Perche sur ton rocher, haut et sur, tu n'as rien a craindre du monde en bas.
Legendaire messenger, c'est plutot le monde qui frissonne quand il entend ton cri d'augure,
tu as le regard vieux comme l'humanite meme, ami du sage, ennemi des fous et maudits.
Comme c'est beau de te voir la, a l'autre bout du monde, passager des montagnes de la celebre rebelle
qu'est la Kabylie .
Me voila sans defense, je suis la, qu'est- ce que tu veux que je comprenne de ton silence ,
de ta patience, et de ton regard?
Je suis a l'autre porte de la camera qui t'a mis a ma fenetre ce jour de printemps encore hesitant.
Comme toi, je suis messager, opportune ou douteux, cela depend d'ou vient le vent et le bruit du jour.
Comme toi, je suis sauvage, sans pays concret ou reves qui restent dans une place pour longtemps.
On est complices, toi et moi, notre chemin au carrefour du destin qui m'a mene la ou toi tu te reposes dans cette prise si loin d'ici, mais si proche a mon coeur, aime, meprise, maudit, sauvage.
J'entends ton cri moitie - muet, et il ressemble au mien, se battant contre la peur et l'indifference
pour un courage qui prend vol haut dans le ciel comme toi dans tes montagnes berberes.
Un photographe de la nature, tu l'auras connu biensur, il est celui qui n'a pas hesite d'ecouter
ce que j'ai brule en sang dans mon ame de poete afame, il est berbere, il est libre, comme toi.
C'est quelque chose, non, ce defi de dire oui quand la plupart des gens ne voient que l'urgence
de mon invisibilite provocante.
Alors, corbeau sur ton rocher, c'est a mon tour de t'envoyer un message : prend -soin de lui,
il ne faut pas lui perdre de vue, d'accord? Il n'y a que la musique qui vient de ses montagnes et de
ses rivieres a travers ses photos et leurs histoires qui savent calmer le feu volcan qui vit au fond de mes silences de vagabonde mortellement blesse.
Trudi Ralston.
Ce poeme fut inspire par la photo du courbeau de Djamil Diboune, de la collection de 30 prises
du 27 mars.
" ... Il y a des jours ou on n'est plus personne ..." , de la chanson " Melancholie "
Veronique Sanson, la collection " Petits Moments Choisis " ( 2007).
Friday, March 30, 2018
Les Belles aux Chapeaux de Plumes : Les Lavandes Espagnoles de Djamil Diboune
Comme un dramaturge avec elan, Djamil Diboune sait varier ses albums de la nature avec certitude et grace. Apres l'intensite volcanique de son album de 11 photos de couchers de soleil, le photographe berbere partage 22 photos de fleurs, parmi aussi quelques photos d'oiseaux et de paysages pastorales. L'ouverture de l'album est une photo d'une fleur qui reveille la curiosite immediatement pour sa forme a la fois un peu capricieuse et sophistiquee : la belle au chapeau de plumes ou pourpre ou rose, la lavande espagnole, ou Lavandula stoechas de son nom scientifique. Cette plante qui est dans la famille de Lamiaceae, se trouve dans les pays des regions de la Mediterranee, de 30 -100 cm de hauteur, avec des feuilles de 1- 4 cm de couleur gris et vert avec des fleurs pourpres, et aussi roses, quoique la couleur rose est moin commun. Djamil Diboune a deux photos de cette arbustre dans les deux couleurs, la 18ieme et 19ieme photo, avec la 18ieme prise montrant un groupe des fleurs pourpres avec comme visiteur une grande abeille tres reconnaissante pour la nourriture de ces fleurs et leur parfum renomme dans la region mediteranienne. C'est une plante qui donne l'impression d'un tige monte d'un tout petit ananas de couleur fonce, avec la decoration elegante d'un riban ou pourpre ou rose, comme l'idee d'une demoiselle mince aux bras et jambes longues, balanceant un grand chapeau de plumes de couleur intense pourpre ou rose, et rarement, blanches. Djamil Diboune a une photo tres atmospherique de cette plante au premier plan d'un coucher de soleil serein dans une vallee charmante, c'est la segonde photo dans l'album. Pendant ma recherche sur la lavande espagnole, j'ai trouve la tres belle fleur bleu - lila qui se trouve dans plusieurs des albums du photographe kabyle, dans ses prises de vue de mer, la belle Borago officinalis, une autre delice florale de la region mediterranienne, connue sous le nom de fleur de bourrache, et qui a la reputation de guerir la melancholie, et donner du courage d'esprit.
La 8ieme photo introduit un membre de la grande famille des Papaveraceae, les pavons, dont existent entre 70 - 100 especes. Les pavons se cultivent depuis 5000 ans, avec l'origine de leur cultivation en Mesopotamie. La photo de Djamil Diboune montre un pavon de couleur lila, possiblement un papaver persicum, bien delicat. Une photo bien jolie, a qui le photographe a donne une perspective intrigante, est la 20ieme prise, d'une vue de cote d'une Lonicera caprifolium, avant que la fleur s'ouvre. La Lonicera caprifolium, avec son nom populaire de chevrefeuille, est originaire de l'Europe, et l'espece dans la photo est la caprifolium sempervirens, une plante qui a ses fleurs sortant du milieu de ses feuilles rondes, et qui a le nom populaire de chevrefeuille de corail pour ses fleurs rouges, elle a aussi le nom de chevrefeuille de trompette pour la forme des fleurs, comme est evidente dans la photo de Djamil Diboune, qui celebre la beaute exotique et sensuelle de la plante. La fleur de chevrefeuille a un parfum intoxicant, une presence tres agreable pendant les jours d'ete chaudes et humides. J'ai de bons souvenirs nostalgiques du parfum de cette plante des jours de randonnees avec ma famille dans la campagne de Flandes ou j'ai grandi. La plante n'est pas originaire des Ameriques, mais y a ete introduite, ce qui me permet d'avoir son parfum dans mon jardin a Olympia. Il existe environ 180 especes de Caprifolium, dont 100 se trouvent en Chine, et 20 en Europe, 20 en Inde, et 20 aux Ameriques.
La 21ieme photo est d'une tres elegante fleur rayonnee, de couleur lavande, qui a un centre de toutes petites fleurs blanches au milieu de sa couronne, une fleur dans la grande famille des plantes grasses ou succulentes, qui ont la capacite de reserver de l'eau, un trait evolutionnair tres precieux dans les regions arides et chaudes, un trait que ces plantes ont en commun avec la famille des plantes de cactus. L'exterieur epais et dense des ces plantes, et leurs epines, permettent la creation d'un habitat micro humide autour de la plante, qui reduit le mouvement de l'air pres de la surface de la plante, et ainsi reduit la perte d'eau, et aussi cree de l'ombre, un peu comme le parfum de fleurs functionnent comme de l'air conditionne pendant les jours de canicule. Elle est geniale, la nature. Les racines de succulents et cactus sont proches de la surface, pour ainsi aider a la chance d'absorber quoique ce soit de rosee et meme le plus minimum de pluie. Une des plantes plus fameuses dans la famille des succulents est l'Adansonia digitata, l'arbre baobab, de la region sub - Sahara de l'Afrique. Ces arbres fabuleux et veneres peuvent vivre pres de 1,500 ans, et sont une source d'eau, nourriture, et aussi de medicine et de l'abri grace a la largesse de leur tronc et couronne.
J'adore comme les albums de photos de Djamil Diboune sont toujours une invitation a apprendre, a voyager, pleine de curiosite et passion pour comprendre et connaitre la nature de ce magnifique continent qu'est l'Afrique.
L'information sur les belles fleurs de la Kabylie dans cet album, et l'information sur le monde complexe des succulents, courtoisie de Wikipedia.
La 8ieme photo introduit un membre de la grande famille des Papaveraceae, les pavons, dont existent entre 70 - 100 especes. Les pavons se cultivent depuis 5000 ans, avec l'origine de leur cultivation en Mesopotamie. La photo de Djamil Diboune montre un pavon de couleur lila, possiblement un papaver persicum, bien delicat. Une photo bien jolie, a qui le photographe a donne une perspective intrigante, est la 20ieme prise, d'une vue de cote d'une Lonicera caprifolium, avant que la fleur s'ouvre. La Lonicera caprifolium, avec son nom populaire de chevrefeuille, est originaire de l'Europe, et l'espece dans la photo est la caprifolium sempervirens, une plante qui a ses fleurs sortant du milieu de ses feuilles rondes, et qui a le nom populaire de chevrefeuille de corail pour ses fleurs rouges, elle a aussi le nom de chevrefeuille de trompette pour la forme des fleurs, comme est evidente dans la photo de Djamil Diboune, qui celebre la beaute exotique et sensuelle de la plante. La fleur de chevrefeuille a un parfum intoxicant, une presence tres agreable pendant les jours d'ete chaudes et humides. J'ai de bons souvenirs nostalgiques du parfum de cette plante des jours de randonnees avec ma famille dans la campagne de Flandes ou j'ai grandi. La plante n'est pas originaire des Ameriques, mais y a ete introduite, ce qui me permet d'avoir son parfum dans mon jardin a Olympia. Il existe environ 180 especes de Caprifolium, dont 100 se trouvent en Chine, et 20 en Europe, 20 en Inde, et 20 aux Ameriques.
La 21ieme photo est d'une tres elegante fleur rayonnee, de couleur lavande, qui a un centre de toutes petites fleurs blanches au milieu de sa couronne, une fleur dans la grande famille des plantes grasses ou succulentes, qui ont la capacite de reserver de l'eau, un trait evolutionnair tres precieux dans les regions arides et chaudes, un trait que ces plantes ont en commun avec la famille des plantes de cactus. L'exterieur epais et dense des ces plantes, et leurs epines, permettent la creation d'un habitat micro humide autour de la plante, qui reduit le mouvement de l'air pres de la surface de la plante, et ainsi reduit la perte d'eau, et aussi cree de l'ombre, un peu comme le parfum de fleurs functionnent comme de l'air conditionne pendant les jours de canicule. Elle est geniale, la nature. Les racines de succulents et cactus sont proches de la surface, pour ainsi aider a la chance d'absorber quoique ce soit de rosee et meme le plus minimum de pluie. Une des plantes plus fameuses dans la famille des succulents est l'Adansonia digitata, l'arbre baobab, de la region sub - Sahara de l'Afrique. Ces arbres fabuleux et veneres peuvent vivre pres de 1,500 ans, et sont une source d'eau, nourriture, et aussi de medicine et de l'abri grace a la largesse de leur tronc et couronne.
J'adore comme les albums de photos de Djamil Diboune sont toujours une invitation a apprendre, a voyager, pleine de curiosite et passion pour comprendre et connaitre la nature de ce magnifique continent qu'est l'Afrique.
L'information sur les belles fleurs de la Kabylie dans cet album, et l'information sur le monde complexe des succulents, courtoisie de Wikipedia.
Wednesday, March 28, 2018
Pinceau de Feu, Tableaux de Flamme : Djamil Diboune au Coeur de la Passion Artistique
C'est le privilege et la charge des artistes du monde de nous faire penser, de nous surprendre, emerveiller, perturber aussi avec leur vision de la beaute et sa place dans l'histoire humaine culturelle et sociale. La passion est un element essentiel pour l'ame artistique et ses messages uniques.
Djamil Diboune est un artiste reserve, de qui l'intellect est subtil, souvent meme discret, et comme ses beaux albums de fleurs, il faut plusieurs fois pour apprecier tous les detailles et nuances.
Son album de 11 prises du 27 mars est une de ses surprises, ou le photographe de la nature exprime sans hesitation la passion de son coeur profond. L'album est une collection fait de feu et flamme, toutes les photos montrent un ciel et des nuages, et les montagnes qui les soutiennent, avec les couleurs d'un coucher de soleil comme ecrit par un volcan a point d'eruption. Il y a une energie enorme dans ces photos, un cri de passion, fort et sans excuses, du plus profond de l'ame artistique du photographe de la nature toujours unique, toujours discipline dans les plus aigues et raffinees points de son art. Le plus genial de ce cri de passion dans cet album brillant de Djamil Diboune est que c'est un cri pas egoiste, pas de lui seul, c'est un cri pour tous qui essayent de comprendre le monde et son chaos. La collection des 11 photos sont un appel, une facon du photographe d'exprimer sa passion pour la terre et sa nature si stresse ces jours - ci, son cri est un cri d'amour, un chant de misericorde envers la nature, et envers la responsabilite qu'il sent comme artiste, et aussi envers lui- meme, ce desir d'echapper les limitations artistiques et physiques qui s'imposent a l'etre humain quand le destin lui comble. Recemment, les pluies de la region ont cause des inondations, et la nature a montre son cote de rage, un phenomene trop courant pour la terre. Le soleil est sorti de nouveau en Kabylie, tandis que a l'autre bout de la planete, au Texas, dans le sud, Houston est nouveau dans les nouvelles avec des inondations, comme l'annee passee, ou la ville a souffert les pires inondations dans toute l'histoire du Texas. L'album d'un soleil et ciel en feu est symbolique de l'angoisse que ressent l'etre humain quant au probleme d'une nature qui n'en peut plus et qui hurle la frustration.
Les couchers de soleil brulants de Djamil Diboune sont comme faits avec un pinceau de feu, ses tableaux de flamme sont d'une beaute apocalyptique, il y a un chagrin, un espoir trouble et un effort heroique dans l'energie des couleurs oranges, rouges, noires, jaunes dans cette vision vibrante qui inspire et guerit. Chacune des 11 photos a une intensite torride. La premiere prise montre des nuages comme faits de feu, avec les montagnes noircies au premier plan, soumises a ce ciel turbulent et imposant. Dans la segonde prise, le ciel est un chaudron de lave, et la troisieme prise montre un moment de repos bref, ou il y a la presence de la couleur bleue foncee dans une part du ciel et les nuages, avec les montagnes silentes et patientes envers ce dragon de feu inepuissable. La 4ieme et 5ieme photo sont un retour a l'energie volcanique du ciel et ses nuages en flammes, et la 6ieme photo montre le soleil un disque d'or fondant, victime de sa propre intensite, avec une lumiere cette fois sur les montagnes, et un ciel presque tout noir. C'est une photo magnifique, qui repete son cri dans la 8ieme prise. Le 9ieme photo est comme la culmination de toute cette energie fantasmagorique, le soleil a presque disparu, et les montagnes et le ciel sont noircis, l'energie de son feu brulant et impitoyable dans toute sa beaute hallucinante, presqu' eteintes. La passion du ciel trouve son refrain encore une fois dans la 10ieme scene, pour terminer dans les flammes qui commencent a se rendre au silence et paix de ce qui reste de son festin de passion de toutes ces couleurs de feu et flamme.
C'est un album unique de la part de Djamil Diboune, qui permet l'expression de sa passion artistique et emotive d'une supreme facon dans cette symphonie extra - ordinaire, d'un cri et d'une conviction lance avec force et determination a tous qui comme le photographe, aiment profondement la nature et les dilemmes angoissantes que lui pose l'humanite distraite et engourdie.
L'autre jour, je pensais au peintre neerlandais qui continue a hypnotiser avec ses visions perturbentes du monde medieval, le peintre de 's Hertogenbosch au Brabant, Hieronymus Bosch ( c. 1450 - 1516 ).
Si le peintre fameux voyait les photos du ciel et soleil de Djamil Diboune, comme faites d'un pinceau de feu, pour creer cet album de tableaux de couleurs et energie de flammes, il serait convaincu que le monde n'a pas change beaucoup les dernieres 500 annees. L'angoisse a survecu, ainsi que le courage des artistes comme Djamil Diboune pour exprimer leurs visions universelles et personelles avec une passion et conviction audacieuses et rebelles.
Djamil Diboune est un artiste reserve, de qui l'intellect est subtil, souvent meme discret, et comme ses beaux albums de fleurs, il faut plusieurs fois pour apprecier tous les detailles et nuances.
Son album de 11 prises du 27 mars est une de ses surprises, ou le photographe de la nature exprime sans hesitation la passion de son coeur profond. L'album est une collection fait de feu et flamme, toutes les photos montrent un ciel et des nuages, et les montagnes qui les soutiennent, avec les couleurs d'un coucher de soleil comme ecrit par un volcan a point d'eruption. Il y a une energie enorme dans ces photos, un cri de passion, fort et sans excuses, du plus profond de l'ame artistique du photographe de la nature toujours unique, toujours discipline dans les plus aigues et raffinees points de son art. Le plus genial de ce cri de passion dans cet album brillant de Djamil Diboune est que c'est un cri pas egoiste, pas de lui seul, c'est un cri pour tous qui essayent de comprendre le monde et son chaos. La collection des 11 photos sont un appel, une facon du photographe d'exprimer sa passion pour la terre et sa nature si stresse ces jours - ci, son cri est un cri d'amour, un chant de misericorde envers la nature, et envers la responsabilite qu'il sent comme artiste, et aussi envers lui- meme, ce desir d'echapper les limitations artistiques et physiques qui s'imposent a l'etre humain quand le destin lui comble. Recemment, les pluies de la region ont cause des inondations, et la nature a montre son cote de rage, un phenomene trop courant pour la terre. Le soleil est sorti de nouveau en Kabylie, tandis que a l'autre bout de la planete, au Texas, dans le sud, Houston est nouveau dans les nouvelles avec des inondations, comme l'annee passee, ou la ville a souffert les pires inondations dans toute l'histoire du Texas. L'album d'un soleil et ciel en feu est symbolique de l'angoisse que ressent l'etre humain quant au probleme d'une nature qui n'en peut plus et qui hurle la frustration.
