Thursday, August 17, 2017

Il Etait Une Fois

Dans des forets lointaines, que moi jusqu'ici je vois qu'en mes reves,
tu te promenes et vois toute la beaute avec ton ame et coeur,
et comme un troubadour, quand tu parles, c'est une chanson belle chacque fois.

Le coeur a ses mysteres et ses voyages, qui le rendent ou heureux ou triste,
et toi le troubadour a mis ta fleche comme un chasseur precis et je ne sais pas voulu m'echapper,
comme sous un sortilege seduisant, je me suis perdu dans la brume de tes yeux.

C'est inutile de resister, l'enfant blessee il y a si longtemps me suit comme une ombre,
cherchant le chemin de retour a l'innocence, et toi, l'etranger silencieux et curieux,
ne comprend pas ce que je veux de toi : une promenade sous les etoiles et un matin d'eau claire,
ton sourire que ce ne fut qu'une fois, et ta main dans la mienne sur la route des montagnes et rivieres.

Une chance de reparer le passe, d'aimer sans peur ou gene pour un beau moment,
et de partir, fiere et guerrie, avec le parfum des fleurs et la chanson des oiseaux de chez toi
dans ma poche, et quelques beaux petits cailloux le poids desquels me rappelleraient qu'effectivement
avec ta patience et tolerance,
j'ai retrouve un peu le pays perdu de mon adolescence. 



Trudi Ralston.
"... Ma jeunesse fou le camp, comme un aire de guitare .."  Francoise Hardy.
Pour D. D.



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