me rappelle cette chaleur ecrasante, qui coupe le souffle avec son intensite. La chaleur ici en ce moment me fait anticiper aussi le retour du photographe, comme ses albums montanieres de la Kabylie touchent la memoire de souvenirs heureux et precieux de mon adolescence, loin avant tous les problemes de famille, quand on faisait des randonnees dans les montagnes de Tyrol en Autriche, comme mon pere aimait la fraicheur et beaute des Alpes, et en avait lui - meme de beaux souvenirs de sa jeunesse a lui. La soif que j'avais aujourd'hui etait une soif pour les emotions profondes que me permettent les albums de Djamil Diboune, ce photographe berbere qui avec son art m'a donne un tresor de beaute, de souvenirs retrouves, redecouverts, et qui a ouvert mon coeur a une aventure merveilleuse, celle de faire la connaissance de la beaute supreme de la nature en Algerie, et avec cette beaute, l'esprit profond du peuple berbere, de son courage, de sa passion, et pour moi, c'etait comme avoir une famille grande a nouveau, une famille a aimer, a comprendre. Cette soif que je sens dans la riviere la plus profonde de mon ame et de mon coeur, y mis deja comme enfant par des circonstances qui avaient mis des familles algeriennes dans notre village, et qui me fascinaient par leur fierte, leur beaute, et par l'horreur que je sentais dans mon coeur d'enfant envers le racisme et le mepris qu'elles souffraient souvent, ce qui allumait un feu d'amour pour eux dans le silence de mon monde solitaire d'enfant passionne.
La chaleur et la soif, avec leur pouvoir et leur lois, qui me font comprendre qu'il y a une chaleur et une soif qui me viennent de beaucoup plus loin, des montagnes et ses rivieres et chutes en Kabylie, ou un artiste discret et talentueux a su toucher mon coeur avec un bonheur frais, et qui pour moi ces jours - ci est aussi reelle et vitale et concrete, que l'eau fraiche de mon robinet sur ce jour de chaleur bien intense ici a Olympia.

