Wednesday, January 31, 2018

Elementaire, mon cher Watson : Sous L' Apprentissage de Djamil Diboune

Ce matin, quand je suis retournee au travail de recherche sur les plantes dans les albums recentes du photographe de la nature d'Aokas, Djamil Diboune, j'etais toute contente d'avoir finalement identifie une plante dans son album du 20 janvier. C'est la vingt et unieme photo dans la serie. La plante est unique a l'Algerie, et s'appelle Fumaria normanii, de la famille des Papaceraceae. Je me sentais comme Watson dans la presence de Sherlock Holmes, qui toujours devait conclure que son apprenti avait encore manque l'evident. Djamil Diboune est un maitre impressionnant, et la joie de faire des decouvertes quant a l'identification de la collection grande de ses photos de faune et flore de son pays vaut l'effort a chacque fois. Pendant mes recherches, j'ai aussi su resoudre le puzzle de la belle fleur blanche de l'album du 23 janvier, et dans un guide, Living National Treasures, speciquement dirige vers les plantes de l'Algerie, j'ai trouve l'identification definitive de la belle mysterieuse :  Alium Trichocnemis, une fleur unique a l'Algerie du nord, de la famille botanique des Amaryllidaceae. Apres toutes les frustrations et detours, je me sentais soulagee de pouvoir identifier une fois pour toute cette belle fleur blanche avec ses stamen dores, cette belle qui m'avait fait souffrir des angoisses et doutes. Voila deux fleurs qui ne me tourmenteraient plus. Tout ca sera surement une raison pour un sourire rare du maitre, et d'une energie renouvelee de ma part.
Je me rappelle une photo de Djamil Diboune, d'une Hedera Algeriensis, le Lierre algerien, qui est originaire de la cote montaniere de l'Algerie, une fleur de la famille des Araliaceae, du genus Hedera. La plante est connue pour le contour de couleur cremeux de ses feuilles en forme de coeur. Dans son album aussi du 29 janvier, Djamil Diboune a deux photos d'une fleur bleue connue depuis longtemps parmi les botanistes pour sa couleur, la Anagallis Arvensis, qui est une fleur de la region mediterranee, et l'Afrique du Nord. J'ai su trouver une magazine, Gentleman's Magazine, dans une edition de septembre 1890, qui parle avec enthusiasme sur la beaute de cette fleur dans son environnement naturel en Algerie et qui est connue en anglais sous le nom de Blue Pimpernel. La connaissance du photographe de la nature Djamil Diboune impressionne toujours. Il est vraiment une encyclopedie de la nature de son pays, tout ca sans presumir ni la moindre arrogance, ce qui n'est pas toujours evident dans le monde des sciences et des arts.
Comme chacque album de Djamil Diboune, il faut plusieurs visites pour les apprecier a fond. Je pense en ce moment a son album du 14 janvier, dedique a une collection variee de champignons, que je veux revisiter et en ecrire un article. C'est merveilleux d'apprendre d'un photographe si devoue et discipline quant a son art et talent.
L'Algerie est un pays qui fascine. L'album de hier de Djamil Diboune, du 30 janvier, nous mene a la plage, pour visiter les animaux indigenes marines de ce pays qui possede une nature si abondante et riche.
La premiere photo du 30 janvier, comme introduction a la serenite des animaux dans l'album, est un tableau de Bejaia la nuit, vue de haut. C'est beau comme ouverture, parceque la segonde photo montre deux belles mouettes d'Audouin, qui a son nom Ichthyaetus Audouini parceque l'oiseau est tres adepte a capturer des poissons de l'air. Le nom Audouin se refere au ornithologue et biologue Jean Victoire Audouin ( 1797 - 1841 ), un professeur membre de l'Academie Francaise des Sciences. Dans les annees soixantes, la muette Audouin etait une des muettes les plus rares au monde, avec seulement 1000 couples, jusqu'a maintenant, sa population a augmente a 10000 couples. La muette Audouin est une des especes auxquelles applique la resolution internationale, Agreement on the Conservation of  African - Eurasian Migratory Waterbirds ( AEWA ) de 1995. La segonde, cinquieme, huitieme et neuvieme photo dans la serie de 12 prises de Djamil Diboune font honneur a cette belle muette de la region mediterranee et l'Afrique du Nord, montrant l'oiseau en plein vol avec la beaute dramatique de ses ailes grands et elegants, avec leurs coins noirs, une marque d'identification, en contraste artistique avec les couleurs vifs bleus du ciel et la mer. L'onzieme photo montre un oiseau frappant dans ses plumes couleur chataigne, avec des taches noiratres, le Falco tinnunculus, une espece de faucon crecerelle, dans la familles des Falconidae. Cet oiseau predateur magnifique se trouve en Europe, l'Asie, et l'Afrique. Voir cet animal imposant, dans une pose relaxe, comme a su le faire le photographe de la nature Djamil Diboune, donne envie de faire une valise pour aller explorer et apprendre et voir en personne toutes ces merveilles qu'offre le monde naturel en Algerie.

Pour mes recherches de cet article, courtoisie a Wikipedia, WWF, AEWA, la magazine A Gentleman'S Magazine, edition de septembre 1890. 