Les couchers de soleil brulants de Djamil Diboune sont comme faits avec un pinceau de feu, ses tableaux de flamme sont d'une beaute apocalyptique, il y a un chagrin, un espoir trouble et un effort heroique dans l'energie des couleurs oranges, rouges, noires, jaunes dans cette vision vibrante qui inspire et guerit. Chacune des 11 photos a une intensite torride. La premiere prise montre des nuages comme faits de feu, avec les montagnes noircies au premier plan, soumises a ce ciel turbulent et imposant. Dans la segonde prise, le ciel est un chaudron de lave, et la troisieme prise montre un moment de repos bref, ou il y a la presence de la couleur bleue foncee dans une part du ciel et les nuages, avec les montagnes silentes et patientes envers ce dragon de feu inepuissable. La 4ieme et 5ieme photo sont un retour a l'energie volcanique du ciel et ses nuages en flammes, et la 6ieme photo montre le soleil un disque d'or fondant, victime de sa propre intensite, avec une lumiere cette fois sur les montagnes, et un ciel presque tout noir. C'est une photo magnifique, qui repete son cri dans la 8ieme prise. Le 9ieme photo est comme la culmination de toute cette energie fantasmagorique, le soleil a presque disparu, et les montagnes et le ciel sont noircis, l'energie de son feu brulant et impitoyable dans toute sa beaute hallucinante, presqu' eteintes. La passion du ciel trouve son refrain encore une fois dans la 10ieme scene, pour terminer dans les flammes qui commencent a se rendre au silence et paix de ce qui reste de son festin de passion de toutes ces couleurs de feu et flamme.
C'est un album unique de la part de Djamil Diboune, qui permet l'expression de sa passion artistique et emotive d'une supreme facon dans cette symphonie extra - ordinaire, d'un cri et d'une conviction lance avec force et determination a tous qui comme le photographe, aiment profondement la nature et les dilemmes angoissantes que lui pose l'humanite distraite et engourdie.
L'autre jour, je pensais au peintre neerlandais qui continue a hypnotiser avec ses visions perturbentes du monde medieval, le peintre de 's Hertogenbosch au Brabant, Hieronymus Bosch ( c. 1450 - 1516 ).
Si le peintre fameux voyait les photos du ciel et soleil de Djamil Diboune, comme faites d'un pinceau de feu, pour creer cet album de tableaux de couleurs et energie de flammes, il serait convaincu que le monde n'a pas change beaucoup les dernieres 500 annees. L'angoisse a survecu, ainsi que le courage des artistes comme Djamil Diboune pour exprimer leurs visions universelles et personelles avec une passion et conviction audacieuses et rebelles.
Monday, March 26, 2018
La Fin du Jour : La Presence de l'Art Chinois dans les Paysages Montanieres de Djamil Diboune
Il y a une photo discrete mais intrigante du 25 mars qu'a partage Djamil Diboune, qui tient une fascination que j'ai decide d'explorer. Le photographe de la nature avait cree un album magnifique le 23 mars, une serie de 30 photos d'influence de la minature perse, un tour de force artistique et intellectuel, auquel j'ai dedique mon article du 24 mars. La photo de hier, est un exemple d'un tableau qui rappelle une miniature perse pour le sujet de la scene, un groupe d'hommes qui ramene du betail a la fin du jour au retour a la vallee, apres un sejour peur-etre par accident, dans la neige des montagnes. La scene est d'un charme intemporel, et ce qui rend cette photo hors de l'album du 23 mars unique, est la presence de personnages dans le contexte du paysage, une rarite pour le photographe berbere, qui adhere a une philosophie tres pure quant a la nature et sa presence dominante hors de l'influence humaine. C'est un idealisme spirituel qui est a la fois romantique et moderne, une interpretation spartane de sa conviction passionnee de voir la nature hors du stress et menace du monde chaotique.
La photo avec son jeu de juxtaposition de lumiere et ombre, dans des tonalites bleues, vertes et blanches, evoque l'ambiance et serenite renommees des paysages chinois dans la peinture, un art perfectionne depuis au moins 1000 ans, avec une culmination dans les artistes de la Dynastie Song ( 960 - 1279 ), et montrant l'influence de la philosphie chinoise de Taoisme, ou les personnages dans le contexte de la nature etaient consideres comme des points minuscules dans la grandeur de la nature. La photo de Djamil Diboune des hommes qui ramenent le betail est une interpretation tres fine de cette philosphie de longue tradition : comme dans une peinture chinoise a partir sourtout du 10ieme siecle, le tableau montre les etres humains comme presque insignificants dans la grandeur majestueuse de la vallee montaniere. Dans ce tableau d'hiver la niege domine avec sa couleur blanche, et les montagnes sont maitre de la scene, muettes, fortes, dures, belles comme la montagne au fond, avec ses couleurs vertes et bleues, des nuances qui augmentent l'influence visible de la peinture chinoise, un detail elegant et astucieux de la part de Djamil Diboune. La photo montre une scene qui touche la sensibilite quant au sujet intemporel d'un moment de la vie pastorale, la fin du jour, le retour au village et la grange avant que tombe la nuit. La photo du photographe de la nature kabyle montre les couleurs aux tonalites tamisees, surtout de bleu et vert, avec comme contraste la delineation foncee des figures humaines et des animaux, presque comme des figures dessines en encre, une reference encore a l'influence de la peinture chinoise, que les invasions des dynasties Mongoles avaient introduite aux empires ottomanes et turques. Un clin d'oeil bien sophistique de la part de Djamil Diboune quant a cette photo, faite dans les montagnes berberes du Nord de l'Algerie, un pays dont l'invasion turque durait 3 siecles, de 1515 a 1830. La photo est dans son style de miniature perse et peinture de paysage chinoise une tres belle synthese de l'album de Djamil Diboune des 30 tableaux du 23 mars. Je donne cette photo le titre de " La Fin du Jour ", pour le charme du sujet de cette secene qui touche le coeur pour l'element bucolique pastorale cree avec une elegance, finesse et precision a la fois ingenue et exotique. C'etait un risque qu'a pris le photographe discipline, qui a une perspective qui adhere dans ses photos a une nature solitaire et independente, avec cette photo qui combine la nature comme maitre et dans une exception rare, la presence humaine pas comme de tous les jours, ou ordinaire, mais comme un element integral et digne du tableau. C'etait un risque audacieux, mais certainement bien reussi. C'est difficile de resister la tentation d'imaginer Djamil Diboune a Tassili 'n Ajjer, avec sa passion et vision, le resultat ne pourrait qu'etre unique. L'Algerie est un pays immense, et pouvoir le voir tout a travers la vision de l'oeil d'aigle hypervigilant et intelligent du photographe de la nature, serait une aventure artistique et culturelle fascinante. Un talent comme celui de Djamil Diboune merite la plus grande perspective possible. Les 200 pages jusqu'ici dedique a son art de ma part en sont un temoignage passionne. Le photographe de la nature berbere a le coeur et l'esprit universel, qui sont part de la terre et ciel en Algerie, de qui il aime la nature profondement. Je ne peux pas m'imaginer l'artiste vivre hors de l'Algerie, la nature de son pays est une part integrale de son etre, mais ca fait rever, un homme de son talent, pourrant prendre des excursions de temps en temps, a travers toute l'Algerie, l'Afrique du Nord, les pays du Sub- Sahara.
Vu son intuition artistique, sa patience technique, la passion et beaute de sa photographie de la nature, ca pourrait etre la possibilite d'une perspective encore plus approfondie.
L'information sur la tradition de la peinture chinoise de paysages, courtoisie de Wikipedia.
L'opinion de cet article, courtoisie de ma part d'un amour et respect profond pour l'art photographique de Djamil Diboune.
La photo avec son jeu de juxtaposition de lumiere et ombre, dans des tonalites bleues, vertes et blanches, evoque l'ambiance et serenite renommees des paysages chinois dans la peinture, un art perfectionne depuis au moins 1000 ans, avec une culmination dans les artistes de la Dynastie Song ( 960 - 1279 ), et montrant l'influence de la philosphie chinoise de Taoisme, ou les personnages dans le contexte de la nature etaient consideres comme des points minuscules dans la grandeur de la nature. La photo de Djamil Diboune des hommes qui ramenent le betail est une interpretation tres fine de cette philosphie de longue tradition : comme dans une peinture chinoise a partir sourtout du 10ieme siecle, le tableau montre les etres humains comme presque insignificants dans la grandeur majestueuse de la vallee montaniere. Dans ce tableau d'hiver la niege domine avec sa couleur blanche, et les montagnes sont maitre de la scene, muettes, fortes, dures, belles comme la montagne au fond, avec ses couleurs vertes et bleues, des nuances qui augmentent l'influence visible de la peinture chinoise, un detail elegant et astucieux de la part de Djamil Diboune. La photo montre une scene qui touche la sensibilite quant au sujet intemporel d'un moment de la vie pastorale, la fin du jour, le retour au village et la grange avant que tombe la nuit. La photo du photographe de la nature kabyle montre les couleurs aux tonalites tamisees, surtout de bleu et vert, avec comme contraste la delineation foncee des figures humaines et des animaux, presque comme des figures dessines en encre, une reference encore a l'influence de la peinture chinoise, que les invasions des dynasties Mongoles avaient introduite aux empires ottomanes et turques. Un clin d'oeil bien sophistique de la part de Djamil Diboune quant a cette photo, faite dans les montagnes berberes du Nord de l'Algerie, un pays dont l'invasion turque durait 3 siecles, de 1515 a 1830. La photo est dans son style de miniature perse et peinture de paysage chinoise une tres belle synthese de l'album de Djamil Diboune des 30 tableaux du 23 mars. Je donne cette photo le titre de " La Fin du Jour ", pour le charme du sujet de cette secene qui touche le coeur pour l'element bucolique pastorale cree avec une elegance, finesse et precision a la fois ingenue et exotique. C'etait un risque qu'a pris le photographe discipline, qui a une perspective qui adhere dans ses photos a une nature solitaire et independente, avec cette photo qui combine la nature comme maitre et dans une exception rare, la presence humaine pas comme de tous les jours, ou ordinaire, mais comme un element integral et digne du tableau. C'etait un risque audacieux, mais certainement bien reussi. C'est difficile de resister la tentation d'imaginer Djamil Diboune a Tassili 'n Ajjer, avec sa passion et vision, le resultat ne pourrait qu'etre unique. L'Algerie est un pays immense, et pouvoir le voir tout a travers la vision de l'oeil d'aigle hypervigilant et intelligent du photographe de la nature, serait une aventure artistique et culturelle fascinante. Un talent comme celui de Djamil Diboune merite la plus grande perspective possible. Les 200 pages jusqu'ici dedique a son art de ma part en sont un temoignage passionne. Le photographe de la nature berbere a le coeur et l'esprit universel, qui sont part de la terre et ciel en Algerie, de qui il aime la nature profondement. Je ne peux pas m'imaginer l'artiste vivre hors de l'Algerie, la nature de son pays est une part integrale de son etre, mais ca fait rever, un homme de son talent, pourrant prendre des excursions de temps en temps, a travers toute l'Algerie, l'Afrique du Nord, les pays du Sub- Sahara.
Vu son intuition artistique, sa patience technique, la passion et beaute de sa photographie de la nature, ca pourrait etre la possibilite d'une perspective encore plus approfondie.
L'information sur la tradition de la peinture chinoise de paysages, courtoisie de Wikipedia.
L'opinion de cet article, courtoisie de ma part d'un amour et respect profond pour l'art photographique de Djamil Diboune.
Saturday, March 24, 2018
Patrimoine Perse : La Presence des Couleurs Pures dans les Tableaux de Neige de Djamil Diboune
Quand j'ai vu l'album de paysages de neige aujourd'hui de Djamil Diboune, ses 30 photos feeriques du 23 mars, je me sentais comme sous un sortilege. Les couleurs des photos de ces magnifiques paysages d'hiver etaitent si vibrantes, si bien delignees, si exactes dans la discipline de la presentation. Ou avais - je vu telle beaute de couleurs si hypnotisantes et si precises dans le monde des arts? J'ai compris assez vite, en pensant a les peintures de Thomas Moran et ses peintures de paysages de neige, ainse que celles de Claude Monet, comme deux artistes bien connues pour une quantite de peintures sur le sujet : l'effet des photos des paysages de neige de Djamil Diboune etaient dans une classe unique, avec une influence unique. Les couleurs de ses photos me tenaient dans une trance, et d'un coup j'avais la reponse : la seule place ou ma memoire me menait quant a une comprehension de comment comprendre ou identifier les couleurs bleues magnifiques dans cet album etait le monde des miniatures perses, ces joyaux precieux dans l'histoire de l'art du monde. Les couleurs pures et brillantes des miniatures perses sont renommees, et c'est la purete et la qualite brillante des paysages de neige de Djamil Diboune qui m'ont fait redecouvrir la merveille visuelle que sont les miniatures perses. Le contenu est different, comme les miniatures perses racontent toujours une histoire peuplee de personnages, et les tableaux du photographe de la nature sont des paysages ou est absente la presence humaine, c'est pour cela que j'ai specifie que ce sont les couleurs pures dans ses photos qui me rappellent les miniatures perses, quoique beaucoup d'attention est donne dans les miniatures au fonds avec des paysages et edifices elabores, donc, la nature y joue un role important.
Les miniatures perses etaient devenues un genre de signification au 13ieme siecle, avec des influences chinoises apres les conquetes mongoles, et le point le plus eleve dans la tradition etait pendant les 15ieme et 16ieme siecles. Les miniatures persanes etaitent l'influence dominante sur d'autres traditions musulmanes, surtout la miniature ottomane en Turquie, et la miniature mughal du sub- continent indien.
Les photos de Djamil Diboune des paysages de neige dans les montagnes de la Kabylie prennent une dimension qui surpasse leur realite physique, elles entrent dans un monde idealise, un monde de beaute qui est cree dans des contes, des legendes, comme dans le monde des miniatures perses. Ce monde que cree Djamil Diboune avec juste quelques couleurs bien definees, de blanc, bleu turquoise avec des nuances de bleu pale et lila, et marron fonce, est un monde en soi, avec ses couleurs pures, tel que le monde fantastique des miniatures perses. Chacque photo est un univers en soi, et la 11ieme photo est un des exemples qui souligne cette capacite pour une beaute qui parait exister hors du temps, un moment eternel d'une vue de montagne au premier plan, couverte d'une couche de neige dont la couleur blanche est en relief et contraste parfait avec le ciel azure, la mer lila dans la vallee, les nuages gris doux, et l'arbre au premier plan de gauche, avec des touches de neige sur son tronc et branches comme peintes par une brosse de calligraphie chinoise. Cette photo est d'une beaute qui rappelle les broderies exquises sur les kimono traditionnels japonais, et l'ensemble de tout ce charme sophistique de cette photo et la serenite exotique de la scene rappelle l'enchantement raffine des miniatures persanes. Le monde de cet album du photographe berbere j'espere se trouvera un jour dans une gallerie, dans un album publie magnifique, et dans l'imagination permanente de chacque personne qui a la chance de faire la connaissance du talent photographique de Djamil Diboune.
La segonde photo a un charme desarmant, montrant deux arbres tout fragiles et minces, qui ont comme couronne dans leurs branches timides des boules de neige. L'effet es genial, contre un ciel d'une couleur azure profond et intense, avec la couverture de la neige albatre comme un tapis exotique en bas des arbres humildes. La meme couleur intense d'azure se trouve dans la 5ieme photo, qui elle aussi a des lignes toutes fines d'arbres au fond, tres modestes dans la neige toute dominante aveuglante. La 6ieme photo est une symphonie de la couleur blanche de la neige, dans des nuances de differences subtiles, il y a le blanc moux des nuages, le blanc dur sur la montagne, le blanc croquant sur la colline, comme une peinture chinoise, comme les peintures de Wang Hui ( 1632 - 1717 ), de la dynastie Qing ( 1644 - 1911 ), je pense specifiquement a la peinture, un rouleau en encre sur papier, titule " Snow Clearing ", fameux pour creer un paysage d'un silence enchantant, exactement comme l'a su creer Djamil Diboune. Le photographe de la nature a une intuition artistique qui sait combiner des influences et presences artistiques de la culture et histoire de son pays pour ainsi creer des albums suprement uniques.
La 7ieme et 8ieme photo sont un retour a une presence et atmosphere realiste, avec deux prises de betail dans la neige, un portrait au touches de realisme magique, dont le photographe de la nature kabyle a des exemples tres reussis dans ses photos de flore et faune recentes.
La 9ieme et 10ieme photo sont un defi technique, ayant seulement la couleur blanche de la neige et des nuages, avec le detail de quelques arbustres fonces qui definent la ligne de l'horizon. C'est une qualite emblematique de l'art minimaliste des annees soixante, qui se manifestait aussi dans la musique et l'architecture, comme une reaction contre l'expressionnisme des annees 40 et 50. Les deux photos minimalistes de Djamil Diboune ont meme l'effet dramatique d'une espace architecturale.
L'onzieme photo nous met profondement dans le monde des couleurs pures des miniatures perses, et l'album reste dans ce monde de couleurs fabuleuses, avec le trait unique d'utiliser juste quelques couleurs pour ces payasages de neige vibrant. La 12ieme, 13ieme, 14ieme, 15ieme et 16ieme photo celebrent cette technique avec elan et finesse, avec la 14ieme photo un joyau d'une balance parfaite entre le blanc et de la neige precieusement sculpte et les lignes de la montagne et les arbres fonces prenant une intensite brillante malgre la lumiere diffusee. C'est un tour de force technique et artistique de la part de Djamil Diboune, cette photo qui a une ombre qui est si confiante, que meme la lumiere opaque cree une atmosphere magique et exotique. Cette meme capacite se repete dans la 22ieme et 26ieme et 28ieme photo.
La 18ieme photo est comme une symphonie qui a tous les elements pour donner le tableau cette ambiance de magie esthetique : les elements de la peinture chinoise et les elements de l'esthetique des miniatures perses. La texture de la montagne au premirr plan avec son attention a la structure de rocher dur couvert de neige montre l'influence chinoise, ainsi que la serenite et l'evocation du silence du moment, tel que les peintures de Wang Hui, et la presence de la neige lisse et pure en face de la montagne du premier plan, delignee dans un contour fonce exacte, ainsi que la couleur bleue claire du ciel et le blanc frais des nuages avec dans la distance une vallee sculptee meticuleusement avec la presence de villages minuscules dans la distance, et une montagne lointaine bien definee dans la taille petite du cadre au fond, donnent tous les elements d'une miniature persane precieuse.