L'Invitation de Zabor : La Speleologie Litteraire dans le Fable de Kamel Daoud

Il y des livres qui nous changent, qui nous envahissent, qui nous tourmentent, qui nous seduisent,  qui nous rendent un peu fous, qui nous desorientent, parcequ'on se rend compte qu'on s'y est mis sans guide, sans precaution, avec une certaine innocence, un certain amour pour les idees de l'auteur et ses livres deja lus, deja savoures, deja assimiles. " Zabor ou les Psaumes " est un tel livre pour moi. Je me trouve au milieu de son aventure complexe, a la page 182. Je me sens un peu desorientee, mais aussi encouragee par le fait que je commence a me sentir un peu moins intimide par l'univers solitaire de Zabor, je sens une sympathie profonde pour sa tante Hadjer et sa capacite feroce de maintenir son independence et de proteger Zabor de la cruaute de monde, orphelin rejete par sa famille. Je me sens comme sur une expedition, ou la patience est ma lampe de poche, dans ces moments et heures ou les pages m'echappent dans les tenebres de leurs multiplicites et intentions. Je ne suis pas etrangere a l'isolation et le mepris que souffre un exclu du clan familial, dans mon cas le mepris n'est pas de la cote de mon pere, comme dans le cas de Zabor, mais de la part de la famille de ma mere, pour le crime impardonnable de ne pas vouloir me subjuger, de vouloir suivre mon destin et ma vie a moi. Zabor est tres touchant comme personnage litteraire, parceque il partage l'histoire de sa solitude petit a petit, et son intelligence considerable est comme un manteau qui lui protege, et qui lui donne l'impression d'etre une personne arrogante et froide, qui se cache par caprice dans son monde cerebrale, et cela prend du temps pour apprecier son courage, sa determination d'essayer de s'echapper de l'ile isole qu'est son village au bord de l'immensite du desert. Mais la facon dont parle Zabor de sa tante Hadjer, avec pitie pour son sort de vielle fille avant d'avoir veillie, et avec amour pour son role de mere envers lui, rend evident que Zabor a une capacite enorme pour l'amour, qui lui echappe par un destin d'hero marginal, qui sait survivre l'abime de sa solitude par son intellect profond qui lui donne la volonte et le courage. Cet oeuvre de Kamel Daoud est tres difficile, le texte est multi- dimensionnelle, comme une textile riche, aux dessins elusifs et caches, qui exigent beaucoup de respect et une lecture lente, silencieuse, loin du bruit et distractions. Lire ce livre est un engagement et entreprise serieuse, dans lequel l'auteur revele aussi le plus profond de son ame, de son intuition creative et de ses experiences intellectuelles. " Zabor ou les Psaumes " est une oevre unique, qui ne cede pas a une lecture distraite ou de mode, juste pour impressionner le monde et pouvoir dire qu'on a lu le dernier livre du genie litteraire et journaliste qui a le monde sous la trance de ses perspectives audaces. Zabor est une odyssee, et je me trouve au milieu de ce voyage turbulent qui me fait comprendre que ce qui nous unie comme etres humains n'est pas toujours aussi fort de ce qui nous separe quant a histoire, culture, langue, moeurs, reves et desirs, mais, ce qui est important c'est de faire un effort honnet et continu, comme le fait Zabor, qui s'identifie le plus avec le perroquet de Robinson Crusoe, Poll. J'apprecie la franchise de Kamel Daoud, ce desir passionne de vouloir comprendre le monde dans toutes ces cruautes et trahisons, et son desir de tourner vers un horizon ou le passe n'est pas nie, ni mepris, mais compris, pour pouvoir quitter l'le de l'isolation et tous ces maux hereditaires d'une histoire traumatique qu'a souffert l'Algerie, pour essayer d'embrasser les possibilites d'un futur ou l'espoir a une chance.