Tuesday, January 30, 2018

Epines et Recompenses : Au Jardin des Fleurs et Oiseaux avec Djamil Diboune

Il pleut avec une insistence tetue ici, et tant de pluie reduit le peu de couleur de l'hiver sans pitie a un gris a la fois pale et sombre. Une bonne raison de me perdre dans la recherche des photos merveilleux de l'album d'aujourd'hui de Djamil Diboune, une gallerie de 27 photos de fleurs, plantes et oiseaux de couleurs vives et joyeuses. Parmi la palette de fleurs, il y a quatre photos d'une fleur jaune, la Oxalis pes - caprae, et deux photos d'une fleur rouge, la Euphorbia millii Des Moul. La fleur jaune est connue sous le nom de Bermoudes bouton d'or, et est originaire de l'Afrique du Sud, et est une fleur qui sait se propager avec beaucoup de success, elle couvre un territoire ainsi qui inclut la cote de la Californie, l'Europe, ainsi que l 'Israel et  l 'Australie.  En Afrique du Sud, la plante est utilise dans un repas traditionnel de waterblommetjebredie, qui se traduit comme potage de fleur. La fleur a des feuilles charmantes, de forme de trois coeurs avec une ligne verticale au milieu, qui fait penser au trefle, quoique le trefle est dans son propre espece de trifolium. Dans un de ses albums recentes, Djamil Diboune a une photo du Bermoudes bouton d'or avec ses petales roulees, avant que la fleur s'ouvre, une photo unique que je n'ai pas trouve entre la gallerie des photos pendant ma recherche.
La segonde fleur qui m'a piquee la curiosite, sont deux prises de la Euphorbia milii, connue sous le nom de couronne d'epines, une plante originaire du Madagascar, qui est dans la famille de plantes de Euphorbiaciae et l'espece de E. millii, dont il existe 12.  La seve de cette plante est poisoneuse quand mange et cause des douleurs intenses de l'estomac. C'est une plante qui avec ses epines grandes et ses belles fleurs rouges et rigides avertie de la traiter avec prudence.
La huitieme photo montre une plante originaire des forets de chene et cedre du Mount Babor en l'Algerie du nord et nord- ouest, l' Epimedium perralderianum, nomme apres le botaniste Ernest Saint - Charles Cosson ( 1819 - 1889 ), qui est mort d'une fievre prolongue contracte pendant l'expedition a Mount Babor en 1961 , ou cette esepece de plante a ete decouverte. La plante a des feuilles en forme de coeur, qui tournent de couleur rouge tard en ete, et en automne. La photo de Djamil Diboune de cette Epimedium perralderianum est magnifique, car elle montre une feuille rouge entre deux feuilles vertes, ce qui donne un effet estethique elegant. C'est une plante rare et depuis 1998 , l'Union pour la Conseravtion de la Nature l'a classifiquee comme une espece en voie de disparition, ce qui donne la photo de Djamil Diboune une beaute d'urgence.
La segonde, vingt-cinquieme et vingt-septieme photo montrent la fleur delicate de l'abricotier. L'Algerie est parmi les sept pays au monde qui produisent la plus grande quantite d'apricots, avec 216,941 tonnes, apres Uzbekistan, La Turquie, l' Iran, l' Italie, et avant la France et le Pakistan. L'origine de l'abricotier est en dispute, son nom scietifique de Prunus armeniaca derive de l'hypothese que cet arbre fruitier est originaire de l'Armenie. On attribue son introduction a la Grece a Alexandre le Grand, et plus tard au general romain Lucullus, et ainsi a trouve l'abricotier son introduction au monde mediterranien et en Afrique du Nord.
Les forets de pins d'Alep en Afrique du Nord couvrent un territoire de plus de 10000 km2 , 8550km2 en Algerie, 2965km2 en Tunisie et 650km2 au Maroc. Djamil Diboune a plusieurs photos dans son album d'aujourd'hui du fruit et cone des pins, ajoutant a la biodiversite impressionnante de l'Algerie et la nature unique de sa flore et faune. 
Les cinq oiseaux dans l'album, une agreable presence parmi les plantes et fleurs, m'ont introduit a un tres bel oiseau d'un jaune citron, avec la photo prise en pleine chanson haut dans les branches d'un tremble, un arbre du nom scientifique de Populis tremula, et l'Algerie est le seul pays en Afrique qui a cette espece d'arbre qui a un territoire grand de l'Europe a l'Asie a l'est de Kamchatka en Siberie, et dans le sud et centre de l'Espagne, la Turquie, les montagnes Tian Shan dans la Koree du Nord, et le nord du Japon. L'oiseau est dans la famille des Emberizidae, un groupe d'oiseaux de L'Eurasie et de l'Afrique dans l' espece des bruants, nommes Passeriformes. L'oiseau dans la photo est un brouant nomme Yellowhammer, une espece qui se trouve normalement pas plus sud que l'Espagne, ce qui fait penser sur les effets qu'a le changement de climat partout sur la migration des oiseaux.
Il y a une photo d'un oiseau de la paruline, qui a un territoire qui couvre la plupart de la terre, un oiseau avec des plumes couleur cremeux, des yeux noirs et une queue longue elegante. Cet oiseau aussi est dans le groupe des Passeriformes. Il y a une photo du fameux Cyanistes teneriffae, seulement trouve en Afrique du Nord et les iles Canaries. Dans mon article du 27 janvier, je parle des belles photos de Djamil Diboune de cet oiseau connu sous son genus comme Parus caeruleus Ultramarinus, en reference de sa belle couleur bleue. Il y a une photo d'un oiseau de couleur rouge fonce, un oiseau qui se nourrit des graines du fruit du Pinus halepensis, le pin d'Alep, originaire de la region de la Mediterrannee, et un territoire qui couvre le Maroc, l' Algerie, l' Espagne, le nord et sud de la France, l' Italie, ainsi que Craotie, Montenegro, Albanie, et l'est de la Grece, le nord de la Tunisie, la Syrie, le Liban, le sud de la Turquie, Jordan, Israel, la Palestine. L'oiseau est dans la famille des Fringillidae, avec un territoire qui couvre l' Eurasie, la Mediterrannee, et l'Afrique du Nord. Il existe une grande variete en couleur et la taille et forme du bec, ce qui a mis cet oiseau parfois avec ses propres sub especes.
Il y a une photo d'un beau petit oiseau avec un turban blanc autour du cou, une tete foncee, et une poitrine orange et estomac jaune, qui parait etre dans la famille des oiseaux chanteur boise et de pre. Il existe des photos d'un oiseau chanteur algerien de ces couleurs, mais l'exacte dessin des plumes m'evade, alors, encore une fois, la fievre du detective par accident me trouve bien frustree. Dans mes recherches j'ai decouvert que les oiseaux sont difficiles a identifier 100% correctment, par leur habitude de migrations, leur facon d'aggrandir leur territoire pour augmenter leur ressources selon la saison, et la necessite de meme joindre d'autres oiseaux dans leur sub espece pour aggrandir la chance de survivre. Avec le changement dramatique dans les climats du monde, ce mystere d'identification des oiseaux du monde va surement devenir tres intrigant, ainsi que les discussions animees parmi la communaute scientifique, comme dans le cas du moineau hybride algerien dont le professeur Haroun Chenchouni de l'Universite de Tebessa, a publie une etude impressionnante.
Comme toujours, les photos de Djamil Diboune m'ont donne l'experience d'un voyage fascinant, educatif, sur ce chemin grand et pleine de beaute et promesses des lecons de la nature en Algerie.

 Sur le chemin des recherches sur les oiseaux et plantes et leurs fleurs dans les photos de Djamil Diboune, je suis reconnaissante a Wikipedia et leur abondance des photos fournies pour aider mes excursions. 

Saturday, January 27, 2018

Allegresse et Inquietude : A la Recherche des Oiseaux Evasifs de Djamil Diboune

En septembre 2016, a Hawaii, il a pris lieu, pour la premiere fois, un Congres de Conservation Mondial, de la part de la Conservation de la Nature,  pour faire attention a la necessite de conserver la nature globale. National Wildlife Federation, qui comme membre de la Conservation de la Nature, avait mis dans sa magazine d'auguste- septembre 2016, un article devoue a les defis que rencontre Hawaii pour combattre la perte alarmante de sa flore et faune, ou c'est estime que 90% des especes originaires des isles ont ete decime depuis les invasions coloniales du 18ieme siecle, et qui continue encore aujourd'hui. Le Conseil pour la Conservation Hawaiienne et d'autres groupes avaient travaille pour cinq ans pour realiser ce congres a Hawaii, sous le titre de " La Planete au Carrefour", comme Hawaii est considere un point chaud de biodiversite. Un des points positifs du congres etait de montrer que l'effort local a Hawaii pour recuperer une nature regeneree produisent des resultats qui donnent de l'espoir pour le futur de tels projets courageux pour insister de donner une chance a la fune et flore globale qui souffrent tellement en ce moment de l'impacte des exces pour lesquels nous les etres humains de cette terre sont responsables. L'effort du photographe de la nature, Djamil Diboune, de partager la beaute de son pays natale avec ses albums de photos superbes est admirable parceque cet effort inspire le respect pour la nature, et ce respect eut etre un exemple pour tous ceux qui font connaissance de son art, et je vais continuer de faire de mon mieux pour partager son art a travers de mes articles et livres. De Hawaii a Algerie, de Washington State au Texas, de la Belgique au Canada, on a tous besoin de nous reveiller a l'urgence de proteger la faune et flore de notre terre, si on veut donner la chance d'un futur valable a nos futures generations d'etres humains.
Les trois photos d'oiseaux  du 26 janvier de Djamil Diboune ont ouvert pour moi l'univers immense des oiseaux en Afrique, et specifiquement en Afrique du Nord. Comme partout dans le monde maintenant , les oiseaux sur terre font face a des defis enormes quant a l'impact souvent drmatique qu'a le changement des temperatures et l'impact incontestable qu'ont ces changements sur les ressources disponibles de leurs habitats. Il existent pres de 2500 especes d'oiseaux en Afrique, de 111 familles differentes. En Algerie, il y a 399 especes d'oiseaux presents ou migratoires. L'oiseau de son nom scientifique de Sitta Ledanti, connu comme la Sittelle Algerienne ou la Sittelle Kabyle, est la seul espece d'oiseau endemique du pays, a Djebel Babor, la montagne situee a l'est d'Algiers. C'est un tres bel oiseau, de couleurs apricot et pervenche. La premiere photo des trois oiseaux qu'a partage le 26 janvier le photographe de la nature Djamil Diboune est une prise elegante d'un Grand Pic tachete, dans ses couleurs rouges, blanches et noires, un oiseau qui se trouve en Eurasie et en certains parts de l'Afrique du Nord, et cet oiseau est dans la famille de Picidae et dans l'espece nomme Dendrocopos Major, le mot dendrocopos du grecque, qui refere a son habitude de piquer l'ecorce d' arbres pour des insectes. En Algerie, c'est le seul espece de Pic dans le pays, de 21 especes de Pics dans le monde. L'oiseau aime vivre dans des arbres grands, et a une preference entre autre pour les vergers d'oliviers. Le Pic est un oiseau interessant qui a l'habitude de visiter des pays lointains, inclus l'Irlande, pour augmenter ses ressources, mais ils retournent toujours chez eux pour faire leurs nids et pour la saison des amours.
La segonde photo qu'a partage Djamil Diboune est d'une paire de Mesanges Bleues Africaines, une espece d'oiseau dans la famille Paridae, trouve seulement en Afrique du Nord et les Isles Canaries. C'est un oiseau frappant en apparence, avec ses plumes poudre bleue et jaune, sa marque rouge foncee sur la poitrine, et le masque blanc et noir autour du visage. Son espece est connu sous le nom Cyannistes teneriffae. Parmi les centaines de photos de ce bel oiseau, j'ai trouve une photo d'un timbre postale algerien avec un dessin du Mesange Blue Africain, sous son nom latin de son genus, Parus Caeruleus Ultramarinus, une decouverte fortuite. Il y avait un timbre algerien aussi avec un dessin du Sitti Ledanti, la Sittelle Algerienne. Je suis doublement impressionnee avec la photo de Djamil Diboune, comme sa photo est d'une pair de Mesanges Bleues Africaines, parceque pendant ma recherche de centaines de photos de cet oiseau, aucune etait d'une pair.
La troisieme photo m'a mis sur le chemin d'une aventure qui me remplit jusqu'a maintenant avec inquietude et allegresse. La photo montre un oiseau qui a l'apparence du Bruant indigo, quant au masque de l'oiseau. J'aime beaucoup cette photo, car Djamil Diboune encadre la scene de l'oiseau de couleurs precieuses dans un enchevetrement de branches, presque avec l'effet d'une cachette, ce qui ajoute au defi que me presente cet oiseau de mystere. Le Bruant indigo a des plumes d'un bleu brillant fonce, et un masque noir. Devant moi j'avais la photo d'un oiseau de la meme physionomie, mais avec des plumes bleues poudre bleues pales, et un masque et capuche de couleur apricot. Les couleurs sont les memes du Sitti Ledanti, mais la Sittelle Algerienne ou la Sittelle Kabyle, a le corps plus svelte, et le visage aux lignes geometriques blancs et noirs. Alors, qui est cet oiseau devant moi? Les Bruants sont des oiseaux qui ont des couleurs fabuleuses dans cette groupe d'oiseaux de l'Eurasie et l'Afrique. J'ai verifie aussi des centaines de photos de bouvreuils, qui eux aussi ont des couleurs brillantes et variees. Toujours, il y avait la combinaison de bleu et apricot comme couleurs, a l'envers de la photo de l'oiseau de Djamil Diboune. J'ai donc un mystere. Est - ce que la photo montre une Sittelle Algerienne juvenile, ou est ce en effet un Bruant adapte a la region et le pays avec une nuance de schema de couleurs? Est- ce un visiteur hivernal migratoire de l'Asie ou d'un autre continent? Comme detective accidentale, je n'avais pas de choix que d'accepter modestement que dans le monde des centaines de familles d'oiseaux sur terre, et des milliers d'especes, je m'avais heurte a un mur. Je ne suis ni botaniste ni ornithologue. Mes etudes universitaires etaient en histoire et litterature. J'ai un amour pour la nature du monde, et pour la nature et l'histoire de Algerie, grace en grand part a la photographie unique de Djamil Diboune de qui j'admire sa generosite d'esprit et coeur avec le partage de ses albums abondants, toujours positifs et educatifs. A voir si avec la prochaine episode de mes articles sur sa photographie, le photographe berbere m'aura illumine la question intrigante de qui est ce bel oiseau dans son manteau bleu et masque et capuche apricot qui s'amuse a m'evader une identification.