La 19ieme, 20ieme et 21ieme photo sont trois photos d'une perfection absolue, ou la neige pure domine le tableau, avec le ciel azure et les nuages blancs en contraste avec le blanc des montagnes sont d'une beaute exceptionnelle, et donnent l'impression de miniatures perses modernes, comme le genre illustre survit aujourd'hui. Dans ce sens, ces trois photos sont une interpretation geniale de cet art celebre qui remonte au treizieme siecle et est infuse d'influences chinoises, turques, mongoles : un testament a la sophistication culturelle et artistique du photographe kabyle.
La 25ieme photo aussi est un joyau, un equilibre supreme d'influences chinoises dans les nuages, dans la montagne bleue au fond, et dans la texture comme de la nacre du tapis de neige au premier plan. Le blanc et bleu de ce tableau super raffine est ainsi d'une qualite qui egale les couleurs uniquement pures dont est si renommee la miniature perse.
L'apex de l'enchantement visuel et technique de cet album se trouve dans la 27ieme photo, qui a comme maitre un arbre solitaire, au tronc haut et couronne ample, satures de neige congelee. Le ciel est de la meme couleur de bleu- gris congelee, avec un soupcon de nuages blancs en bas de l'arbre. Autour de l'arbre, et au premier plan, il y a une dentelle d'arbustres fins, modestes, qui forment la scene, l'entourage de cet arbre qui est le roi de cette scene dramatique et intemporelle. Cette photo possede, a la fois des elements de minimalisme, de paysage chinoise a la hauteur de l'influence d'elle sur les miniatures perses, et possede aussi d'un degre discret mais incontestable, la purete des detailles d'une miniature perse.
Les deux dernieres photos de ce chef d'oeuvre photographique de Djamil Diboune montrent deux paysages minimalistes, et avec la presence d'impreintes humaines, annoncent le retour a la realite concrete, et la rupture delicate de l'enchantement duquel nous a sature au point de l'extase et le delire visuel, emotif et artistique, le photographe berbere avec ses touches de genie, son talent de nous tenir a bout de souffle, entre le sublime et le concret de son univers profondement unique. Cet album est un tour de force, un tour d'elegance, un tour d'enchantement, et aussi de courage et defi artistique fantastiques.
L'information sur le monde magique de la miniature perse, ainsi que l'information sur Wang Hui
et l'information sur le mouvement artistique du minimalisme, courtoisie de Wikipedia.
La fascination pour l'enchantement et beaute des miniatures perses, courtoisie des mes cours de l'histoire d'art au lycee par Monsieur Willy Van Parys ( 1938 - 2011 ).
Les miniatures perses etaient devenues un genre de signification au 13ieme siecle, avec des influences chinoises apres les conquetes mongoles, et le point le plus eleve dans la tradition etait pendant les 15ieme et 16ieme siecles. Les miniatures persanes etaitent l'influence dominante sur d'autres traditions musulmanes, surtout la miniature ottomane en Turquie, et la miniature mughal du sub- continent indien.
Les photos de Djamil Diboune des paysages de neige dans les montagnes de la Kabylie prennent une dimension qui surpasse leur realite physique, elles entrent dans un monde idealise, un monde de beaute qui est cree dans des contes, des legendes, comme dans le monde des miniatures perses. Ce monde que cree Djamil Diboune avec juste quelques couleurs bien definees, de blanc, bleu turquoise avec des nuances de bleu pale et lila, et marron fonce, est un monde en soi, avec ses couleurs pures, tel que le monde fantastique des miniatures perses. Chacque photo est un univers en soi, et la 11ieme photo est un des exemples qui souligne cette capacite pour une beaute qui parait exister hors du temps, un moment eternel d'une vue de montagne au premier plan, couverte d'une couche de neige dont la couleur blanche est en relief et contraste parfait avec le ciel azure, la mer lila dans la vallee, les nuages gris doux, et l'arbre au premier plan de gauche, avec des touches de neige sur son tronc et branches comme peintes par une brosse de calligraphie chinoise. Cette photo est d'une beaute qui rappelle les broderies exquises sur les kimono traditionnels japonais, et l'ensemble de tout ce charme sophistique de cette photo et la serenite exotique de la scene rappelle l'enchantement raffine des miniatures persanes. Le monde de cet album du photographe berbere j'espere se trouvera un jour dans une gallerie, dans un album publie magnifique, et dans l'imagination permanente de chacque personne qui a la chance de faire la connaissance du talent photographique de Djamil Diboune.
La segonde photo a un charme desarmant, montrant deux arbres tout fragiles et minces, qui ont comme couronne dans leurs branches timides des boules de neige. L'effet es genial, contre un ciel d'une couleur azure profond et intense, avec la couverture de la neige albatre comme un tapis exotique en bas des arbres humildes. La meme couleur intense d'azure se trouve dans la 5ieme photo, qui elle aussi a des lignes toutes fines d'arbres au fond, tres modestes dans la neige toute dominante aveuglante. La 6ieme photo est une symphonie de la couleur blanche de la neige, dans des nuances de differences subtiles, il y a le blanc moux des nuages, le blanc dur sur la montagne, le blanc croquant sur la colline, comme une peinture chinoise, comme les peintures de Wang Hui ( 1632 - 1717 ), de la dynastie Qing ( 1644 - 1911 ), je pense specifiquement a la peinture, un rouleau en encre sur papier, titule " Snow Clearing ", fameux pour creer un paysage d'un silence enchantant, exactement comme l'a su creer Djamil Diboune. Le photographe de la nature a une intuition artistique qui sait combiner des influences et presences artistiques de la culture et histoire de son pays pour ainsi creer des albums suprement uniques.
La 7ieme et 8ieme photo sont un retour a une presence et atmosphere realiste, avec deux prises de betail dans la neige, un portrait au touches de realisme magique, dont le photographe de la nature kabyle a des exemples tres reussis dans ses photos de flore et faune recentes.
La 9ieme et 10ieme photo sont un defi technique, ayant seulement la couleur blanche de la neige et des nuages, avec le detail de quelques arbustres fonces qui definent la ligne de l'horizon. C'est une qualite emblematique de l'art minimaliste des annees soixante, qui se manifestait aussi dans la musique et l'architecture, comme une reaction contre l'expressionnisme des annees 40 et 50. Les deux photos minimalistes de Djamil Diboune ont meme l'effet dramatique d'une espace architecturale.
L'onzieme photo nous met profondement dans le monde des couleurs pures des miniatures perses, et l'album reste dans ce monde de couleurs fabuleuses, avec le trait unique d'utiliser juste quelques couleurs pour ces payasages de neige vibrant. La 12ieme, 13ieme, 14ieme, 15ieme et 16ieme photo celebrent cette technique avec elan et finesse, avec la 14ieme photo un joyau d'une balance parfaite entre le blanc et de la neige precieusement sculpte et les lignes de la montagne et les arbres fonces prenant une intensite brillante malgre la lumiere diffusee. C'est un tour de force technique et artistique de la part de Djamil Diboune, cette photo qui a une ombre qui est si confiante, que meme la lumiere opaque cree une atmosphere magique et exotique. Cette meme capacite se repete dans la 22ieme et 26ieme et 28ieme photo.
La 18ieme photo est comme une symphonie qui a tous les elements pour donner le tableau cette ambiance de magie esthetique : les elements de la peinture chinoise et les elements de l'esthetique des miniatures perses. La texture de la montagne au premirr plan avec son attention a la structure de rocher dur couvert de neige montre l'influence chinoise, ainsi que la serenite et l'evocation du silence du moment, tel que les peintures de Wang Hui, et la presence de la neige lisse et pure en face de la montagne du premier plan, delignee dans un contour fonce exacte, ainsi que la couleur bleue claire du ciel et le blanc frais des nuages avec dans la distance une vallee sculptee meticuleusement avec la presence de villages minuscules dans la distance, et une montagne lointaine bien definee dans la taille petite du cadre au fond, donnent tous les elements d'une miniature persane precieuse.
La 19ieme, 20ieme et 21ieme photo sont trois photos d'une perfection absolue, ou la neige pure domine le tableau, avec le ciel azure et les nuages blancs en contraste avec le blanc des montagnes sont d'une beaute exceptionnelle, et donnent l'impression de miniatures perses modernes, comme le genre illustre survit aujourd'hui. Dans ce sens, ces trois photos sont une interpretation geniale de cet art celebre qui remonte au treizieme siecle et est infuse d'influences chinoises, turques, mongoles : un testament a la sophistication culturelle et artistique du photographe kabyle.
La 25ieme photo aussi est un joyau, un equilibre supreme d'influences chinoises dans les nuages, dans la montagne bleue au fond, et dans la texture comme de la nacre du tapis de neige au premier plan. Le blanc et bleu de ce tableau super raffine est ainsi d'une qualite qui egale les couleurs uniquement pures dont est si renommee la miniature perse.
L'apex de l'enchantement visuel et technique de cet album se trouve dans la 27ieme photo, qui a comme maitre un arbre solitaire, au tronc haut et couronne ample, satures de neige congelee. Le ciel est de la meme couleur de bleu- gris congelee, avec un soupcon de nuages blancs en bas de l'arbre. Autour de l'arbre, et au premier plan, il y a une dentelle d'arbustres fins, modestes, qui forment la scene, l'entourage de cet arbre qui est le roi de cette scene dramatique et intemporelle. Cette photo possede, a la fois des elements de minimalisme, de paysage chinoise a la hauteur de l'influence d'elle sur les miniatures perses, et possede aussi d'un degre discret mais incontestable, la purete des detailles d'une miniature perse.
Les deux dernieres photos de ce chef d'oeuvre photographique de Djamil Diboune montrent deux paysages minimalistes, et avec la presence d'impreintes humaines, annoncent le retour a la realite concrete, et la rupture delicate de l'enchantement duquel nous a sature au point de l'extase et le delire visuel, emotif et artistique, le photographe berbere avec ses touches de genie, son talent de nous tenir a bout de souffle, entre le sublime et le concret de son univers profondement unique. Cet album est un tour de force, un tour d'elegance, un tour d'enchantement, et aussi de courage et defi artistique fantastiques.
L'information sur le monde magique de la miniature perse, ainsi que l'information sur Wang Hui
et l'information sur le mouvement artistique du minimalisme, courtoisie de Wikipedia.
La fascination pour l'enchantement et beaute des miniatures perses, courtoisie des mes cours de l'histoire d'art au lycee par Monsieur Willy Van Parys ( 1938 - 2011 ).
Thursday, March 22, 2018
Ciel et Terre : La Lumiere comme Element Transcendental dans les Paysages de Djamil Diboune
Aujourd'hui, le 22 mars, Djamil Diboune a offert un album supremement beau de 30 photos d'une qualite artistique et emotive qui touche les sensibilites les plus fines. Les photos sont faites lentement, comme des peintures, et ce ralentissement du temps augmente la sensation d'intimite. Le point de depart de l'album est une maison kabyle abandonnee, et la maison devient l'intermediaire pour la nature. La nature est la memoire de la maison, que le photographe de la nature habille invite a donner un contexte pour l'histoire de cette maison, perchee sur une colline, ayant comme vue les montagnes et la vallee et la mer a Bejaia. Les photos ont un silence, une reverence, qui nous mene comme des visiteurs discrets sur le chemin qui commence a la maison, avant la fin du jour, pour nous donner l'experience de la nuit qui arrive, et avec les tenebres, les reves de la maison qui se revelent dans des tableaux des montagnes, d'une cote, et de la mer, de l'autre cote. Cette ambivalence est a la fois une celebration de la beaute naturelle de Bejaia, et le passe des montagnes dans la distance qui ont vu tant d'histoire et tant de souffrances, avec la mer le passage vers un espoir intemporelle dont l'energie des vagues en est un symbole. L'album commence avec une vue de Bejaia, de haut, et la segonde photo montre la maison sous un ciel bleu avec des nuages blancs. La vue de la maison est de ses murs, blancs, neutres. La troisieme photo a un changement dramatique, montrant la maison baignee dans une couleur profondement noire, avec au centre un eclat blanc aveuglant du soleil qui se couche. La maison ainsi prend un air de reve nocturne, il y a une angoisse et tristesse dans la photo et les suivantes photos nous montrent les montagnes, baignes dans une lumiere doree, brillante parmi les couleurs bleu foncees et noires de la nuit qui les entoure. La facon dramatique et artistique dont Djamil Diboune sait creer ces tableaux, comme dans la 7ieme et 8ieme photo, rappellent les peintures de Thomas Moran ( 1837 - 1926 ), specifiquement ses peintures de couchers de soleil en mer. Thomas Moran etait ne en Angleterre et etait connu pour ses peintures des paysages de l'ouest des Etats Unis. Djamil Diboune a la capacite de creer un merveilleux contraste entre une lumiere centrale, souvent doree, et une obscurite massive qui l'entoure dans ses photos, comme dans les peintures de couchers de soleil en mer de Thomas Moran, qui donne les photos nocturnes de Djamil Diboune, de ses montagnes surtout dans cet album, une qualite incontestable de peintures, et les donne aussi une intensite dramatique et profonde a la fois intime et universel. C'est la premiere fois que j'encontre un photographe de la nature capable d'infuser telle intensite passionnelle et artistique dans les photos de ses paysages nocturnes. Il y a une passion au - dela de la photo meme, une qualite d'art transcendentale, saturee d'une intuition et intelligence douees.
La 12ieme photo est un retour a une lumiere partiale, et montre la maison avec l'entree d'une porte, un soupcon d'un chemin, et les couleurs vertes d'arbustres comme le souvenir d'un jardin, qui a une vue de la vallee masquee par des nuages, ni clairs, ni noirs. C'est un tableau d'espoir, et les deux photos suivantes montrent les montagnes, et la vue des montagnes a travers l'aperture de la porte absente: la maison n'a plus de famille, mais il y a la perspective de montagnes grands et beaux, et une vallee verte, ou se montre un coin bleu du ciel parmi les nuages. La 16ieme photo montre la maison de l'autre cote, dans un moment de repos, ou il y a ce meme element d'espoir pour un retour a sa dignite, malgre le toit abime et le graffiti sur le mur, parceque le tableau montre surtout la vue de la vallee et des montagnes, ce qui est comme un geste symbolique de voir plutot le present que le passe.
Cet album de Djamil Diboune a des intuitions geniales, et comme un reve agite, les souvenirs de la maison laissent une impression sur l'imagination, ainsi que les photos retournent avec la 13ieme, 14ieme et 15ieme prises a des jeux d'ombre et lumiere, avec la lumiere doree d'un ciel couchant au centre des tableaux, comme une affirmation passionnee. L'art du photographe de la nature kabyle est ainsi un temoignage de l'esprit berbere invincible. Ces photos sont une belle et touchante balance de tenebres et jour, de noir et couleurs, de passe et present, de chagrin palpable et un espoir brulant. Vers la fin de l'album, a partir de la 20ieme photo, la lumiere est plus definitive, avec dans le tableau la presence d'un arc en ciel sur la vue de la ville de Bejaia. Les photos suivantes ont une atmosphere de serenite, avec des vues de la mer, dans des couleurs fraiches de vert et bleu, et la 28ieme photo est d'un arc en ciel vu de la porte de la maison, et donne l'idee de l'espoir un moment touchant at cet album profondement spirituel. Les deux derniers tableaux sont une vue des montagnes, et une vue du ciel et la mer. Les montagnes, ces esprits intemporels, temoins imperturbables de l'histoire humaine, et la mer, cette presence energique qui pardonne tout. Au pied des montagnes, et pres de la mer : l'histoire de la maison que raconte Djamil Diboune avec elan poetique et passion dans cet album est une histoire profondement digne et courageuse, comme l'histoire berbere en soi, toujours une melodie, une chanson se cache dans ses pages.
L'information sur la vie de Thomas Moran et ses peintures, courtoisie de Wikipedia.
La 12ieme photo est un retour a une lumiere partiale, et montre la maison avec l'entree d'une porte, un soupcon d'un chemin, et les couleurs vertes d'arbustres comme le souvenir d'un jardin, qui a une vue de la vallee masquee par des nuages, ni clairs, ni noirs. C'est un tableau d'espoir, et les deux photos suivantes montrent les montagnes, et la vue des montagnes a travers l'aperture de la porte absente: la maison n'a plus de famille, mais il y a la perspective de montagnes grands et beaux, et une vallee verte, ou se montre un coin bleu du ciel parmi les nuages. La 16ieme photo montre la maison de l'autre cote, dans un moment de repos, ou il y a ce meme element d'espoir pour un retour a sa dignite, malgre le toit abime et le graffiti sur le mur, parceque le tableau montre surtout la vue de la vallee et des montagnes, ce qui est comme un geste symbolique de voir plutot le present que le passe.
Cet album de Djamil Diboune a des intuitions geniales, et comme un reve agite, les souvenirs de la maison laissent une impression sur l'imagination, ainsi que les photos retournent avec la 13ieme, 14ieme et 15ieme prises a des jeux d'ombre et lumiere, avec la lumiere doree d'un ciel couchant au centre des tableaux, comme une affirmation passionnee. L'art du photographe de la nature kabyle est ainsi un temoignage de l'esprit berbere invincible. Ces photos sont une belle et touchante balance de tenebres et jour, de noir et couleurs, de passe et present, de chagrin palpable et un espoir brulant. Vers la fin de l'album, a partir de la 20ieme photo, la lumiere est plus definitive, avec dans le tableau la presence d'un arc en ciel sur la vue de la ville de Bejaia. Les photos suivantes ont une atmosphere de serenite, avec des vues de la mer, dans des couleurs fraiches de vert et bleu, et la 28ieme photo est d'un arc en ciel vu de la porte de la maison, et donne l'idee de l'espoir un moment touchant at cet album profondement spirituel. Les deux derniers tableaux sont une vue des montagnes, et une vue du ciel et la mer. Les montagnes, ces esprits intemporels, temoins imperturbables de l'histoire humaine, et la mer, cette presence energique qui pardonne tout. Au pied des montagnes, et pres de la mer : l'histoire de la maison que raconte Djamil Diboune avec elan poetique et passion dans cet album est une histoire profondement digne et courageuse, comme l'histoire berbere en soi, toujours une melodie, une chanson se cache dans ses pages.
