Tuesday, August 29, 2017

Grand ' garde

Il n'existe pas d'horloge ou temps dans cette espace ou l'oubli et la patience sont sentinels fidels.
Les jours et nuits dansent leur ombres et lumieres avec une cadence d'espoir et passion.
C'est quoi le manque de l'absence?
Je te cherche parmi les etoiles et le parfum des fleurs,
j'entends tes pas dans l'herbe de tes montagnes, si loin, si silencieux.

La chaleur et la poussiere me suivent dans mon sommeil,
et je me promene dans tes deserts, Diogenes sans chemin ou reve.

La route devient un circle dans ma tete, ma robe bleue une chimere
dans la lumiere et le soif.
C'est quoi le manque de l'absence?

Il etait une fois ma famille, qui dort au cieux maintenant,
et toi qui voyages invisible, silencieux comme les nuages furtives chez toi.



Trudi Ralston.
pour la photographie de D.D. et pour la memoire de mon pere.
 " The long and winding road, that leads, to your door
Will never disappear. I've seen that road before "...
Paul McCarthney and John Lennon, !970, de l'album
" Let It Be ".



Wednesday, August 23, 2017

Reverie Estivale

Un vent doux sud- ouest, lourd avec le parfum chaud des fleurs de fin d'aout,
un soleil aux couleurs un peu fade, et un ciel qui se cache parmis des nuages fragiles.
L'ete commence a s'endormir, fatiguee de ses efforts de peindre des palettes brilliantes
tous ces mois de joie et exuberance dans la nature.

Les abeilles portent leurs manteaux de pollen comme des demoiselles gourmandes
et les papillons dansent leurs derniers pas de deux cambriolants.
L'ete s'enfuit, tout doucement, pour ne pas nous effrayer avec le passage du temps.
Les feuilles tombent jaunes et secs des arbres, une chanson melancholique et  poussiereuse.

Les matins on met un petit pullover, pour eviter le frisson de l'aube brumeux,
et le the ou cafe chaud nous rassurent que l'automne sera agreable aussi,
pendant qu'on cherche a comprendre cette tristesse qui se balance dans nos coeurs
comme une melodie brisee en des milliers de pieces, qui s'envolent comme des oiseaux timides.

Toutes les personnes qu'on aime, qu'on a jamais aime, et qu'on aimera un jour, toutes se paradent
dans cette reverie estivale, comme une blessure douce et amere a la fois.
Quant au temps qui passe, quant a nos vies ephimeres, on ne comprend rien et c'est ca qui fait mal.
Les etes viennent et s'envont, comme nos reves et espoirs, le temps c'est une machine qui mange tout de nous a la fin.

Mais c'est beau, ces fleurs estivales, dans leurs couleurs brilliantes, et leur parfum seduisant,
et c'est si beau d'aimer encore, de sentir le vent du sud dans notre haleine, et de chanter, et d'etre
reconnaissant d'une autre ete, forte et belle, et pleine de vie et beaute, pour autant que ca dure,
toute cette energie et joie, du soleil et de la terre, qui nous rendent le coeur et l'ame innocents a chacque fois.


Trudi Ralston. 