Face a ce livre, je me sens comme dans une cave enorme, de tenebres et de lumiere, qui parfois me fait peur, qui parfois me decourage, comme l'histoire meme de l'Algerie, mais que je veux comprendre, malgre le risque que je prends comme lecteur etranger, blanc - flamande et francaise de la part de ma grandmere paternelle, donc, coupable par definition - parceque je sens une intelligence, une passion, une richesse d'ame et d'esprit si profonde dans l'histoire de l'Algerie que je ne veux plus la perdre de vue, ni aujourd'hui, ni demain. Alors, je vais continuer avec ma lampe de poche a explorer cette cave fabuleuse qu'est devenu pour moi la lecture fascinante, troublante, agonisante de Kamel Daoud : " Zabor ou les Psaumes ", jusqu'a la deniere lettre de la derniere page.Trudi Ralston

La Tourterelle Triste : La Bonne Fee de la Foret

Il y certains silences qui sont reserves pour l'intimite de l'ame, et qui ne se traduisent que difficilement. Ce sont les silences que nous laisse comme une presence insistente, la douleur dans toutes ses formes, et que cette douleur sait nous faire ces costumes de silence comme faits de mesure, juste pour nous, et pour s'assurer que ce costume de silence reste le plus discret possible, le costume complet et toutes ses detailles est visible seulement a travers nos yeux. Le monde autour peut supsonner qu'on est dans ce costume qui gratte a chacque fois qu'on bouge avec meme la moindre impatience, mais la coupe et lourdeur de ce costume, ah, ca c'est tout a nous de le supporter. Ma douleur a moi, mon costume de silence fait a mesure juste pour moi, est le vide de ce grand pays qui m'a absorbe et qui m'a devore ma famille par tous les moyens possibles : la fatigue, l'arrogance, la mefiance, le mepris, la perte de memoire, le cancer, le suicide, l'avarice, la lachete, comme dans un western mal intentione et pire interprete, avec juste deux personnes qui ont survecu le duel macabre, moi et mon frere, qui reste invisible dans l'immensite du Texas. Ce matin, dans mon jardin tranquil ici a Olympia, mon costume de silence, heritier de l'implosion tragique de ma famille, qui avait pense que ce pays allait lui sauver, etait presque agreable, mon sourire me le confirmait, pendant que je regardais avec plaisir quelques papillons monarcque, rares ces jours, folatrants dans la chaleur douce du matin, jouissants de l'abondance de fleurs brillantes de notre jardin. Mon mari adore jardiner, et c'est une joie profonde pour moi, la paix de ce jardin le printemps et l'ete, qui addoucit tellement ces moments ou le vide du silence risque de trahir la maladresse de son costume. Dans le foret derriere le jardin, j'entendais le cri melancholique d'une tourterelle triste. Depuis mon enfance, la tourterelle triste m'a fascinee, comme le presentiment d'une douleur qui n'etait pas encore la mienne, mais qui etait deja presente dans la chanson belle et hypnotique de cet oiseau discret. Je pensais a Zabor, l'hero courageux du fable de Kamel Daoud, et je pensais a mes amis randonneurs a Bejaia, et leur amour pour la vie, pour l'espoir. La tourterelle triste etait comme une caresse avec son cri assourdi parmi le chant de carillon du jardin, si paisible, si loin de toute tristesse d'un passe survecu avec beaucoup de patience, beaucoup de solitude. Je pensais aux sourires dans les photos de mes amis et amies randonneurs, a leur dignite, leur camaraderie, a la gentillesse et intelligence de Lemnouer Khaled, et ses mots d'encouragement de mes articles. La tourterelle triste me parlait dans une voix douce, comme si elle avait decide d'etre la bonne fee de la foret, et dans mon costume de silence qu'elle me paraissait ajuster d'une taille plus confortable, je lui parlais a mon tour de mes amis, de mon ami Lemnouer, et de leur courage a eux, son courage a lui de vivre avec dignite la douleur de leurs ames, de leurs coeurs, et de marcher dans cette vie dans leurs costumes a eux que le silence de leurs douleurs les exigeait a porter, et comme cela me donnait de l'energie a mon courage, a mon sourire, cette amitie de l'autre bout du monde qui m'assure que la vie est toujours belle quand les costumes juste visibles de nos peines ne peuvent pas suprimer la joie contagieuse et le mystere merveilleux et profond d'un beau sourire, plein d'espoir, plein de pouvoir.