L'information sur la vie de Thomas Moran et ses peintures, courtoisie de Wikipedia.
Wednesday, March 21, 2018
Le Silence du Neant : Les Ruines Agonisantes de Djamil Diboune
Le 18 mars, Djamil Diboune a partage 12 photos d'un village berbere en ruine. La date de ce partage est important, vu du fait que le 18 mars etait le jour ou les Accords Evian ont ete signes a Evain- les- Bains en France entre la France et le Gouvernement Provisionnel de la Republique de l'Algerie, le gouvernement en exile du Front de Liberation Nationale, effectivement ainsi mettant fin a la Guerre de l'Independence, qui durait de 1954 jusqu'a 1962, une guerre agonisante dont les verites ont ete cachees sans scrupules par le gouvernement francais pour plus de 50 ans. Les statistiques des pertes de vie dans la population algerienne qu'a cause cette guerre brutale coloniale de la part de la France sont evidence incontestable de la cruaute inhumaine qu'a souffert l'Algerie : 300,000 morts, 2 millons algeriens deplaces ou reetablis, une tragedie dont les blessures restent peniblement visibles, comme dans les villages abondonnes dont Djamil Diboune partage des exemples touchants dans sa serie du 18 mars. L'Algerie est un pays auquel il est impossible de rester indifferent : pour le courage de son peuple; la complexite de son histoire, ancienne et moderne; pour l'immense diversite et beaute de sa nature, comme la region des montagnes de la Kabylie, que celebre le photographe de la nature berbere Djamil Diboune avec tel talent et passion; pour la richesse de sa culture intellectuelle et artistique, avec des geants visionnaires comme Kateb Yacine de Constantine; pour ses musiciens brillants, comme Idir, Slimane Azem, et le martyr du peuple, victime de la decennie noire pendant la Guerre Civile Algerienne de 1991 a 2002, le courageux et legendaire rebelle Matoub Lounes. La complexite de la Guerre de l'Independence est profonde, la periode coloniale francaise a laissee ses traces et cicatrices nefastes et douloureuses, et comme chacque maitre malevolent, le colonisateur a laisse aussi le poison de la corruption de l'espoir, de la dignite, et d'intentions, comme Kateb Yacine avait compris et prevu trop bien. Cet heritage douteuse qui seme le desaccord, est evident dans les preocupations d'ecrivains contemporains, comme Amin Zaoui, Karim Akouche et Louenas Hassani, qui font face aux conflits intellectuels et politiques complexes et provocatifs avec lesquels l'Algerie lutte apres une Guerre Civile longue et profondement traumatique.
Les 12 photos de Djamil Diboune sont faites avec un respect et discretion imposante. Les photos montrent un amour profond pour la tragedie de ses edifices abandonnes forcement, et le photographe kabyle montre l'esprit et l'ame derriere les edifices en ruine, il montre ce qui reste du coeur d'une maison, de ce qui etait une place de famille a un temps de securite, de joie, de bonheur, espoir et dignite. Je sentais un gene en voyant les photos, parceque je sentais dans chacque prise une sensibilite immense vers une part de l'histoire de l'Algerie trop peu connue : la misere insupportable des relocations forcees de la part des militaires francais, sous le pretexte de vouloir controler les rebelles. Les populations qui etaient forcement deplacees etaient mises dans des " centres de regroupements," qui etaient en effet des camps controles par les militaires francais, et des villages entiers etaient convertis dans des camps, et les conditions dans ces camps etaitent souvent deplorables. Pour les personnes qui connaissent les documentaires sur les camps d'internement pour la population americaine- japonaise aux Etats Unis pendant la segonde guerre mondiale, ou les habitants y forces souffraient la perte de leur maison, travail, ecole et dignite, le froid en hiver, et une chaleur etouffante en ete, ou les gardes abusaient souvent de leurs prisonniers, et il y avait une manque de soin medical, de nourriture suffisante, on peut facilement s'imaginer la misere de ces " centres de regroupements" en Algerie, et l'angoisse constante du mepris dans un tel environnement hostile. La relocation de 2 millons d'algeriens avait ainsi un impacte desastreuse, au niveau individuel et pour la vie et structure sociale de communautes et familles, avec l'interruption de travail, et etudes d'ecole, et au niveau economique, avec la recolte des champs negligees, et le soin de betail et proprietes abandonnees, dont les effets sont encore palpable aujourd'hui. En avril 2017, il y a eu place une exhibition titulee " Discreet Violence : Architecture and the French War in Algeria " une exhibition a Zurich, qui avait comme sujet la relocation forcee de la population algerienne durant la Guerre de l'Independence, et met l'attention specifiquement sur ces "centres de regroupement." Cette exhibition est le resultat en part de la these doctorale de Dr. Samia Henni, titulee : " Architecture of Counterrevolution : The French Army in Algeria, 1954 - 1962", un livre depuis publie en automne de 2017. Les photos de Djamil Diboune montrent des ruptures, des fondations tombees, des toits demoulis, des fenetres rompues. L'absence d'espoir dans ces edifices blesses, tortures par l'oubli et le silence implacable du temps qui passe, sont montres avec une passion respectueuse de la part du photographe berbere. Ca reste infuriant a quel point la France a su nier toute verite sur la brutalite de cette guerre atroce. Finalement, tres, tres lentement, il y a au moins un soupcon d'une tentative de commencer a admettre la profondeur des atrocites. C'est comme une co - conspiration de la part de pays qui sont tous coupables d'atrocites coloniales : les espagnoles en Amerique centrale et sud, les anglais un peu partout, les holandais avec leur systeme meprisable de Apartheid en Afrique du Sud, et les Etats Unis avec l'histoire du genocide de la population indigene des tribus amerindiennes, les belges dans le Congo, et les francais avec la colonisation brutale de l'Algerie. La nature en Algerie est si belle, et les moments ou Djamil Diboune partage des photos de villages fantomes dans la region majestueuse des montagnes de la Kabylie, sa region native, sont toujours tres emouvants. Il y a un stoicisme dans ses photos, et aussi une nostalgie de courage et d'espoir, ainsi qu'un amour qui temoigne de la profondeur de l'ame berbere algerienne, qui est forte et fiere. Le silence du neant : qu'il soit enleve du passe de l'Algerie, pour un demain de nouvelles opportunites, libre de conflit et trahison.
L'information sur les statistiques de la Guerre Algerienne de l'Independence, courtoisie de Wikipedia.
L'information sur les " centres de regroupements " de la militaire francaise et la relocation de la population algerienne pendant la Guerre Algerienne de l'Independance, courtoisie de BMIAA, Bigmat International Architecture Agenda, et le livre de Dr. Samia Henni.
La passion pour le sujet de l'histoire fascinante et complexe de l'Algerie, courtoisie de ma lecture de Kateb Yacine, surtout son livre prophetique " Nedjma ".
L'amour pour la nature enchantante de l'Algerie, courtoisie du photographe de la nature dedique et sincer, Djamil Diboune.
Les 12 photos de Djamil Diboune sont faites avec un respect et discretion imposante. Les photos montrent un amour profond pour la tragedie de ses edifices abandonnes forcement, et le photographe kabyle montre l'esprit et l'ame derriere les edifices en ruine, il montre ce qui reste du coeur d'une maison, de ce qui etait une place de famille a un temps de securite, de joie, de bonheur, espoir et dignite. Je sentais un gene en voyant les photos, parceque je sentais dans chacque prise une sensibilite immense vers une part de l'histoire de l'Algerie trop peu connue : la misere insupportable des relocations forcees de la part des militaires francais, sous le pretexte de vouloir controler les rebelles. Les populations qui etaient forcement deplacees etaient mises dans des " centres de regroupements," qui etaient en effet des camps controles par les militaires francais, et des villages entiers etaient convertis dans des camps, et les conditions dans ces camps etaitent souvent deplorables. Pour les personnes qui connaissent les documentaires sur les camps d'internement pour la population americaine- japonaise aux Etats Unis pendant la segonde guerre mondiale, ou les habitants y forces souffraient la perte de leur maison, travail, ecole et dignite, le froid en hiver, et une chaleur etouffante en ete, ou les gardes abusaient souvent de leurs prisonniers, et il y avait une manque de soin medical, de nourriture suffisante, on peut facilement s'imaginer la misere de ces " centres de regroupements" en Algerie, et l'angoisse constante du mepris dans un tel environnement hostile. La relocation de 2 millons d'algeriens avait ainsi un impacte desastreuse, au niveau individuel et pour la vie et structure sociale de communautes et familles, avec l'interruption de travail, et etudes d'ecole, et au niveau economique, avec la recolte des champs negligees, et le soin de betail et proprietes abandonnees, dont les effets sont encore palpable aujourd'hui. En avril 2017, il y a eu place une exhibition titulee " Discreet Violence : Architecture and the French War in Algeria " une exhibition a Zurich, qui avait comme sujet la relocation forcee de la population algerienne durant la Guerre de l'Independence, et met l'attention specifiquement sur ces "centres de regroupement." Cette exhibition est le resultat en part de la these doctorale de Dr. Samia Henni, titulee : " Architecture of Counterrevolution : The French Army in Algeria, 1954 - 1962", un livre depuis publie en automne de 2017. Les photos de Djamil Diboune montrent des ruptures, des fondations tombees, des toits demoulis, des fenetres rompues. L'absence d'espoir dans ces edifices blesses, tortures par l'oubli et le silence implacable du temps qui passe, sont montres avec une passion respectueuse de la part du photographe berbere. Ca reste infuriant a quel point la France a su nier toute verite sur la brutalite de cette guerre atroce. Finalement, tres, tres lentement, il y a au moins un soupcon d'une tentative de commencer a admettre la profondeur des atrocites. C'est comme une co - conspiration de la part de pays qui sont tous coupables d'atrocites coloniales : les espagnoles en Amerique centrale et sud, les anglais un peu partout, les holandais avec leur systeme meprisable de Apartheid en Afrique du Sud, et les Etats Unis avec l'histoire du genocide de la population indigene des tribus amerindiennes, les belges dans le Congo, et les francais avec la colonisation brutale de l'Algerie. La nature en Algerie est si belle, et les moments ou Djamil Diboune partage des photos de villages fantomes dans la region majestueuse des montagnes de la Kabylie, sa region native, sont toujours tres emouvants. Il y a un stoicisme dans ses photos, et aussi une nostalgie de courage et d'espoir, ainsi qu'un amour qui temoigne de la profondeur de l'ame berbere algerienne, qui est forte et fiere. Le silence du neant : qu'il soit enleve du passe de l'Algerie, pour un demain de nouvelles opportunites, libre de conflit et trahison.
L'information sur les statistiques de la Guerre Algerienne de l'Independence, courtoisie de Wikipedia.
L'information sur les " centres de regroupements " de la militaire francaise et la relocation de la population algerienne pendant la Guerre Algerienne de l'Independance, courtoisie de BMIAA, Bigmat International Architecture Agenda, et le livre de Dr. Samia Henni.
La passion pour le sujet de l'histoire fascinante et complexe de l'Algerie, courtoisie de ma lecture de Kateb Yacine, surtout son livre prophetique " Nedjma ".
L'amour pour la nature enchantante de l'Algerie, courtoisie du photographe de la nature dedique et sincer, Djamil Diboune.
Sejour Sauvage et Contemplatif : Le Merle Fauve et La Fleur Mouron Ecarlate de Djamil Diboune
Le 17 mars, Djamil Diboune a partage une serie heteroclite de photos d'oiseaux. Il y en a quatre qui m'ont surpris, une pour les couleurs des oiseaux, une segonde pour sa tendresse, et une autre photo etait tout un portrait fascinant, et finalement un tableau d'un dynamisme surprenant. La premiere photo d'interet montre deux colombes d'une couleur que je n'avais pas vu auparavant sur ces oiseaux : c'etait une photo de deux pigeons pourpres en repos. Les pigeons sont dans la famille immense des Columbidae, dont existent 42 genera et 310 especes. Cet oiseau exite partout dans le monde, sauf dans les regions les plus arides de la Sahara, et l'Arctique et l'Antarctique. Malgre cette abondance de territoire, les pigeons, ainsi que les colombes, qui sont dans la meme famille grande- la difference etant pour le plus part une de taille, avec les pigeons plus grands que les colombes- sont en danger d'extinction, ayant perdu deja 59 de leurs especes. Le pigeon est connu dans le monde des sciences comme la colombe de roche, dont la photo des deux pigeons pourpres de Djamil Diboune est un exemple. La couleur exotique des pigeons dans cette photo est possible par le fait que ce pigeon mange des fruits, tandis que les pigeons de couleurs marrons ou plus fades mangent des grains, et sont consideres des granivores, ce qui explique les couleurs exotiques des pigeons dans les zones chaudes et tropicales du monde : ils mangent des fruits et sont consideres des frugivores, en contraste donc avec leurs cousins dans les regions de climats temperes ou froids, eux ont des couleurs gris, bruns, avec des touches noires ou bleu fonces. Les trois especes originaires de Ptilinopus du Fiji et la subespece Alectroenas de la region de l'Ocean Indien ont les couleurs les plus brillantes. Le pigeon pourpre dans la photo de Djamil Diboune montre cet oiseau de bel plumage exotique avec une bande blanche autour du cou, qui donne l'impression d'un motif de dentelle. La couleur exotique de ce pigeon est douce, comme si le pigeon a ete saupoudre d'une fine couche de peinture pourpre. Les pigeons et colombes couvrent un territoire grand dans leurs differentes especes. La Colombe a oreilles se trouve a travers toute l'Amerique du Sud, de la Colombie jusqu'a la Tierra del Fuego; la Colombe de l'Eurasie se trouve de l'Angleterre a travers l'Europe, le Moyen Orient , l'Inde, le Pakistan et la Chine; et la Colombe riante, se trouve a travers la plupart de la region Sub- Sahara de l'Afrique ainsi que l'Inde, le Pakistan et le Moyen Orient. Le territoire le plus immense est celui de la Colombe de roche, dont les beaux pigeons pourpres de Djamil Diboune sont deux specimen exemplaires. Ils ont un territoire qui couvre l'Angleterre, l'Irlande jusqu'a l'Afrique du Nord, L'Arabie saoudite, l'Asie Centrale, l'Inde, les Himalayas, jusqu'a la Chine et la Mongolie.
Le segond oiseau, dont le photographe d'Aokas partage 4 photos le 18 mars, sont d'un oiseau chanteur marron, le Ficedula Hypoleuca, connu sous le nom de Moucherolle piege europeen, un nom impressionnant pour cet oiseau chanteur charmant de couleur chocolat. Les quatre photos soulignent le charme de cet oiseau en le montrant relaxe, sur une branche, tout a fait confiant qu'il n'a rien a craindre dans ce moment de tranquillite et repos. Je trouve unique cette capacite de Djamil Diboune de montrer ces oiseaux dans une atmosphere toute a fait a l'aise, dans un moment naturel, sans stress ou urgence. Comme avec ses photos du Falcon tinnunculus, desquelles je parle dans mon article du 20 mars, les photos du Ficedula Hypoleuca sont tres attachantes pour leur qualite d'une intimite decontractee et desarmante.
Le 17 mars encore, Djamil Diboune a fait une photo splendide d'un merle, avec son nom scientifique de Turdus merula, cache soigneusement parmi des feuilles claires vertes, brillantes avec la lumiere solaire filtree. L'oiseau classique dans ses plumes d'un noir ebene et son bec orange et oeil fonce a la bande jaune, dans une pose alerte pour ce portrait, est un merveilleux contraste avec l'energie fraiche des feuilles vertes brillantes. On s'imagine le merle comme dans une jungle, specifiquement la jungle dans les peintures de Henri Rousseau, le peintre francais qui avait l'admiration de Pablo Picasso. Henri Rousseau ( 1844 - 1910 ), etait un peintre post - expressionniste, qui n'a pas commence sa carriere comme artiste jusqu'a l'age de 49. A partir de 1886, il donnait des exhibitions dans le Salon des Independants, et avec le temps, son art eventuellement etait note par Pablo Picasso. En 1893, il s'est demenage a Montparnasse, ou il a vecu et travaille jusqu'a sa mort en 1910. Ses peintures de cette periode etaient en exhibition a cote de jeunes artistes avant- garde comme Henri Matisse, qui formait part du groupe fauviste. La peinture de Henri Rousseau, " Le Lion Affame se jette sur la Gazelle " on pense est responable pour le nom Fauvisme, un mouvement dans la peinture qui etait represente par des couleurs vives et un sens d'abstraction envers leur sujet, qui etait influence par la sculpture africaine, desquelles Henri Matisse, avec Andre Derain, etant consideres les leaders du mouvement, etaient des collectionneurs. La photo du merle de Djamil Diboune est un bel exemple de comment la photographie de son art sait transmettre une atmosphere de tableau, dans ce cas, un tableau fauve, qui m'a fait rappeler les peintures de Henri Rousseau, pour les couleurs vives vertes, noires, oranges, jaunes de la photo, et les lignes audacieuses qui soulignent le portrait dynamique de cet oiseau, ainsi que l'idee d'une ambiance exotique, avec l'oiseau camoufle dans le feuillage luxuriant de l'arbre ou il s'est cache astucieusement. Cette photo artistique de Djamil Diboune est une belle introduction des photos des fleurs du meme jour, specifiquement les 4 photos qui incluyent deux photos d'une fleur azure bleue, qu'on appelle en anglais, " Poorman's Weatherglass ", comme s'est dit que cette fleur sait predire le temps, comme elle s'ouvre les jours de soleil, et se ferme quand arrivent les nuages ou la pluie. La premiere photo montre cette fleur grande ouverte, avec ses petales bleues foncees et son coeur rose aux pistils jaunes brillants, connue sous le nom fleur Mouron ecarlate, et sous son nom scientifique comme Anagallis arvensis. Cette fleur, qui peut etre de couleur azure bleu ou orange- rouge, est originaire de l'Europe, l'ouest de l'Asie et l'Afrique du Nord. C'est une fleur qui a ete introduite dans le continent Americain, l'Asie centrale et de l'est, le continent sub - Indien, l'Australasie, Malesi, les Isles Pacifiques et l'Afrique du Sud. La fleur de couleur azure se trouve surtout dans les regions de la Mediterranee. La couleur de cette plante depend de son espece: Anagallis arvensis est de couleur rouge brillant, Anagallis carnea a la fleur de couleur peche foncee, Anagallis lilacina est de couleur lila, Anagallis pallida a la fleur blanche, et Anagallis azurea a la fleur bleue. Anagallis arvensis, qui est dans la famille des Primulaceae, a des benefices medicaux, qui remontent a la Grece ancienne, ou la plante etait utilise comme un remede contre la depression, et dans la homeopathie encore la plante est utilise pour des conditions de nervosite et aussi divers eruptions.