Tuesday, August 22, 2017

Maitrise en Contraste dans la Photographie de Djamil Diboune

Comme est souvent le cas avec les albums de photos de Djamil Diboune, on a envie de revisiter leur paysages et richesse. L'album du 21 aout n'est pas une exception. Il y a deux photos dans la serie de trente auxquelles je retourne parceque mes yeux veulent les comprendre et apprecier completement.
Les photos 25 et 26 sont d'une qualite qu'on reve voir dans une gallerie. La vingt- cinqieme photo est une montagne qui sort lentement de la brume. Il ya une couleur pale dans tout le tableau qui domine la texture et nuances des rochers de la montagne et qui rappelle les maitres de la Renaissance italienne, comme si la photo etait faite par Leonardo da Vinci qui a su se transporter dans la technologie du 21 siecle. Il y a une atmosphere spirituelle qu'evoque la presence de la montagne et un silence palpable que sait creer l'oeil d'artiste perfectionniste du photographe algerien. On s'imagine a la gallerie restant debout, transfixe devant ce tableau superieur. Si les yeux humains sont capable de l'extase, voila la preuve necessaire pour me convaincre.
La vingt-sixieme photo aussi est une photo hors de categorie pour sa beaute et maitrise technique.
Elle montre une lumiere doree qui penetre les nuages pour reveler une vallee dans les presque tenebres, et c'est un tableau qui impressionne pour la facon ou la lumiere sait se manifester lentement malgre l'obscurite autour. Le contraste avec la photo de la montagne est merveilleuse, et je ne pouvais qu'observer que c'etait comme une peinture a l' huile du maitre dans le clair-obscur, Leonardo da Vinci. Quelle maitrise nous partage le photographe de Bejaia, Aokas. 
La passion disciplinee de Djamil Diboune est rare et precieuse dans un monde qui est toujours presse et impatient. Ces deux photos en soi sont raison sufficiente pour rever et esperer qu'un jour on verra les albums du photographe berbere dans des galleries pourque les generations suivantes n'oublient jamais ses voyages a la decouverte du tresor qu'est la nature en Algerie.
Je suis reconnaissante pour l'encouragement de Aokas Bejaia Tourisme et l'amitie de Chamy Esp de Mer, Montagne, Nature quant aux mes efforts pour partager le plus possible le talent de Djamil Diboune.

Monday, August 21, 2017

Djamil Diboune : Une Saison en Paradis

On pense parfois que ce n'est pas important quand on peut dire, dans le monde des arts, et voila, je reconnais ce style, c'est tel artiste. C'est pourtant bien important. Avoir la capacite de rendre des pieces d'art qu'on reconnait signifie que l'artiste est une personne qui a une signature unique qui est tout a fait la sienne, et cela lui rend unique, ce qui veut dire ce que cet artiste nous donne, est unique aussi. Djamil Diboune est un tel artiste avec son camera. Ses photos, comme l'album d'aujourd'hui, le 21 aout, sont encore temoins de son art unique, et apres avoir passe l'ete avec la beaute de ses creations, je me sens dans la presence d'un photographe d'un talent qu'il faut noter avec insistance. Ses photos des montagnes surtout, de sa region natale en Algerie, ont un pouvoir emotif et esthethique puissants. Tout dans son art parle de discipline, de patience, d'un oeil precis et d'une vision poetique qui parle sans mots d'un monde pur et encore frais quant a la nature. Avec son camera Djamil Diboune introduit la beaute sans egal de la nature de son pays. La photographie est un art important surtout dans une epoque comme on vit maintenant, ou souvent on est inondee d'images negatives, et conditiones de juger sans pensee ou question. La beaute que nous montre le photographe d'Aokas est de l'oxygene pour l'ame et le coeur. J'anticipe toujours ses albums superbes en qualite et beaute pour l'espoir de leur presence. Ses photos sont des peintures precieuses, les couleurs, les precisions dans les lignes, les nuances d'ombre et lumiere, et l'innocence si bienvenue d'une nature intacte et majestueuse, que je reve d'explorer et connaitre.
On ne peut pas nier qu'on vit dans un monde complique et frustrant, et on peut biensur toujours trouver des choses pour se plaindre, surtout sur le plan politique, n'importe ou on vit ces jours ci.
Ce que j'aime des photos de Djamil Diboune, c'est qu'il nous montre ce qui reste de beau sur cette terre, ce qui nous entoure, ce qui vaut la peine de voir, de connaitre, de vivre, et peut-etre cette experience nous donnera le courage d'affronter ce qui existe comme problemes dans notre vie, nos communautes. Quand je me promene parmi les photos de l'artiste, je me sens ailleurs, loin de toute preocupation, je me sens bien, relaxe. Cette ete parmi ses photos et leur univers restera avec moi comme une saison en paradis. La, le temps s'arrete, ce qui est important se montre plus clairement, l'ame et le coeur se sentent rajeunis et plus forts, et la vie retrouve son objectif le plus important : le bonheur et la paix, pour soi -meme et tous autour de nous. Comme un troubadour, Djamil Diboune chante des melodies avec sa photographie, et c'est une symphonie joyeuse et energique qui coule comme l'eau claire dans ses rivieres et chutes, et qui nous rafraichissent l'esprit et le corps. Une saison en paradis, eblouissant, inegal, comme un beau reve rassurant.

