Decouvrir un artiste est comme decouvrir un tresor, on se demande comment on a su etre content sans la decouverte. Le tresor dans ce cas est l'artiste berbere Djamil Diboune, qui sait creer des photos qui nous montrent un monde qu'on veut connaitre, comprendre et partager. Quand j'etais une enfant d'environ dix ans, mon pere, qui aimait beaucoup la photographie, m'a introduit a National Geographic. J'eatais trop jeune pour comprendre les articles en anglais, mais les photos me parlaient dans la langue visuelle dont sont capable les photos bien faites, une langue qui savait me transporter la ou le photographe avait capture un moment qui allait devenir part de mon experience emotionelle, culturelle, esthetique, morale. De cette facon, je vogageais comme enfant assise dans le bureau de mon pere, partout dans le monde, et cette habitude d' apprendre sur les cultures differentes du monde avec les photos dans le National Geographic me reste jusqu'aujourd'hui.
Quand j'ai decouvert les photos de Djamil Diboune debut juin, j'ai senti la meme curiosite, la meme joie, le meme espoir. Il y a une passion directive dans ses albums de photos qui devient de plus en plus irresistible, car ses photos, comme les photos dans National Geographic, invitent le spectateur de participer dans l'experience. La directive de Djamil Diboune est de reveiller en nous non seulement un amour pour la terre et ses merveilles, mais inspirer un desir de participer activement quant au respect pour la nature, quant a la necessite de sauver la planete avant qu'il soit trop tard. Il y a une serie de photos de Djamil Diboune du 29 septembre qui pour moi illustrent ce point, ce sont dix photos de chauve souris protegees, a Ifoula, Aokas. Les photos sont d'une couleur epaisse, comme les nuances dans du miel fait de differentes fleurs, un miel clair de la grotte et un miel fonce comme les ailes des chauve souris, ce qui donne les prises une ambiance de peintures baroques, pour leur esprit intime et spirituel, pour leur reverence face a la nature. Ces dix photos sont tout un monde, toute une experience, une decouverte qui devient une presence dans la conscience. La passion du photographe d'Aokas devient ainsi notre passion, une passion qui ouvre notre coeur a un nouveau monde, le monde de la richesse de la nature en Algerie. La photographie de Djamil Diboune ouvre un monde entier de beaute tout simplement magnifique, qu'il faut partager le plus possible parceque elle a l'esprit trop belle et un message trop importante pour laisser a la chance ou l'indifference.
De la meme facon me touchent les photos du 27 septembre qui sont une serie de chutes d'eau et rivieres montanieres avec ce meme esprit passionne donnant un desir d'apprendre, de comprendre, de connaitre et de partager la vision qu'inspire Djamil Diboune. Ses photos sont des symphonies dont les melodies restent dans le coeur et la conscience longtemps apres les avoir vu. C'est la vraie function de l'art : de transformer celui qui le voit, le sent, le recoit. L'art vrai agrandit notre humanite, notre capacite d'agir, de vivre totalement l'experience qu'est la vie et de participer dans la responsabilite de laisser cette terre un peu mieux, avec un peu plus de compassion et espoir, amour et courage, par notre presence. L'art de Djamil Diboune est transformatif, parceque ses photos sont l'experience de sa passion active comme artiste, qu'il partage et ainsi il touche notre passion a nous de vouloir faire une difference a notre tour avec nos talents, nos perspectives et energies.
Saturday, September 30, 2017
Tuesday, September 26, 2017
Romanticisme et Luminescence dans la Photographie de Djamil diboune
Le photographe de nature Djamil Diboune a un style qui est a la fois universel et regional, comme mes articles recentes sur son art preuvent. L'artiste berbere s'exprime avec passion et precision, et me rappelle ainsi aux meilleurs des peintres baroques quant a sa maitrise artistique et technique.
J'ai vu des references a Rembrandt dans ses prises, et aujourd'hui, le 26 septembre, ses albums de photos montrent une differente direction aussi. Il y a des photos qui brillent avec les signatures de la periode du Romanticisme dans la peinture, et j'ai finalement decouvert le peintre qui me rappelle le talent de Djamil Diboune :
Frederick Edwin Church, un peintre americain, de Connecticut, ne en 1826 a Hartford et mort en 1900 a New York City. Wikipedia parle du fait que le peintre etait une figure centrale du Hudson River American School de peintres de paysages, et connu pour ses peintures de montagnes, chutes d'eau, et des couchers de soleil, avec un accent sur la lumiere, un artiste qui connaissait bien les regions de la Mediterranee et du Moyen Orient de ses voyages plus tard dans sa vie. La decouverte est une affirmation justement de l'ame universel dans l'art de Djamil Diboune, qui avec ses photos phenomenales sait toucher le Baroque et le Romanticisme en meme temps, tout en gardant son identite et authenticite berberes.
Il y a une photo en particuliere qui souligne l'esprit romantique quant a l'amour qu'a Djamil Diboune pour la nature de son pays d'Algerie dans les photos d'aujourdh'ui. C'est une photo d'un crespucule aux couleurs bleues, la trentieme prise dans la quatrieme serie du jour. C'est cette photo qui m'a fait realiser qu'il ne s'agissait pas seulement d'une reference a la periode baroque, qu'il y avait une autre reference qui chantait dans les couleurs de lumiere subtile que j'admirais transfixe. La photo etait un peu un mystere, et je voulais comprendre son etre. La recherche qui menait a les peintures de Frederick Edwin Church etait comme un miroir qui m'aidait a comprendre la complexite artistique de la photographie de Djamil Diboune. Comme chacque artiste authentique, l'artiste berbere a dans ses intuitions creatives les experiences de ceux qui venaient avant lui, il est part de la conscience collective des artistes sur cette terre, ce qui rend l'art important comme reserve des plus belles et profondes expressions esthetiques humaines a travers les civilisations et leurs passages.
Djamil Diboune sait peindre avec son camera, et n'arrete pas a emerveiller, a etonner, a surprendre.
Il y a une peinture a l'huile de Frederick Edwin Church, titule " Twilight in the Wilderness ": " Crepuscule dans la Nature Sauvage ", de 1860. Ma reaction etait de penser que c'etait une photo de Djamil Diboune. Donc, Fredrick Edwin Church me fait penser a Djamil Diboune, plutot que les photos de Djamil Diboune me font penser a les peintures de Frederick Edwin Church. Cette distinction est importante et temoigne, encore une fois irrefutablement, du talent exceptionnel et eblouissant du photographe de Cap Aokas, Bejaia. Ceci il montre aussi tres bien dans la premiere photo dans la quatrieme serie du 26 septembre, une vue panoramique d'une plage et des montagnes dans la distance avec des nuances de la couleur bleue magnifiques, entre le bleu de la mer, des montagnes et le ciel nuageux et le contraste du blanc de l'ecume active des vagues et des nuages dramatiques. C'est une photo qui a toutes les qualites d'une peinture de nature de la periode romantique.
