Friday, June 22, 2018

Le Chemin - pour Djamil Diboune

Je me dis que c'est normal, tout a fait naturel, ce manque qui me suit comme une ombre agacante,
 quand vous etes loin de vos montagnes en Kabylie.
Une ligne noire sur du papier blanc, un petit serpent qui ne va nulle part, et qui s'endort sous le soleil
d'un desert imagine, chaud, et immense comme le ciel de vos silences, ma muse tourne en rond.

Le temps glisse comme une eau froide et les aigles chauves font des cercles au- dessus de ma maison,
leurs cris stridents un message d'esprits anciens qui prennent pitie, je ne suis qu'une souris a cette distance pour leurs ailes enormes, pas la peine de manger.

Les mots anglais une jungle a travers laquelle ma detresse est la machette qui cherche les montagnes berberes ou se trouvent la faune et la flore et le mystere qu'est pour mon coeur votre art, sur ce chemin de vos traces, et que mes poemes dessinent,
 un melange de la presence de la langue de ma grandmere et de l'echo que je cherche de votre langue le Taqbaylit.

Je me dis que c'est normal, tout a fait naturel, cette impatience qui me brule l'ame,
quand vous etes loin de vos montagnes en Kabylie.
Une ligne noire sur du papier blanc, un petit serpent qui ne va nulle part, et qui s'endort sous le ciel
d'un desert imagine, chaud et immense comme le ciel de vos silences, ma muse tourne en rond.


Trudi Ralston.





 

  
 

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