" La beaute est un image qu'on voit, meme avec les yeux fermes,
et une chanson qu'on entend, meme avec les oreilles sourdes."
Kahlil Gibran, Le Prophete ( 1923).  

Thursday, August 17, 2017

Il Etait Une Fois

Dans des forets lointaines, que moi jusqu'ici je vois qu'en mes reves,
tu te promenes et vois toute la beaute avec ton ame et coeur,
et comme un troubadour, quand tu parles, c'est une chanson belle chacque fois.

Le coeur a ses mysteres et ses voyages, qui le rendent ou heureux ou triste,
et toi le troubadour a mis ta fleche comme un chasseur precis et je ne sais pas voulu m'echapper,
comme sous un sortilege seduisant, je me suis perdu dans la brume de tes yeux.

C'est inutile de resister, l'enfant blessee il y a si longtemps me suit comme une ombre,
cherchant le chemin de retour a l'innocence, et toi, l'etranger silencieux et curieux,
ne comprend pas ce que je veux de toi : une promenade sous les etoiles et un matin d'eau claire,
ton sourire que ce ne fut qu'une fois, et ta main dans la mienne sur la route des montagnes et rivieres.

Une chance de reparer le passe, d'aimer sans peur ou gene pour un beau moment,
et de partir, fiere et guerrie, avec le parfum des fleurs et la chanson des oiseaux de chez toi
dans ma poche, et quelques beaux petits cailloux le poids desquels me rappelleraient qu'effectivement
avec ta patience et tolerance,
j'ai retrouve un peu le pays perdu de mon adolescence. 



Trudi Ralston.
"... Ma jeunesse fou le camp, comme un aire de guitare .."  Francoise Hardy.
Pour D. D.



Sunday, August 13, 2017

Djamil Diboune : Le Courage du Bonheur

Apres presque six semaines d'une chaleur etouffante, hier soir la pluie est revenue, et le son etait comme de la musique sur les feuilles des arbres et plantes et fleurs assoiffes.  Je pensais aux photos de Djamil Diboune d'il y a deux jours, un album riche de prises aux rives de rivieres montanieres, ou l'abondance de l'eau fraiche dans des couleurs brilliantes me donnait soif, et envie d'aller nager dans cette energie pure et joyeuse. La huitieme photo m'imagine rire avec l'effort de m'equilibrer sur les roches glissantes et de sentir l'eau froide et calmante apres la chaleur sur mes pieds nus et jambes. L'idee me rappellait encore les souvenirs heureux des randonnees en Autriche avec ma famille comme adolescente. Les couleurs vertes et bleus dans la photo evoquaient une peinture idyllique, paisible, tranquille. Toutes les photos dans la serie creent cette ambiance qui inspire la paix, et les photos qui inspirent la paix et aussi une energie joyeuse, comme la vingt - sixieme photo le fait si bien, reussissent en faire un album qui resonne avec du bonheur. Dans un monde qui est lourd avec des problemes et du pessimisme, et ou tout moment de bonheur devient une lutte de justification, pour les divisions qu'insiste soient visibles et manipulees une encyclopedie de resentiments sociaux et politiques, le plaisir pur de photos de la nature comme les sait faire le photographe d'Aokas est tres bienvenue. Il nous rappelle le courage du bonheur, la decision de savoir apprecier les choses simples dans la vie, comme une riviere et son eau pour rafraichir le corps et l'esprit. Il nous ouvre les yeux, et le coeur, pour qu'on se rend compte que pas tout doit etre difficile, intenable, hors de notre perspective ou ambitions. Il nous partage la beaute de sa region natale et ma famille et amis ici, en Europe, au Canada sont impressiones par ses photos et me demandent, c'est ou que ce trouve cette nature si belle? Je leur dit c'est en Algerie, en Afrique du Nord. C'est interessant pour moi de constater que beaucoup entre eux se rendent compte qu'ils doivent apprendre plus sur le monde et ses richesses naturelles, et d'apprecier la beaute qui existe chez eux, parcequ'ils se realisent comme moi, que Djamil Diboune partage la beaute de son pays, de sa region, en toute generosite et conscient de l'importance de montrer la nature et ce qu'elle nous peut apprendre. Il nous encourage de sortir, de regarder, de marcher, de decouvrir, et il nous donne envie de comprendre, de voyager, d'essayer de connaitre plus de la terre et ses joyaux naturels. Il m'encourage d'etre heureuse, de celebrer la nature ici, a Olumpia, en Washington, et de rever d'explorer le monde autour de moi, et le monde naturel en Algerie, et d'y arriver un jour, si la vie me le permet, pour connaitre son pays et vivre en personne les beaux moments que me donnent a chacque fois ses photos pleines de courage pour le bonheur et sante pour le corps, ame et coeur que la nature nous offre chacque jour a nouveau.  