Pour ma recherche sur les oiseaux en Algerie, et pour les centaines de photos d'eux et les oiseaux en Afrique du Nord, courtoisie de Wikipedia.
L'article sur le congres en Hawaii et les defis et espoirs de sa biodiversite se trouve dans la magazine National Wildlife Federation d'auguste- septembre de 2016. 

Thursday, January 25, 2018

Detective Par Accident : Sur Les Traces des Berberidaceae avec Djamil Diboune

Les albums de Djamil Diboune sont toujours une agreable surprise, et celui du 23 janvier n'est pas une exception. La troisieme photo m'a mene sur une odyssey de decouvertes quant a l'identite de la fleur delicate qui etait son sujet, une fleur blanche avec six petales, six stamen, et la recherche sur cette fleur me remplissait d'une curiosite de detective, car dix heures de recherche plus tard, me voila avec la realisation que j'avais devant moi une fleur de la famille des Berberidaceae, et specifiquement du genus Diphylleia, considere rare, et dans ce genus il existe aussi la fleur de squelette, Diphylleia grayi, qui est originaire du Cap Soya dans le nord du Japon, et de qui les petales blanches deviennent transparentes avec la pluie. Une fois que la pluie s'arrete, les petales recoivent a nouveau leur couleur blanche, un fait vraiement feerique. Diphylleia cymosa se trouve dans le sud des Etats Unis, et Diphylleia sinensis se trouve en Chine. La presence d'une fleur dans le genus Diphylleia parmi les photos de Djamil Diboune met l'attention du territoire grand que couvre la famille de Berberidaceae, et dans cette famille, le genus Berberis a un territoire qui couvre l'Europe, l'Afrique du Nord, le Moyen Orient et l'Asie.  A travers les routes des caravans, qui etaient bien connues dans des centres culturelles et commerciales comme Tlemcen, le genus Diphylleia etait peut-etre un visiteur qui a trouve une facon de rester et a ainsi su se propager. Je me rappelle une merveilleuse photo de Djamil Diboune, d'une fleur aux petales transparentes, en grappe, comme une vigne de raisins, tout a fait comme les Diphylleia grayi, une photo qui date du 15 octobre 2017. Pendant le defilement de centaines de photos de fleurs sauvages de l'Algerie, la plupart sans nom pour faciliter le processus de les identifier, j'ai trouve par chance, une photo avec le nom de la fleur au - dessous, qui a identifie la belle fleur de Djamil Diboune, avec le nom precis de Simethis, une plante qui est originaire de la Mediterranee et de l'Afrique du Nord, specifiquement l'Algerie, le Maroc et la Tunisie. La Simethis se trouve aussi en County Kerry en Irlande. Cette decouverte ne nie pas la possibilite que la fleur dans la photo du photographe berbere est du genus Diphylleia , qui serait ainsi en apparence, la soeur gemelle de cette fleur Simethis qui est dans la famille des Asphodelaceae.
Pendant mes recherches parmi des centaines de photos sur les Berberidaceae, j'ai decouvert le genus Diphylleia, avec comme guide la delicate fleur de la photo de Djamil Diboune du 23 janvier, et c'est ainsi que j'ai decouvert un tas de photos d'iris pourpre, qui souvent apparaissaient a cote des photos de Diphylleia quand je cherchais des images de fleurs de l'Algerie. Maintenant je sais, comme detective par accident, que cette iris est la fleur nationale de l'Algerie, ce qui explique sa presence de temps en temps parmi les photos de fleurs du photographe berbere. C'est bien que j'ai etudie le grecque et le latin toutes ces annees de lycee en Belgique, les noms qui me poursuivaient comme des pieces d'un puzzle difficile, ne me decourageaient pas. Je sais qu'il y a d'autres fleurs de l'Algerie qui se cachent pour moi en ce moment quant a leur identite, mais j'ai la fievre de l'explorateur maintenant, et elles ont bien de se cacher derierre les pages de Wikipedia et leurs grandes familles, comme la famille des Berberidaceae qui a plus de 700 genera. La faune et flore en Algerie, comme partout sur terre avec les climats qui changent si dramatiquement, sont en danger constant des effets de deforestation, des incendies de foret, comme je vois ici aux Etats Unis, dans l'etat a cote du notre, Oregon, et la Californie, et Montana, qui a souffert une ete atroce d'incendies en 2017, avec la perte de 524,456 hectares de foret. C'est une des raisons que j'apprecie tellement la photographie de Djamil Diboune, il nous rappelle l'importance de respecter et aimer, et faire un effort de connaitre, la nature. La decouverte de la beaute et variete de la nature en Algerie a reveille en moi une passion pour le pays, pour son histoire, son peuple, et cette passion vit dans mon coeur avec conviction et joie et espoir pour le futur, parceque c'est a travers la photographie de Djamil Diboune, que ma voix de poete, d'ecrivain a trouve un respect , un chemin, une dignite qui m'a toujours ete nie ici , je suppose par mal entendu de culture et sensibilites maladroites de la part de cet immense pays qu'est les Etats Unis. Je suis en train de faire une encyclopedie de beaute sur l'art phtographique de Djamil Diboune, parceque dans son esprit berbere la musique de ma creativite a une resonance qui permet mon ame et coeur d'etre moi- meme, inspiree par toute la beaute naturelle, l'amitie, le courage, l'energie, la joie et l'espoir que je trouve a chacque fois sur mes excursions et voyages de l'autre bout du monde sur ce pays, qui me fait sentir chez moi intellectuellement et culturellement, ce pays qui me fascine depuis mon enfance, l'Algerie.
Detective par accident, quant a mon odyssey sur les collections de fleurs de Djamil Diboune, et peregrinante heureuse de ses albums magnifiques de sa region natale dans le nord de son pays, et du  desert enigmatique dans le sud. Avant d'etre introduite a la photographie de Djamil Diboune par Aokas Bejaia Tourisme, et l'amitie sympathique de Chamy Tout Court de Mer, Montagne, Nature, je ne savais pas qu'il existeait une nature si belle en Algerie, je ne savais pas comment l'histoire du pays et sa nature sont lies, je ne savais pas la profondeur du coeur et du courage berbere, et je n'aurais pas su savoir a quel point ce voyage culturel et intellectuel m'allaient approfondir ma vie d'ecrivain et ma perception du monde et ses possibilites.

