Monday, May 7, 2018

Le Message en Bouteille : L'Histoire des Capris Curieux de Djamil Diboune

Le 3 mai, apres son retour du sud, le photographe de la nature berbere, Djamil Diboune, a mis un album de 28 photos, dont la premiere prise est de deux capris tout tendres dans leur parure blanche. Leur expression est precieuse, et le photographe berbere a capture leur innocence et curiosite de facon exacte et sympathique. L'innocence nostalgique du moment photographique m'a rappele un souvenir de quand j'etais adolescente. Je vivais avec ma famille dans un petit village flamand en Belgique, et j'allais au lycee dans la ville a cote, en velo, pluie, vent, froid, chaleur, vent... Mon pere etait stricte avec sa fille ainee, et me disait que c'etait bon pour mon caractere, et mon coeur et muscles, bien que dans mon experience, mon arrivee au lycee rempli de filles snob, toute mouillee ou trampee en sueur, venant du village, n'aidait pas ma cause de vouloir etre apercue comme cool. Chacque printemps, un de nos voisins laissait dehors dans son petit champ les nouveaux agneaux, et j'y passais en route pour l'ecole. Au printemps, je partais un peu plus tot pour pouvoir visiter les petits animaux, cabriolants joyeusement dans l'herbe. Quelle chance qu'ils avaient de ne pas avoir besoin d'aller au lycee des snobs... Ces moments avec eux me donnaient un moment de bonheur pur, loin du mepris et arrogance des filles dans ma classe. Avec mon velo contre la cloture, j'essayeais d'atteindre les plus belles petites marguerites pour les petits agneaux, c'etait marrant, de toucher leurs petites tetes tout doux, tout chaud du soleil. Je leur parlais des filles arrogantes, de la prof de mathemathique mechante et froide. Il n'avait personne autour, donc, ils etaient les seuls temoins de cette adolescente timide partageant ses frustrations en route a l'ecole. C'est toujours beau comme les photos de Djamil Diboune ont cet effet de me rappeler ces moments importants et touchant de ma vie en Belgique. Il y a quelques jours, je suis tombee mal au front du jardin sur des pousses de bamboo et j'ai casse ma clavicule au cote de gauche, ce qui me reduit a ecrire avec une main pour 6 semaines. Je pense a la photo que j'ai partage sur Mer, Montagne, Nature d'une araignee sauteuse, la Phippidus johnsoni, la plus grande et courante airaignee sauteuse ici au Pacifique nor- oeste. Avec 8 pattes, j'aurais un avantage de pouvoir ecrire avec 4 mains, au lieu d'une main sur mon portable comme je le fais en ce moment. Le portrait des petits capris innocent et curieux m'ont touche le coeur, me font oublier un peu ma fragilite physique en ce moment, et me donne du courage et optimisme, car dans la photographie de Djamil Diboune je sens un lien profond et spirituel avec la nature berbere et avec mon propre coeur et l'histoire de ma vie. Je recois tellement d'espoir, de dignite, de perspective de la photographie de cet artiste sur, qui insiste sur sa vision d'une nature romantique et fiere. L'Algerie est un pays unique dans son histoire, dans le courage de son peuple, dans la beaute de sa nature unique et magnifique et les heures passees apprenant sur ce pays enorme en Afrique du Nord sont parmi les heures les plus heureuses et plus satisfaisantes dans ma vie d'ecrivain et poete. Il y a une profondeur dans sa nature que sait capturer le photographe de la nature qui est en une harmonie parfaite avec les melodies et passions de mon ame et ses experiences intellectuelles et culturelles, qui pour moi est un des plus beaux mysteres pour mon etre creatif et inquiet. Les capris curieux du portrait qu'en a fait Djamil Diboune avec elegance et simplicite sont comme une facon parmi des centaines de facons de me sentir liee de la plus discrete et reelle maniere au destin le plus beau de ma vocation de poete et ecrivain : une passion et reconnaissance pour une region et le peuple berbere qui possede un coeur et sagesse enorme et qui me permet un morceau de ce coeur et de cet amour duquel mon ame se nourrit et se sent renee avec une joie incroyable, que ce soit une visite d'un portrait de capris curieux, ou d'un album de belles fleurs de la region, ou des prises de l'energie intemporelle de chutes et rivieres montanieres, d'une photo d'un chameau souriant du sud, d'un coucher de soleil eblouissant, d'une montagne mystique, d'une araignee intrigante, toujours je me sens enrichie. La joie de l'art de Djamil Diboune est une source venue de loin, qui me permet une dignite dans ma vie d'immigree, je me sens ainsi comme une pirate bien confidente sur son isle maintenant, depuis  l'arrivee de ce message d'espoir et beaute comme dans une bouteille jetee a la mer. Cette bouteille pleine de tresor berbere qui a su trouver mon petit isle a l'autre bout du monde.  

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