Djamil Diboune est une etoile brillante dans le ciel artistique, une lumiere qui sait chasser pas mal de tenebres quant a la condition precaire du monde actuel, avec la beaute profonde et vibrante de ses photos de la nature berbere majestueuse de son pays.
J'ai vu des references a Rembrandt dans ses prises, et aujourd'hui, le 26 septembre, ses albums de photos montrent une differente direction aussi. Il y a des photos qui brillent avec les signatures de la periode du Romanticisme dans la peinture, et j'ai finalement decouvert le peintre qui me rappelle le talent de Djamil Diboune :
Frederick Edwin Church, un peintre americain, de Connecticut, ne en 1826 a Hartford et mort en 1900 a New York City. Wikipedia parle du fait que le peintre etait une figure centrale du Hudson River American School de peintres de paysages, et connu pour ses peintures de montagnes, chutes d'eau, et des couchers de soleil, avec un accent sur la lumiere, un artiste qui connaissait bien les regions de la Mediterranee et du Moyen Orient de ses voyages plus tard dans sa vie. La decouverte est une affirmation justement de l'ame universel dans l'art de Djamil Diboune, qui avec ses photos phenomenales sait toucher le Baroque et le Romanticisme en meme temps, tout en gardant son identite et authenticite berberes.
Il y a une photo en particuliere qui souligne l'esprit romantique quant a l'amour qu'a Djamil Diboune pour la nature de son pays d'Algerie dans les photos d'aujourdh'ui. C'est une photo d'un crespucule aux couleurs bleues, la trentieme prise dans la quatrieme serie du jour. C'est cette photo qui m'a fait realiser qu'il ne s'agissait pas seulement d'une reference a la periode baroque, qu'il y avait une autre reference qui chantait dans les couleurs de lumiere subtile que j'admirais transfixe. La photo etait un peu un mystere, et je voulais comprendre son etre. La recherche qui menait a les peintures de Frederick Edwin Church etait comme un miroir qui m'aidait a comprendre la complexite artistique de la photographie de Djamil Diboune. Comme chacque artiste authentique, l'artiste berbere a dans ses intuitions creatives les experiences de ceux qui venaient avant lui, il est part de la conscience collective des artistes sur cette terre, ce qui rend l'art important comme reserve des plus belles et profondes expressions esthetiques humaines a travers les civilisations et leurs passages.
Djamil Diboune sait peindre avec son camera, et n'arrete pas a emerveiller, a etonner, a surprendre.
Il y a une peinture a l'huile de Frederick Edwin Church, titule " Twilight in the Wilderness ": " Crepuscule dans la Nature Sauvage ", de 1860. Ma reaction etait de penser que c'etait une photo de Djamil Diboune. Donc, Fredrick Edwin Church me fait penser a Djamil Diboune, plutot que les photos de Djamil Diboune me font penser a les peintures de Frederick Edwin Church. Cette distinction est importante et temoigne, encore une fois irrefutablement, du talent exceptionnel et eblouissant du photographe de Cap Aokas, Bejaia. Ceci il montre aussi tres bien dans la premiere photo dans la quatrieme serie du 26 septembre, une vue panoramique d'une plage et des montagnes dans la distance avec des nuances de la couleur bleue magnifiques, entre le bleu de la mer, des montagnes et le ciel nuageux et le contraste du blanc de l'ecume active des vagues et des nuages dramatiques. C'est une photo qui a toutes les qualites d'une peinture de nature de la periode romantique.
Djamil Diboune est une etoile brillante dans le ciel artistique, une lumiere qui sait chasser pas mal de tenebres quant a la condition precaire du monde actuel, avec la beaute profonde et vibrante de ses photos de la nature berbere majestueuse de son pays.
Monday, September 25, 2017
Sunshine On The Rise
I recently wrote a melancholic piece on finding boxes of letters, cards and photographs dating back to my college days. The tone turned sorrowful , because of some very touching written memories I found of my younger sisters and father, who all passed away in tragic circumstances. Yet, behind each shadow, no matter how dark or large, light comes through eventually. In those boxes I also found happy memories and pictures, of friends from all over the US and the world I met as an undergraduate and graduate student. Pictures and memories of friends from Texas, Mexico, El Salvador, Costa Rica, Panama, Nigeria, The DRC, India, Egypt, Morocco, France, Argentina, Bolivia, Japan... bringing back great times of camaraderie, sharing, learning, hope, purpose and love. Revisiting the past can be renewing, as I am learning from my rekindling of frienships with specifically a friend from Morocco and El Salvador, thanks to the ingenuity of internet communication. Both renewed friendships have deepened with time, and it is proving to be a heart warming experience. I just sent a message back to a friend from Mumbai who apparently lives and works in Kuwait right now. It was a total surprise to see a friend request from him after 35 years. He looks pretty much the same, and I guess I must too, since he recognized my picture without being sure of my married name. That is not a bad thing. I remember everyone scattered after college and graduate school, and it is fun to get back in touch with my friends from all over the world. Some friends stayed in the dark, but the memories and pictures remain real nevertheless, like my friend from Kinshasa, who took a picture of me in a traditional pagne, in front of the mighty Congo River in 1980. He remains in the shadows, and maybe he has his reasons. One of my friends from Kinshasa now works in Brussel, I found out, while his younger brother remained in the DRC.
So many good times, so many interesting travels and experiences. It was because of these friends that I had the opportunity to travel to Mexico City, Guadalajara, Zaire, Costa Rica, Panama, and visit them in their own country and culture. These experiences helped shape who I am, how I see the world, and the longing I feel to travel again internationally once my husband retires and now that our son is an adult. I long to visit North Africa, and Southern Spain, as I have a great interest in Mediterranean and Berber culture and history. Algeria specifically seems blessed with a gorgeous nature of beaches, mountains, deserts, and a fascinating complex history ethnically and socially. I have been drawn to North Africa from the time I was a child, and my heart longs to discover this unique part of the world. Sunshine on the rise : blended in with memories of loss, are memories that inspire deep hope and energy, that make me feel connected to the large human family on this troubled but still incredible planet. There is a Berber way of saying " Until we meet again " : " Ar Tufat ". I love to say it to my longtime friend in Morocco, and look forward to saying it some day to my friends in Algeria, whom I have met in heart and spirit, be it not yet in person. The past meeting the future in the best way possible, rich in memories, open to new adventures.
So many good times, so many interesting travels and experiences. It was because of these friends that I had the opportunity to travel to Mexico City, Guadalajara, Zaire, Costa Rica, Panama, and visit them in their own country and culture. These experiences helped shape who I am, how I see the world, and the longing I feel to travel again internationally once my husband retires and now that our son is an adult. I long to visit North Africa, and Southern Spain, as I have a great interest in Mediterranean and Berber culture and history. Algeria specifically seems blessed with a gorgeous nature of beaches, mountains, deserts, and a fascinating complex history ethnically and socially. I have been drawn to North Africa from the time I was a child, and my heart longs to discover this unique part of the world. Sunshine on the rise : blended in with memories of loss, are memories that inspire deep hope and energy, that make me feel connected to the large human family on this troubled but still incredible planet. There is a Berber way of saying " Until we meet again " : " Ar Tufat ". I love to say it to my longtime friend in Morocco, and look forward to saying it some day to my friends in Algeria, whom I have met in heart and spirit, be it not yet in person. The past meeting the future in the best way possible, rich in memories, open to new adventures.