La Libellule : Poesie et Anecdote dans La Photographie de Djamil Diboune

Dans son album de photos de hier, Djamil Diboune montre un autre aspect de son talent :
la capacite de raconter une histoire charmante avec des detailles dans ses photos de la nature de sa region. Il y a dans cette serie de photos des sujets desarmants dans leur simplicite, capture avec une elegance sobre et precise :  des tomates mures sur la vigne, un papillon modeste se reposant sur une fleur sauvage, un cricket confiant, l'exosquelette d'une guepe, qui racontent tous une histoire de la vie du monde des insectes. Il y a une photo, la septieme photo dans l'album, qui montre une libellule delicate et precieuse, avec tous les detailles de son corps bien exactes : les yeux grands et opaques, les mandibules fortes et secures, les six pattes minces et delicates qui s'equilibrent sur une petite branche morte, les ailes fines et immobiles, et le corps long et etroit, toute cette ensemble miniscule qui reussit a capturer notre attention, dans des couleurs de jaune, bleu doux, rose et orange, avec une precision qui montre meme les petits poils sur les pattes de l'animal fameux pour ses abilites de navigation et vision superieures. La libellule dans cette photo a toutes les charmes d'un insecte qui parait connaitre bien la nature et a eu plein d'exploits dans sa vie de voyageur globale et qui regarde la camera avec de la curiosite. La photo est precieuse dans les detailles a la fois temoins de l'oeil artistique de Djamil Diboune et la tendresse du moment d'une libellule qui recupere de la chaleur d'ete. Un bon photographe de la nature sait capturer les moments grandioses et les moments tranquils et simples. Le photographe d'Aokas est maitre dans les deux. Il sait nous inspirer avec ses vistas de montagnes et desert en meme temps qu'il nous sait faire attention au monde souvent cache des insectes. Dans cette facon, il nous montre aussi l'importance de toute la nature, grande et petite, vegetale et animal et inspire du respect pour tous les aspects du monde naturel. La photo de la libellule reposante est une fenetre dans un monde qu'on ne connait pas assez, et le photographe berbere le fait d'une facon unique , a la fois instructif et espiegle.
Il y a une photo, la neuvieme dans la meme serie, qui montre un oiseau sur une branche d'un vieux arbre sec sur un fond pale. L'oiseau et les branches paraissent dessines avec de l'encre chine, dans des lignes noires, fluides et precises, un example de la capacite de Djamil Diboune de rendre une photo d'une finesse technique exceptionnelle avec presque un monochrome de couleurs. J'avais deja ecrit sur son talent pour approcher avec ses photos la peinture orientale de peindre sur de la soie dans des articles anterieures. La photo exacte de l'oiseau immobile dans des branches presque mortes est impressionante de mesure extra, pour rendre cette technique serigraphique avec si peu de couleur. La photo de la libellule avec ses couleurs de palette douce, et la photo de l'oiseau a l'absence de couleurs sont deux examples du talent si raffine du photographe qu'elles meritent cet hommage.
La libellule le merite pour la note d'anecdote artistique du moment, et l'oiseau dans l'arbre le merite pour la note fine et poetique d'un moment serieux. Les deux photos sont d'une qualite exquisite et inoubliable d'un artiste avec une sensibilite et discipline superieures dans tous les sens du mot.

