Le 13 et 15 mai, Djamil Diboune a mis deux photos bien interessantes : le Jerboa, qui ressemble les kangaroo -rats du Nouveau Monde, mais est sa propre famille africaine, et la belle sauterelle africaine Atractomorpha lata. La sauterelle Atractomorpha lata, dont le mot latin - grecque " atractomorpha " signifie " belle forme", est une sauterelle bien charmante de couleur vert clair. Les sauterelles sont dans un groupe enorme de familles, dont la super famille la plus diverse est celle des Acridoidea, avec environ 8000 especes, avec les Acrididae, qui comprend les sauterelles avec une distribution mondiale, et les Romaleidae, qui comprend les sauterelles qui se trouvent principalement au Nouveau Monde. Les Ommexechidae et Tristiridae se trouvent en Amerique Latine et les Lentulidae, Lithidiidae et Pamphagidae se trouvent surtout en Afrique.
La photo du 15 mai de la belle creature perchee sur une feuille de plante comme un sentinel est d'une sauterelle dans le groupe des Lentulidae, et est specifiquement l'espece Atractomorpha lata. Il est interessant de noter que les locustes, qui ont une distribution mondiale, sont aussi des sauterelles dans la famille des Acrididae, qui ont une phase de fourmillement, quand ils se trouvent dans des conditions de surpopulation : le contacte intense des insectes les uns des autres emet des pheromones qui font que les sauterelles changent de couleur, mangent plus, et se reproduisent plus vite. Des fourmillements de locustes peuvent etre catastrohpique, car ils detruisent tout sur leur chemin et sont la cause de famines depuis l'antiquite. Le fourmillement le plus enorme etait celui de 1875, cause par la locuste Rocky Mountain, qui est depuis disparu. Le fourmillement cree par cette masse immense de locustes estait de 2900 kilometres de longueur et de 180 kilometres de largeur, et avait plus dec 3.5 billions de locustes!
La sauterelle inquiete de Djamil Diboune est une creature beaucoup plus charmante, qui a une facon intelligente de communiquer a travers une forme de chanson connue parmi la famille des sauterelles comme stridulation, ce qui est une facon de produire des sons par le frottement de certains parts du corps, un trait observe parmi certains insectes, mais note aussi parmi certains poissons et serpents. Parmi les sauterelles adultes males, l'acte de la stridulation signifie la maturation sexuelle, quoique les femelles aussi participent dans ce rite sociale. La stridulation est aussi une facon de sauvegarder les sauterelles de la proximite de leur groupe, comme ils ont des jambes tres fortes qui permettent des sauts a grands distances qui augmentent le risque de que se divaguent parfois des membres d'un groupe familiale hors de leur territoire. Les sauterelles sont connues pour leurs sauts grands, et le mechanisme qui leur permet ces sauts spectaculaires est bien sophistique. C'est un trait fondamental de muscles qu'ils ne sont pas capables de contracter avec une force intense et une velocite intense en meme temps. Les sauterelles surmontent cette apparente contradiction en utilisant un mecanisme de catapulte pour amplifier le pouvoir mecanique produit par les muscles de leurs jambes, comparable aussi au mecanisme d'un arc et sa fleche en action.
Deux jours avant, le 13 mai, Djamil Diboune a partage une photo d'un Jerboa, le rat- kangaroo des deserts en Afrique, quoique le Jerboa est sa propre espece, et la comparaison avec le rat -kangaroo est en apparence seulement. Les rats- kangaroo se trouvent dans le Nouveau Monde, tandis que le Jerboa se trouve en Afrique du Nord, Asie, la part est vers le nord de la Chine et Mandchourie. Les Jerboa vivent dans les deserts chauds, et sont capables d'une vitesse de 24 kilometres par heure. Ils ont une ouie excellente, ce qui les aide a evader des predateurs nocturnes. Ils ont l'apparence de kangaroo miniatures, avec une taille de entre 5 a 15 centimetres et une longue queue de entre 7 a 25 centimetres. Ils vivent a peu pres 6 ans. Ils ont des pattes longues de derriere et des pattes courtes de devant, et ils se mobilisent en sautant, un avantage dans le territoire grand ouvert du desert, car leurs sauts vites et imprevisibles les permettent de s'echapper plus facilement de predateurs, comme les serpents, et les oiseaux rapaces. Les Jerboa utilsent leur queue comme balance et contre- poids quand ils sautent et comme soutien quand en repos. Ils ont la fourrure fine, couleur de sable, ce qui est en accord avec leur environnement, une adaptation qui s'appelle colorisation cryptique.
Il y a des especes de jerboa qui ont les oreilles grandes comme des lapins, ou petites, comme le jerboa dans la photo de Djamil Diboune, comme les souris et les rats. Ils sont crepusculaires, ce qui veut dire qu'ils sont le plus actifs a la crepuscule. Pendant la chaleur du jour, ils trouvent l'abri d'un terrier. Ils construisent leur terriers avec une sortie d'emergence, pour faciliter l'evasion de predateurs. Les jerboa construisent 4 types de terriers :
un terrier d'ete, utilise pendant le jour; un terrier utilise la nuit pour la chasse; ces deux terriers sont temporaires. Ils construisent aussi 2 terriers permanentes, un pour l'ete, ou ils prennent soin de leur progeniture, et un terrier d'hiver, ou ils hibernent. Les jerboa sont des creatures solitaires qui de temps a temps forment des colonies peu precises avec des terriers communales, pour se proteger en groupe du froid. Ils prennent des bains de poussiere, comme une facon chimique de communication. Leur ouie raffinee suggere qu'ils utilisent des sons et vibrations dans leurs communications sociales.
Encore une fois, un voyage envoutant et enrichissant avec Djamil Diboune sur cette voie de l'exploration de la nature abondante et si variee de l'Algerie. Encore une fois le photographe de la nature kabyle nous a captive avec ses prises toujours surprenantes, toujours educatives et toujours artistiques.
L'information sur le monde des sauterelles et specifiquement sur Atractomorpha lata en Afrique, et sur les Jerboa, courtoisie de Wikipedia.
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