Sunday, September 24, 2017
Djamil Diboune : Le Pouvoir des Couleurs
Si le photographe de nature d'Aokas, Djamil Diboune, sait prouver sa maitrise dans des prises qui temoignent de sa connaissance de la technique des contrastes entre ombre et lumiere, l'artiste berbere est egalement genial dans sa comprehension subtile de l' importance des couleurs vives.
Dans ses photos du 24 septembre, cette maitrise se montre avec perfection dans les prises de fleurs, plantes et animaux de sa region natale. La couleur rouge domine dans les photos de fruits et fleurs, tandis qu'un vert clair et brillant regne dans deux photos charmantes de quelques scarabees curieuses et amoureuses, un touche charmant dans ces albums qui celebrent la vie et la nature. Le rouge et le vert sont utilises avec elan, comme les contours d'un dessin en encre, ce qui donne les tableaux un effet sensuel et exotique, et qui souligne l'esprit universel de la photographie de Djamil Diboune avec ces parfums orientales dans l'ambiance de ses creations. C'est encore le genie de son art : toujours le photographe de Bejaia reste authentique quant a ses sujets natales et son amour pour la nature de son pays, et en meme temps il sait ouvrir les coeurs et ames de ceux entre nous qui ne connaissent pas encore le joyau qu'est la nature en Algerie : il ajoute, avec une finesse et intuition artistiques impeccables, des couleurs fortes, comme le rouge vif, et le vert clair, dans les plantes et fruits et fleurs et animaux, comme il sait le faire d'allieurs dans ses prises de montagnes, et on se sent a la fois a l'etranger et chez soi. On reagit sur tous les rangs, on aime, on apprend. C'est une experience globale et locale, et cela, il faut le noter, est impressionnant. Tout cela souligne sa passion creative qui s'exprime avec ses photos qui sont une odyssee pour partager l'importance de la nature, un objectif urgent pour tous qui veulent un futur valable pour notre planete. Quant a la terre, on est tous de la meme famille, et la cooperation entre nous tous devient de plus en plus important avec chacque jour qui passe. Dans ce sens, le photographe Djamil Diboune est un citoyen du monde, en celebrant avec telle passion, la nature de l'Algerie, et il veut assurer qu'on le devient tous, pour le bien de tous nos enfants qui vont heriter la terre et la nature, esperons en bonne et robuste sante.
Dans les albums du 24 septembre, il y a une photo qui seduit par la simplicite de sa beaute, un fruit rendu dans des pourpres et verts, pendu de sa tige delicate, comme une boucle d'oreille precieuse et rare. C'est une photo qui est precise dans ses lignes et couleurs, comme un dessin fin en crayon, etant en meme temps sensuelle comme une peinture a l'huile. La photo est preuve encore que Djamil Diboune a cette capacite de montrer la beaute de la nature dans tous ces detailles, d'un fruit ou une fleur, a un insecte, jusqu'a la grandeur majestueuse des montagnes exceptionnels chez lui. Il sait rendre unique chacque sujet avec son oeil de photographe intelligent, que ce soit dans les nuances de clairs et obsurs ou dans ce cas, avec sa facon de rendre visible l'importance des couleurs vives pour nous donner la joie exquise qu'est toujours son art.
Dans ses photos du 24 septembre, cette maitrise se montre avec perfection dans les prises de fleurs, plantes et animaux de sa region natale. La couleur rouge domine dans les photos de fruits et fleurs, tandis qu'un vert clair et brillant regne dans deux photos charmantes de quelques scarabees curieuses et amoureuses, un touche charmant dans ces albums qui celebrent la vie et la nature. Le rouge et le vert sont utilises avec elan, comme les contours d'un dessin en encre, ce qui donne les tableaux un effet sensuel et exotique, et qui souligne l'esprit universel de la photographie de Djamil Diboune avec ces parfums orientales dans l'ambiance de ses creations. C'est encore le genie de son art : toujours le photographe de Bejaia reste authentique quant a ses sujets natales et son amour pour la nature de son pays, et en meme temps il sait ouvrir les coeurs et ames de ceux entre nous qui ne connaissent pas encore le joyau qu'est la nature en Algerie : il ajoute, avec une finesse et intuition artistiques impeccables, des couleurs fortes, comme le rouge vif, et le vert clair, dans les plantes et fruits et fleurs et animaux, comme il sait le faire d'allieurs dans ses prises de montagnes, et on se sent a la fois a l'etranger et chez soi. On reagit sur tous les rangs, on aime, on apprend. C'est une experience globale et locale, et cela, il faut le noter, est impressionnant. Tout cela souligne sa passion creative qui s'exprime avec ses photos qui sont une odyssee pour partager l'importance de la nature, un objectif urgent pour tous qui veulent un futur valable pour notre planete. Quant a la terre, on est tous de la meme famille, et la cooperation entre nous tous devient de plus en plus important avec chacque jour qui passe. Dans ce sens, le photographe Djamil Diboune est un citoyen du monde, en celebrant avec telle passion, la nature de l'Algerie, et il veut assurer qu'on le devient tous, pour le bien de tous nos enfants qui vont heriter la terre et la nature, esperons en bonne et robuste sante.
Dans les albums du 24 septembre, il y a une photo qui seduit par la simplicite de sa beaute, un fruit rendu dans des pourpres et verts, pendu de sa tige delicate, comme une boucle d'oreille precieuse et rare. C'est une photo qui est precise dans ses lignes et couleurs, comme un dessin fin en crayon, etant en meme temps sensuelle comme une peinture a l'huile. La photo est preuve encore que Djamil Diboune a cette capacite de montrer la beaute de la nature dans tous ces detailles, d'un fruit ou une fleur, a un insecte, jusqu'a la grandeur majestueuse des montagnes exceptionnels chez lui. Il sait rendre unique chacque sujet avec son oeil de photographe intelligent, que ce soit dans les nuances de clairs et obsurs ou dans ce cas, avec sa facon de rendre visible l'importance des couleurs vives pour nous donner la joie exquise qu'est toujours son art.