Friday, August 11, 2017

Djamil Diboune : Portail en Bleu

La lune ici avant minuit etait rouge. On se sentait sur une autre planete, invente par un auteur comme Isaac Asimov. C'etait enervant apres six semaines de chaleur poussiereux et oppressif.  Ce matin, il y avait la promesse d'un peu de ciel clair et dehors je voyais ce qui apparaissaient etre des petits nuages presque blancs et plus au moins invisibles. Je notais l'album de 30 photos de Djamil Diboune pour le nouveau jour : un eclat de bleu clair qui me secouait de mes pensees troublees. Quand j'avais dix ans, je me rappelle voir un film a  la maison de notre gouvernante, ou j'etais en vacances. Il faisait tres chaud cette ete, et le film etait un conte de fee de sorte, parceque l'acteur principal decouvrait un portail a un autre monde, ou les gens existaient en paix et joie dans une vallee isolee, loin de la tumulte de Los Angeles ce que l'acteur decouvre il aime beaucoup. Il decide d'y rester quand il se rend compte qu'il y est heureux et libre de toutes les illusions d'une grande ville. L'album du photographe berbere montrent des montagnes et vallees paisibles sous un ciel azure, ouvert et pur, et des arbres forts, des fleurs delicates, des rivieres avec leurs rives rocheuses, pleines d'eau claire et fraiche. La nature dans les photos me donnait envie de faire ce que l'acteur dans le film de mon enfance savait faire : entrer ce monde beau et loin de la tumulte dans ma tete quant au climat frustrant ici cette ete. C'etait un moment puissant de desir, d'etre parmi la verdure des rives des rivieres dans les photos, de m'asseoir un bon moment sous l'ombre d'un de ses arbres et admirer le ciel bleu clair et les montagnes dans la distance de la vallee. C'etait un moment d'espoir, de penser cette ete brulante finie, et de me reveiller sous un ciel a nouveau clair et turquoise. Je pensais a la chanson de ELO, " Mr. Blue Sky ", pour sa melodie electronique radieuse, et pour la joie que je sentais en voyant les photos, et me pensant la- bas, dans cette solitude splendide et riche de la nature, a l'autre bout du monde, si loin en geographie et si proche en sentiment. Ce qui se passe sur terre quant au changements dramatiques avec le climat nous affecte tous. Il n'existe plus "eux " et " nous ", on est tous " nous " et c'est un mauvais service que nous font nos politiciens en essayant de nous diviser pour leurs profits egoistes et malsains. Dans ce sens je suis bien reconnaissante de vivre dans une epoque ou la technologie nous unie et nous permet de partager des photos de l'autre bout du monde si rapidement. C'est grace a cette technologie que je puisse connaitre le talent de Djamil Diboune, ce merveilleux photographe berbere d'Aokas, qui avec une paix et intelligence secure touche mon ame et coeur avec de l'espoir et la beaute de la nature de son pays. Son album aujourd'hui est un portail en bleu, un portail d'optimisme, tres bienvenue dans ce monde opaque quant au futur.