Djamil Diboune a comme la segonde photo de cette fleur brillante, un exemple de Anagallis arvensis azurea en bourgeon de fleur, une photo magnifique qui montre les details de la forme de cette plante en estade embryonnaire avec ses poils soyeux sur le bourgeon et les jeunes feuilles. La photo bien fine montre une fleur a point d'eclater de son bourgeon, et on peut voir juste une petite bande azure de ses futures petales, enferme comme dans une minuscule lanterne marron- orange soyeuse. L'effet de cette photo reussie de la petite plante, qui a une hauteur de 3 centimetres, dont les fleurs ont une diametre d'environ 6 millimetres, est hypnotisant. Djamil Diboune a su en faire tout un tableau magnifique, precis, elegant et artistique, aux couleurs et nuances audacieuses et vives. Comme photographe de la nature, Djamil Diboune n'a pas seulement l'oeil analytique, il y a toujours un element de fascination envers son sujet, que ce soit une fleur minuscule intrigante, une riviere majestueuse ou un desert d'enigme. Il nous montre la nature telle qu'elle est : pleine de tresors de taille minuscule et de taille grande et enorme. La photo du bourgeon de fleur de la Avengallis arvensis impressionne par sa beaute, ainsi que son sujet, et par les merveilleuses touches d'une perspective unique qu'a y evoque le photographe de la nature toujours alerte, toujours conscient des mysteres et merveilles naturelles autour de lui. Georgia O'Keefe ( 1887 - 1986 ), l'artiste americaine connue pour ses peintures de fleurs elargies, est l'artiste qui vient a ma memoire en voyant cette magnification superbe qu'a cree le photographe kabyle avec sa photo de la jeune plante azure atrayante avant sa liberation de son bourgeon. Cette photo a une complexite de composition et une elegance dans les textures et les couleurs qui forment une harmonie et un dynamisme tres originales. Le merle et la fleur Mourlon ecarlate sont comme photos deux exemples de la finesse esthetique vraiement enchantante du photographe de la nature digne et assure.
L'information sur les Columbidae, le merle, le Ficedula Hypoleuca et la fleur Mouron ecarlate,
courtoisie de Wikipedia.
Le segond oiseau, dont le photographe d'Aokas partage 4 photos le 18 mars, sont d'un oiseau chanteur marron, le Ficedula Hypoleuca, connu sous le nom de Moucherolle piege europeen, un nom impressionnant pour cet oiseau chanteur charmant de couleur chocolat. Les quatre photos soulignent le charme de cet oiseau en le montrant relaxe, sur une branche, tout a fait confiant qu'il n'a rien a craindre dans ce moment de tranquillite et repos. Je trouve unique cette capacite de Djamil Diboune de montrer ces oiseaux dans une atmosphere toute a fait a l'aise, dans un moment naturel, sans stress ou urgence. Comme avec ses photos du Falcon tinnunculus, desquelles je parle dans mon article du 20 mars, les photos du Ficedula Hypoleuca sont tres attachantes pour leur qualite d'une intimite decontractee et desarmante.
Le 17 mars encore, Djamil Diboune a fait une photo splendide d'un merle, avec son nom scientifique de Turdus merula, cache soigneusement parmi des feuilles claires vertes, brillantes avec la lumiere solaire filtree. L'oiseau classique dans ses plumes d'un noir ebene et son bec orange et oeil fonce a la bande jaune, dans une pose alerte pour ce portrait, est un merveilleux contraste avec l'energie fraiche des feuilles vertes brillantes. On s'imagine le merle comme dans une jungle, specifiquement la jungle dans les peintures de Henri Rousseau, le peintre francais qui avait l'admiration de Pablo Picasso. Henri Rousseau ( 1844 - 1910 ), etait un peintre post - expressionniste, qui n'a pas commence sa carriere comme artiste jusqu'a l'age de 49. A partir de 1886, il donnait des exhibitions dans le Salon des Independants, et avec le temps, son art eventuellement etait note par Pablo Picasso. En 1893, il s'est demenage a Montparnasse, ou il a vecu et travaille jusqu'a sa mort en 1910. Ses peintures de cette periode etaient en exhibition a cote de jeunes artistes avant- garde comme Henri Matisse, qui formait part du groupe fauviste. La peinture de Henri Rousseau, " Le Lion Affame se jette sur la Gazelle " on pense est responable pour le nom Fauvisme, un mouvement dans la peinture qui etait represente par des couleurs vives et un sens d'abstraction envers leur sujet, qui etait influence par la sculpture africaine, desquelles Henri Matisse, avec Andre Derain, etant consideres les leaders du mouvement, etaient des collectionneurs. La photo du merle de Djamil Diboune est un bel exemple de comment la photographie de son art sait transmettre une atmosphere de tableau, dans ce cas, un tableau fauve, qui m'a fait rappeler les peintures de Henri Rousseau, pour les couleurs vives vertes, noires, oranges, jaunes de la photo, et les lignes audacieuses qui soulignent le portrait dynamique de cet oiseau, ainsi que l'idee d'une ambiance exotique, avec l'oiseau camoufle dans le feuillage luxuriant de l'arbre ou il s'est cache astucieusement. Cette photo artistique de Djamil Diboune est une belle introduction des photos des fleurs du meme jour, specifiquement les 4 photos qui incluyent deux photos d'une fleur azure bleue, qu'on appelle en anglais, " Poorman's Weatherglass ", comme s'est dit que cette fleur sait predire le temps, comme elle s'ouvre les jours de soleil, et se ferme quand arrivent les nuages ou la pluie. La premiere photo montre cette fleur grande ouverte, avec ses petales bleues foncees et son coeur rose aux pistils jaunes brillants, connue sous le nom fleur Mouron ecarlate, et sous son nom scientifique comme Anagallis arvensis. Cette fleur, qui peut etre de couleur azure bleu ou orange- rouge, est originaire de l'Europe, l'ouest de l'Asie et l'Afrique du Nord. C'est une fleur qui a ete introduite dans le continent Americain, l'Asie centrale et de l'est, le continent sub - Indien, l'Australasie, Malesi, les Isles Pacifiques et l'Afrique du Sud. La fleur de couleur azure se trouve surtout dans les regions de la Mediterranee. La couleur de cette plante depend de son espece: Anagallis arvensis est de couleur rouge brillant, Anagallis carnea a la fleur de couleur peche foncee, Anagallis lilacina est de couleur lila, Anagallis pallida a la fleur blanche, et Anagallis azurea a la fleur bleue. Anagallis arvensis, qui est dans la famille des Primulaceae, a des benefices medicaux, qui remontent a la Grece ancienne, ou la plante etait utilise comme un remede contre la depression, et dans la homeopathie encore la plante est utilise pour des conditions de nervosite et aussi divers eruptions.
Djamil Diboune a comme la segonde photo de cette fleur brillante, un exemple de Anagallis arvensis azurea en bourgeon de fleur, une photo magnifique qui montre les details de la forme de cette plante en estade embryonnaire avec ses poils soyeux sur le bourgeon et les jeunes feuilles. La photo bien fine montre une fleur a point d'eclater de son bourgeon, et on peut voir juste une petite bande azure de ses futures petales, enferme comme dans une minuscule lanterne marron- orange soyeuse. L'effet de cette photo reussie de la petite plante, qui a une hauteur de 3 centimetres, dont les fleurs ont une diametre d'environ 6 millimetres, est hypnotisant. Djamil Diboune a su en faire tout un tableau magnifique, precis, elegant et artistique, aux couleurs et nuances audacieuses et vives. Comme photographe de la nature, Djamil Diboune n'a pas seulement l'oeil analytique, il y a toujours un element de fascination envers son sujet, que ce soit une fleur minuscule intrigante, une riviere majestueuse ou un desert d'enigme. Il nous montre la nature telle qu'elle est : pleine de tresors de taille minuscule et de taille grande et enorme. La photo du bourgeon de fleur de la Avengallis arvensis impressionne par sa beaute, ainsi que son sujet, et par les merveilleuses touches d'une perspective unique qu'a y evoque le photographe de la nature toujours alerte, toujours conscient des mysteres et merveilles naturelles autour de lui. Georgia O'Keefe ( 1887 - 1986 ), l'artiste americaine connue pour ses peintures de fleurs elargies, est l'artiste qui vient a ma memoire en voyant cette magnification superbe qu'a cree le photographe kabyle avec sa photo de la jeune plante azure atrayante avant sa liberation de son bourgeon. Cette photo a une complexite de composition et une elegance dans les textures et les couleurs qui forment une harmonie et un dynamisme tres originales. Le merle et la fleur Mourlon ecarlate sont comme photos deux exemples de la finesse esthetique vraiement enchantante du photographe de la nature digne et assure.
L'information sur les Columbidae, le merle, le Ficedula Hypoleuca et la fleur Mouron ecarlate,
courtoisie de Wikipedia.
Monday, March 19, 2018
Interlude Printaniere : Les Maitres du Ciel Ravissants de Djamil Diboune
Le 18 mars, Djamil Diboune a mis 10 photos desarmantes d'un tres beau oiseau de proie, le Falco tinnunculus, de la famille des Falconidae, connu sous un nom qui ne fait pas justice a sa beaute : crecerelle commune, aussi connu sous le nom de crecerelle europeenne, crecerelle eurasienne, ou crecerelle du Vieux Monde, et le nom est plutot une reference a la grande distribution de cet oiseau, en abondance en Europe, l'Asie et l'Afrique. Il n'y a rien de commun a cet oiseau charmant. L'album qu'en a fait le photographe de la nature kabyle montre un oiseau tres sur de soi. La premiere photo est merveilleuse, et montre ce rapace, petit compare a d'autres oiseaux de proie, mais plus grand que la plupart des oiseaux chanteurs, avec sa taille de 32- 39 cm de tete a queue, avec une avergure de 65- 82 cm. Djamil Diboune montre l'oiseau en repos, et ainsi on peut bien observer le beau plummage d'un marron clair, avec des taches noires sur le chamois cote superieur et des stries noires etroites sur le cote dessous. La queue est couleur marron et a une pointe noire avec une bordure blanche etroite, et les femelles ont une queue avec des barres noires. Les males ont le capuchon et la queue gris bleus et moins de pointes noires et rayures. Le photographe de la nature montre un bel exemple dans la 6ieme prise d'un male Falco tinnunculus au moment d'aterrissage, avec une vue tres claire du capuchon et queue gris bleus. Tous les Falco tinnunculus ont des rayures Malar, ce qui refere a la rayure sur le visage d'un oiseau, qui s'etend de la base du bec a la cote du cou, normalement dans une direction vers le bas et vers l'arriere. La cere - qui est le revetement membraneux charnu de la part de bas du bec, surtout avec des oiseaux de proie et les perroquets - les pattes, et une bande etroite autour des yeux sont d'un jaune brillant, les ongles, le bec et l'iris sont fonces. L'ensemble fait pour un oiseau de couleurs et dessins tres seduisants.
Le portrait merveilleux, qui est la premiere photo dans cette serie, est donc d'une femelle, dont Djamil Diboune a su capturer son attitude de coquette qui parait apprecier l'attention du photographe. Elle est toute relaxe, ses yeux fonces avec la bande jaune intelligents et curieux, les griffes foncees sures avec les pattes jaunes accrochees sur une branche solide, montrant toutes ses plumes elegantes, rendues encore plus belles avec comme fond un ciel turquoise. Elle a la tete legerement tournee, alerte, mais toute confiante a la fois. C'est un portrait qui permet nous approcher a cet oiseau de proie de proche, assez proche pour noter qu'elle a un de ses ongles un peu plus haut sur la patte de droite, et pour noter l'effet d'un vent tout leger qui a leve une de ses plumes de poitrine delicates. Le photographe a su se mettre dans le moment non seulement de la photo, mais dans le moment de repos de cet bel animal, nous donnant une perspective charmante et intrigante.
Il y a plusieurs photos de ce beau Falco tinnunculus en plein vol, qui montrent la parure de la queue, qui s'ouvre comme un eventail exotique, comme dans la segonde et troisieme photo. Djamil Diboune temoigne d'une patience supreme pour capturer cet oiseau magnifique dans tous les details de l'energie du vol, et nous permet ainsi un moment precieux d'apprecier l'alacrite superbe de cette crecerelle.
Cet album a aussi une surprise inattendue : la 8ieme photo montre une prise imposante d'un rapace magnifique, le Neophron percnopterus de son nom scientifique, connu sous le nom de vautour percnoptere. Ce rapace a un territoire qui va du sud- ouest de l'Europe et l'Afrique du Nord a l'Inde. Le motif de contraste de la part dessous des ailes, de clair - fonce et la queue de couleur creme pale en forme de cale rend l'oiseau distinctif durant ses vols sur les thermiques pendant les parts du jour les plus chauds. Le Neophron percnopterus est un animal intelligent qui utilise des outils, ce qui est une capacite rare pour des oiseaux, et apart d'utiliser un caillou comme un marteau, les vautours percnopteres utilisent aussi des brindilles pour rouler de la laine pour fournir leurs nids. Les adultes ont des plumes blanches, avec les plumes de vol noires. La peau du visage est jaune, et sans plumes jusqu'au cou. L'adulte du Neophron percnopterus est de 47- 65 cm du point du bec jusqu'a l'extremite des plumes de la queue. La longueur des ailes est a peu pres 2.7 fois la longueur du corps. Les vautours percnopteres de l'Asie peuvent atteindre une hauteur de vol dans les Himalayas de 2,000 metres en ete. Comme les cigognes, ces vautours evitent de croiser grandes distances au- dessus de l'eau, et donc les vautours percnopteres de l'Europe qui migrent vers le sud pendant l'hiver, egalement comme les cigognes, traversent la Sicily pour arriver en Tunisie, et ceux qui passent a travers la peninsule Iberique avec comme destination l'Afrique traversent la detroit de Gibraltar et apres volent vers l'est a travers le Levant. En ete, certains des vautours percnopteres de l'Afrique partent pour le nord de l'Europe et on les a trouves en Angleterre et le sud de la Suede. En migration, ces oiseaux peuvent voler 500 kilometres par jour, jusqua' ce qu'ils atteignent la rive sud de la Sahara, ce qui est a 3,500 - 5,500 kilometres de leur territoire d'ete. Ces oiseaux magnifiques souffrent aussi l'effet de pollution, de changement du climat globale, et en Europe et le Moyen Orient la population a vu un recule de 50 percentage depuis 1980, un fait troublant, vu que cet animal a une ancienne histoire dans la culture humaine qui remonte a la religion ancienne egyptienne ou dans le cultus de Isis le Neophron percnopterus etait considere sacre. L'oiseau etait aussi protege par les lois des pharaohs, en anglais leur nom populaire est " Egyptian vulture ".
Voila ce tres bel enseignement qu'a fourni encore un album de Djamil Diboune, ce photographe berbere exceptionnel qui n'arrete pas a soulager amplement cette soif et faim irrefutables pour la nature exceptionnelle de son pays.
L'information sur les merveilleux Neophron percnopterus et Falco tinnunculus, courtoisie de Wikipedia.
Le portrait merveilleux, qui est la premiere photo dans cette serie, est donc d'une femelle, dont Djamil Diboune a su capturer son attitude de coquette qui parait apprecier l'attention du photographe. Elle est toute relaxe, ses yeux fonces avec la bande jaune intelligents et curieux, les griffes foncees sures avec les pattes jaunes accrochees sur une branche solide, montrant toutes ses plumes elegantes, rendues encore plus belles avec comme fond un ciel turquoise. Elle a la tete legerement tournee, alerte, mais toute confiante a la fois. C'est un portrait qui permet nous approcher a cet oiseau de proie de proche, assez proche pour noter qu'elle a un de ses ongles un peu plus haut sur la patte de droite, et pour noter l'effet d'un vent tout leger qui a leve une de ses plumes de poitrine delicates. Le photographe a su se mettre dans le moment non seulement de la photo, mais dans le moment de repos de cet bel animal, nous donnant une perspective charmante et intrigante.
Il y a plusieurs photos de ce beau Falco tinnunculus en plein vol, qui montrent la parure de la queue, qui s'ouvre comme un eventail exotique, comme dans la segonde et troisieme photo. Djamil Diboune temoigne d'une patience supreme pour capturer cet oiseau magnifique dans tous les details de l'energie du vol, et nous permet ainsi un moment precieux d'apprecier l'alacrite superbe de cette crecerelle.