Paper Butterflies
This weekend my husband, son and I continued our very determined mission to clean out our garage that had become really more an overstuffed storage unit than a usable space. It was the perfect weather for such a journey into the past, cool, overcast, so we had the door wide open, letting much needed fresh air mingle with the musty odour of boxes that held buried treasure going back more than 30 years. My husband and son found three boxes that turned out to be mine, stuffed to the brim with old letters and postcards, dating back to 1977... Forty years of memories about to have their slumber disturbed. It is always such a bittersweet experience to step into the time machine of our mind. You know it is going to hurt more often than not, and going to delight some too, but regardless of the mixed experience it will be emotionally, from super touching and sweet to sad and bitter, you step into that contraption that is the passage of time willingly, hypnotized by the delusional hope that maybe this time it will not make you sad.
I found tender, innocent letters form my two younger sisters, both of whom have been dead 19 and 12 years respectively. They only lived to be 35 and 44. I found touching, proud letters of my father, forever struggling with financial stress putting all four of us children through private colleges in the US. I found pictures of college friends, like my girlfriends from Puerto Rico, and I wondered how they were doing with the recent hurricane that tore through their island. I found a picture of a friend of mine from India, and then noticed finally today that he had sent me a friend request last month. I found a few pictures of me as a baby with my parents. I found ticket stubs to museums and movies from the early 70's, and a receipt from Harrods in London, stamped July 6th, 1969, the day I bought my first mini - skirt. I found some touching cards from my friend Ellen, and I sent her a picture of a very sweet Valentine's card she sent me in 1978. I found, and in that finding, I felt like someone was stabbing me with a sharp knife. How can it be that almost 40 years have passed? How can the voices I hear coming from these letters and cards and pictures sound so fresh, so close , so real, while so much time has actually passed?
The hardest finds were the letters from my two younger sisters, letters from 1979, when they were 18 and 17, so full of hope, longing, first crushes and heart aches. The sorrow of the loss of my family came rushing into that garage like a flood water. I put all those precious memories, those fragile paper butterflies with broken wings, into a new smaller box and brought it into the house. I reread the letters today, and the letters from my father I put in my prose and poetry notebook. To the heart, those we loved always stay close by.
I had a beautiful family once. It was destroyed. Nothing but dust left. The letters and pictures and cards smell of dust and the implacable law of the passage of time. But, in my heart, those broken hearts and souls live on whole, along side the hope that somewhere, sometime we might meet again under more auspicious skies.
I found tender, innocent letters form my two younger sisters, both of whom have been dead 19 and 12 years respectively. They only lived to be 35 and 44. I found touching, proud letters of my father, forever struggling with financial stress putting all four of us children through private colleges in the US. I found pictures of college friends, like my girlfriends from Puerto Rico, and I wondered how they were doing with the recent hurricane that tore through their island. I found a picture of a friend of mine from India, and then noticed finally today that he had sent me a friend request last month. I found a few pictures of me as a baby with my parents. I found ticket stubs to museums and movies from the early 70's, and a receipt from Harrods in London, stamped July 6th, 1969, the day I bought my first mini - skirt. I found some touching cards from my friend Ellen, and I sent her a picture of a very sweet Valentine's card she sent me in 1978. I found, and in that finding, I felt like someone was stabbing me with a sharp knife. How can it be that almost 40 years have passed? How can the voices I hear coming from these letters and cards and pictures sound so fresh, so close , so real, while so much time has actually passed?
The hardest finds were the letters from my two younger sisters, letters from 1979, when they were 18 and 17, so full of hope, longing, first crushes and heart aches. The sorrow of the loss of my family came rushing into that garage like a flood water. I put all those precious memories, those fragile paper butterflies with broken wings, into a new smaller box and brought it into the house. I reread the letters today, and the letters from my father I put in my prose and poetry notebook. To the heart, those we loved always stay close by.
I had a beautiful family once. It was destroyed. Nothing but dust left. The letters and pictures and cards smell of dust and the implacable law of the passage of time. But, in my heart, those broken hearts and souls live on whole, along side the hope that somewhere, sometime we might meet again under more auspicious skies.
Thursday, September 21, 2017
Djamil Diboune : L'Art A Bout de Souffle
Le retour du photographe de nature d'Aokas, Djamil Diboune, avec une serie d'albums m'est tres bienvenu. Cet artiste a une energie et passion pour son talent qui est impressionant. Il y a des photos dans ses albums du 20 septembre qui me laissent a bout de souffle pour l'emotion artistique qu'elles evoquent avec telle conviction et certitude. Le photographe est un magicien avec son camera, il sait creer des tableaux qui transfixent, ou on oublie le temps et ses restrictions. Les meilleurs de ses photos sont des oeuvres d'art, des peintures, qui sont temoins d'une discipline et vision artistique rares et completement extraordinaires. Il a la patience du chasseur, qui attend le moment exacte pour capturer ce qu'il poursuit, dans ce cas, la lumiere parfaite, les couleurs precises, le temoignage de l'ambiance, pour creer des photos du ciel, des montagnes, du desert qui nous mettent la avec lui, parceque Djamil Diboune sait nous emmener dans le moment de l'extase qu'il nous donne avec son art. A ce point, le photographe berbere est un phenomene, c'est impossible de lui decrire autrement.
Il y a un coucher de soleil qui montre une montagne avec des contours doux, presque comme un camouflage, dans un ciel d'un bleu pale comme de la soie transparente, et le soleil qui se cache dedans comme une perle d'or.
On imagine la brosse precise du peintre, qui dans ce cas est le photographe a l'oeil scientifiquement precis, sur, nous donnant un tableau qui est une symphonie de beaute.
Une signature de Djamil Diboune est sa capacite de creer des visions du ciel et les nuages comme si c'etatient des aquarelles de l'epoque de la Renaissance italienne, comme le savait faire Leonardo da Vinci, avec des clairs obscurs de tonalites noires et vertes, et juste un soupcon de bleu. C'est une seduction totale le talent multiple du photographe. Ses photos sont comme un coffre au tresor, qui n'a pas de fond ou limites aux joyaux qu'on va decouvrir. Dans cette direction, les photos du desert dans le sud de son pays de l'album aussi du 20 septembre, sont tout a fait dans la definition de joyaux photographiques. Savoir creer un image memorable avec juste quelques couleurs et l'objet mysterieux qu'est le desert comme sujet n'est pas evident. Le desert s'impose, quant a l'espace qu'il occupe, non seulement physiquement, mais aussi emotivement et spirituellement. Savoir creer un image qui nous inspire, qui nous fait sentir le silence et la sagesse qu'est l'esprit du desert, n'est pas evident. Djamil Diboune le fait avec une maitrise parfaite de son sujet. Il ecoute le desert , le respecte, et cela se voit dans ses photos transcendentales qu'il nous partage. La premiere, troisieme, quatrieme, cinquieme et sixieme photo dans la serie du desert du 20 septembre inspirent un calme et silence et une beaute de couleurs bleus du ciel et orange doux du sable dans des lignes precises comme fait par un chirurgien qui deviennent une experience non seulement visuelle - sonore - mais aussi spirituelle, donc, unique dans tous les sens. Djamil Diboune a une passion, un amour pour la terre et il sait l'exprimer d'une facon fabuleuse avec la vision qu'il sait transmettre a travers son camera. Djamil Diboune est une experience active, on ne peut pas sentir, voir son art, sans etre transforme en coeur et ame.