Thursday, August 10, 2017

Interlude : Joie et Rassurance dans les Fleurs de Djamil Diboune

Aujourd'hui une serie de 30 photos de fleurs de Djamil Diboune m'a rempli d'une joie agreable comme un vent frais apres un jour chaud. L'album a des fleurs de toutes formes et couleurs, des fleurs sauvages, et des fleurs exotiques, comme des hibiscus, sensuelles et dramatiques; il y avait une rose delicate, des violettes tendres, et des fleurs pertenantes a la region natale du photographe, Aokas, dans le nord de son pays, l'Algerie. Parmi ce bouquet de fleurs, il y des photos que je reconnais d'albums anterieurs, et il y a des photos nouvelles. L'ensemble est charmant et rassurant dans cette ete si chaude, ou les fleurs et les plantes ont soif avec l'absence de la pluie. Ici, on a deja plus de 50 jours sans pluie, et la chaleur est la plus intense qu'on a registre en 61 ans. Il y a des incendies de foret au nord de nous, au Canada, dans la province de British Colombia et aussi des feux a Oregon, l'etat au sud de nous. Tous ces feux autour de notre etat de Washington a reduit le ciel ici a une couleur de gris pale, et la lumiere brille en plein jour avec l' intensite d'un coucher de soleil. L'air est opaque et oppressif, car le contenu d'oxygene est bas avec tous les feux qui encirclent notre region comme un ennemi nerveux. Les fleurs dans le jardin ont doit aroser tous les jours, ainsi que les plantes et les arbres, meme les grands sapins, sinon, les arbres risquent de tomber quand arrivera la pluie en automne a cause des racines affaiblies par la sechesse persistante. Les maisons ici dans le Pacific Northwest sont construites de bois , pour l'abondance de grands sapins, et avec la chaleur intense des etes les dernieres annnees, cela rend la maison comme un four. A onze heures du soir, malgre les ventilateurs dans les fenetres dans toutes les chambres, et de la climatisation mobilier dans la salle a manger, il etait encore 26 Celsius a l'interieur. Normalement, ce serait 16 Celsius, mais  les temperatures  d'ete deviennent de plus en plus intenses ici comme partout sur terre. Voir l' album de fleurs aujourd'hui de Djamil Diboune etait une chance d'oublier un peu la chaleur et les soucis que puissent donner les cieux gris ou avant il y avait un ciel grand d'une couleur turquoise brilliant intense.  C'est bien de se rappeler la beaute simple et merveilleuse que les fleurs de notre terre nous offrent. L'ame creative du photographe d'Aokas a une sagesse et paix tranquils qui font du bon au coeur. Parmi toutes les nouvelles bien deprimantes quant a la folie des grandeurs dans le monde de la politique internationale, il y a cet album de 30 fleurs, belles, rassurantes, pures, et pour le temps que mes yeux les apprecient, le monde et son bruit et problemes est loin et surmontable.

Wednesday, August 9, 2017

Bloodshot

Maybe it is a colour that we will remember like a taste of a childhood treat.
Blue sky. Deep, soft, endless, beautiful against the green of grass and trees.
Everywhere, above you like a giant velvet parasol, twirling white clouds like cotton balls.

I walk and see brown haze above, searing sunlight in midday as was the day about to end.
Shadows uncertain in a sky with bloodshot eyes, no dew, no wind but a hesitant smokey sigh
that drops the summer's leaves yellow and brittle on the water in the pool and the dusty, crunchy ground.

Where is the abundance of bees, birds, butterflies ?
The sky moans its silent thirst in blinding, murky light,
with our sun a disc of white heat losing its beat in time.

Like a hungover drunk dehydrated and worn out,
the sky's bloodshot eyes yearn for tears to clear the haze.
Blue for the sky. What a lovely colour it would be to paint some relief and beauty
past this wave of scorching heat that warns of earth's wrath .
There is a black dragon on its way, who prefers the sky red,
and who retches at the sight of blue.

When the sky was blue, it had a taste like spearmint leaves at dawn.



