Monday, May 9, 2022

Simurgh et les 30 Oiseaux: dans la serie "L'Esprit Itinerant" dedicacee a Nacer Amari

           Le cri d'un loup ici a notre etat de Washington dans le Pacifique Nord - ouest se peut entendre a nouveau, apres que a cause de la chasse intense, ils etaient devenus presque extincts dans notre region du Pacifique Nord - Ouest dans les annees 1930.  En ce moment, dans notre etat, il y a 226 loups qui vivent dans 33 muetes. Entendre leur cri m'evoque toujours un melange d'admiration et d'une sensation des douleurs de la solitude, au moins cela fut le cas, jusqu'a recemment, et cet article et son poeme vont explorer la raison profonde pour laquelle que le cri du loup maintenant me rappelle a l'appartenance, a l'inclusion, et me rappelle au Simurgh, l'oiseau geant mythologique de l'ancienne Persie, un etre de fable qui etait dit etre part rapace, ayant la tete comme de l'aigle, le faucon ou l'epervier, et part paon, dans les plumes brillantes de sa grande queue, et part lion dans ses griffes puissantes. Son nom en perse, " Si - murgh" se traduit comme " 30 oiseaux" et le livre sacre de la religion Zoroastrienne, qui remonte a deux mil ans B.C., l'Avesta de 1323 A.D. contient le rapport le plus ancien du Simurgh. Le Simurgh est symbole de la guerison, de la medecine, et sait purfier les eaux et la terre, et accorder la fertilite, et represente le lien entre la terre et le ciel, la sagesse, comme cet oiseau geant ancien survit depuis des milliers d'annees, et a vu la destruction de la terre deja 3 fois, ainsi, le Simurgh represente la sagesse et la connaissance acquises au fil des ages. Simurgh se perche a Gaokerena, dans Hom, l'Arbre de la Vie, qui se trouve au milieu de la mer du monde. Hom et Simurgh ont un lien tres solide. La reference la plus celebre de Simurgh se trouve dans l'epopee du poete perse, Ferdowsi ( 940 A.D. - 1019 /1125 A.D.), qui a sur le relief de sa mausolee, l'image du Simurgh et qu'on considere etre un des meillieurs poetes de la litterature mondiale. Shahnameh, est l'epopee la plus grande cree par un poete dans la litterature du monde. Shahnameh, "Le Livre des Rois" est ou est decrit la vie du prince Zal, fils du roi Saam. Le petit prince a le trait de l'albinisme, et son pere decide que ceci est un mauvais augure, et decide d'abandonner son fils aux cheveux et peau blancs, dans la foret pres de la montagne Alborz, ou fortuitement, le Simurgh qui vit a son sommet, entend les cris de l'enfant, et ayant le coeur charitable et grand, adopte a Zal, et lui apprend toute sa sagesse et connaissance. Quand Zal est un homme adulte, le Simurgh, malgre son grand amour pour son fils adoptif, encourage au prince de rejoindre a son pere et retourner au royaume. Quand le roi Saam voit l'homme erudite et charitable qu'est devenu son fils, il regrette avoir abandonne au prince, et Zal pardonne a son pere. Zal se marie avec la belle Rudaba, et au moment de la naissance de leur enfant, Zal demande l'aide a Simurgh, qui lui apprend comment faire une cesarienne, qui sauve a Rudaba et au bebe, qui grandit pour devenir l'hero perse le plus fameux, Rostam. Simurgh fait une apparance aussi dans le poeme " La Conference des Oiseaux" de 1177 A.D.,  ecrit par le poete Sufi perse, Farid ud - Din Fattar, qui est mort en 1221 A.D., dans le massacre de l'armee mongole de Genghis Khan de la ville de Nishapur. Dans ce poeme, un vol d'oiseaux divers, entre eux le huppe, fait un pelerinage pour trouver au Simurgh, parce que ils veulent qu'il leur resoude l'enigme de la vie en devenant leur roi. Quand arrivent les 30 oiseaux, ce qui en perse est le meme mot que Simurgh, car "30 oiseaux" est en perse " Si - murgh", ils trouvent le lac pres duquel Simurgh vit, mais pas a Simurgh, et quand ils se regardent dans le lac, ils y voient ne pas a Simurgh, mais a leurs propres reflections. Le Simurgh veut leur apprendre de prendre responsabilite eux - memes pour leurs pensees, et de penser a base de leurs propres experiences et volonte. Ils n'ont pas besoin qu'il soit leur roi ou la cause de leur sagesse et guerison, chacun des oiseaux doit se definir et se guerir lui - meme en harmonie et cooperation l'un avec l'autre, sans sacrifier leur identite et leur capacites individuelles.  