L'information sur les fleurs et les expeditions de recherches qu'elles m'on fait prendre, courtoisie de Wikipedia, ainsi que l'information sur les incendies de foret aux Etats Unis en 2017. 

Tuesday, January 23, 2018

Le Cyclamen Blanc de Djamil Diboune : Un Detour Botanique Surprenant

Le 15 janvier, le photographe de la nature d'Aokas, Djamil Diboune, a mis une photo captivante d'un cyclamen persicum blanc dans son habitat naturel. Les cyclamen sont des fleurs uniques, avec leurs petales monte en position verticale, et leurs tiges qui sortent de la terre droits et elegants comme des minuscules batons de berger. Il existe 23 especes de cyclamen, dont le cyclamen persicum est la plante qui est originaire de l'Algerie, la Tunisie, et aussi des isles grecques de Rhodos, Karpathos et Crete, ces trois derniers on pense y introduits par des moines. Les petales du cyclamen persicum, comme dans la belle photo de Djamil Diboune, sont normalement blancs, jusqu'a un rose pale avec un ruban de rose fonce jusqu'a magenta au base. Le cyclamen africanus est une autre espece originaire de l' Algerie et la Tunisie, et est similaire au cyclamen hederifolium, mais les feuilles et les fleurs sont plus grandes, et le cyclamen hederifolium se trouve dans les regions mediterranees du sud de la France et l'ouest de la Turquie. Les fleurs du cyclamen hederifolium sont de couleurs pourpre, magenta, ou un blanc jusqu'au fond de la base. Le cyclamen africanus et le cyclamen hederifolium se croisent la pollinisation facilement, et donnent des plantes qui sont plus robustes aux fluctuations de temperatures exterieures, et se trouvent ainsi souvent chez les floristes. Des 23 especes de cyclamen, il y a une seule espece qui se trouve en Somalie, le cyclamen somalense, et une seule espece en la Libye, dans une region limitee du nord- ouest, a une altitude d'environ 450 metres. Ce cyclamen en Libye, le cyclamen rohlfsianum, est considere la plus delicate des cyclamen et a des fleurs roses avec des nuances de magenta. Le cyclamen est une plante qui souvent est offerte comme cadeau parmi les amoureux, comme la plante est un symbole de l'amour qui dure. La plante se trouve aussi dans le monde des arts, comme la peinture " Le Cyclamen Pourpre " de Henri Matisse de 1912- 1913. Leonardo da Vinci aimait beaucoup les cyclamen, et utilisait les fleurs pour decorer les marges de ses manuscrits. Donc, encore une fois, Djamil Diboune et son talent se trouvent en bonne compagnie.
 Il y a un auteur anglais, Colin Thubron, ne en 1939, qui voyage les pays du monde pour explorer ses cultures et histoire, et son livre de 2006, " Shadow of the Silk Road ", est une exploration intense de la fameuse route de la soie , qui a travers deux mil ans a introduit et propagee sur la scene du commerce globale des centaines de produits exotiques dont on a souvent oublie l'origine. Si je demande en ville ici aux gens d'ou vient la rose, la reponse est toujours : " de l'Angleterre." Ce qui n'est pas du tout le cas. La rose comme espece est originaire de l'Asie, et la rose la plus fameuse, la rose de Damas, est originaire des collines en Asie Centrale, et a ete introduite en Syrie au douzieme siecle. Si je pose la question, d'ou vient le cyclamen, souvent la reponse est de la region pacifique ou on vit, et peut - etre il y a un floriste un peu plus informe qui pense que cette plante se trouve aussi en Angleterre, ou sur la cote nord des Etats Unis. C'est vrai qu'il existe des cyclamen qui fleurissent dans les parts plus nord de l'Europe, comme en Angleterre, et en Amerique dans le Nord -ouest pacifique, comme l'etat de Washington ou je vis, ou on sait cultiver le cyclamen hederifolium, mais le cyclamen a un territoire vaste qui couvre les montagnes de la Turquie et l'Iran et meme une region en Azerbijan, et toutes les regions de la Mediterranee, y inclus le Liban, et aussi l'Afrique du Nord, specifiquement L'Algerie, la Tunisie, la Libye et la Somalie. Tout ca souligne l'importance de s'ouvrir le coeur et l'esprit au monde et la richesse de ses cultures et de sa nature. La belle photo du cyclamen persicum de Djamil Diboune me rappelle cette verite et necessite. Son art est une education, un moyen d'ouvrir les perspectives, de corriger les ignorances, de reveiller une passion pour tout ce qu'il y a de beau dans le monde , dans son monde, qui est different du mien, mais c'est ca qui rend cette aventure esthetique si intrigante, si informative, si pleine de possibilites et d'espoir. La joie d'apprendre sur un monde, une culture, une histoire, un peuple, une nature, qu'on ne connaissait pas ou pas assez, ou seulement a la surface,cette joie est une des facons que l'art nous enriche la vie, l'intelligence, le courage, l'esprit de communaute, d'amitie, et le sens d'appartenir a un but et une realite, plus grands, plus complexes que notre propre existence et notre propre experience sur cette terre. La photo du cyclamen de Djamil Diboune offre un detour botanique surprenant, et nous mene comme toujours, avec la vision artistique nuancee de l'artiste, a la chance d'explorer et partager avec enthusiasme  la richesse qu'offre la nature de son pays vaste et varie.

L'information sur les especes de cyclamen et leurs origines dans le monde, courtoisie de Wikipedia.
L'information sur la route ancienne de soie et l'histoire de ses produits et caravans fabuleux, courtoisie de ma lecture de " Shadow of the Silk Road " ( 2006 ), du ecrivain anglais renomme pour ses livres sur les cultures du monde et leur histoire: Colin Thubron ( 1939 ).    