Trudi Ralston.

Tuesday, August 8, 2017

La Belle et la Bete : La Terre comme Symbole Mythologique dans la Photographie de Djamil Diboune

C'est toujours un plaisir de revisiter les albums du photographe algerien d'Aokas. Cette semaine je redecouvre un album du 4 juin de cette annee, qui montre des formes humaines, surtout des visages, captures avec l'imagination de l'artiste, dans des rochers, des nuages, et le feu. C'est une serie de 26 photos et le sujet est unique, pour l'idee de faire un album d'images pas immediatement evidents.
Le resultat vaut bien la peine, et on excuse vite les lignes rouges avec lesquels le photographe encircle cette part de la photo sur laquelle il veut qu'on se concentre. La premiere photo montre ce qui apparait comme un esprit malevolent dans des flammes, un visage effrayant et diabolique. Avec la saison des incendies dans les forets partout sur la terre, la photo pourrait devenir un avertissement pour prendre soin de notre planete dans cette epoque de problemes globales quant au climat.
La segonde photo je trouve tres sympathique, elle montre la tete grande d'un homme en rocher, qui parait fatigue et pensif, un symbole touchant quant aux questions de la condition humaine maintenant au debut de ce siecle, qui promet de nous exiger d'intelligence et sagesse.
La troisieme photo est d'un visage dans les nuages, d'une personne qui essaye de se relaxer dans un ciel bleu et clair. C'est une photo d'espoir, d'optimisme et on aura besoin de cette qualite morale, pour trouver le courage d'affronter les problemes enormes sur terre quant a un futur juste et faisable.
La photo suivante montre une montagne belle et forte, avec un visage de ce qui parait etre un homme sage, un ancetre, qui se demande ce qui se passe avec la nature. C'est un image renconfortant, on s'imagine demander des solutions de cet esprit montanier et eternel.
La dixieme photo montre un etre rocher sortant de la mer. Le visage et les epaules montrent une energie forte, robuste, et me fait penser a tous les abuses que la mer et les oceans souffrent quant a la pollution qu'on y continue tous les jours. L'etre rocher montre un visage plein de soucis, et aussi une attitude humilde qui offre la possibilite d'aide si on voulait simplement ecouter.
La seizieme photo es d'un vieux arbre, qui montre ce qui apparait etre un visage de serenite d'un homme d'un age avance, aux yeux sombres et les cheveux et barbes longs. Il regarde vers ce qui parait etre un futur que seul lui sait voir. C'est un image qui inspire du respect pour la sagesse de la nature.
La dix- huitieme photo parait etre un fossil d'un serpent qui a une disposition relaxe et de curiosite, comme si l'animal est intrigue par l'homme et ses contradictions.
La vingtieme photo montre un visage sympathique et tendre d'un rocher qui pourrait etre la tete d'un rhinoceros jeune, qui prend le temps de boire de la riviere ou il se repose un moment. C'est un image d'innocence et optimisme quant au futur important des animaux sur terre.
Le prochain image est d'une formation de rochers blancs qui forment par hazard l'impression d'une crabe, aux pattes grandes et yeux alertes. C'est un image gentil, et rassurant.
La derniere photo dans la serie est un image du desert, du sable qui a travers d'un jeu des vents a dessine une fleur grande aux six petales  et un coeur rond. C'est une photo qui stimule l'imagination, car le desert est roi quant a son talent pour maintenir la vie dans des circonstances difficiles. C'est comme un appel pour le respect et la determination de sauver la planete, une belle conclusion pour cet album riche en imagination et pouvoir creatif et intellectuel. La terre est la belle, et c'est nous, la bete, et cela va demander un amour feroce entre eux pour que les deux survivent l'urgence des problemes que la nature et l'homme ensemble devront conquerir. 