Cet album a aussi une surprise inattendue : la 8ieme photo montre une prise imposante d'un rapace magnifique, le Neophron percnopterus de son nom scientifique, connu sous le nom de vautour percnoptere. Ce rapace a un territoire qui va du sud- ouest de l'Europe et l'Afrique du Nord a l'Inde. Le motif de contraste de la part dessous des ailes, de clair - fonce et la queue de couleur creme pale en forme de cale rend l'oiseau distinctif durant ses vols sur les thermiques pendant les parts du jour les plus chauds. Le Neophron percnopterus est un animal intelligent qui utilise des outils, ce qui est une capacite rare pour des oiseaux, et apart d'utiliser un caillou comme un marteau, les vautours percnopteres utilisent aussi des brindilles pour rouler de la laine pour fournir leurs nids. Les adultes ont des plumes blanches, avec les plumes de vol noires. La peau du visage est jaune, et sans plumes jusqu'au cou. L'adulte du Neophron percnopterus est de 47- 65 cm du point du bec jusqu'a l'extremite des plumes de la queue. La longueur des ailes est a peu pres 2.7 fois la longueur du corps. Les vautours percnopteres de l'Asie peuvent atteindre une hauteur de vol dans les Himalayas de 2,000 metres en ete. Comme les cigognes, ces vautours evitent de croiser grandes distances au- dessus de l'eau, et donc les vautours percnopteres de l'Europe qui migrent vers le sud pendant l'hiver, egalement comme les cigognes, traversent la Sicily pour arriver en Tunisie, et ceux qui passent a travers la peninsule Iberique avec comme destination l'Afrique traversent la detroit de Gibraltar et apres volent vers l'est a travers le Levant. En ete, certains des vautours percnopteres de l'Afrique partent pour le nord de l'Europe et on les a trouves en Angleterre et le sud de la Suede. En migration, ces oiseaux peuvent voler 500 kilometres par jour, jusqua' ce qu'ils atteignent la rive sud de la Sahara, ce qui est a 3,500 - 5,500 kilometres de leur territoire d'ete. Ces oiseaux magnifiques souffrent aussi l'effet de pollution, de changement du climat globale, et en Europe et le Moyen Orient la population a vu un recule de 50 percentage depuis 1980, un fait troublant, vu que cet animal a une ancienne histoire dans la culture humaine qui remonte a la religion ancienne egyptienne ou dans le cultus de Isis le Neophron percnopterus etait considere sacre. L'oiseau etait aussi protege par les lois des pharaohs, en anglais leur nom populaire est " Egyptian vulture ".
Voila ce tres bel enseignement qu'a fourni encore un album de Djamil Diboune, ce photographe berbere exceptionnel qui n'arrete pas a soulager amplement cette soif et faim irrefutables pour la nature exceptionnelle de son pays.
L'information sur les merveilleux Neophron percnopterus et Falco tinnunculus, courtoisie de Wikipedia.
Saturday, March 17, 2018
Le Cri du Rapace : Sur l'Envergure du Cerf - Volant Noir de Djamil Diboune
Le photographe de la nature Djamil Diboune a l'ame passionnee et variee pour son art. Ses derniers albums etaitent une celebration du monde discret souvent neglige des insectes qui visitent les fleurs sauvages, avec des touches surprenants du style du realisme magique . Aujourd'hui, le photographe berbere impressionne avec une serie de 9 photos, parmi une quantite d'albums. La serie de neuf photos est du Milvus migrans, de son nom scientifique, dans la famille des Accipitridae, et connu sous le nom de cerf - volant noir. C'est un des rapaces les plus abondants sur terre, quoique leurs populations varient beaucoup, comme par exemple en Europe ou ils sont peus, et en Asie ou ces oiseaux de proie sont notablement tres nombreux. C'est un oiseau de proie qui facilite son identification par ses ailes inclinees et son queue forchue, ainsi que son cri percant hennissant. Ce rapace passe beaucoup de temps volant et glissants dans les thermiques. Le cerf - volant noir a un territoire grand, a travers l'Europe, l'Asie, l'Afrique, avec la region en Afrique du Nord couvrant le littoral du Maroc, de l'Algerie et la Tunisie; et aussi parts de l' Australie et l'Oceanie. Dans les zones temperes, ces rapaces migrent vers les regions tropicales en hiver, comme ceux en Europe et l'Afrique du Nord qui migrent a l'Afrique Subsaharienne pendant l'hiver, tandis que ceux qui vivent dans les zones tropicales restent en place.
Ce qui rend les photos de Djamil Diboune de ce rapace, ce cerf- volant noir, si intrigantes et uniques est que le photographe les a capture avec son camera en plein vol, en soi un defi difficile. Le photographe de la nature montre ces oiseaux imposants dans toute leur energie et force dangereuse, avec comme fond juste un ciel bleu, temoin silencieux et respectueux. Il y a une menace visible qui rend important les photos de Djamil Diboune, dans sa facon de montrer les attitudes physiques de ces rapaces, ces maitres du ciel, avec leur confiance qui borde a l'arrogance, car ils dominent leur monde et n'ont peur de rien. Ils ont peu d'ennemis, quoique il existe un ennemi formidable pour eux, le Bubo bubo, le nom scientifique pour un des hiboux les plus grands, avec les femelles d'une longeur de 75 cm, et une envergure de 188 cm, avec les males juste un peu plus petit. Cet hibou grand - duc a des touffes d'oreille et des yeux oranges comme marques distingues. Ce hibou enorme n'existe plus en Afrique, ce qui peut expliquer au moins la confiance des oiseaux dans les photos bien reussies de Djamil Diboune de ce cerf- volant noir si captivant. Mais comme partout sur la terre maintenant, ces oiseaux aussi doivent combattre les impactes dramatiques du changement du climat globale, de pollution, d'augmentation exponetielle des populations humaines qui cause l'empietement accelere de leurs habitats.
Les neuf photos du Milvus migrans du photographe kabyle hyper alerte dans sa technique et vision, sont un cri d'alarme non seul du rapace, ses photos sont un cri d'alarme dirige vers l'humanite, une sonnaille pour se reveiller sur la gravite de la situation ecologique de la planete. L'attitude aggressive de ces oiseaux de proie dans ces photos, laisse un frisson, vu que meme les rapaces doivent doubler leur vigilance, leur determination pour vaincre les defis que rencontre le monde naturel face a la condition grave dans laquelle se trouve notre terre. Une condition grave qui a deja des consequences terribles avec des secheresses catastrophiques qui atteignent une dimension horrifiante en combination avec des guerres civiles qui devraient etre le moment de reveiller un renversement de l'attitude indifferente de la part des leaders mondials, face a la souffrrance de millions d'innocents de la Syrie a l'Afrique Subsaharienne. Ces photos de Djamil Diboune hantent avec une subtilite raffinee: meme les rapaces se sentent mal a l'aise ces jours - ci. Sa capacite pour des nuances habilement deguisees dans ses albums du photographe de la nature berbere est une qualite artistique et intellectuelle qui n'arrete pas a impressionner. Son camera est fait de centaines de filigranes presque imperceptibles, qu'il faut revisiter plusieurs fois pour les mettre a pleine lumiere et les rendre visible pour l'oeil de l'ame et le coeur, pour ainsi pouvoir les apprecier et comprendre tous, jusqu'au plus profond de leurs messages et intentions souvent ingenieusement camoufles.
L'information sur Milvus migrans et son ennemi naturel, Bubo bubo, courtoisie de Wikipedia.
Ce qui rend les photos de Djamil Diboune de ce rapace, ce cerf- volant noir, si intrigantes et uniques est que le photographe les a capture avec son camera en plein vol, en soi un defi difficile. Le photographe de la nature montre ces oiseaux imposants dans toute leur energie et force dangereuse, avec comme fond juste un ciel bleu, temoin silencieux et respectueux. Il y a une menace visible qui rend important les photos de Djamil Diboune, dans sa facon de montrer les attitudes physiques de ces rapaces, ces maitres du ciel, avec leur confiance qui borde a l'arrogance, car ils dominent leur monde et n'ont peur de rien. Ils ont peu d'ennemis, quoique il existe un ennemi formidable pour eux, le Bubo bubo, le nom scientifique pour un des hiboux les plus grands, avec les femelles d'une longeur de 75 cm, et une envergure de 188 cm, avec les males juste un peu plus petit. Cet hibou grand - duc a des touffes d'oreille et des yeux oranges comme marques distingues. Ce hibou enorme n'existe plus en Afrique, ce qui peut expliquer au moins la confiance des oiseaux dans les photos bien reussies de Djamil Diboune de ce cerf- volant noir si captivant. Mais comme partout sur la terre maintenant, ces oiseaux aussi doivent combattre les impactes dramatiques du changement du climat globale, de pollution, d'augmentation exponetielle des populations humaines qui cause l'empietement accelere de leurs habitats.
Les neuf photos du Milvus migrans du photographe kabyle hyper alerte dans sa technique et vision, sont un cri d'alarme non seul du rapace, ses photos sont un cri d'alarme dirige vers l'humanite, une sonnaille pour se reveiller sur la gravite de la situation ecologique de la planete. L'attitude aggressive de ces oiseaux de proie dans ces photos, laisse un frisson, vu que meme les rapaces doivent doubler leur vigilance, leur determination pour vaincre les defis que rencontre le monde naturel face a la condition grave dans laquelle se trouve notre terre. Une condition grave qui a deja des consequences terribles avec des secheresses catastrophiques qui atteignent une dimension horrifiante en combination avec des guerres civiles qui devraient etre le moment de reveiller un renversement de l'attitude indifferente de la part des leaders mondials, face a la souffrrance de millions d'innocents de la Syrie a l'Afrique Subsaharienne. Ces photos de Djamil Diboune hantent avec une subtilite raffinee: meme les rapaces se sentent mal a l'aise ces jours - ci. Sa capacite pour des nuances habilement deguisees dans ses albums du photographe de la nature berbere est une qualite artistique et intellectuelle qui n'arrete pas a impressionner. Son camera est fait de centaines de filigranes presque imperceptibles, qu'il faut revisiter plusieurs fois pour les mettre a pleine lumiere et les rendre visible pour l'oeil de l'ame et le coeur, pour ainsi pouvoir les apprecier et comprendre tous, jusqu'au plus profond de leurs messages et intentions souvent ingenieusement camoufles.
L'information sur Milvus migrans et son ennemi naturel, Bubo bubo, courtoisie de Wikipedia.
Thursday, March 15, 2018
L' Invitation : Les Visiteurs Liliputiens du Monde de Fleurs de Djamil Diboune
Aujourd'hui, le 15 mars, Djamil Diboune a partage un album charmant de fleurs sauvages, qui continue la celebration printanniere auquelle nous invite le photographe de la nature avec cette collection de 17 prises. La segonde photo est de 3 fleurs Osteospermum, qui sont originaires de l'Afrique du Sud, et dans la famille de Asteraceae, dont les tournesols sont dans la meme tribu botanique. Connu sous le nom de Marguerite africaine, la photo montre les fleurs qui attirent l'oeil avec leurs petales blanches et coeur bleu fonce, sur un fond noir qui donne un effet d'une peinture moderne post - expressionniste. Je pense specifiquement au mouvement du Realisme Magique, initie par le critique de l'art allemand Franz Roh, et dont le terme etait utilise pour la premiere fois en 1925 et a la peinture de 1926 de Anton Raderscheidt, " Tulpen auf der Fensterbank " : " Tulipes sur la Fenetre ". La peinture montre deux tulipes blanches dans une vase noire, un exemple inequivoque du realisme magique, et la photo artistique des marguerites africaines de Djamil Diboune en est une representation parfaite. Comme reaction a l'expressionisme, le realisme magique voulait se re- concentrer sur l'importance d'apprecier l'autonomie du monde objectif, de voir la magie dans le monde normal, qui peut se reveler comme fantastique et fascinant. Je vois souvent des touches de ce realisme magique dans la photographie de Djamil Diboune, dans sa passion pour la realite concrete de la nature, qu'il sait infuser avec des touches sublimes dans la finesse avec laquelle il presente sa vision artistique, et la segonde photo des marguerites africaines en est un tres bel exemple, avec ses lignes et couleurs claires, sobres, disciplinees, sur un fond discret et non - invasif. La cinquieme photo montre ces memes trois fleurs d'une autre perspective, pas de face, mais de haut, avec le detail ingenu d'un petit insecte qui visite la segonde fleur, et le meme fond minimum, mais cette fois creant un effet de brosse de peinture d'aquarelle de couleur pale vert et cremeux. Le detail de l'insecte minuscule ajoute une ambiance de la renaissance du Nord dans la peinture flamande du 15ieme jusqu'au 17ieme siecle, ou les details etaient celebres dans une representation presque interminable de precision, avec entre autres des animaux a grande distance dans un ciel enorme, et des personnages et edifices sur un fond lointain, comme pour magnifier le talent observatif de l'artiste et sa capacite de reproduire le monde humain et naturel autour de lui dans tous les details les plus petits, auquel l'art du vingtieme siecle, avec l'impressionisme, le surrealisme et expressionisme reagisseraient avec insistance audacieuse et revolutionnaire. La troisieme photo de Djamil Diboune montre un exemple singulier de cette capacite qu'a le photographe de la nature kabyle d'integrer plusieurs principes esthetiques dans une photo : la photo montre trois fleurs sauvages d'une couleur et de petales delicates lila, au but d'un seul tige, et perche sur la segonde fleur, buvant du nectar, il y a un petit insecte marrant, son posterieur en l'air, se balanceant soigneusement sur la petite fleur. L'effet est d'un charme desarmant, un effet a la fois du realisme magique et de la renaissance inclusive. Les lignes sont peu, et precises, le fond flou mais uniforme dans une couleur verte qui est un contraste reussi avec la couleur delicate des petites fleurs, et les lignes noires de la carapace de l'insecte, avec ses yeux rouge fonce grands et son proboscis prononce. La photo est une invitation elegante pour prendre un moment d'apprecier cette scene du monde naturel, ce moment d'un monde souvent invisible pour l'homme moderne toujours presse et impatient, de la part des visiteurs gracieux liliputiens de monde des fleurs que le talent de Djamil Diboune partage avec nous, juste comme il partage les montagnes imposants, les couchers de soleil panaromiques, ou l'enigme de l'espace qu'est le desert.
Cette collection de fleurs cueillies par l'oeil creatif precis du photographe du jardin riche de la nature en Algerie, a une serenite, une atmosphere de paix, de patience rassurante. C'est une promenade toute silencieuse, toute calme qui celebre la nature, et son realisme magique de toutes les saisons, de tous les moments, tout aussi precieux dans ses formes les plus diminutives que dans sa grandeur transcendentale.
L'information sur le mouvement artistique du realisme magique, courtoisie de Wikipedia.
L'information sur la peinture flamande de la Renaissance, courtoisie de conversations avec mon pere, Charles - Louis Desender ( 1930 - 2008 ), et courtoisie de Wikipedia.
Cette collection de fleurs cueillies par l'oeil creatif precis du photographe du jardin riche de la nature en Algerie, a une serenite, une atmosphere de paix, de patience rassurante. C'est une promenade toute silencieuse, toute calme qui celebre la nature, et son realisme magique de toutes les saisons, de tous les moments, tout aussi precieux dans ses formes les plus diminutives que dans sa grandeur transcendentale.
L'information sur le mouvement artistique du realisme magique, courtoisie de Wikipedia.
L'information sur la peinture flamande de la Renaissance, courtoisie de conversations avec mon pere, Charles - Louis Desender ( 1930 - 2008 ), et courtoisie de Wikipedia.
Wednesday, March 14, 2018
La Breche du Barrage : Un Poeme pour Djamil Diboune
Fort, impenetrable, ce barrage mis autour de moi, par la vie,
par le passe implacable, par les braves gens ici, et un peu partout ou m'a mene le destin.
Difficile de respirer, difficile de voir les promesses de l'horizon derriere un mur si grand et dur.
Porte - toi bien, faut pas demander trop de tes talents sauvages et brulants.
Mais, le barrage n'a pas compte sur cet aigle qui est venu me voir de l'autre bout du monde
avec ses tableaux brillants, grands, comme une chanson de joie et espoir.
Des montagnes de la Kabylie, sans bruit, sans pretensions, m'est venu la musique de mon ame
que je pensais endormie et perdue.
Qu'est ce que je m'enfou si le monde est maintenant jaloux que j'ai mes ailes liberees,
le portail de ma prison grand ouvert, dechire, et loin de mon haleine.
Je vole, femme et poete ne plus prisonniere du dragon afame du passe.
La breche du barrage est complete, et voila que vient cette riviere farouche de mes mots et reves
qu'a compris et su embracer sans gene ou peur, un artiste fier et sur berbere.
Vive la liberte de mon esprit! Vive la joie de mes ecrits!
Vive l'energie irrepressible et beaute intemporelle de votre art!
Que les aigles et les montagnes recoivent avec coeurs ouverts
cette riviere grande, pleine de force et lumiere, qui coule imparable
vers la mer sans frontieres.
Trudi Ralston.
par le passe implacable, par les braves gens ici, et un peu partout ou m'a mene le destin.
Difficile de respirer, difficile de voir les promesses de l'horizon derriere un mur si grand et dur.
Porte - toi bien, faut pas demander trop de tes talents sauvages et brulants.
Mais, le barrage n'a pas compte sur cet aigle qui est venu me voir de l'autre bout du monde
avec ses tableaux brillants, grands, comme une chanson de joie et espoir.
Des montagnes de la Kabylie, sans bruit, sans pretensions, m'est venu la musique de mon ame
que je pensais endormie et perdue.
Qu'est ce que je m'enfou si le monde est maintenant jaloux que j'ai mes ailes liberees,
le portail de ma prison grand ouvert, dechire, et loin de mon haleine.
Je vole, femme et poete ne plus prisonniere du dragon afame du passe.
La breche du barrage est complete, et voila que vient cette riviere farouche de mes mots et reves
qu'a compris et su embracer sans gene ou peur, un artiste fier et sur berbere.
Vive la liberte de mon esprit! Vive la joie de mes ecrits!
Vive l'energie irrepressible et beaute intemporelle de votre art!
Que les aigles et les montagnes recoivent avec coeurs ouverts
cette riviere grande, pleine de force et lumiere, qui coule imparable
vers la mer sans frontieres.
Trudi Ralston.