Pour Lemnouer Khaled et tous les ami(e)s randonneurs en Kabylie.

La Decision - pour Lemnouer Khaled

C'etait un de ces jours agreables, doux, avec un soleil encore loin de la chaleur etouffante de l'ete qui s'annoncerait bientot. Un jour avec un vent gentil, qui faisait bruire le vert abondant des arbres, dans lesquels les oiseaux chantaient avec energie amoureuse et dediquee. Je me sentais heureuse, malgre l'inconvenient de ma clavicule cassee, qui se reparait lentement, et qui me necessitait d'ecrire mes articles sur mon clavier avec une main. Il y avait une paix que j'eprouvais, tres agreable, et cela me faisait sourire pensant que il y a juste quelques jours, je m'avais senti un peu perdue. Je suis en train de lire " Zabor ou les Psaumes " de Kamel Daoud, et ce livre est tres difficile, et me rappelle la premiere fois que j'avais lu " Don Quixote " de Miguel de Cervantes, en espagnol, pour une de mes classes de litterature pour ma maitrise en litterature espagnole et latino - americaine a l'Universite de Texas a Austin. Je trouvais bien difficile le livre enorme, en deux volumes, de Cervantes et c'etait tres encourageant que la classe fut enseigne par un expert sur le sujet, Dr. Peter Russell de Oxford, qui etait au Texas ce semestre juste pour enseigner ce cours, tout un privilege. Lisant le livre difficile de Kamel Daoud, je me trouvais sans guide, et apres avoir digire les 80 premieres pages, je me sentais assez decouragee, prise d'un sentiment de vide et nausee, pour l'isolation et la solitude profonde du protagoniste Zabor. Kamel Daoud a cet effet sur moi avec sa facon d'ecrire si clairement, si precis; ses protagonistes me heurtent par la sympathie que j'eprouve pour leur solitude de laquelle il parait etre impossible de s'echapper, et qui me rappelle une periode bien difficile dans ma vie de laquelle il m'a ete tres difficile m'en sortir. Ecrire est une facon d'affirmer mon existence, un peu comme Zabor, et il y a toujours ces moments de doute, d'incertitude. Dimanche etait un de ces jours, et je me rappelle exactement ce qui m'a sorti de cette brume asphixiante, c'etait la pensee a une personne specifique, tres loin d'ou je vis et ecris, une personne qui a un optimisme contagieux et un sourire radieux, et qui m'a encourage de quitter mon inquietude de ce moment, et ecrire avec enthousiasme mon article suivant. Sans le savoir, cette personne a l'autre bout du monde, avait su me motiver et quelle agreable surprise de voir de lui apres un commentaire tres positif sur mon article, juste la poussee qu'il m'a fallu pour jeter ce manteau de doute et ramasser mon courage et mes convictions comme ecrivain et poete. Merci, Lemnouer Khaled, pour ce moment d'espoir, de lumiere, quand j'en avais vraiement besoin, et qui m'a fait comprendre que suivre et partager mon ame et coeur creatifs vous donne a vous aussi des moments de joie et espoir, et ainsi aussi a d'autres personnes avec qui je partage mes idees, passions, poemes et memoires a travers ce monde fascinant qu'est pour moi la Kabylie, avec son unique et majestueuse nature et la profondeur, la chaleur, le courage et la passion de l'esprit berbere, aupres desquels mon ame vagabond se sent chez soi. On a tous des moments de doute, d'hesitation quant a la valeur de nos talents, nos certitudes, et pour ceux qui ont le courage d'un coeur et esprit ouvert et chaleureux, malgre la condition deprimante du monde, ils trouveront toujours de la joie dans la vie, parceque ceux qui partagent la joie le recoivent inevitablement en double, tot ou tard.  Le sourire de Lemnouer Khaled et ses amis et amies dans les photos de leurs randonnees enthousiastes en est ample preuve, ainsi que mon sourire a moi en appreciant ces photos chacque fois qu'elles me visitent ici dans mon coin du monde.                                                                                                
 