Monday, August 7, 2017

Regardez Autour de Vous - un poeme inspire par une photo de Djamil Diboune

Aujourd'hui, Djamil Diboune a mis une photo interessante, une colline verte et riche en fleurs et couleurs, qui montre dans le coin gauche en bas, un rocher qui a la forme d'une tete humaine, avec une expression a la fois de surprise et aussi  d'espoir. Voici le poeme qui a inspire cette photo :

Regardez autour de vous, cette belle terre de chez nous,
toute verte en herbes et fleurs, quelle belle vallee a decouvrir.
C'est bien solitaire la ou je suis, mais j'aime ainsi, le silence me dit beaucoup de choses
sur la vie qui le bruit des foules ne peut pas comprendre.

Regardez autour de vous, j'entends la musique d'une riviere dans la distance,
et le vent m'emmene le chant des oiseaux et le parfum des fleurs.
Les collines derriere moi sont nombreuses, et les montagnes ne sont pas loin,
la nuit les etoiles me parlent et le matin le soleil est ma compagne.

Je ne suis qu'un rocher solitaire, mais la terre se confie a moi.
Je la vois pleurer quand la pluie ne vient pas, et quand son coeur brule comme maintenant avec les feux de l' Afrique du Nord jusqu' au Montana et British Colombia, car les hommes ne la respectent plus.
Elle se fait des soucis pour les enfants qui voient ses blessures causees par l'egoisme et l'indifference.

Regardez autour de vous, reveillez -vous, etres humains de cette terre qui vous aime tant.
La nature a besoin de vous, et sans elle vous ne survivrez pas.
Regardez autour de vous, prenez les mains les uns les autres et allez sauver toute la beaute
et les tresors que cette planete precieuse nous offre tous si librement.


Trudi Ralston.


Thursday, August 3, 2017

Blue Skies

Sometimes the future is right in your backyard. The unusual hot, dry temperatures are causing havoc with the idyllic definition of summer here. Instead of the azure bright blue skies that the heat tended to bring us here in Western Washington, there is a pallid, sickly grey haze as a stark reminder of the wildfires burning in British Colombia, just a few hours north of us. The sun's light stares veiled and searing back at our parched grass and a noiseless breeze twirls down leaves of the deciduous trees that land in our pool, yellow and brittle as was it end October. Seasons now seem to come early, late, anyway, except the way they used to. Last night, at eleven o'clock, it was still 80 degrees Fahrenheit in Olympia. We ran the window fans all night to try to cool the house back down to 70 degrees by morning. It was instead 72 still at 6:30 a.m.
I have noticed an unsettling paucity of bees since the heatwave kicked in. The birds are silent, even at dawn. It feels like I am in a science - fiction scene, except it is real, each and every day. This is the driest spell for this time of the year here with more than 55 days without rain, and the hottest since 1951. It is hotter here in Olympia than it was in Texas this week. Adding to the unnerving weather patterns, where a friend of mine told me it was 37 degrees Celsius in Geneva today and the ferocious wildfire season my friends in Algeria are telling me about, there is the unhinging of the global political climate as well. It is like a Peter Sellers  movie, except the leaders are not imaginary Dr. Strangelove characters, but flesh and blood politicians who are drunk on ego and power, ready to destroy the world on a whim.
No wonder I enjoy my projects on writing about nature photography so much. Writing articles about  treasure troves of natural undisturbed beauty in North Africa is a welcome relief from all the madness that we have to swallow on a daily basis as so much bleak and polluted brain food.  We are all in this together. It is very unfortunate and let us hope it does not become tragically so, that a lot of our powerful world leaders want us to believe we should all hate each other, so they can line their coffers to overflow in the name of greed and corruption. Blue skies, nothing but blue skies, paint over dust and despair. I went inside and played the ELO soundtrack that has the song " Mr, Blue Sky ". It was a feeling of looking backwards into the future. I checked on my favorite Morning Glory flower, the bright lavender Blue Himalayan, and touched its sky blue petals. " Hey, there, Mr. Blue Sky, everybody is watching you "... once upon a time, in summers without burning skies.