Monday, January 22, 2018

Djamil Diboune : Le Chemin des Oliviers

La nature a sa facon de mettre en perspective le temps et ses contraintes. Un photographe de la nature sait et connait cette verite, et dans les albums de Djamil Diboune il se trouvent pas mal d'exemples de cette sagesse avec laquelle nous confronte la nature. Dans un album du 14 janvier, une serie de 30 prises, la premiere photo m'a mise a penser sur la patience du temps que nous montre la nature. C'est une belle photo d'un olivier beau et grand, inonde de lumiere et soleil. Il y une atmosphere de solemnite dans le tableau, de paix aussi, mais pas une paix frivole, une paix qui invite une reflexion serieuse et tranquille. Cet olivier me disait : " apprends sur moi, j'ai des tas de choses a dire. " Je sais que les oliviers sont des arbres anciens, je me rappelle dans mes lecons comme eleve de lycee sur l'empire romain, que ces arbres etaient temoignes de batailles feroces d'il y a des milliers d'annees. Les oliviers ont leur origine il y a entre 20 et 40 millions d'annees, selon des preuves de fossiles. L'olivier comestible date de il y a de entre 5000 et 6000 ans. C'est au Liban, la Syrie, la Palestine et la Crete ou on a trouve l'evidence la plus ancienne de la culture de l'olive.  On pense que l'olive a ete introduit aux pays mediterranes a travers l'Egypte, la Tunisie et l'Asie Mineure. Dans le monde maintenant, on estime qu'il y a 865 millon d'oliviers. Les oliviers aujourd'hui dans les Ameriques y etaient introduits par les espagnols et leurs conquetes coloniales du continent, ayant introduits les oliviers d'abord au Peru au seizieme siecle, et au dix- huitieme siecle, les oliviers ont ete introduit en Californie, qui a l'epoque etait part de l'empire espagnole. L'Algerie, avec plus de 600 tonnes, est dans les 10 pays qui produisent le plus de produits de la culture de l'olive, ainsi que l'Espagne, l'Italie, la Grece, la Tunisie, la Syrie, la Turquie et le Maroc, l'Egypte et le Portugal. Les 10 pays ensemble produisent 95% des olives sur terre. La recolte des olives se fait en hiver, et est apparemment different en chacque pays, et la facon de la recolte a un effet sur la qualite des olives. Les oliviers sont des arbres tres robustes, certains d'entre eux ont plus de 2000 ans. Il y a un olivier sur l'isle de Brijuni , Istria en Croatie, qui un age de datation de carbone d'environ 1600 ans. Cet olivier continue a donner du fruit, a peu pres 30 kilos par an. En Grece, dans l'oest d'Athene, " l'olivier de Platon ", est renomme d'etre un exemple du verger ou etait situe l'Academie de Platon, donnant a l'arbre ancien une date de pres de 4300 ans. L'olivier al Badawi a Bethlehem, age de entre 4000 et 5000 ans, est l'olivier le plus vieux sur terre. Des arbres si anciens donnent de la perspective a notre breves vies humaines.
En Algerie, la production de produits d'olives est en augmentation, avec plus de 300 vergers dans le nord du pays. Regardant a nouveau la belle photo de l'olivier solitaire de Djamil Diboune, je ne pouvais que penser a l'impact de la deforestation et destruction de forets et vergers pendant la cruelle occupation coloniale francaise comme facon de controler et punir la population et son desir pour l'independence. Malgre tout ca, la production de produits de l'olive en Algerie sont notables dans l'economie globale. Dans la mythologie du monde, l'olivier est un symbole de paix et amitie, et aussi de victoire. Je pense aux vergers et beaux oliviers de l'ancienne capitale du Maghreb Central, Tlemcen, qui dominait le Royaume Berber de 1236  a 1554, un centre de commerce d'Oran jusqu'au le Sudan de l'Ouest. La ville de Tlemcen etait un centre important culturel, avec beaucoup d'ecoles, mosques, et palais, et avait aussi un centre commercial europeen, funduk, qui connectait les marches africains et europeens. Tlemcen etait le centre intellectuel principal du Maghreb Central pour des siecles, et les refugies de l'oppression de l'Inquisition en Espagne sous l'infame Torquemada, y trouvaient un refuge genereux et tolerant. Les oliviers anciens de Tlemcen sont ainsi aussi temoins vivants de l' histoire riche et longue en Algerie. Voila encore une aventure, une lecon appris d'une des belles photos du photographe de la nature berbere de Bejaia, Djamil Diboune. Son art est toujours une invitation d'apprendre, de comprendre, et dans ce sens son attitude artistique continue la riche tradition de son pays d'avoir l'esprit ouvert et hospitalier envers le visiteur qui veut decouvrir et comprendre l'histoire fascinante de ce pays immense et acueillant. Le chemin des oliviers est une facon d'apprecier la complexite de l'histoire ancienne, ainsi que les espoirs et les defis de l'histoire contemporaine, en Algerie.

L'information sur les oliviers et leur histoire et importance, ainsi que l'information sur l'importance de l'ancienne ville royale de Tlemcen, courtoisie de Wikipedia. 

Friday, January 19, 2018

La Melodie du Silence : La Science de la Perfection dans la Photographie de Djamil Diboune

Dans le monde des arts, il y a les artistes qui developpent une technique, un style qui reste avec eux toute leur vie artistique, une sorte de signature qui fait qu'on reconnait facilement leur oeuvre. Il y aussi les artistes qui savent aussi creer, au- dessus de cette signature, tout un univers divers, et ce qui unie leur oeuvre, c'est la qualite dans cette diversite. Djamil Diboune est un tel artiste. Il sait prendre des photos de la vie quotidienne qui sont precises et charmantes, et il sait creer des tableaux dramatiques dans ses prises sublimes comme faits de feu et flamme, du desert ; il y a ses photos des montagnes et rivieres de sa region natale, de ses fleurs precieuses et ses animaux, comme ses prises geniales du phasme, dont je parle dans mon article du 29 novembre 2017, " Le Patron Reticent : Le Phasme Precoce de Djamil Diboune ",   et ses photos des chameaux, et du aoudad, qui reveillent la curiosite pour la faune et flore de son pays. Il sait aussi peindre avec son camera des tableaux fantastiquement beaux, ephimeres et intemporels. La photo de hier, du 18 janvier, d'un coucher de soleil est une telle piece de resistance, une preuve de la sophistication technique et emotive dont est capable le photographe de la nature d'Aokas. Le tableau transfixe avec un pouvoir qui est un melange d'ambiance mystique et sensuelle. Les couleurs presque transparentes de nuances  bleus pales pour la plage et la mer, avec la touche presque imperceptible d'une couleur orange sourdine ou reve un soleil comme une perle brillante, qui se balance entre un ciel comme fait de souffle, et des montagnes lointaines comme crees de la brume de la nuit qui s'annonce, est d'une perfection artistique rare. Au premier plan il y a un groupe de fleurs comme y mises par une brosse fine, qui dans l'ombre ebene de la lumiere qui recede, donnent l'apparence de temoins gracieuses et silencieuses, comme des sirenes qui chantent cette melodie mystique de l'ame, privilege de ceux qui savent apprecier le temps passe dans les exigences du silence. Quand je partage les photos de Djamil Diboune avec mes amis ici, avec ma famille, souvent la reaction est une d'etre impressionnes avec la patience evidente du photographe. Cette patience dont est capable Djamil Diboune est temoin de sa passion pour son art, de son intelligence aussi comme artiste, du respect pour son sujet avec chacque tableau. Il verifie, regarde, comprend, attend le moment parfait pour ses prises, et cela explique l'unique qualite de ses photos. La science de la perfection dans le monde des arts est la science de mettre l'effort necessaire pour cette reussite. La preuve de cette dedication de la part de Djamil Diboune est dans les centaines de photos qu'il partage avec passion et generosite. Son oeuvre a ainsi deux qualites d'art intemporel :  une beaute qui a une permanence, et un espoir pour un monde contraire et difficile. Dans ses manifestations les plus sublimes, l'art non seulement nous transfixe avec sa beaute originelle, mais avec son message d'espoir n'importe les circonstances, n'importe les douleurs ou traumes de l'epoque. Djamil Diboune est un messager, un guide, comme chacque artiste authentique, qui rassure qu'on ne se perd pas dans les faiblesses et doutes temporelles.
Cette meme perfection se trouve dans la photo d'aujourd'hui, aussi une scene de plage, qui avec juste quelques couleurs, un brun fonce, un noir doux, un jaune pale, et trois nuances subtiles d'un bleu pervenche comme faits de velours, peint un tableau d'une serenite sobre et confortant. C'est un tableau qui est aussi beau que rassurant, qui inspire la confiance, un bijou de maitrise en couleurs. Le photographe de la nature me fait penser au ciel la nuit, quand celui brille avec des etoiles. Il y a toujours plus d'etoiles que dont on est capable de compter. Ainsi est l'art de Djamil Diboune : grand, varie, complexe, mysterieux, sublime, et toujours, toujours beau, comme le firmament. On aime le firmament et ses merveilles, parceque qu'on sait que ce sera la pour nous rassurer, comme c'etait la hier, est la aujourd'hui et sera la encore demain, pour nous enchanter avec cette melodie du silence qui se cache bien au fond de nos coeurs et qui chante sa sagesse pour nous quand on prend le temps d'evader les bruits stupefiants du monde. 