Il ecoute la terre et nous partage le message : regardez la beaute qu'elle nous offre, aimez -la, protegez-la, decouvrez-la. Aussi du 20 septembre, il y a une nouvelle serie de photos des montagnes de son beau pays qu'est l'Algerie, des photos en plein jour, en plein soleil, inondees de joie et energie vibrantes, qui montrent la nature berbere de sa region dans toute sa splendeur et richesse, avec des couleurs de bleu et verts vifs, frais. Je respire mieux rien qu'en voyant ces photos qui me viennent de l'autre bout du monde et qui me donnent de l'espoir et de joie, comme elles sont pleines de vie et lumiere.
La vingtieme photo dans la serie de montagnes est d'une beaute unique. Elle montre un tableau de neige dans les hauteurs montagneux avec une vue sur un ciel azur et des nuages blancs qui presque touchent le neige pur et brilliant. L'effect est hypnotisant, et montre encore la maitrise que montre Djamil Diboune avec ses creations. Maitre Diboune, un titre que l'artiste berbere de Bejaia parait meriter a ce point.
Il y a un coucher de soleil qui montre une montagne avec des contours doux, presque comme un camouflage, dans un ciel d'un bleu pale comme de la soie transparente, et le soleil qui se cache dedans comme une perle d'or.
On imagine la brosse precise du peintre, qui dans ce cas est le photographe a l'oeil scientifiquement precis, sur, nous donnant un tableau qui est une symphonie de beaute.
Une signature de Djamil Diboune est sa capacite de creer des visions du ciel et les nuages comme si c'etatient des aquarelles de l'epoque de la Renaissance italienne, comme le savait faire Leonardo da Vinci, avec des clairs obscurs de tonalites noires et vertes, et juste un soupcon de bleu. C'est une seduction totale le talent multiple du photographe. Ses photos sont comme un coffre au tresor, qui n'a pas de fond ou limites aux joyaux qu'on va decouvrir. Dans cette direction, les photos du desert dans le sud de son pays de l'album aussi du 20 septembre, sont tout a fait dans la definition de joyaux photographiques. Savoir creer un image memorable avec juste quelques couleurs et l'objet mysterieux qu'est le desert comme sujet n'est pas evident. Le desert s'impose, quant a l'espace qu'il occupe, non seulement physiquement, mais aussi emotivement et spirituellement. Savoir creer un image qui nous inspire, qui nous fait sentir le silence et la sagesse qu'est l'esprit du desert, n'est pas evident. Djamil Diboune le fait avec une maitrise parfaite de son sujet. Il ecoute le desert , le respecte, et cela se voit dans ses photos transcendentales qu'il nous partage. La premiere, troisieme, quatrieme, cinquieme et sixieme photo dans la serie du desert du 20 septembre inspirent un calme et silence et une beaute de couleurs bleus du ciel et orange doux du sable dans des lignes precises comme fait par un chirurgien qui deviennent une experience non seulement visuelle - sonore - mais aussi spirituelle, donc, unique dans tous les sens. Djamil Diboune a une passion, un amour pour la terre et il sait l'exprimer d'une facon fabuleuse avec la vision qu'il sait transmettre a travers son camera. Djamil Diboune est une experience active, on ne peut pas sentir, voir son art, sans etre transforme en coeur et ame.
Il ecoute la terre et nous partage le message : regardez la beaute qu'elle nous offre, aimez -la, protegez-la, decouvrez-la. Aussi du 20 septembre, il y a une nouvelle serie de photos des montagnes de son beau pays qu'est l'Algerie, des photos en plein jour, en plein soleil, inondees de joie et energie vibrantes, qui montrent la nature berbere de sa region dans toute sa splendeur et richesse, avec des couleurs de bleu et verts vifs, frais. Je respire mieux rien qu'en voyant ces photos qui me viennent de l'autre bout du monde et qui me donnent de l'espoir et de joie, comme elles sont pleines de vie et lumiere.
La vingtieme photo dans la serie de montagnes est d'une beaute unique. Elle montre un tableau de neige dans les hauteurs montagneux avec une vue sur un ciel azur et des nuages blancs qui presque touchent le neige pur et brilliant. L'effect est hypnotisant, et montre encore la maitrise que montre Djamil Diboune avec ses creations. Maitre Diboune, un titre que l'artiste berbere de Bejaia parait meriter a ce point.
Wednesday, September 20, 2017
The Double Edged Blade : Dexter in the Mirror
For quite some time I resisted watching the quirky crime drama " Dexter ", that ran successfully as a television show from 2006 to 20013. It tells the conflicted story of Dexter Morgan, played spine chilling delightfully by Michael C. Hall, as a blood spatter forensic analyst who becomes a vigilante serial killer of sadistic serial killers who slip through the cracks of the justice system. Working for the fictional Miami Metro Police Department, where his sister Debra is a detective, he has first hand access to police files on criminals. Dexter witnessed as a three year old, the brutal butchering of his mother, who was a confidential informant for his father who was also a police officer, and the trauma leaves him with an insatiable need to dispose of serial killers. He tries very hard to lead a normal life to cover the tracks that might lead to the uncovering of his secret vigilante life. He marries a woman who got away form a violently abusive husband, and tries his best at raising her two kids, being a decent father and husband, and takes on the extra challenge of raising a new baby with his new wife. His vigilante passion leads ultimately to the brutal murder of his wife Rita by a major psychopathic serial killer who has been killing innocent people for over 30 years. When Dexter gets in this killer's way, played very craft fully by John Lithgow, he decides to punish Dexter by slaughtering Rita in a very gruesome way, making her and Dexter's baby watch, passing the horror on to Dexter's offspring.
Eventually, Dexter meets a young woman who he saves from a torturous death at the hands of a group of psychopathic rapists and he bonds with her need to hunt down the men who abused and terrorized her and 5 other women, she being the only one who survives the ordeal. Helping her allows Dexter to break the cycle of isolation he has had to endure to keep his code of vigilante killer secret and intact.
The show is a bit repulsive at first, as the premise is so odd and taboo, but the combination of Dexter's precise code and discipline combined with his nonchalant, detached personality won me over. I can appreciate the idea that we all need our privacy, our space where we can breathe without having to explain ourselves. Of course, becoming a vigilante serial killer is an extreme, and obviously illegal and immoral as well, but the idea is intriguing in that it deals with the illusion that we really know each other, and that we are capable of communicating effectively with each other. We try, and some of us are better at it than others, seeing some people are extroverts and others are introverts, and supposedly others a blend of both, but all in all, the older I get, the more it seems apparent that we really do not know our spouses, children, friends, neighbours, lovers, relatives,... . The narrative of Dexter's life not only deals with the fact that we do not really know each other that well, even if we live in very close proximity, but that it is more often than not a blessing that we do not. Our cover of concealment is what allows us to keep our sanity, Dexter contends, not the other way around. As an extrovert, this series is giving me a whole new appreciation for introverts, like my husband, and for my son, who is a happy blend of both introvert and extrovert personality traits, but it also is helping me with some of the traumatic events in my family's past that has made some of my open nature more opaque with time.