Le Cornu Aspersum Maxima de Djamil Diboune : Le Monde Divertissant des Escargots.

Le cas des escargots du monde merite un peu d'attention, comme j'ai appris en recherchant sur ces gasteropodes dans les deux photos du 27 et 28 mai du photographe de la nature, Djamil Diboune.
Les deux photos sont d'escargots terrestres, de l'espece Cornu aspersum, de la region de la Mediterranee et qui ont ete distribues, soit par accident ou delibere, dans toutes les regions temperees et subtropicales du monde. En Europe, l'escargot Helix pomatia, connu sous son nom populaire d'escargot de Bourgogne est considere de grand valeur comestible, quoique difficile a cultiver et ainsi rarement exploite pour le commerce. Ceci est contraire aux especes de regions de la Mediterranee, qui sont une source abondante et peu couteux de proteine. L'escargot terrestre le plus grand en Afrique est l'escargot geant africain, le Achinata achinata, de l'Afrique de l'Ouest, connu sous leur nom de tigre du Ghana, qui peut atteindre 38 cm et peser 1 kg; en Afrique de l'Est, l'Achinata fulica, l'escargot geant est- africain est decoupe en tranches et mis en conserves comme comestible commerciale. L'escargot le plus grand en Eurasie est un escargot de mer Syrinx aruanus avec une coquille qui peut atteindre une longueur de 90 cm, et qui peut peser, animal et coquille 18 kg. On mange des escargots terrestres , saline et d'eau douce en Espagne, les Philippines, le Maroc, l'Algerie, le Cameroun, la Nigeria, l'Italie, la France, le Portugal, la Grece, la Bulgarie, la Belgique, le Vietnam, le nord -est de l'Inde et certains regions des Etats Unis. Il y a une famille d'escargots de mer, les Muricidae, qui produisent une secretion qui est un colorant naturel grand teint, tres cher, le pourpre de Tyr, de grand valeur dans l'antiquite comme pigment pour les habits des riches de Phenicie, comme c'etait tres cher a produire, comme on necessitait d'une grande quantite d'escargots et une procedure laboureuse pour creer la couleur. Il y a des cremes pour la peau derivees de l'escargot Cornu aspersum, a utilser sur les rides, cicatrices, la peau seche et l'acne. Comme delice culinaire, les escargots se mangent depuis des milliers d'annees, et etaitent populaire dans la cuisine de l'empire romain, et il y de l'evidence qu'ils etaient sur le menu des etres humains deja dans le Pleistocene de il y a 2.6 million jusqu'a 11,700  annees, dans lequel le Homo sapiens s'est evolue. Les oeufs de certains escargots sont manges comme le caviar, et pendant des famines, les escargots etaient utilises comme une source valable de proteine, comme dans la famine du 19ieme siecle en Ecosse. Il y a 3 especes qui sont manges le plus souvent : Helix pomatia, connu comme l'escargot de Bourgogne, d'ou provient cet escargot; le Helix lucorum, trouve dans la region de l'est de la Mediterranee, mange en Grece et Georgia, connu sous son mon populaire d'escargot europeen brun, et le Cornu aspersum, trouve dans les pays de la Mediterranee et l'Afrique du Nord, et la cote atlantique francaise, cet escargot est connu sous le nom de Petit - gris,  de 28 - 35 mm avec un poids de 7 a 15 grammes; il y a une espece plus grande trouve surtout en Afrique du Nord, le Cornu aspersum maxima, de 40 - 45 mm avec un poids de 20 a 30 grammes.