Wednesday, January 17, 2018

Un Portrait Inhabituel : L' Aoudad de Djamil Diboune

Depuis mon enfance, je suis fascinee par les cultures du monde. Avant de meme comprendre l'anglais dans les articles des magazines de National Geographic de mon pere, je passais des heures en admirant leurs photos de partout du monde, de guerriers, de villages, d'edifices de civilisations anciennes et courantes, a l'autre bout de la terre, de faune et flore exotiques, pas connus dans mon pays. Hier, le photographe de la nature de Bejaia, Djamil Diboune, a mis une photo qui a immediatement reveille ma curiosite. Une photo d'un animal que je ne connaissais pas, et que je voulais connaitre. Il parait que j'avais devant moi le portrait d'un mouton de Barbarie. Le nom en anglais, " Barbary sheep " ainsi que le nom en francais " mouton de Barbarie " voyant la photo, me faisaient observer que cet bel animal n'avait pas du tout l'apparence d'un mouton, mais plutot d' une chevre avec des traits d'un cerf.  En fait, l'animal est dans l'espece de capra, et sont originaires des regions montanieres de l'Afrique du Nord, ou c'est considere rare, ce qui me fait apprecier la photo qu'a su prendre Djamil Diboune de cet animal encore plus. Dans la langue berbere, le mouton de Barbarie est connu sous le nom de aoudad, un nom elegant pour un animal qui apart de son habitat naturel en Algerie, Tunisie, le nord de Chad, l'Egypte, le nord de Mali, Mauritanie, le Maroc, Niger et le Sudan, a aussi ete introduit dans le nord - ouest de l' Espagne, le sud - ouest des Etats Unis, plus specifiquement au Texas, New Mexico, la Californie, Hawaii ; et le Mexique. Les aoudad, connus sous le nom de arui et waddan au Libye, et arruis en espagnol, sont des animaux dits crepusculaires, ce qui veut dire qu'ils sont actifs le matin, et tard l'apres- midi, et qu'ils se reposent durant la chaleur du jour. Ils sont nomade, sont tres agiles, et sont capables d'un saut debout de plus de 2 metres. Ils ont des cornes qui ont une section transversale triangulaire, et qui courbent vers l'arriere et ensuite vers l'interieur, et qui peuvent atteindre une longuer de plus de 101.6 centimetres. L'aoudad est capable de d'obtenir toute son eau metabolique de sa nourriture, qu'il trouve dans les herbes, buissons, et lichens, dans les regions arides montanieres de son habitat. Il y a six sous - especes de aoudad, et toutes les populations de ces especes sont vulnerables. Quand je regarde la belle photo de cet animal en repos qu'a su faire Djamil Diboune, je me rends compte que je vois un animal non seulement beau, mais rare, le aoudad, qui a l'air plus d'une antelope surement, avec sa belle peau bronze, que d'un mouton. Le nom " mouton de Barbarie " je voulais comprendre aussi. A quoi se referait le terme Barbarie? Apparemment, c'est un mot qui etait utilse pour nommer les pays Saracen, ce que j'ai appris etait le nom pour les pays musulmans du nord et nord -ouest de l' Afrique, a partir du 12ieme siecle. Le nom Barbarie est derive de l'arabe Barbar, Berber, le nom ancien arabe pour les habitants de l'Afrique du Nord dela de l'Egypte, ensemble avec l'Espagne Maure.  Je ne m'avais pas rendu compte que le mot ancien Barbarie etait lie au mot Berber. Depuis mon enfance, le mot Berber j'ai associe avec les guerriers nomades beaux et fiers de l'Afrique du Nord, qui defendaient leur liberte a tout prix, comme j'avais appris dans les articles sur les Tuareg dans National Geographic.  J'apprends tout le temps avec les albums du photographe de la nature du nord de l'Algerie, Djamil Diboune : sur les paysages magnifiques de son pays, sur les plantes, les arbres, les fleurs et sur l'histoire du pays a travers la nature, comme l'importance des arbres et la deforestation que le pays a souffert pendant la colonisation francaise, et l'importance des animaux, comme les chameaux et leur significance culturelle, sociale et economique, dont j'ai parle dans mon article du 19 decembre 2017, " Les Chameaux de Djamil Diboune : Un Enseignement Inattendu ".  Maintenant j'apprends  sur ce bel animal l'aoudad, nomme aussi le mouton de Barbarie, grace a ce portrait inhabituel du photographe de la nature d'Aokas. Plus que j'apprend sur la nature , l'histoire, le peuple et la culture berbere, plus que je veux savoir. La photographie de Djamil Diboune m' a ouvert le coeur a une aventure qui est aussi unique qu'elle est enrichissante.

L'information sur l' habitat et l'origine du aoudad et sur le nom :  mouton de Barbarie,
et sur l'histoire du mot Barbarie, courtoisie de Wikipedia.  

Tuesday, January 16, 2018

Dans la Compagnie de Bastet : Les Chats Charmants de Djamil Diboune

Comme artiste Djamil Diboune montre une qualite desarmante dans certaines de ses photos que je trouve tres agreable. Son intellect artistique est grand, genereux et intrigant. J'ai le coeur encore plein de son album de couchers de soleil sublimes, et c'est ainsi que je me suis mise a penser a ses trois photos charmantes de chats du 15 janvier. Ce sont trois photos qui ont une ambiance moderne, comme les chats sont le centre des tableaux, sous un ciel bleu grand ouvert, pres d'une montagne. Les trois chats sont de bons acteurs, comme si conscients d'etre les sujets de ces photos qui ont l'effet de peintures faite a l'huile, elles ont des couleurs vives, des lignes claires, et ont une ambiance de serenite et optimisme.  J'adore les chats, depuis vingt ans, il y a toujours au moins un chat a la maison, malgre que nos chiens ne sont jamais tres heureux avec leur presence. Mon pere nous racontait souvent de ses chats qui etaient ses compagnes quand il etait enfant, mais comme ma mere detestait les chats, on n'en avait jamais a la maison. Quand j'etais a Austin, la capitale de Texas, ou j'etudiais pour ma maitrise en litterature, je partageais un appartement avec une amie francaise, qui adorait les chats. C'est d'elle et de mon pere que cette curiosite pour les chats m'a ouvert le coeur une fois mariee avec un homme qui aimait bien les chats aussi. C'est ainsi que j'ai eu la Burmese Sylvester pour dix ans, Tommy qui toujours se mettait dans des disputes avec des chats plus grands que lui, Sneakers, la gourmande, pour 13 ans, et maintenant Tigger, qui parait a un ocelot, deja 10 ans. Toute une famille de chats que j'ai aimee et que j'aime passionnement. Et voila le charme du monde artistique de Djamil Diboune : il sait emerveiller avec ses photos hors de ce monde de montagnes fieres, de couchers de soleil superbes, de rivieres montanieres majestueuses, d'arbres solemnes, du desert enigmatique,  et il sait nous toucher le coeur avec des moments de la vie quotidienne qui nous donnent un sens de communaute, de partage amicale, qui nous rapprochent l'un a l'autre par la realisation que certaines choses on aime tous malgre la distance de culture et continent. Comme sujet d'art, les chats sont bien representes, des artistes comme Picasso, Renoir, Matisse, et Dali les ont donnes des tableaux. Djamil Diboune avec ses photos de chats est en bonne compagnie. Les chats ont toujours fascine. Les anciens egyptiens les veneraient, il y avait meme une deesse, Bastet, consacree a cette culte divine pour les chats. Donc depuis des millliers d'annees, le chat fascine, et s'est mis dans le monde des arts avec confiance et allure. Les photos des chats de Djamil Diboune me rappellent les peintures des chats de Henri Matisse (  1869 - 1954 ), ou le chat est le centre du tableau, un charasteristique moderne, auquel Djamil Diboune aussi fait honneur. Dans les peintures modernes du vingtieme siecle, le chat recoit une independence comme sujet, ou auparavant souvent les chats etaient part du decor, un detail amusant, mais pas le centre de la peinture, comme on peut noter meme dans une des peintures d'Auguste Renoir, comme son tableau de la jeune femme avec le  chat, de 1880 - 1881.  Dans le monde de la peinture, le chat n'est pas toujours un sujet de charme, comme dans la peinture de Hieronymous Bosch, de 1501, La Tentation de St. Antoine, qui montre le chat comme un symbole malevolent. Dans les peintures de Francisco de Goya aussi, le chat n'est pas tres sympathique, ou dans la peinture de Pablo Picasso de 1939, d'un chat qui devore un oiseau.  Heureusement, avec le temps, l'attitude envers les chats est redevenu positive, et dans le monde artistique ils sont bien toleres, ce qui aurait rendue contente a Bastet, la deesse des chats en Egypte ancienne. Dans la compagnie de Bastet, les chats charmants de Djamil Diboune peuvent continuer a etre admire comme des animaux beaux, intelligents, mysterieux qui fascinent depuis toujours et qui donnent des portraits bien reussis dans les mains d'un artiste comme le photographe de la nature , egalement capable d'anecdotes attrayantes avec ses prises de qualite impeccable, que de tableaux intellectuels et emerveillants. 