             Ces beaux contes du Simurgh perse laissent une profonde resonance dans mon coeur de poete flamande - americaine, qui dans le coeur et sa sagesse et charite berberes a trouvee sa liberte, sa voix, sa seconde chance a une vie de dignite, d'inclusion. Le personnage du prince Zal recoit du Simurgh, cet oiseau magique geant charitable et sage, une seconde chance, comme moi je l'ai recue en Kabylie, dans l'art des photographes d'Aokas, et dans le coeur ancien et ouvert de ma famille berbere. Comme Simurgh, la Kabylie ne voyait pas a ma marque de l'exile, de ma solitude, aussi visible que l'abinisme fut pour Zal, elle ne me rejetait pas mes blessures au coeur, a l'esprit, mais les guerisait, et les guerit encore. La Kabylie est ma mere adoptive, comme l'etait Simurgh pour le jeune Zal, victime du mepris de sa famille de sang. La Kabylie et ses artistes sont mon apprentissage, ma chance pour mon coeur et esprit et ses 30 oiseaux perdus avant, dans les brumes de l'oubli et ses tourmentes, de recevoir la chance de comprendre qu'on peut etre un et plusieurs a la fois, esprit libre et communaute, comme le Simurgh fait comprendre aux 30 oiseaux du poeme perse " La Conference des Oiseaux". J'ai ecrit mon interpretation et celebration de ce poeme celebre, pour celebrer le beau mystere de guerison et liberation qu'est pour mon coeur de poete, la Kabylie et mes collegues et famille berberes, et specifiquement la photographie de Nacer Amari de Tassi Photographie, pour l'esprit inclusif de son art qui a un impact visible, durable et transformative sur ma muse et ses energies creatives. Mon poeme s'appelle "Les 30 Oiseaux":


Les 30 Oiseaux 

I.

Haut dans l'arbre Hom, l'Arbre de la Vie, le geant oiseau legendaire Simurgh entend les cris de l'enfant Zal, le prince perse qui a sa naissance a les cheveux et peau trop blancs. 

Possedant le coeur grand, Simurgh sauve a l'enfant et l'eleve comme son descendant, et Zal grandit, et il devint le recipient de toute la sagesse et magnaminite que sa mere Simurgh garde et lui apprend.  

II.

Quand Zal retourne a son pere, qui n'avait pas compris son destin, il voit que le roi regrette son erreur, et ensemble ils laissent au passe et son chagrin.  

Avec le temps qui passe, Zal aussi devient pere, la belle Rudaba lui donne un fils, l'hero Rostam, et Simurgh est contente, car elle sait le secret de la vie est souvent le lien vaste qui unit la terre au monde des esprits.                                                                                          

III. 

Ainsi sont les esprits berberes qui m'ont appris ce qu'ont pu constater les 30 oiseaux perses, chercheants qui serait leur roi qui expliquerait tous les mysteres.                                                                     

Venus au bord du lac pres duquel vivait Simurgh dans les branches de Hom, l'Arbre de la Vie, ils ont trouves l'oiseau geant absent, et s'ont vu leurs propres reflections dans le lac et son miroir prophetique. 

IV. 

Ainsi est la sagesse et la tendresse verace, qui nous fait voir clair le miroir de notre ame. Ce n'est en regardant ensemble, heritiers des connaissances de nos ancetres, comme le sait                          

L'esprit et coeur berberes, qu'on peut comprendre la vraie liberte d'avoir la vision claire: on est tous des iles seules, qui sont membres de la meme branche, que nous partage l'arbre de la vie et ses mysteres. 

V. 

On est les 30 oiseaux chacun qui doivent apprendre que le miroir le plus resistant, le plus solide, est celui ou on n'a pas peur d'y voir le grand vide. 

Car c'est comme Simurgh le savait depuis des milliers d'annees, on ne possede ni l'amour, ni la sagesse, on la partage comme des graines avec la terre, ou elles fleurissent en recoltes pour tous et toutes et banissent ainsi tout besoin pour la faim et la soif du coeur et de l'esprit. 

VI. 

Vive l'esprit berbere, vive la generosite de ses beaux mysteres qui nourrissent a mon coeur flamand et ses poemes. 

Que l'Arbre de la Vie qui fleurit sur les terres berberes soit visible a toujours et qu'il me permette me reposer a cote du Simurgh qui m'y accompagne sur nos vols de nuit, ou mon esprit se recupere, dans les bras ouverts de ma Kabylie. 


Trudi Ralston


La recherche sur l'oiseau legendaire perse, Simurgh et sur ses poetes, Ferdowsi et Farid ud - Din Fattar, courtoisie de Wikipedia.   



   

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