L'anatomie des escargots est bien complexe, et unique. Les escargots sortent d'oeufs, et ils sortent de l'oeuf avec une coquille toute petite en place deja, et celle croit avec l'animal. Pour cela, ils ont besoin d'une grande quantite de calcium, et ils commencent par mangeant l'oeuf d'ou ils naissent.  Leurs coquilles s'enroulent en spirale de droite pour la majorite des escargots, et il y a une minorite d'escargots qui ont leur coquille qui s'enroule en spirale de gauche, comme une des especes dans l'ouest de l'Inde. Les escargots sont hermaphrodites, ayant un ensemble des deux sexes, capable de produire et spermatozoa et ova. Ils sont capables d'apprentissage par association; ils ont un poumon, un coeur, un cerveau, et 4 antennae, dont 2 des antennae ont les yeux et les autres deux ont des fonctions tactiles et olfactives, et tous les 4 antennae sont retractables dans les escargots terrestres.  La plupart des escargots sont pulmonaires, mais il y a des especes plus anciennes qui ont une branchie, donc une ouie, et il y a des especes qui sont amphibie entre la terre et l'eau douce et entre la terre et les eaux salees de la mer.  Leur coquille a un opercule, ce qui est une structure anatomique comme une porte, une structure qui ferme ou ouvre, specifiquement une plaque qui secrete, qui permet que l'escargot puisse barrer sa coquille d'eau, du froid, de la chaleur et des predateurs, une fois qu'il est retracte dans sa coquille. Ils hibernent dans des periodes de froid, et estivent dans des periodes de chaleur. Ils dechirent leur nourriture avec un organisme qui s'appelle la radula chitineuse, ce qui est une sorte de rang de milliers de dents microscopes qui permet l'escargot de manger en petits morceaux leur nourriture avant que ceci entre l'oesophage. C'est dit que dans le silence absolu, on peut entendre le bruit de la radula quand un escargot mange. Les escargots peuvent vivre 5 a 10 ans dans la nature, et domestiques ils peuvent vivre plus de vingt ans, et ils sont populaires comme animaux domestiques. Malgre leur abondance, ils sont en danger d'extiction dans plusieurs pays, a cause de pollution, pesticides et eradication de leurs habitats. La plupart des escargots sont herbivores, mais il y a aussi des especes d'escargots qui sont carnivores et omnivores.
J'aime bien les deux photos des Cornu aspersum de Djamil Diboune, elles montrent les animaux dans leur habitat, vu de pres, tranquils, lents, dans des couleurs marrons qui mettent en relief leurs coquilles. C'est comme toujours une exploration interessante, d'un animal probablement peu connu, quant a son histoire et son anatomie, et aussi ils sont une source d'alimentation pas seulement pour la population humaine depuis des milliers d'annees, mais aussi pour des tas d'animaux : des oiseaux, comme les merles, aussi pour des lezards, des crapauds, des herissons. Donc, les escargots sont des creatures benefiques dans le sens qu'ils aident a nourrir les animaux de la foret, malgre que les jardiniers trouvent les escargots ennuyeux biensurs, et une facon de les decourager d'invader votre jardin, c'est de mettre des coquilles d'oeufs ecrasees. Le photographe d'Aokas est au sud en ce moment, et comme est souvent le cas avec l'art d'une personne dont on apprecie le talent, on voit la perspective que cet art donne, reelle et aestethique, parfois plus claire avec une revisite, comme ce petit detour agreable ces derniers jours de recherche que m'a permis faire les deux photos du photographe de la nature Djamil Diboune de ces escargots, comme deux tableaux miniatures, baroques dans leur ambiance chiaroscuro.

L'information sur le monde des escargots, courtoisie de Wikipedia, ainsi que l'information sur la technique de chiaroscuro dans l'art, originaire de l'antiquite grecque et popularise dans l'art italien et flamand dans les periodes de la renaissance et le baroque.     

