Thursday, June 28, 2018

La Frontiere - pour Djamil Diboune

Vos photos m'annoncent que vous etes de retour encore du sud,
la photo de vous avec des chameaux curieux qui vous viennent dire bonjour
de la bout du desert me le disent ainsi.

De la frontiere d'un monde loin du mien, qui fait battre un peu plus rapide mon coeur de vagabonde, je vois votre photo dans cette chaleur immense sous un ciel aveuglant dans sa lumiere blanche,
et les milliers de kilometres se fondent sous la joie que je ressens quand vos albums m'attendent pour
en faire des poemes et rencontres ou la nature me permet cette reverence unique et ou l'hesitation des frontieres n'existe pas.

Je voyage sur les ailes de mes mots pour rencontrer votre passion, cette nature immense et belle de votre Algerie,
que vous decouvrez comme un aigle libre, votre arme la camera et ses reves :
le desert, les eaux, les montagnes, les animaux, les fleurs, tout y devient un conte que je veux raconter.

Les mots de mon clavier traversent la distance de la frontiere du temps et de l'espace, et me voila,
heureuse, souriante, libre de mes angoisses et de mon passe, et je marche vers le sable, et je dis bonjour aux chameaux, a vous et a ce ciel immense qui vous couvre.

 Je retourne le coeur et l'ame grand ouverts, avec mes poemes et mes contes, qui comme des papillons grands s'envolent partout
dans le monde pour parler de ce photographe d'Aokas, qui a le courage a chacque fois, d'affronter
la desolation brulante de cette femme flamande qui a traverse son desert a elle seule cent fois.



Trudi Ralston.


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