Monday, March 12, 2018
L' Ivresse de l'Espoir : Les Oiseaux Aquatiques de Djamil Diboune
Le moment choisi est tout. J'ai pense a ces mots appreciant l'album de hier de Djamil Diboune, une serie de 21 photos d'oiseaux aquatiques. Hier, ici a Olympia, le soleil est sorti a pleine force, on dirait un jour d'ete, c'etait fabuleux, cette poussee d'energie que donne la joie de l'arrivee du printemps. L'album du photographe de la nature etait parfait pour ce moment de joie, d'espoir. Ca me donne un petit chocque agreable, ces albums pleins de joie et couleur que sait creer l'artiste kabyle. La premiere photo montre une cigogne blanche, ciconia ciconia avec son nom scientifique. Quel beau symbole pour celebrer le printemps, cette belle photo energique de cet oiseau aquatique, que Djamil Diboune montre en plein vol. La cigogne blanche est un animal intelligent qui se reproduit en Europe, nord vers la Finlande, le nord - ouest de l'Afrique et l'Afrique du Sud. La cicogne blanche hiverne en Afrique, du Subsahara tropicale a l'Afrique du Sud, et la segonde espece de la cigogne blanche, la cigogne asiatica, reproduit en Turkestan et hiverne en Iran jusqu'a l'Inde. La cigogne blanche, avec ses ailes grandes dramatiques, aux doigts et contours noirs et son bec et pattes rouges longues , qui lui donne l'air d'un pterodactyle modernise, utilise les thermiques d'air pour s'enlever dans les airs. Ces oiseaux evitent de traverser la Mer Mediterranee, et font le detour a travers le Levant ou le Detroit de Gibraltar, parceque les thermiques d'air desquels ils dependent, ne se forment pas au- dessus de l'eau. C'est un oiseau dont existent des fossils qui remontent a entre 24 et 6 millions d'annees. Il existent plusieurs especes de cigognes, dont le plus grand, le marabou, a une hauteur de 152 cm, et peut peser 8.9 kilos, et le plus petit, la cigogne Abdim, tient une hauteur de 75cm, et pese seulement 1.3 kilos. La cigogne est un animal qui se trouve partout, avec l'exception des poles, la plupart de l'Amerique du Nord et grands parts de l'Australie. Le jibaru est la cicogne la plus grande de l'Amerique Centrale et Sud, l'oiseau segond en taille apres le legendaire condor. L'Afrique a un grand numero de cigognes : la cigogne Marabou, le nom Marabou venant de l'arabe, signifiant " Derviche avec superpouvoirs "; il y a une cigogne africaine tres belle, la cigogne selle, dont existe une espece soeur en Asie, la cigogne au cou noir. Aussi originaire de l'Afrique est l'ibis Tantale, de son nom scientifique : Mycteria ibis, qui a un grand bec jaune qui courbe a la fin. Une cigogne noire africaine, l'Anastomus lamelligerus, est une cigogne impressionnante, pour sa couleur dramatique qui parait augmenter la grandeur de ses ailes, et pour son bec qui a au milieu une aperture qui permet l'oiseau de manger sa nourriture favorie, des grands escargots aquatiques. Le bec unique permet la cigogne de separer l'escargot aquatique de sa coquille. Il y a aussi la Cigogne episcopale, et il y la cigogne la plus petite en taille, la Cigogne Abdim, nommee ainsi pour le gouverneur turque du 19ieme siecle de Wadi Halfa au Sudan. Cette cigogne est tres interessante pous son habitude de chercher des incendies desquelles les oiseaux prennent les insectes et rongeurs, quand ceux fuient le feu. C'est apparemment un spectacle unique de voir des centaines de cigognes Abdim sortant du ciel dans ces moments. Il y a aussi la Ciconia negra, la cigogne noire, avec son bec et pattes rouges. Finalement, il y a la cigogne honoraire, le Balaeniceps rex, une cigogne tres grande, dont le nom populaire de la cigogne de bec- en - sabot du Nile, se refere a la forme de son gros bec. Cet oiseau enorme a maintenant sa propre famille, la famille de Balaenicipitidae, et a une taille de ceu a bec de entre 100 a 140cm, et une envergure de entre 230 et 260cm. Ayant faite cette revue impressionnante des cigognes en Afrique, inspiree par la photo de la cigogne migratoire blanche de Djamil Diboune, est un enseignement riche et bienvenue de cet album d'oiseaux aquatiques du photographe de la nature toujours fascinant.
La segonde photo montre, aussi en plein vol, un aigle botte, et la troisieme photo, un aigle de Bonelli. Il y toute une gallerie de mouettes, comme la Mouette Adouin, et deux belles photos de la Mouette mediterranneenne toute blanche. Il y a la Mouette de Pallas, dont il y a trois photos : un oiseau blanc, avec les pointes des ailes noires, et une tete noire, la couleur noire coupee a la nuque, qui elle est toute blanche aussi. Il y une photo dynamique de trois Larus armenicus, la mouette armenienne, avec le dessin de couleurs nuances en gris, blanc et noir de ses ailes.
Cet album varie de Djamil Diboune est temoigne encore de la riche bio- diversite de l'Afrique du Nord, et specifiquement dans ce cas, de l'Algerie. Cet album du photographe de la nature berbere est une collection joueuse d'oiseaux desquels il nous veut faire connaissance a travers son oeil precis et sa vision artistique passionnee. Quel album agreable et instructif pour le debut du printemps : des oiseaux aquatiques en vol, prets pour l'aventure de la saison qui annonce a nouveau la renaissance cyclique de la vie partout dans la nature, et jamais avec plus d'energie et espoir que pres de la mer et sa puissance intemporelle, capturee dans cette serie de photos debordant de vie.
L'information sur la famille de Ciconia ciconia, et toute sa famille en Afrique, courtoisie de Wikipedia, ainsi que l'information sur l'aigle botte et l'aigle Bonelli.
L'information de l'article de 10,000 Birds " The Storks of Africa " avec des photos precises, de l'ornithologue africain Adam Riley, a prouve tres valable quant a l'appreciation de la beaute et la vie des differentes cicognes en Afrique dans leur habitats specifiques.
La segonde photo montre, aussi en plein vol, un aigle botte, et la troisieme photo, un aigle de Bonelli. Il y toute une gallerie de mouettes, comme la Mouette Adouin, et deux belles photos de la Mouette mediterranneenne toute blanche. Il y a la Mouette de Pallas, dont il y a trois photos : un oiseau blanc, avec les pointes des ailes noires, et une tete noire, la couleur noire coupee a la nuque, qui elle est toute blanche aussi. Il y une photo dynamique de trois Larus armenicus, la mouette armenienne, avec le dessin de couleurs nuances en gris, blanc et noir de ses ailes.
Cet album varie de Djamil Diboune est temoigne encore de la riche bio- diversite de l'Afrique du Nord, et specifiquement dans ce cas, de l'Algerie. Cet album du photographe de la nature berbere est une collection joueuse d'oiseaux desquels il nous veut faire connaissance a travers son oeil precis et sa vision artistique passionnee. Quel album agreable et instructif pour le debut du printemps : des oiseaux aquatiques en vol, prets pour l'aventure de la saison qui annonce a nouveau la renaissance cyclique de la vie partout dans la nature, et jamais avec plus d'energie et espoir que pres de la mer et sa puissance intemporelle, capturee dans cette serie de photos debordant de vie.
L'information sur la famille de Ciconia ciconia, et toute sa famille en Afrique, courtoisie de Wikipedia, ainsi que l'information sur l'aigle botte et l'aigle Bonelli.
L'information de l'article de 10,000 Birds " The Storks of Africa " avec des photos precises, de l'ornithologue africain Adam Riley, a prouve tres valable quant a l'appreciation de la beaute et la vie des differentes cicognes en Afrique dans leur habitats specifiques.
Saturday, March 10, 2018
Carnet de Mustapha : La Passion Rebelle quant au Destin.
Il y a un passage dans le roman archetype immortel " Nedjma " ( 1956 ) de Kateb Yacine ( Constantine, 1929 - Grenoble, 1989 ) auquel je retourne comme a un chant hypnotique : " Carnet de Mustapha ( suite )," sur les pages 198 - 202. C'est un monologue d'un des quatre protagonistes, Mustapha, qui denoue le destin de Nedjma dans des termes exactes et sans pitie. C'est une analyse a la fois psychique et existencielle qui laisse un froid glacial pour sa verite ineluctable quant a la destruction nefaste de la deracination de cultures soumises a la colonisation perpetuelle. Je lis ce passage a haute voix, pour sa force de chorale ancestrale. Je connais bien les ecrits anciens de Platon, de Socrate, de Aeschylus, Sophocle et Euripide, ayant lu leurs oeuvres dans la langue originelle comme etudiante au lycee en Belgique. L'emotion devant ce passage en " Nedjma " ou Mustapha lamente le destin de Nedjma, a un pouvoir bouleversant. Je sens une reverence face a ces mots, une indignation profonde, une passion volcanique face au faits incontestables du poison mortel que produit la colonisation de peuples fiers et brillants, soumis, prives de leur dignite et but, de leur identite et futur, meme de leur passe. Le fait que Kateb Yacine a su donner vie a cette tragedie dans le caractere d'une jeune femme, de qui a ete vole le moindre espoir a la liberte, rend le passage encore plus dechirant. Si le monde tient debout, d'ici 500 ans, on lira encore a " Nedjma " et ses passages hallucinants partout dans les universites et leur cours literaires . C'est un passage qui donne un coup ravageux a la notion que le colonialisme pourra jamais effacer ses crimes mortels.
Pendant mes 40 annees aux Etats Unis, j'ai perdu compte des instants ou le malentendu, l'indifference, l'ignorance ou le mepris a blesse mon amour - propre. C'est bien que ce soit ainsi, cela m'a fait penser souvent a tous les immigrants du monde qui sont meprises pas pour le fait seulement d'etre immigrants, mais pour leur identite, leur race, leur culture. Dans mon cas, c'etait justement l'ignorance banale... Le mepris envers les immigrants de l'Afrique du Nord que je me rappelle comme enfant, avec des signes " Interdits aux Nord - Africains " dans les vitrines de restaurants et magasins a Bruxelles, est un mepris que je n'ai pas souffert. A travers mes amis et amies noirs ici et auparavant au Texas, je connais le mepris de blancs racistes envers eux, et la passion et intelligence des livres de Kateb Yacine, et aussi la musique de Rachid Taha m'aide a comprendre la peine de belles cultures qui sont meprises pour le simple fait de ne pas etre blanc ou chretien. " Nedjma " brule comme une blessure dans sa trance visionnaire, c'est un livre qui s'impose a travers sa franchise feroce, sa langue celebrale magique et la fureur de ses convictions. La description hallucinatoire que Kateb Yacine elabore de Constantine ou un autre des protagonistes, Rachid, languit sous l'influence de la drogue est inoubliable et terrifiante. Tout dans le livre hurle le desastre et le neant du colonialisme implacable, ce mal qui deracine toute identite, tout espoir autochtone. L'agonie dans ce livre est sublime, une agonie tetue et jalouse de sa force, de son courage et defi.
Ici la nuit est tombee, il faisait chaud aujourd'hui, il y avait un ciel clair, bleu, un vent doux.
Epuisee et attendrie par la relecture de ces passages intenses de " Nedjma ", je cherchais les photos du desert du 7 mars de Djamil Diboune, ces 10 photos lisses, calmes, avec leurs touches d'une ambiance surrealiste, qui rassurent par leur confiance. Jaime beaucoup son courage pour la beaute, pour la lumiere, pour la joie, et pour la poesie de la nature dans le coeur du photographe de la nature kabyle. Dans ces deux extremes de l'esprit berbere, du venere ecrivain rebelle et nomade de l'exile Kateb Yacine, au idealisme resolu, fier et ardent de la photographie de Djamil Diboune, j'ai trouve la conviction au droit a la dignite et liberte de mon esprit creatif et intellectuel.
Pendant mes 40 annees aux Etats Unis, j'ai perdu compte des instants ou le malentendu, l'indifference, l'ignorance ou le mepris a blesse mon amour - propre. C'est bien que ce soit ainsi, cela m'a fait penser souvent a tous les immigrants du monde qui sont meprises pas pour le fait seulement d'etre immigrants, mais pour leur identite, leur race, leur culture. Dans mon cas, c'etait justement l'ignorance banale... Le mepris envers les immigrants de l'Afrique du Nord que je me rappelle comme enfant, avec des signes " Interdits aux Nord - Africains " dans les vitrines de restaurants et magasins a Bruxelles, est un mepris que je n'ai pas souffert. A travers mes amis et amies noirs ici et auparavant au Texas, je connais le mepris de blancs racistes envers eux, et la passion et intelligence des livres de Kateb Yacine, et aussi la musique de Rachid Taha m'aide a comprendre la peine de belles cultures qui sont meprises pour le simple fait de ne pas etre blanc ou chretien. " Nedjma " brule comme une blessure dans sa trance visionnaire, c'est un livre qui s'impose a travers sa franchise feroce, sa langue celebrale magique et la fureur de ses convictions. La description hallucinatoire que Kateb Yacine elabore de Constantine ou un autre des protagonistes, Rachid, languit sous l'influence de la drogue est inoubliable et terrifiante. Tout dans le livre hurle le desastre et le neant du colonialisme implacable, ce mal qui deracine toute identite, tout espoir autochtone. L'agonie dans ce livre est sublime, une agonie tetue et jalouse de sa force, de son courage et defi.
Ici la nuit est tombee, il faisait chaud aujourd'hui, il y avait un ciel clair, bleu, un vent doux.
Epuisee et attendrie par la relecture de ces passages intenses de " Nedjma ", je cherchais les photos du desert du 7 mars de Djamil Diboune, ces 10 photos lisses, calmes, avec leurs touches d'une ambiance surrealiste, qui rassurent par leur confiance. Jaime beaucoup son courage pour la beaute, pour la lumiere, pour la joie, et pour la poesie de la nature dans le coeur du photographe de la nature kabyle. Dans ces deux extremes de l'esprit berbere, du venere ecrivain rebelle et nomade de l'exile Kateb Yacine, au idealisme resolu, fier et ardent de la photographie de Djamil Diboune, j'ai trouve la conviction au droit a la dignite et liberte de mon esprit creatif et intellectuel.
Friday, March 9, 2018
Le Delice de la Promenade des Fleurs de Djamil Diboune
Le 7 mars, et encore le 9 mars, Djamil Diboune a partage deux albums de fleurs qui sont une merveille de couleur et grace. L'album du 7 mars a 29 photos, dont la sixieme prise montre un groupe de fleurs qui parait appartenir a un reve, pour sa beaute. C'est une photo d'une grappe de lys exotique, de petales d'un blanc albatre, avec des coeurs d'un bleu pale. L'effet est eblouissant, ravissant, du point de vue visuel, mais aussi emotivement, le delice de voir une fleur auparavant jamais vue, ce qui donne un petit frisson pour la surprise charmante d'un partage inattendu. L'album est une collection de fleurs sauvages, comme la fleur de grenade, la charmante oxalis pes - caprae, connu sous le nom de bouton d'or, le doux alysse, la lavande espagnole, chacque fleur un tableau unique, celebrant le retour du printemps, comme les belles photos 22, 27 et 28 des delicates grappes de fleurs du Viburnum tinus, ou Laurustinus, qui donnent l'impression de broches romantiques, de cette plante originaire de la region mediterranee europeenne et de l'Afrique du Nord, avec ses petites fleurs au doux parfum, qui donnent des baies blues foncees.
L'album d'aujourd'hui de 28 photos de fleurs est une continuation de fleurs sauvages, avec un effort specifique de capturer les details de fleurs de champs, que Djamil Diboune nous montre avec toute la delicatesse de peintures a l'aquarelle. L'album a un charme nostalgique, qui me rappelle les cahiers de peintures a l'aquarelle de ma grandmere. Elle avait une predilection pour Chopin et la peinture, surtout de fleurs sauvages, des petites peintures delicates, sur du papier de cahier, qu'elle faisait comme jeune femme avant son mariage, qui lui donnerait le soin de six enfants et peu de temps pour l'art. Le cahier a une douceur hors du temps, avec ses peintures fines et precises, faites dans des moments rares et priviliges de solitude. La precision des tableaux de fleurs de champ qu'a su creer Djamil Diboune est impressionnante parceque c'est une celebration de la beaute detaillee de la nature avec son abondance que le monde moderne souvent est trop presse ou trop insensible pour apprecier. A travers la patience de l'oeil artistique du photographe de la nature berbere, des emotions profondes envers les aquarelles de fleurs de champs de ma grandmere d'il y a cent ans, ont acquises une nouvelle appreciation pour ce fragment precieux de mon passe si loin a l'autre bout du monde.
Le talent de Djamil Diboune est comme un joyau impeccable qui continue a donner des couleurs nouvelles chacque fois que la lumiere le touche, et qui inspire le coeur et l'ame avec des nouvelles nuances qui nourrissent l'espoir, la dignite et l'energie. Voila la magie de l'art transformatif : les promenades a travers de ses albums, avec le photographe de la nature de la Kabylie, sont toujours une chance de decouvrir, de comprendre, d'apprecier le tresor de la nature et notre place dans la vie aussi, a travers le journal de son camera dans cette belle region du nord de l'Algerie. Ses deux albums de fleurs sont des poemes, qui chantent avec une melodie digne de la richesse de l'art, a la fois universel et individuel dans sa sagesse, qu'est toujours la photographie de Djamil Diboune.
L'album d'aujourd'hui de 28 photos de fleurs est une continuation de fleurs sauvages, avec un effort specifique de capturer les details de fleurs de champs, que Djamil Diboune nous montre avec toute la delicatesse de peintures a l'aquarelle. L'album a un charme nostalgique, qui me rappelle les cahiers de peintures a l'aquarelle de ma grandmere. Elle avait une predilection pour Chopin et la peinture, surtout de fleurs sauvages, des petites peintures delicates, sur du papier de cahier, qu'elle faisait comme jeune femme avant son mariage, qui lui donnerait le soin de six enfants et peu de temps pour l'art. Le cahier a une douceur hors du temps, avec ses peintures fines et precises, faites dans des moments rares et priviliges de solitude. La precision des tableaux de fleurs de champ qu'a su creer Djamil Diboune est impressionnante parceque c'est une celebration de la beaute detaillee de la nature avec son abondance que le monde moderne souvent est trop presse ou trop insensible pour apprecier. A travers la patience de l'oeil artistique du photographe de la nature berbere, des emotions profondes envers les aquarelles de fleurs de champs de ma grandmere d'il y a cent ans, ont acquises une nouvelle appreciation pour ce fragment precieux de mon passe si loin a l'autre bout du monde.