L'information sur l'histoire des chats dans le monde de la peinture et dans le monde de l'Egypte ancienne, courtoisie de Wikipedia. 

Monday, January 15, 2018

La Griffe Imperiale : Calligraphie, Finesse et Reflexion dans les Couchers de Soleil de Djamil Diboune

Parmi l'abondance de ses albums de cette semaine, un album de hier, le 14 janvier, presente une serie de couchers de soleil qui montrent la finesse de la maitrise sur son sujet dont est capable le photographe de la nature berbere, Djamil Diboune. Dans cette serie de 30 prises remarquables, j'ai choisi la septieme prise comme exemple du talent super raffine du photographe pour creer un tableau a la fois concret et universel. Chacque photo dans cet album est impressionnant, chacque photo un bijou de couleur et composition. Cette septieme photo me fascine par la beaute qu'elle cree avec juste quelques elements visuels : le ciel, la mer, les montagnes, dans la distance, et un brin d'herbe fin et elegant au premier plan. La presence du brin d'herbe est subtil, comme la marque d'une brosse de calligraphie qui donne une ambiance de reflexion, de tranquilite accrue. Cette composition a un ciel qui est comme peint sur de la soie, dans les couleurs aquarelles d'un arc en ciel fluide, avec les indigo, jaune et orange nuances du ciel, et le soleil comme une perle suspendue sur cette soie, et une branche super fine du brin d'herbe qui a attrappe cette perle comme une goutte de rosee, ce qui rend les couleurs de velours noirs au premier plan supremement intimes, silencieuses. On s'imagine la, laissant s'echapper un soupire de delice, de joie dans ce moment de beaute intemporelle, a la cote du nord de l'Algerie, un moment qui pourrait etre il y a mille ans, ou juste maintenant. Le touche du brin d'herbe fin, verticale, avec ses ombres comme faites de dentelles, est comme une signature de calligraphie ancienne, contre les lignes du tableau horizontale de la mer, les montagnes et le ciel. C'est un tableau qui montre l' intellect eblouisssant du photographe, un des exemples de l'univers varie et complexe aves lesquels nous presente Djamil Diboune. Une photo est bidimensionnelle, mais les photos de Djamil Diboune donnent l'impression qu'on peut y entrer, comme sur le podium d'une piece de theatre. Ses paysages ont a la fois cette immensite d'espace et cette intimite emotionelle et spirituelle, qui invite la reflexion, la pause. Cette photo est un magnifique exemple de cette qualite, de cette signature que nous laisse Djamil Diboune. Le brin d'herbe, elegante, est comme une griffe imperiale, laissee avec confiance et authorite sur ce tableau de couleurs ebenes et dorees de ce coucher de soleil qui aurait coupe le souffle a la reine Cleopatre elle meme, si par hazard une de ses barges royales aux voiles parfumes  passa sur les eaux de cette nuit hypnotizante qu'a su creer avec son talent artistique unique le photographe de la nature de Bejaia , Djamil Diboune.  

Sunday, January 14, 2018

La ou le Ciel s'Ouvre sur le Paradis : l' Arbre Sacre de Djamil Diboune

Dans un de ses albums d'aujourd'hui, le 14 janvier,  Djamil Diboune surprend avec une photo inattendue vers la fin de la serie. La vingt- huitieme photo est si belle et emouvante, le seul mot qui vient proche a exprimer son pouvoir est : extase. Le tableau montre un ciel bleu d'hiver, inonde de nuages couleurs d'or, et la lumiere du jour qui dessine l'ombre d'un arbre qui a deux couronnes et un seul tronc, comme une sculpture d'un pas de deux dans un ballet passione mysterieux, avec un touche de magie mythologique, car en face de cet arbre gemeau, dans la neige, il y a des traces d'empreintes de pas humains. C'est comme se trouver face a un moment d'un conte de fee, au moment ou les deux amants entrent l'esprit d'un arbre misercordieux qui ainsi permet le couple d'echapper le mepris du monde pour une passion trop grande. Cette photo de Djamil Diboune tremble avec une beaute sublime, et je me trouve a nouveau a Rome, face a face des tableaux de Michelangelo, et ses ciels d'extase, avec des lumieres bleues et auriferes comme les peint le photographe d'Aokas. Dans la mythologie berbere, les arbres sont respectes comme ayant un pouvoir spirituel, et cette sublime photo de Djamil Diboune fait honneur a cette conviction avec confiance et passion. La photo est une piece d'art photographique qui est une piece de theatre qui est une peinture, qui raconte une histoire d'un reve mythologique qui nous touche le coeur et y laisse un feu et une chanson. Une des fonctions de l'art c'est de nous transporter a un autre monde, de nous sortir de nos zones de confort avec leurs preconceptions politiques, esthetiques, sociales, emotionelles, de nous faire penser, de nous ouvrir le coeur et l'ame a d'autres possibilites, de nous faire sentir ce qu'on n'a pas senti avant. Djamil Diboune est un artiste tres organise, tres discipline, qui ouvre son coeur et perspectives lentement, avec precision, avec but et patience. Cette magnifique photo est un hommage a la passion, a l'amour et toutes ses souffrances quand cet amour n'est pas compris. Cet amour peut etre l'art meme, qui est rejette par une societe stricte qui ne tolere pas la liberte d'expression. Dans ce cas, l'arbre de deux couronnes et un tronc symbolise l'artiste frustre qui s'echappe dans le coeur d'un arbre sous la grace d'une nature misericorde. Cet amour peut etre une mere qui a perdue son enfant et est morte de chagrin, et l'arbre les reunie. Ou peut- etre, c'est l'ame d'une personne tres pauvre, maudite toute sa vie , qui a trouve un peu d'espoir au dernier moment dans l'esprit de l'arbre. Et peut-etre, l'arbre a pris pitie de deux amants qui ainsi celebrent la reunion de leurs ames apres une vie vecu sans peur ou regrets. Cette photo est si belle, a tant de pouvoir. Les arbres dans la photographie de Djamil Diboune ont toujours une signification profonde, et j'en ai parle plusieurs fois dans mes articles sur son art. Cette photo est comme une apotheose qui celebre le symbolisme penetrant des arbres dans ses albums, c'est un tour de force, de lumiere, de couleurs, et de composition. Comme artiste, Djamil Diboune est une personne logique, serieuse, methodique, et cette photo est un joyau precieux parceque elle montre ce moment inoubliable ou comme artiste il a pris ce saut, ce risque de s'ouvrir le coeur, pour montrer le delice qu'est l'univers de ses passions, sa beaute et ses convictions. Son univers artistique est grand, tolerant, et j'anticipe avec joie les merveilles avec lesquelles continuera a fasciner Djamil Diboune, ce photographe berbere brillant qui sait creer tout un monde avec un seul arbre d'hiver qui devient tout un mystere, toute une histoire. 

