Le Jardin

J'aime beaucoup l'aube dans mon jardin les matins d'ete. Les oiseausx chantent, ivres avec la promesse at l'abondance de la saison. Les couleurs des fleurs sont superbes, les  fuchsia si belles dans leurs costumes brilliantes, come des ballerinas un peu arrogantes. Souvent, il ya un vent doux, qui me rappelle des vacances de Pacques a la Cote d' Azure, a Beaulieu, en 1975. Les citrons frais et leur parfum vif me transportent au magasin du boulanger ou on achetait la tarte aux citrons. Les tournesol revent silencieusement dans le soleil, et je souris voyant les abeilles travailler si dure dans la chaleur qui s'annonce deja. Il ya quelques amis qui me manquent ces jours doux de nos etes. Toujours, ils sont tres loin, en Europe, en Afrique du Nord. Cela parait etre part de mon destin, d'etre heureuse mais solitaire, me battant avec courage contre la tentation de la melancholie, qui me suit comme une ombre tetue. Parfois, j'ai l'impression d'etre prisonniere dans un jardin enchante, ou la chanson des oiseaux me tient immobile, incapable d'echapper. Ayant survecue la guerre de famille, je me trouve seule, meprisee, isolee et c'est bizarre pour moi de decouvrir qu'il ya une certaine paix et dignite malgre le chagrin dans cette condition un peu tragique. J'ai paye un prix enorme pour ma liberte et il ya des jours ou la peine parait etre une blessure recente, plein de sang et torture. Les jours existent aussi ou je me trouve legere et tres heureuse comme un aigle libre dans le ciel, sure, fiere. Le manque de dialogue, d'interet et camaraderie dans ma vie et son histoire n'est jamais evident. Mon jardin m'offre l'espace et la beaute tranquille dont a besoin mon coeur blesse, et malgre l'absence d'un clan, je me trouve avec la confiance necessaire pour apprecier mon bonheur silencieux mais reel avec mon mari Michael, mon fils Nicholas, notre chienne Yara et le chat Tigger. Lao-Tzu serait fier de moi.