Le talent de Djamil Diboune est comme un joyau impeccable qui continue a donner des couleurs nouvelles chacque fois que la lumiere le touche, et qui inspire le coeur et l'ame avec des nouvelles nuances qui nourrissent l'espoir, la dignite et l'energie. Voila la magie de l'art transformatif : les promenades a travers de ses albums, avec le photographe de la nature de la Kabylie, sont toujours une chance de decouvrir, de comprendre, d'apprecier le tresor de la nature et notre place dans la vie aussi, a travers le journal de son camera dans cette belle region du nord de l'Algerie. Ses deux albums de fleurs sont des poemes, qui chantent avec une melodie digne de la richesse de l'art, a la fois universel et individuel dans sa sagesse, qu'est toujours la photographie de Djamil Diboune.
Thursday, March 8, 2018
Djamil Diboune : La Rupture du Sort Malefique
Il y a une tres belle chanson que fait le jeune chanteur kabyle Bilal Mohri, " Hommage a Slimane Azem ", dont l'ambiance de reverence me rappelle l'amour de Slimane Azem pour la beaute de la nature de l'Algerie. Quand j'ai entendu pour la premiere fois " Algerie mon beau pays" la souffrance de l'exile qu'evoque le chanteur de la Kabylie m'a profondement emue. Les nouveaux albums du photographe de la nature, Djamil Diboune, celebrent cette nature en Algerie avec une joie libre et grande. La Kabylie est aussi la region natale du photographe, et c'est impressionnant le talent qui continue de se repandre de cette terre berbere, c'est vraiement un phenomene.
La photographie de Djamil Diboune invite la musique, a travers le silence des images resonne une melodie incontestable qui a un pouvoir au - dela d'un impacte purement visuel. Le photographe de la nature a 4 nouveaux albums, ca traduit a 83 nouvelles photos, plus quelques photos extras. La dedication a son art est une inspiration en soi, cette passion pour la beaute, c'est toujours un tonique pour l'ame et le coeur. Un element de ses photos qui continue a fasciner est la presence toute puissante de la lumiere, qui est comme la quatrieme dimension dans les albums de Djamil Diboune. La troisieme serie, de 14 photos dans les albums d'aujourd'hui, des couchers de soleil, sont de tres bons exemples de cette capacite, ce touche hypnotisant de fondre les lignes entre ombre et lumiere, comme dans la troisieme photo, ou les couleurs dorees du jour qui disparait, et les lignes foncees de la nuit qui s'annonce, se fondent avec precision de l'oeil et technique du photographe a l'unisson singuliere, un truc pas evident. Le meme effet est produit dans la cinquieme photo, qui devient comme un arc en ciel a l'envers, ou les couleurs sont intenses comme dans une peinture de l'huile, et ou il y a une maitrise du noir en balance meticuleuse des couleurs jaunes, oranges, bleus et meme blanches des nuages et ciel, on peut meme apercevoir les nuances de la couleur noire des collines . Ca a du etre une photo extremement difficile a faire, et elle souligne encore une fois la discipline exquise de Djamil Diboune quant a sa photographie. Cette meme discipline se montre dans la onzieme et douzieme photo. Ces deux tableaux brillent comme le feu de lave dans leur presence de lumiere orange et rouge illuminant les tenebres de la nuit.
Le segond album d'aujourd'hui nous mene de la passion de la lumiere et ses ombres, a la serenite de paysages montanieres dans la fraicheur du fin de l'hiver qui annonce deja les couleurs jeunes du printemps. La qualite emotive des paysages montanieres de Djamil Diboune me fascinent toujours. Le photographe de la nature berbere sait capturer la qualite imposante des montagnes dans le nord de l'Algerie, ainsi que leur esprit reconfortant et apaisant. Ses photos de montagnes me donnent le mal de pays pour un pays dont je ne connais la nature jusqu'a maintenant qu' a travers la beaute genereuse de son art. La segonde photo avec de la neige visible au premier plan, me fait m'imaginer la, entendant le bruit muet de la poudre blanche sous mes pieds, aspirant l'air froide et fraiche de l'air montaniere, dans cette vallee immense, belle, seule, intemporelle. La cinquieme photo dans cette serie de 30 prises a le meme effet, ainsi que la dixieme photo, qui montre un moment de repos entre deux rochers, couvert d'arbres et arbustres verts, frais, un tableau qui invite le desir d'une randonnee. Il y a un espoir dans cette serie de photos, une innocence joyeuse, comme dans la vingt- cinqieme et vingt- sixieme photo, ou la couleur verte domine les tableaux, dans une celebration printanniere, qui vibre avec une energie optimiste. La photographie de Djamil Diboune est un remede infaillible contre la melancholie et le fatalisme, ce qui en soi, apart de toutes ses qualites artistiques rend sa photographie unique. La depression et le pessimisme sont l'ordre du jour un peu partout sur cette terre. Biensur, les circonstances sur notre planete sont moins que riche de promesses, mais, la magie d'un esprit de volonte de fer comme le montre Djamil Diboune dans son art est une recette bien venue de mon point de vue. La rupture du sort malefique, qui a le courage de jetter avec toute la force les energies nefastes qui veulent nous convaincre que rien ne va changer ou se resoudre, ca c'est une revolution digne de l' esprit berbere. La Kabylie est l'univers des hommes libres, une region qui a survecu toujours et continuera de survivre malgre les intentions les plus determinees d'aggresseurs du passe et du present. Djamil Diboune est dans son art un rebelle, parcequ'il s'enfou pas mal des spasmes du pessimisme que le monde veut qu'on avale tous, avec ou sans sucre, selon les intentions ou la patience douteuse des charletans du moment.
La photographie de Djamil Diboune invite la musique, a travers le silence des images resonne une melodie incontestable qui a un pouvoir au - dela d'un impacte purement visuel. Le photographe de la nature a 4 nouveaux albums, ca traduit a 83 nouvelles photos, plus quelques photos extras. La dedication a son art est une inspiration en soi, cette passion pour la beaute, c'est toujours un tonique pour l'ame et le coeur. Un element de ses photos qui continue a fasciner est la presence toute puissante de la lumiere, qui est comme la quatrieme dimension dans les albums de Djamil Diboune. La troisieme serie, de 14 photos dans les albums d'aujourd'hui, des couchers de soleil, sont de tres bons exemples de cette capacite, ce touche hypnotisant de fondre les lignes entre ombre et lumiere, comme dans la troisieme photo, ou les couleurs dorees du jour qui disparait, et les lignes foncees de la nuit qui s'annonce, se fondent avec precision de l'oeil et technique du photographe a l'unisson singuliere, un truc pas evident. Le meme effet est produit dans la cinquieme photo, qui devient comme un arc en ciel a l'envers, ou les couleurs sont intenses comme dans une peinture de l'huile, et ou il y a une maitrise du noir en balance meticuleuse des couleurs jaunes, oranges, bleus et meme blanches des nuages et ciel, on peut meme apercevoir les nuances de la couleur noire des collines . Ca a du etre une photo extremement difficile a faire, et elle souligne encore une fois la discipline exquise de Djamil Diboune quant a sa photographie. Cette meme discipline se montre dans la onzieme et douzieme photo. Ces deux tableaux brillent comme le feu de lave dans leur presence de lumiere orange et rouge illuminant les tenebres de la nuit.
Le segond album d'aujourd'hui nous mene de la passion de la lumiere et ses ombres, a la serenite de paysages montanieres dans la fraicheur du fin de l'hiver qui annonce deja les couleurs jeunes du printemps. La qualite emotive des paysages montanieres de Djamil Diboune me fascinent toujours. Le photographe de la nature berbere sait capturer la qualite imposante des montagnes dans le nord de l'Algerie, ainsi que leur esprit reconfortant et apaisant. Ses photos de montagnes me donnent le mal de pays pour un pays dont je ne connais la nature jusqu'a maintenant qu' a travers la beaute genereuse de son art. La segonde photo avec de la neige visible au premier plan, me fait m'imaginer la, entendant le bruit muet de la poudre blanche sous mes pieds, aspirant l'air froide et fraiche de l'air montaniere, dans cette vallee immense, belle, seule, intemporelle. La cinquieme photo dans cette serie de 30 prises a le meme effet, ainsi que la dixieme photo, qui montre un moment de repos entre deux rochers, couvert d'arbres et arbustres verts, frais, un tableau qui invite le desir d'une randonnee. Il y a un espoir dans cette serie de photos, une innocence joyeuse, comme dans la vingt- cinqieme et vingt- sixieme photo, ou la couleur verte domine les tableaux, dans une celebration printanniere, qui vibre avec une energie optimiste. La photographie de Djamil Diboune est un remede infaillible contre la melancholie et le fatalisme, ce qui en soi, apart de toutes ses qualites artistiques rend sa photographie unique. La depression et le pessimisme sont l'ordre du jour un peu partout sur cette terre. Biensur, les circonstances sur notre planete sont moins que riche de promesses, mais, la magie d'un esprit de volonte de fer comme le montre Djamil Diboune dans son art est une recette bien venue de mon point de vue. La rupture du sort malefique, qui a le courage de jetter avec toute la force les energies nefastes qui veulent nous convaincre que rien ne va changer ou se resoudre, ca c'est une revolution digne de l' esprit berbere. La Kabylie est l'univers des hommes libres, une region qui a survecu toujours et continuera de survivre malgre les intentions les plus determinees d'aggresseurs du passe et du present. Djamil Diboune est dans son art un rebelle, parcequ'il s'enfou pas mal des spasmes du pessimisme que le monde veut qu'on avale tous, avec ou sans sucre, selon les intentions ou la patience douteuse des charletans du moment.
Sunday, March 4, 2018
Promesses de Printemps : Conversation avec une Muse Berbere
Hier on a eu un jour merveilleux de soleil et chaleur, un cadeau des cieux apres des semaines de pluie et grisesse deprimante. On est sorti , mon mari et moi, au jardin, pour commencer a nettoyer le debris qu'a laisse l'hiver, des tas de branches mortes apres des vents un peu forts la semaine passee. C'etait si bon d'etre dehors, de sentir la chaleur bienvenue du soleil sur mon visage, de respirer profondement l'air fraiche du ciel bleu brillant, d'entendre les chants joyeux et impatients d'oiseaux dans les arbres du jardin et de la foret. Il y avait un parfum froid mais agreable dans la terre, et on commenceait a nettoyer pour planter des fleurs fraiches, des pensees et primeveres, dans des couleurs brillantes de rouge, jaune, bleu, et pourpre. L'energie d'etre au jardin parmi la nature qui commenca a se reveiller a nouveau apres un hiver monotone et sans couleur a traverse mon sang et coeur, et je me mis a fredonner la melodie d'une des chansons du jeune chanteur kabyle, Bilal Mohri. Je m'imagineais dans les montagnes en Kabylie, ecoutant l'echo de sa belle et forte voix, et j'y entendais libre et grande, la voix de Taos Amrouche. Plus que j'apprends sur la culture et histoire des berberes, plus que je suis fascinee. Je pensais au livre " Nedjma " , ce livre complexe et difficile, qu'avait ecrit Kateb Yacine quand il avait 28 ans, un accomplissement impressionnant pour un jeune ecrivain, vu la complexite historique et intellectuelle de l'Algerie, qui me parait comme une fleur de lotus : chacque couche de petales revele encore un autre. L'Algerie est un pays enorme, et un pays de complexite enorme, l'ombre de son passe traumatique n'est jamais tres loin de ses angoisses et espoirs pour son futur. Je pourrais lire et relire " Nedjma " pour le reste de ma vie, et il resterait toujours des questions, des fantomes, des mysteres et contradictions quant a l'ame algerienne et ses enigmes culturels et spirituels. Je lis en ce moment aussi un des livres de Amin Zaoui, et je cherche les livres de Louenas Hassani et le veux lire aussi Karim Akouche, pour m'aider sur ce chemin de decouverte du territoire ambigu de l'ame algerienne berbere- musulmane. La decouverte de la photographie de la nature de Djamil Diboune sera toujours pour moi la porte qui a ouvert ce voyage fascinant, et qui a touche une place profondement personnelle dans l'histoire de ma vie comme poete et auteur, une vie qui connait le gout amer de la perte de racines et identite. Dans l'extase de la beaute de l'art du photographe de la nature kabyle, mon ame a trouvee un chemin vers une redecouverte de mon etre complexe exile de ma famille et de mon passe. Djamil Diboune a travers le beau silence de son art photographique m'a fourni une cle pour ouvrir le coffre ou etait perdu l'histoire de Trudi, nee Geertrui Wilhelmina, loin de Washington, loin du Texas. Dans sa photographie j'ai su trouver la raison pour l'odyssey de ma solitude, le sortilege de mon exil invisible, et la force de ma passion. Le besoin de ma fierte epineuse adoucit dans le theatre solemne des tableaux de ses montagnes et rivieres, de ses couchers de soleil et mysteres du desert du photographe berbere. Le chemin de son art m'a mis sur le chemin d'une paix et joie inesperees, inattendues, cru perdues pour la vie. Difficile alors resister d'aimer une telle muse berbere.
Comme adolescente de 14 ans, la decouverte des auteurs Antoine de Saint - Exupery, Alain Fournier, Joseph Kessel, de Rabindranath Tagore, Kahlil Gibran et Heinrich Boll a l'age de 17 ans, a laissee une impression permanente sur mon ame et coeur, comme l'a fait la lecture d'Albert Camus, Aleksandr Solzhenitsyn et Toni Morrison les annees suivantes et les annees de mes etudes universitaires. La photographie de Djamil Diboune etait un acte revelateur pour la renaissance d'un espoir nouveau, jeune, energique, quant a la confiance et courage de ma vie intellectuelle. Je ne me sentais plus une etrangere a l'etranger, j'etais finalement une etrangere a l'aise dans sa peau meconnue, chez elle dans un pays mal emprunte et gauchement adopte. La decouverte du talent elegant et nuance dans le repertoire des photos du photographe de la nature kabyle sera toujours le moment cathartique ou le pouvoir de la malediction de l'alienation de mes espoirs de poete et ecrivain s'est fondu sous la beaute redemptrice de ses albums, ni plus ni moins. C'est le moment ou la gloire de ses photos, entre le sublime et le concret de leur genie unique, a liberee ma muse, prisonniere a la fois d'un passe perdu et un futur aveugle. Il existe maintenant 89 articles sur l'art photographique de Djamil Diboune. Ceci n'est pas une caprice, ni un accident, mes articles sont un acte de volonte, une declaration d'independence du sort, du destin, une affirmation du pouvoir de l'esprit berbere sur une vie souvent mal compris, mal juge, mal digire. Le chant berbere qui resonne dans la photographie de Djamil Diboune m'a voulu faire comprendre, connaitre l'Algerie de Kateb Yacine, de Amin Zaoui, me veut faire comprendre l'exil de Louenas Hassani et Karim Akouche, me veut faire comprendre ma passion pour ce pays enorme et irresistible, qui me fascine depuis mon enfance, comme si quelque part cache dans les coins les plus intimes de mon coeur d'enfant il existeait deja la resolution pour mon esprit d'adulte haunte depuis toujours a l'autre bout du monde, cette resolution si claire, si belle, d'une presence irrepressible berbere, complete, abondante, guerison, joyeuse, courageuse, sans mesure, sans pretension ou condition.
Comme adolescente de 14 ans, la decouverte des auteurs Antoine de Saint - Exupery, Alain Fournier, Joseph Kessel, de Rabindranath Tagore, Kahlil Gibran et Heinrich Boll a l'age de 17 ans, a laissee une impression permanente sur mon ame et coeur, comme l'a fait la lecture d'Albert Camus, Aleksandr Solzhenitsyn et Toni Morrison les annees suivantes et les annees de mes etudes universitaires. La photographie de Djamil Diboune etait un acte revelateur pour la renaissance d'un espoir nouveau, jeune, energique, quant a la confiance et courage de ma vie intellectuelle. Je ne me sentais plus une etrangere a l'etranger, j'etais finalement une etrangere a l'aise dans sa peau meconnue, chez elle dans un pays mal emprunte et gauchement adopte. La decouverte du talent elegant et nuance dans le repertoire des photos du photographe de la nature kabyle sera toujours le moment cathartique ou le pouvoir de la malediction de l'alienation de mes espoirs de poete et ecrivain s'est fondu sous la beaute redemptrice de ses albums, ni plus ni moins. C'est le moment ou la gloire de ses photos, entre le sublime et le concret de leur genie unique, a liberee ma muse, prisonniere a la fois d'un passe perdu et un futur aveugle. Il existe maintenant 89 articles sur l'art photographique de Djamil Diboune. Ceci n'est pas une caprice, ni un accident, mes articles sont un acte de volonte, une declaration d'independence du sort, du destin, une affirmation du pouvoir de l'esprit berbere sur une vie souvent mal compris, mal juge, mal digire. Le chant berbere qui resonne dans la photographie de Djamil Diboune m'a voulu faire comprendre, connaitre l'Algerie de Kateb Yacine, de Amin Zaoui, me veut faire comprendre l'exil de Louenas Hassani et Karim Akouche, me veut faire comprendre ma passion pour ce pays enorme et irresistible, qui me fascine depuis mon enfance, comme si quelque part cache dans les coins les plus intimes de mon coeur d'enfant il existeait deja la resolution pour mon esprit d'adulte haunte depuis toujours a l'autre bout du monde, cette resolution si claire, si belle, d'une presence irrepressible berbere, complete, abondante, guerison, joyeuse, courageuse, sans mesure, sans pretension ou condition.
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