Thursday, January 11, 2018

Mise en Scene : Djamil Diboune comme Dramaturge dans ses Prises du Desert

Quand j'etais enfant, j'allais a une petite ecole porochiale de notre village, Beveren, dans le part ouest flamand de la Belgique. Une de mes memoires les plus vives de cette petite ecole au gout du dix-neuvieme siecle, est le temps passe sur le podium du petit theatre qu'on avait, et le role que j'ai pu jouer dans une piece ou les enfants etaient les acteurs, un conte de fee, La Belle au bois dormant. Tout le monde biensur, etait jalouse de la fille qui etait la princesse. Le role choisi pour moi, par l'institutrice surement bien intentionnee, comme c'etait une ecole de filles, etait celui du Prince Charmant, comme j'avais les cheveux coupes de page, et j'etais grande pour mon age. J'etais biensure bien fachee, mais ce que je me rappelle plus, c'est l'energie enivrante d'etre sur le podium, en costume, avec ces pantalons et cape rouges ridicules et le chapeau trop grand avec la plume blanche et, les bottes noires qu'apparemment les princes de l'epoque trouvaient a la mode. Je me sentais comme dans un autre monde, et malgre la gene d'une enfant de 7 ans habillee comme garcon, l'experience emotionelle et physique d'etre la, tous les yeux sur nous, avec les lumieres aveuglissantes du petit theatre et le drame de la musique de Rimsky- Korsakov, etait sublime. Je n'avais pas pensee si intensement a cette memoire de mon enfance, jusqu'au moment ou j'ai vu l'album des prises du desert que vient de nous ramener du sud le photographe de la nature d'Aokas, Djamil Diboune. Les 30 photos m'ont laissees le coeur de course. L'idee principale qui m'est venu est : "C'est a rendre jaloux a Dali." Il y a un sens de drame, de pouvoir, de silence sacre, dans la perfection de couleur, lignes et composition de cette collection de Djamil Diboune qui me laisse accablee. Le photographe a un controle parfait, complet de son sujet : le desert dans le sud de l'Algerie. Comme un dramaturge qui a une vision concrete, il sait exactement comment creer cette atmosphere de mystere, de respect, de beaute impenetrable qu'inspire le desert de son pays.
Chacque photo est une oeuvre d'art unique. La premiere photo est comme une introduction, qui nous fait rendre compte qu'on est dans un monde immense ou on peut se perdre facilement et rapidement, ou le desert est maitre, et rien est ni evident ni sur, sauf l'immensite des dunes de sable dore tout autour. La segonde photo ma' pris de surprise. Elle montre un arbre mort, qui offre sa silhouette courbee comme un arc, de son tronc a gauche jusqu'a sa couronne a droite, comme une fenetre a travers laquelle on est temoin d'un coucher de soleil plendide et solemne,  temoin a son tour avec nous de la bataille digne qu'a fait l'arbre une fois vif et fort contre les lois draconiques de la nature au desert.
La cinquieme photo reprend cette scene dramatique, cette fois du jour, ou le tronc blanchi de l'arbre mort est un indice du pouvoir du soleil dans ce desert omnipresent. Les troisiemes et cinquiemes prises sont dignes de prix internationaux dans la categorie de photographie de la nature. Elles sont ferocement belles.
Dans l'album de Djamil Diboune, il y a des moments de paix, de tranquilite, comme dans la sixieme, septieme, huitieme, neuvieme et dixieme prise, ou la serenite du tableau nous fait oublier brevement le danger reel et concret qu'est le desert pour les voyageurs qui ne connaissent pas ses lois et exigences.
Avec l'onzieme prise, le desert reprend son pouvoir enigmatique. L'album de Djamil Diboune est orchestre avec la precision d'une symphonie, on entend meme la musique, le ritme seduisant avec lequel le photographe genial nous emmene dans le royaume de ce desert irresistible. Le sable ondulant, le ciel bleu avec un soleil tout puissant et implacable, ou les illusions sont plus mortelles que le sable meme. La quinzieme prise a une qualite qui transport a une autre dimension, avec un tableau d'une composition de discipline spartane, ou dans le coin a droite, le tronc decapite d'un arbre est une mise en garde pour le visiteur de la beaute feroce du spectacle. La seizieme et dix- septieme photo ont une elegance dans les lignes des dunes comme des aquarelles superbement bienfaites. Les quatre photos suivantes nous sortent de cette tendresse breve, avec des tableaux qui celebrent l'immensite du desert dore, ou on se perd dans l'espace. La photo suivante montre ce qui reste d'un tronc d'arbre, une ombre poussiereuse, presqu'invisible, un image puissant du desert et sa maitrise patiente du temps. La vingt-quatrieme photo est un repos agreable, un coucher de soleil qui montre un desert comme fait de bronze, sous un ciel de bleus et violets confortants.
Les cinq photos suivantes menent a la conclusion de cet album phenomenale, avec un autre arbre mort, succombe au chaleur et sechesse du desert, avec un horizon interminable. La vingt -cinqieme photo est un image d'un effet dramatique penetrant, ainsi que la photo suivante, un coucher de soleil digne de la comparaison avec le peintre Vincent van Gogh, car ce tableau de Djamil Diboune montre un ciel qui fait penser a la Nuit Etoilee du peintre neerlandais. Cette photo de Djamil Diboune est une piece d'art exquisite et precieux.
La vingt-septieme photo montre un arbre qui a survecu, dans une scene d'espoir, avec l'ombre de la nuit qui vient, et des nuages blanches avec un coin du ciel d'un bleu couleur d'eau fraiche.  La suivante photo montre un coucher de soleil avec un ciel couleur de feu, sur un tableau du desert ou les dunes paraissent des montagnes ebenes, avec la misericorde du froid que la nuit donne, une pause charitable de la chaleur immense du jour. Les deux dernieres photos de cet album superbe sont temoins encore une fois de l'envoutement dont est capable le desert, avec la vingt- neuvieme photo un soleil enorme qui domine la scene comme la primadonna d'un drame intemporel, et l'apotheose de la trentieme prise, qui comme la premiere photo, montre l'immensite et le danger qu'est ce phenomene toujours fascinant du desert.
Cet album de Djamil Diboune est impressionnant dans une mesure hors de ce monde. C'est un album spectaculaire. Toutes les photos dans cette oeuvre sont des pieces de resistance. Bravissimo, Maitre Diboune.   

Wednesday, January 3, 2018

A Un Pas

A un pas de ce moment au milieu de cette tristesse,
mes pieds cherchants une prise dans le brouillard dense d'hiver,
je respire, l'air plein d'espoir determine, et j'expire, le souffle sur et froid.

A un pas d'atteindre l'horizon ou je vois votre main cherchant ma main dans le gris
troublant invernale,
un moment de tristesse qui devient un moment de courage,
un moment de decision pour aller de l'avant sur ce chemin solitaire,
qui menera au moment de la rencontre.

A un pas de ce moment qui cherchera la lumiere,
mes pieds sur terre solide et fertile ou brille le soleil.
Un sourire, plein de determination energique, sous le ciel
grand ouvert et les etoiles qui cachent la nuit dans vos yeux.

Un pas a la fois, sur et certain, pas d'hesitation, les mains ouvertes,
marchant vers cette vallee dont vous m'avez parle,
un moment, une voix, une chanson qui mene a un chemin plus sur,
ou j'entends les melodies d'appartenir au passe, au present et au futur.

A un pas, un pas plus proche, jour apres jour, je vois votre ombre qui marche vers moi.
J'entends votre voix m'appeler, un echo de feu chaud qui vit dans mon coeur et mon sang.
 L'espoir, c'est une chanson berbere de beaute intemporelle qui vient a moi quand personne
n'est la. 




Trudi Ralston.

" Dans un cadre inertiel de reference, un objet ou reste au repos, ou
continue de se deplacer a une vitesse constante, au moins qu'agi par une force."
Le premier loi du mouvement de Newton. 

Tuesday, January 2, 2018

One Step Away

Just one moment away from that step of midair despair,
one foot up, the other searching for a hold in the dense winter fog.
One breath in, full of stubborn hope, the other out, cold and clear.

One step away from reaching out, reaching up, to where I can see
your hand looking for mine in the grey of winter's doubt,
one moment, of sadness turning into courage, one moment
of deciding to go forward on that solitary path, where you might be.

Just one moment away from that step that will seek the light,
one foot up, the other finding solid, fertile ground and sunshine inside.
One smile, full of warm determination, that will let me meet the vast sky in your eyes.

One step at a time, strong and certain, no turning back, no hesitation,
my hands open, walking forward towards that valley you told me about,
one moment, one voice, one song that shows the way to a brighter day,
melodies of belonging to yesterday, today and tomorrow.

One step away, one step closer, day by day, I can see you walking towards me,
I can hear your voice calling me, it echoes like a warm fire through my heart and blood.
Hope is a Berber song of  timeless beauty coming to me when no one is around. 


Trudi Ralston.

" In an inertial frame of reference, an object either remains at rest
or continues to move at a constant velocity, unless acted upon by a force. "
Newton's first law of motion.