I have found expression in my writing, in my poems and prose stories, in the use of both French and English as a way to express myself creatively, and that doubling up linguistically is allowing me to cloak myself in different moods both intellectually and emotionally. I am discovering the joys and intrigue of being a bit of a chameleon that defies exact definition. So I am finding Dexter a sympathetic character, and the moral ambiguity does not bother me as much as I thought it would.
I have had friends with whom I shared what I thought was a lot, only to discover they were utterly uninterested in the friendship and were only in it for self revelation and self reveling. Other friends retain more of a privacy wall and somehow make me feel more at ease, much to my surprise, because it allows me some space and private universes as well. Knowing someone intimately is a double edged blade, and it can cut where you don't want it to. Knowing how to handle that blade takes skill, patience, consideration, intelligence, heart and a sense of diplomacy and timing. Companionship does not have to revel in endless sharing of intimacies and concerns. sometimes the best companion ships are the ones where you are just there for each other, like sharing a campfire where you are just content to share the warmth of the fire, some 's mores and the beauty of the stars above. It does not necessarily have to involve soul revealing stories and insights. It can, but I understand more and more that the tolerance of the mystery that are the other people in our lives can be as important as wanting to understand the secrets and mystique they are protecting. Dexter makes that abundantly clear. His character also shows in an at times heartbreaking way that we often conceal that which is too hard to deal with openly, whether it is a past of abuse, neglect, sorrow, loss or any other kind of pain, physical or mental. People hold back not because they want to a lot of times, but because they have to, to get past what stopped them in their tracks. There are things in my past that are too sharp and too painful to speak of plainly, so I dress them in poems and stories. Others choose photography, painting, music, dance, architecture, service, and some use silence. I can appreciate them all. Dexter holds a mirror to our own hypocrisies as to how transparent we think we are. Most of us aren't. It is just as well. Some things look better with a bit less light on them.
Eventually, Dexter meets a young woman who he saves from a torturous death at the hands of a group of psychopathic rapists and he bonds with her need to hunt down the men who abused and terrorized her and 5 other women, she being the only one who survives the ordeal. Helping her allows Dexter to break the cycle of isolation he has had to endure to keep his code of vigilante killer secret and intact.
The show is a bit repulsive at first, as the premise is so odd and taboo, but the combination of Dexter's precise code and discipline combined with his nonchalant, detached personality won me over. I can appreciate the idea that we all need our privacy, our space where we can breathe without having to explain ourselves. Of course, becoming a vigilante serial killer is an extreme, and obviously illegal and immoral as well, but the idea is intriguing in that it deals with the illusion that we really know each other, and that we are capable of communicating effectively with each other. We try, and some of us are better at it than others, seeing some people are extroverts and others are introverts, and supposedly others a blend of both, but all in all, the older I get, the more it seems apparent that we really do not know our spouses, children, friends, neighbours, lovers, relatives,... . The narrative of Dexter's life not only deals with the fact that we do not really know each other that well, even if we live in very close proximity, but that it is more often than not a blessing that we do not. Our cover of concealment is what allows us to keep our sanity, Dexter contends, not the other way around. As an extrovert, this series is giving me a whole new appreciation for introverts, like my husband, and for my son, who is a happy blend of both introvert and extrovert personality traits, but it also is helping me with some of the traumatic events in my family's past that has made some of my open nature more opaque with time.
I have found expression in my writing, in my poems and prose stories, in the use of both French and English as a way to express myself creatively, and that doubling up linguistically is allowing me to cloak myself in different moods both intellectually and emotionally. I am discovering the joys and intrigue of being a bit of a chameleon that defies exact definition. So I am finding Dexter a sympathetic character, and the moral ambiguity does not bother me as much as I thought it would.
I have had friends with whom I shared what I thought was a lot, only to discover they were utterly uninterested in the friendship and were only in it for self revelation and self reveling. Other friends retain more of a privacy wall and somehow make me feel more at ease, much to my surprise, because it allows me some space and private universes as well. Knowing someone intimately is a double edged blade, and it can cut where you don't want it to. Knowing how to handle that blade takes skill, patience, consideration, intelligence, heart and a sense of diplomacy and timing. Companionship does not have to revel in endless sharing of intimacies and concerns. sometimes the best companion ships are the ones where you are just there for each other, like sharing a campfire where you are just content to share the warmth of the fire, some 's mores and the beauty of the stars above. It does not necessarily have to involve soul revealing stories and insights. It can, but I understand more and more that the tolerance of the mystery that are the other people in our lives can be as important as wanting to understand the secrets and mystique they are protecting. Dexter makes that abundantly clear. His character also shows in an at times heartbreaking way that we often conceal that which is too hard to deal with openly, whether it is a past of abuse, neglect, sorrow, loss or any other kind of pain, physical or mental. People hold back not because they want to a lot of times, but because they have to, to get past what stopped them in their tracks. There are things in my past that are too sharp and too painful to speak of plainly, so I dress them in poems and stories. Others choose photography, painting, music, dance, architecture, service, and some use silence. I can appreciate them all. Dexter holds a mirror to our own hypocrisies as to how transparent we think we are. Most of us aren't. It is just as well. Some things look better with a bit less light on them.
Sunday, September 17, 2017
Un Clin d'Oeil au Surrealisme : Les Lis de Chamy Esp
Il y a une photo eccentrique qu'a mis un ami du groupe Mer, Montagne, Nature qui montre des lis blancs, un grand bouquet beau et sauvage, sur la plage de Bejaia, Aokas. Le tableau a des couleurs de beau contraste entre le sable marron, les vagues vertes et l'ecume blanche et le bleu pale du ciel grand avec des nuages epanouants et clairs, qui entourent les grandes fleurs fraiches et abondantes, fragiles , pures et d'une tonalite albatre. L'effet est une creation qui est comme une peinture surrealiste. Des images de Salvador Dali et Georgia O'Keefe dansaient dans ma memoire, et un sourire m'echappait. Avec cette photo, Chamy Esp a su creer un image a la fois capricieux et intellectuel, un geste charmant et poetique, et un clin d'oeil au surrealisme. C'est vraiement une tres belle photo. La plante est exotique, superbe sur cette plage solitaire. C'est une photo qui serait parfaite dans un cadre pour une maison moderne, une gallerie. C'est une composition reussie, ingenue et intelligente a la fois.
