L'espoir est une energie et presence qui se manifeste de facons differentes, selon les urgences des circonstances. Parfois l'espoir est une voix qui crie dans le silence, et parfois l'espoir est une ligne, qui se trace d'un point du passe vers un point au futur, et qui entre les deux rend visite au present.
Il y a une photo sublime qu'a partgage le photographe de la nature Djamil Diboune, la premiere prise discretement camouflee, dans une serie de 10 photos du 2 septembre. C'est un tableau qui fait rever, d'un bosquet tranquil et abitre, avec la presence de cinq petites cascades feeriques. C'est le tableau d'un endroit qui inspire la paix, la respiration tranquile et detendue d'un bonheur sensuel et d'une ambiance de spiritualite et respect pour ce bosquet montagnier cache, protege du temps et ses caprices. Le paradis ne peut etre plus paisible ou plus beau. C'est un endroit qu'on s'imagine enchante, ou les voeux sont accordes par l'eau cristalline et sa musique qui parait venir d'un autre monde. On est debut 21ieme siecle, et cette photo enchanteresse de la part de la vision artistique du photographe de la nature d'Aokas, Djamil Diboune, me trouve au milieu du 19ieme siecle, dans la nature de l'etat de New York, et l'ecole Hudson River fonde par le peintre Thomas Cole, ne a Lancashire en Angleterre en 1801 et mort a Catskill, New York, en 1848, et sa peinture de 1830, "Une Vue a Distance des Chutes de la Niagara ", une peinture qui se trouve maintenant dans la collection de l'Institut d'Art a Chicago. Cela m'a frappee qu'il y a meme une similitude emotionelle dans le visage du jeune Thomas Cole et celui de Djamil Diboune, les deux artistes ont une contenance serieuse et introspective. Les lignes paralleles entre les deux artistes sont notables. Thomas Cole et son River Hudson School d'artistes celebraient dans leurs peintures une vision romantique de la nature de l'est des Etats Unis, et dans la generation suivante des artistes de l'ecole, les peintres celebraient de cette meme perspective aussi la nature dans l'ouest des Etats Unis et de l'Amerique Latine. Leur art expressait l'espoir d'un equilibre entre l'etre humain et la nature. Ils voulaient montrer la nature et l'etre humain en coexistence tranquille, et ceci a un moment ou l'industrialisation du monde commenceait deja son influence negative et destructive de cette nature. Pour presque cent ans, leur message avait une importance internationale dans le monde des arts et ses efforts pour reveiller une responsabilite envers la nature, et ce message resonnait aussi dans les livres des ecrivains Henry David Thoreau ( 1817 - 1862 ), le philosophe et poete americain qui celebrait la nature dans son oeuvre, ainsi que Ralph Waldo Emerson ( 1803 - 1882 ), poete et philosophe du mouvement de transcendentalisme, et qui comme Henry David Thoreau faisait part de ce mouvement spirituel avec des sympathies profondes pour le romanticisme. Recemment l'importance de ce message voit une renaissance d'interet dans les peintures du Hudson River School. Thomas Cole et les peintres du mouvement romantique avaient une vision idealisee de la nature, et c'est de signification que l'art photographique de Djamil Diboune et sa vision romantique de la nature quant au desir d'une nature ou l'etre humain et cette nature coexistent dans une harmonie respectueuse, viennent a un moment ou la nature de notre planete entiere est en danger reel d'etre detruite par l'egoisme, l'indifference et l'avarice des etres humains. Le message dans l'art de Djamil Diboune est pressant, pour son pays et pour tous les pays sur terre. Washington State ou je vis est un etat avec une vision democratique, qui fait un effort sincer pour proteger sa nature, mais en ce moment le gouvernment federal des Etats Unis se moque tout simplement de l'urgence de proteger la beaute et les ressources de la nature, pas seulement du pays, mais du monde, et donne dans ce sens un exemple terrible qui est frustrant et genant. Au milieu du 19ieme siecle, Thomas Cole et un groupe de peintres americains consciencieux faisaient de l'art qui inspirait la necessite de proteger la nature. Nous voila au debut du 21ieme siecle, et la nature est moribunde avec la negligence et l'abus criminels de sa beaute et de ses ressources. Dans ce sens, la belle photo du tableau idyllique du 2 septembre du photographe de la nature berber, Djamil Diboune, d'un bosquet exquisite dans les montagnes sublimement belles de la Kabylie, est d'une urgence globale profondement pertinente et emouvante, et montre l'heritage noble de l'espoir que continue d'etre l'art de passion et de conscience. Trudi Ralston
L'information sur Thomas Cole et la Hudson River School, et sur Henry David Thoreau et Ralph Waldo Emerson, courtoisie de Wikipedia.
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