Rachid Boudjedra : Au Nom de l'Humanite

Mon pere etait une personne serieuse, qui m'apprendait des tres jeune l'importance de l'histoire et de la litterature dans la vie de l'homme. Il m'a introduit d'adolescente aux livres de Marcel Proust, de Albert Camus, Ernest Hemingway, et une fois a l'universite cette faim pour la litterature et l'histoire m'est reste, et comme j'etudiais aux Etats Unis, j'ai ainsi decouvert les livres de William Faulkner, Gabriel Garcia Marquez, ce qui a ete fortuite, car la decouverte du genie litteraire algerien Kateb Yacine necessite une comprehension de Faulkner, pour qui l'auteur de Constantine avait une admiration profonde. L'introduction a Albert Camus etait fortuite aussi, pour ainsi apprecier la position intellectuelle revolutionnaire de Kamel Daoud, dans "Meursault, Contre- Enquete", ce qui m'a mene a lire tout ce que a ecrit et ecrit le journaliste et romancier oranes, et j'ai ensuite decouvert les livres de Amin Zaoui, ce qui m'a vite fait comprendre qu'il me fallait approcher les livres complexes et difficiles aussi de l'ecrivain imposant, un geant dans la litterature Nord- Africaine pour ses themes d'universalite ainsi que les sujets penibles du colonialisme, la guerre de l'Independecne et la decennie noire en Algerie : Rachid Boudjedra. Je viens de lire avec une fascination irrepressible son livre, " Les Figuiers de Barbarie ", qui a gagne le Prix du roman arabe en 2010, ecrit dans un language texture d'impressions de tableaux, ce qui est plus facile a apprecier quand on sait que Rachid Boudjedra est aussi poete et peintre, et cinematographe, ayant gagne la Palme d'Or au Festival de Cannes en 1975. Comme son illustre predecesseur, Kateb Yacine, Rachid Boudjedra a passe des annees en exile pour ses opinions politiques, mais est toujours retourne en Algerie, ou il vit encore, a Alger. Le cas de l'Algerie est vraiement unique, comme l'explique Rachid Boudjedra dans un tres bon interview a propos de son livre de 2007, " Hotel Saint Georges ", par le fait que le peuple algerien a ete envahi pour 400 ans de suite, ce qui a laisse des traces tres penibles et ce qui rend le traume du colonialisme, avec le massacre de Setif et Guelma du 8 mai 1945 une abomination horrifiante, ce qui rend tres concret et reel jusqu'a aujourd'hui le genocide systematique orchestre par le gouvernement  francais face a toute resistance contre l'occupation coloniale, ainsi que la tragedie de la Guerre de l'Independence de 1954 - 1962, avec 300,000 morts algeriens, et plus de 3 000 000 algeriens envoyes dans des camps de regroupements, tout sous une cruaute medievale de la part du governement francais nie jusqu'a recemment, et apres il y a eu les horreurs de la decennie noire de 1991 - 2001, qui a reclame la vie de 200,000 algeriens. L'Algerie est un pays unique quant a ses souffrances et quant a la determination de son peuple de reclamer sa dignite, sa liberte, ses droits humains, dans ce pays enorme a quatre fois la grandeur de la France, le pays le plus grand en Afrique. Comme Rachid Boudjedra l'explique dans cet interview sur le roman " Hotel Saint Georges", le pays a une variete de climat, de regions qui ajoutent a la richesse du pays, a son histoire, a son enigme, a son peuple, c'est un pays tres beau, avec d'enormes possibilites. De ma part, plus que j'apprends sur l'Algerie, sur son histoire, ses ecrivains, son peuple, sa nature, sa culture, plus que je suis fascinee. Il y a une profondeur d'ame, une passion determinee face a la vie et ses problemes qui est remarquable, et cette force indestructible de vouloir reclamer la vie de l'abime, ce courage, me trouve pleine d'admiration et amour pour ce pays et pour son peuple. Je crois que dans un monde qui risque se dechirer par des positions politiques et culturelles dont les racines remontent souvent au danger d'intolerance, racisme, fanatisme et repression des droits humains, on ferait mieux de faire attention a l'ame algerienne et les defenses qu'elle monte contre cet abaissement de l'esprit et de l'histoire humaine. Dans le courage de ces intellectuels, ces poetes, ces ecrivains, ses humanistes, l'Algerie peut effectivement nous montrer le chemin pour echapper a nos pires instincts qui oublient que l'histoire humaine devrait etre ecrit au nom de l'humanite, pas a sa destruction au nom d'un egoisme aveugle et cynique.
" Les Figuiers de Barbarie " m'a touchee et perturbee profondement, parceque l'auteur n'a pas peur de nous confronter avec la realite de la cruaute humaine si celle se rend a ses passions sadiques, et je crois que Rachid Boudjedra ecrit au nom du peuple algerien et ses souffrances, mais aussi au nom de toute l'humanite, pour nous encourager de nourrir ce qu'il y a de noble et beau et courageux dans le coeur humain, malgre tous les obstacles et tous les mysteres de la vie et du destin. Vers la fin de l'interview qui dure une heure et est tres bien construit par une journaliste suisse, Rachid Boudjedra fait l'observation que pour lui ce n'est pas le rire qui nous distingue des autres creatures, mais notre capacite pour une cruaute enorme, dont lui meme a ete victime comme jeune soldat de 17 ans. Cela m'a frappee, et quand j'ai vu le sourire profond et ample dans son visage de l'auteur qui a maintenant 76 ans, et quand j'ai note la chaleur de ses yeux a la lumiere brilliante, je veux croire qu'aussi longtemps qu'on peut  lire des livres tels que les ecrit depuis 50 ans Rachid Boudjedra, et comme les avait ecrit Kateb Yacine, et comme les savent ecrire Amin Zaoui, et Kamel Daoud, pour maintenir nos consciences alertes, vives, la race humaine aura la chance de reflechir avant de reagir, et peut-etre, un jour dans un futur lointain, on chosira le sourire et la charite pour partager au lieu de la cruaute. Je crois que l'espoir et l'amour en Algerie sont tres palpables, et j'en suis tres reconnaissante, parceque ces jours- ci le cynisme pollue l'air et le ciel sur tous les continents.