C'est beau, les surprises comme ca, que savent nous faire les amis. Des douzaines de photos ont passe devant ma vue cette ete, et depuis l'absence du photographe de nature, Djamil Diboune, cette photo d'une plante de lis mis dans le sable sur une plage desolee, est la premiere qui me fait penser, contempler, et qui me remplit d'un sens d'amplitude, comme une belle chanson ou une belle histoire. Le fait que Chamy Esp a mis cette plante magnifique lui- meme sur cette plage pour la photo ne reduit rien du charme du tableau. C'est le geste du poete, du magicien qui veut jouer un peu avec les regles de la realite quotidienne. C'est le desir d'un coeur d'artiste, qui comprend la joie ainsi que la melancholie et l'absurdite de la vie, dans toutes ses contradictions.
C'est beau, les surprises comme ca, que savent nous faire les amis. Des douzaines de photos ont passe devant ma vue cette ete, et depuis l'absence du photographe de nature, Djamil Diboune, cette photo d'une plante de lis mis dans le sable sur une plage desolee, est la premiere qui me fait penser, contempler, et qui me remplit d'un sens d'amplitude, comme une belle chanson ou une belle histoire. Le fait que Chamy Esp a mis cette plante magnifique lui- meme sur cette plage pour la photo ne reduit rien du charme du tableau. C'est le geste du poete, du magicien qui veut jouer un peu avec les regles de la realite quotidienne. C'est le desir d'un coeur d'artiste, qui comprend la joie ainsi que la melancholie et l'absurdite de la vie, dans toutes ses contradictions.
Wednesday, September 13, 2017
Matin Berbere
Je me suis reveillee et c'etait un matin berbere,
les carillons de vent pres de ma fenetre m'ont dit ca avec leur chants de rivieres.
Chaud dans mon lit, j'ai entendu le rire clair de Chamy et j'ai vu les yeux d'aigle de Djamil
sur l'echo de leurs montagnes et ses mysteres sous un soleil qui peignait azure le ciel.
Je me suis reveillee et c'est un matin berbere,
la memoire de ma famille perdue chouchotait parmi les nuages grands du desert silencieux comme une priere. J'ai entendu la voix comme une melodie qui sait echapper le temps de Bilal Mohri,
et le pouvoir de sa musique m'est arrive ici, a l'autre bout du monde.
Je suis un voyageur loin de ma terre, loin de son histoire, mais ce matin je suis chez moi avec
ce matin doux et caressant avec ses melodies et presences berberes.
Etrangere dans un pays immense et indifferent a mon ame, je navige cette solitude de poete
en silence, et je ris et je danse, et j'ecris mes chansons et mes espoirs, tout en cherchant la rive
ou l'oubli m'a fait manquer le detour, parmi les fleurs et les abeilles, femme et enfant perdue et fiere,
mais ce matin, tout est bien, pour un petit moment, le vent et le jour me viennent dire que c'est un matin berbere.
Les oliviers m'invitent de rester couchee encore un peu plus longtemps, a ecouter toute
la musique que j'entends dans mon coeur battant, de t'bel y bendur, y ajouag,
qui se melangent avec les carillons de vent pres de ma fenetre qui m'ont reveillee avec un soleil brilliant
pour me parler avec tendresse et patience de ce cadeau qu'est pour mon esprit errant,
ce merveilleux Matin Berbere en septembre, lourd de chants.
Trudi Ralston.
les carillons de vent pres de ma fenetre m'ont dit ca avec leur chants de rivieres.
Chaud dans mon lit, j'ai entendu le rire clair de Chamy et j'ai vu les yeux d'aigle de Djamil
sur l'echo de leurs montagnes et ses mysteres sous un soleil qui peignait azure le ciel.
Je me suis reveillee et c'est un matin berbere,
la memoire de ma famille perdue chouchotait parmi les nuages grands du desert silencieux comme une priere. J'ai entendu la voix comme une melodie qui sait echapper le temps de Bilal Mohri,
et le pouvoir de sa musique m'est arrive ici, a l'autre bout du monde.
Je suis un voyageur loin de ma terre, loin de son histoire, mais ce matin je suis chez moi avec
ce matin doux et caressant avec ses melodies et presences berberes.
Etrangere dans un pays immense et indifferent a mon ame, je navige cette solitude de poete
en silence, et je ris et je danse, et j'ecris mes chansons et mes espoirs, tout en cherchant la rive
ou l'oubli m'a fait manquer le detour, parmi les fleurs et les abeilles, femme et enfant perdue et fiere,
mais ce matin, tout est bien, pour un petit moment, le vent et le jour me viennent dire que c'est un matin berbere.
Les oliviers m'invitent de rester couchee encore un peu plus longtemps, a ecouter toute
la musique que j'entends dans mon coeur battant, de t'bel y bendur, y ajouag,
qui se melangent avec les carillons de vent pres de ma fenetre qui m'ont reveillee avec un soleil brilliant
pour me parler avec tendresse et patience de ce cadeau qu'est pour mon esprit errant,
ce merveilleux Matin Berbere en septembre, lourd de chants.
Trudi Ralston.
Sunday, September 10, 2017
Bilal Mohri : Une voix au Pouvoir Ancestral
Apres une ete longue de poussiere et fumee dans le ciel ici a cause des incendies a l'est de notre etat et en Oregon, la pluie est arrivee et le soleil a perdu sa couleur rouge menacante et le ciel gris et triste. Les couleurs des fleurs sont fraiches a nouveau et le soleil brille dore parmi des nuages blanches et une expansion bleue. La pluie paraissait une chanson joyeuse, j'avais besoin d'un petit pullover le matin, et parmi cet espoir j'ai decouvert la voix d'un jeune chanteur Kabyle, Bilal Mohri, le gagneur du concours national La Plus Belle Voix Kabyle 2017.
Un jeune homme d'une presence a la fois modeste et fiere, sa voix a un pouvoir qui rappelle les espaces eternelles et la presence mystique du desert et des montagnes de son pays. C'est une voix qui tient l'espace de l'univers dans son ame, et je pense que cette ete restera unique pour moi quant a mon introduction a la richesse de la culture berbere, que ce soit en histoire, nature, musique ou chaleur d'esprit et communaute.
Le monde est inondee de doutes, de chagrins pour ce qui se passe avec la nature quant aux incendies, inondations, ouragans,... et quant a une haine envers tous qui sont autres que nous, et cela se montre partout, des Etats Unis a l'Asie, et c'est tres troublant. Cela fait mal de penser que les etres humains marchent en arriere quant a leur evolution et capacite de partager la diversite culturelle et intellectuel des pays differents, ce qui risque de causer une troisieme guerre mondiale et une misere deshumanisante pour des millions de gens innocents.
La voix de Bilal Mohri est comme une miel adoucissant ma tristesse quant au futur de notre planete. Je me sens rassuree par les melodies puissantes et par la confiance que sa voix montre. C'est impressionant de penser une jeune personne si capable de toucher les sources d'une sagesse eternelle et universelle. Depuis l'enfance la culture berbere me fascine, et je suis si reconnaissante de finalement apprendre sur cette culture qui est une source si profonde de beaute, de fortitude, d'espoir, et d'une passion active qui sait encourager l'ame et le coeur. Aussi longtemps que la vie nous donne des jeunes personnes comme Bilal Mohri avec une voix qui possede la sagesse, l'amour et le courage des ancetres berberes qui donne temoignage que l'espoir existe toujours dans les vrais etres humains, on peut tous continuer a croire dans le futur pour cette terre et les jeunes du monde et cela est plus que merveilleux.