L'information sur l'auteur Rachid Boudjedra et l'histoire algerienne, courtoisie de Wikipedia.
L'information de l'interview de 1975 avec Rachid Boudjedra sur son livre " Topographie ideale pour une agression caracterisee ", courtoisie de YouTube, janvier 27, 2013; ainsi que l'interview avec lui " Hotel Saint - Georges ", aussi sur YouTube, un interview excellent de 51 minutes, de WketDZ.
L'edition de  " Les Figuiers de Barbarie " est Bernard Grassett, Paris, 2010. 

Opuntia Engelmannii : Le Voyageur Vorace de Djamil Diboune

Le 26  mai, quelques jours avant de partir pour le sud, le photographe de la nature d'Aokas, Djamil Diboune, a mis neuf photos dont la 2ieme et 8ieme sont d'une fleur d'une couleur et texture bien unique. La fleur est d'une couleur jaune presque phosphorescente, et ses petales paraissent d'une soie transparente, autour du centre de la fleur qui a un pistil rond jaune entoure a son tour d'une grande quantite d'anthers aussi de la meme couleur. Cette fleur s'ouvre de cette couleur ravissante jaune, et apres prend une couleur orange. C'est une tres belle fleur, et elle appartient a la famille des Cactaceae, donc la famille des cactus, et elle a le nom de Opuntia engelmannii. Ce cactus, est connu sous son nom populaire de " prickly pear ", figue de Barbarie. Cette plante fameuse est originaire des Ameriques, specifiquement les regions Chaco et Monte au Chile, et s'est ensuite repandue vers l'Amerique Centrale, les Caraibes et le Mexique. Le cactus se trouve dans les deserts du sud - ouest des Etats Unis, et elle a ete introduite en Europe au 16ieme siecle, et a ete ensuite introduite a tous les continents. Elles produisent un fruit qu'on mange au Mexique et dans les regions de la Mediterranee, surtout en Espagne, et l' Afrique du Nord, surtout en Tunisie. On les trouve aussi en abondance en l'Ethiopie, aussi en Jordanie, la Libye, et l'Arabie Saoudite, et l'Afrique du Sud. Au Mexique, on en fait des salades, des soupes, et des boissons. Sur les Iles Galapagos, le cactus Opuntia est une source importante pour les tortues geantes, et il y a une correlation directe qu'on a observe entre l'abondance ou paucite des tortues geantes vis a vis l'abondance ou paucite de ce cactus. Elle est aussi une source de nourriture pour beaucoup d'oiseaux dans les differentes regions ou elle se trouve, et au Mexique on donne des propretes medicinales au jus et a la pulpe du fruit du cactus quant aux problemes de digestion et l'uropathie.
Charles Darwin etait le premier pour noter que la fleur de ce cactus a des antheres thigmotactiques, ce qui fait que quand on les touche, ils bouclent et deposent leur pollen.
L'Opuntia fuit introduite en Australie au 18ieme siecle; emmenes du Bresil a Sydney, a la Nouvelle - Galles du Sud, elles etaient decouvertes dans le jardin d'un fermier en 1839. Elles devenaient vite un probleme enorme, faisant de 260,000km2 de terre agricole un jungle impenetrable, avec une hauteur en certaines locations de plus de 6 metres. Beaucoup d'agriculteurs perdaient leurs terres par ce qu'ils appellaient " green hell ", " l'enfer vert ", qui avanceait a une velocite de 4,046.9 km2 l'an .Finalement, en 1925, le papillon de nuit Cactoblastis cactorum fuit introduit de l'Amerique latine, de qui les larves mangent le cactus Opuntia, et cela a su controler la population vorace du cactus. Il y a une salle memoriale en Chinchilla, Queensland, pour commemorer la victoire sur ce probleme par ce papillon de nuit. L'Opuntia engelmannii a une histoire bien extravagante, et la photo de Djamil Diboune a captee toute la beaute envoutante de la plante avec sa fleur coquette dans sa robe doree ravissante, mettant en relief le jeu de lumiere et energie de la couleur vibrante de ses petales soyeuses.
La troisieme photo dans cet album intrigant est d'une fleur blanche delicate, au cinq petales, une fleur dans la famille grande et variee des Ranunculaceae, dans la meme famille du renoncule acre, et l'espece dans la photo parait etre la Helleborus niger, et quoi que cette fleur se parait a une rose, elle n'et pas du tout dans la famille des Rosaceae. La plante est venemeuse, et peut causer des brulures des yeux, de la bouche et gorge, par une proprete du ranunculin, qui a un gout amer. Il existe toute une folklore avec cette plante, qui au Moyen Age etait considere d'avoir le pouvoir de retarder l'echeance, en meme temps que la plante etait suppose de donner aux sorcieres le pouvoir de se rendre invisible. L'histoire des applications medicinales de cette plante remontent a l'Antiquite grecque ou Hippocrate l'advisait comme purgatif, et la plante avait aussi la reputation de guerir la folie, et la paralysie. Utilise de travers, le venin du Helleborus niger, on sait depuis tres longtemps, est capable de meme causer la mort.
La quatrieme photo est une tres belle prise de buttons de la tres belle plante Darmera Peltata, nomme de son nom populaire " Umbrella plant ", " Plante de parapluie ", pour la forme de ses buttons et fleurs sur une tige solitaire marron - rougeatre, dont les petites fleurs, environ 14 dans un " bouquet " sur leur tige sont de couleurs blanches - roses.  La 7ieme photo est d'une tres belle chevrefeuille rose, dans la famille des Caprifoliaceae, dont ont ete identifie 180 especes, dont la belle sensuelle avec ses couleurs blanches et roses, dans la photo de Djamil Diboune est la Lonicera periclymenum, qui se trouve en Europe, l'Afrique du Nord, la Turquie, et le Caucasus. La fleur a un parfum qui est le plus fort la nuit, et est ainsi visite par des papillons de nuit, surtout le papillon de nuit Deilephila elpenor, qui est tres frappant dans ses couleurs marron pale, avec un dessin geometrique en lignes roses sur les ailes et le thorax et abdomen, et dont le larva ressemble le tronc d'un elephant et donc le papillon de nuit a comme son nom populaire sphinx geant elephant ; aussi des abeilles a longue langue boivent le nectar sucre, et le fruit de cette fleur sont des baies rouges.
La 9ieme photo montre la maitrise du photographe kabyle avec une prise elegante et sobre d'une tige d'herbe penchante vers la terre apres la pluie, avec juste une goutte d'eau suspendue comme une boucle d'oreille comme une perle precieuse, oublie dans un moment de repos et insouciance.
Encore une fois, un album avec des surprises agreables, comme est la signature de Djamil Diboune, qui a une connaissance profonde de son art, toujours intime, toujours precis, toujours valant plus que la peine de toutes ces recherches et heures passees dans la presence de son ame et passion artistiques.


L'information sur l'Opuntia engelmannii, Helleborus niger, la Darmera Peltata, la Lonicera periclymenum, et le papillon de nuit Deilephila elpenor, courtoisie de Wikipedia.