Un jeune homme d'une presence a la fois modeste et fiere, sa voix a un pouvoir qui rappelle les espaces eternelles et la presence mystique du desert et des montagnes de son pays. C'est une voix qui tient l'espace de l'univers dans son ame, et je pense que cette ete restera unique pour moi quant a mon introduction a la richesse de la culture berbere, que ce soit en histoire, nature, musique ou chaleur d'esprit et communaute.
Le monde est inondee de doutes, de chagrins pour ce qui se passe avec la nature quant aux incendies, inondations, ouragans,... et quant a une haine envers tous qui sont autres que nous, et cela se montre partout, des Etats Unis a l'Asie, et c'est tres troublant. Cela fait mal de penser que les etres humains marchent en arriere quant a leur evolution et capacite de partager la diversite culturelle et intellectuel des pays differents, ce qui risque de causer une troisieme guerre mondiale et une misere deshumanisante pour des millions de gens innocents.
La voix de Bilal Mohri est comme une miel adoucissant ma tristesse quant au futur de notre planete. Je me sens rassuree par les melodies puissantes et par la confiance que sa voix montre. C'est impressionant de penser une jeune personne si capable de toucher les sources d'une sagesse eternelle et universelle. Depuis l'enfance la culture berbere me fascine, et je suis si reconnaissante de finalement apprendre sur cette culture qui est une source si profonde de beaute, de fortitude, d'espoir, et d'une passion active qui sait encourager l'ame et le coeur. Aussi longtemps que la vie nous donne des jeunes personnes comme Bilal Mohri avec une voix qui possede la sagesse, l'amour et le courage des ancetres berberes qui donne temoignage que l'espoir existe toujours dans les vrais etres humains, on peut tous continuer a croire dans le futur pour cette terre et les jeunes du monde et cela est plus que merveilleux.
Thursday, September 7, 2017
Le Trou
Il y a ces moments ou on se sent si bien dans sa peau,
et tout roule doucement comme un vent gentil et caressant.
La vie est comme une chanson joyeuse, un air de piano d'y il y a longtemps.
On se sent centre et sur, le chemin est clair comme la lune les belles nuits d'ete,
et notre ame et coeur dansent leur pas de deux en synchronicite seduisant.
Et d'un coin obscur, comme une ombre maudite, arrive ce vide qu'a laisse cette perte totale
qu'etait cet amour feroce que je croyais etait toi.
Sans bruit pour m'avertir, pour gener ma solitude et mon courage,
avec la memoire de ton silence et tes yeux qui ne montrent pas ce que tu penses.
Me voila, l'ame et le coeur nus tandis que toi tu ne montrais rien de tout ca.
Et voila, ce trou qui est la, ce trou immense au milieu de ma tendresse qui se sentait a la fois sauvage et innocente envers toi.
Ce trou que nulle pullover ne sait camoufler.
Ce trou sans fond, au milieu de mon coeur qui s'enfuit encore.
Ce trou, je le mettrai dans ma poche comme mon desir adolescent pour toi.
C'est mieux comme ca. Definitivement. Sans blague. Mieux.
Les trous, tout se perd dedans.
Trudi Ralston.
et tout roule doucement comme un vent gentil et caressant.
La vie est comme une chanson joyeuse, un air de piano d'y il y a longtemps.
On se sent centre et sur, le chemin est clair comme la lune les belles nuits d'ete,
et notre ame et coeur dansent leur pas de deux en synchronicite seduisant.
Et d'un coin obscur, comme une ombre maudite, arrive ce vide qu'a laisse cette perte totale
qu'etait cet amour feroce que je croyais etait toi.
Sans bruit pour m'avertir, pour gener ma solitude et mon courage,
avec la memoire de ton silence et tes yeux qui ne montrent pas ce que tu penses.
Me voila, l'ame et le coeur nus tandis que toi tu ne montrais rien de tout ca.
Et voila, ce trou qui est la, ce trou immense au milieu de ma tendresse qui se sentait a la fois sauvage et innocente envers toi.
Ce trou que nulle pullover ne sait camoufler.
Ce trou sans fond, au milieu de mon coeur qui s'enfuit encore.
Ce trou, je le mettrai dans ma poche comme mon desir adolescent pour toi.
C'est mieux comme ca. Definitivement. Sans blague. Mieux.
Les trous, tout se perd dedans.
Trudi Ralston.
Tuesday, September 5, 2017
Morning Sunset
Glaring like a mad clown's nose, the sun's red fire burns through the morning smokey sky
like a magnifying glass through paper the way my father showed me as a child.
The sun is setting in the morning light, and it makes my heart sink and hide.
Montana and Oregon's fires sending us smoke signals, it is a war drum's beat.
Kindergartners will be told to stay inside for their first recess at school today,
do not look at that red sun their teacher will tell them when they want to go out and play.
I remember spending summers at the beach as a small child, getting tanned and sea saltwater logged,
and playing in the hot sand all day, eating crunchy sandwiches and laughing in the sun under a blue, clear sky.
My son is grown and someday may have children of his own.
Will they get to go out and play in the sun all day, or will these red sun morning sunsets
be their new story book bad dream we will have to share with them,
as the sun's red anger takes a toll on all our hopes and dreams
and mad kings swing their scepters dripped in diamonds and blood
with blind eyes that no longer can see anything but their need for bottomless greed ?
The sun did not rise as a pale yellow gold disc,
instead its red fire made me look away.
The sun sets in the west, remember, my father used to say.
I never thought those words would come and haunt me today.
Trudi Ralston.
like a magnifying glass through paper the way my father showed me as a child.
The sun is setting in the morning light, and it makes my heart sink and hide.
Montana and Oregon's fires sending us smoke signals, it is a war drum's beat.
Kindergartners will be told to stay inside for their first recess at school today,
do not look at that red sun their teacher will tell them when they want to go out and play.
I remember spending summers at the beach as a small child, getting tanned and sea saltwater logged,
and playing in the hot sand all day, eating crunchy sandwiches and laughing in the sun under a blue, clear sky.
My son is grown and someday may have children of his own.
Will they get to go out and play in the sun all day, or will these red sun morning sunsets
be their new story book bad dream we will have to share with them,
as the sun's red anger takes a toll on all our hopes and dreams
and mad kings swing their scepters dripped in diamonds and blood
with blind eyes that no longer can see anything but their need for bottomless greed ?
The sun did not rise as a pale yellow gold disc,
instead its red fire made me look away.
The sun sets in the west, remember, my father used to say.
I never thought those words would come and haunt me today.
Trudi Ralston.
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