Friday, October 5, 2018

Les Trois Arbres Enchantes de Djamil Diboune : La Clef au Bout du Chemin

Aujourd'hui, le 5 octobre, Aokas Bejaia Tourisme a partage un bel album du 5 0ctobre 2017, du photographe de la nature d'Aokas, Djamil Diboune. Le photographe est au sud du pays en ce moment, et j'etais bien contente de revisiter cet album de 30 photos et de jouir de sa beaute. C'est une serie de prises imposantes de montagnes, rivieres, arbres, dans des couleurs vibrantes de l'automne, sous un ciel azur. La 6ieme et 8ieme photo de vues sur les montagnes de la region sont sublimes, pour leur energie et passion spirituelle qu'elles invoquent. La 15ieme photo m'a fait pauser ma promenade artistique. Elle montre trois arbres, tres proches l'un de l'autre, dans un cercle, entre deux rochers. Aux pied des arbres, il y a un tapis vert de petits arbustres. Les trois arbres paraissent etres en communication profonde, des esprits d'ancestres, discutant les detresses de l'humanite dans cette scene dans un terrain  montagneux de la Kabylie, une region riche en histoire et courage de la part de son peuple berbere. Juste ce matin, j'etais absorbee par des pensees sur la photographie de Djamil Diboune. Depuis mon enfance, l'art a eue une influence importante dans ma vie: la litterature, la photographie, la musique, la peinture, tous ont aide a forger mon esprit et mon coeur et ses passions. La liste d'influences est varie : Rabindranath Tagore; Antoine de Saint-Exupery; Alain Fournier; Heinrich Boll; Ernest Hemingway; Fyodr Dostojewski; Alexandr Solzhenitsyn; Kahlil Gibran; Albert Camus; Gabriel Garcia- Marquez; Octavio Paz; Federico Garcia Lorca; Gustav Klimt; Raoul Van Den Heede; Toni Morrison; Marc Chagall; Frans De Cauter; Kateb Yacine; Kamel Daoud... et parmi cette collection de pensees et beaute acquises, revent les photos de Djamil Diboune, avec leurs melodies qui ont brise un silence mortel dans mon ame quant a isolation et solitude dans ce pays vaste et contradictoire qu'est les Etats Unis, ou mes espoirs creatifs s'avaient naufrages, seuls et sans chemin visible. La photographie de Djamil Diboune, dans un de ces mysteres de la vie, a reveillee ma passion creative, reveillee sa voix brulante de poete, m'a permis de trouver la clef au bout d'un chemin dans les forets enchantees de la Kabylie. La photo des trois arbres du 5 octobre 2017 sont un moment de revelation, un declencheur puissant, comme le peut etre la danse des Touareg en groupe comme en parle Kamel Daoud dans un des articles de son livre " Mes Independances " ou la danse revele l'unite, la liberte et le but de la tribu, comme je me rappelle les danses des tribus Navajo quand mes parents vivaient pres de leurs terres en Arizona, pres de Monument Valley. La puissance de l'appartenance, un privilege perdu dans les cicatrices des defis du post - colonialisme, et dans l'indifference d'un monde trop abruti pour s'echapper de l'hypnose du vide et le cauchemar d'un futur sans arbres ou rivieres. Les influences culturelles dans ma vie sont abondantes, et il n'y a aucun doute que la decouverte de la photographie de Djamil Diboune qui documente avec precision et passion la nature unique de sa region natale en Kabylie, ont change pour toujours mon monde de poete et ecrivain de prose. C'etait comme decouvrir finalement l'instrument qui me permettrais de jouer la musique de mon ame dans la bonne cle musicale, si longtemps frustree, inaudible, seule. La clef au bout du chemin, pour cette flamande depaysee, vivant dans l'immensite de ce pays etranger que sera toujours l'USA, cette clef je l'ai trouve en Algerie, en Kabylie, dans la vision fiere et spirituelle de ce photographe berbere qui m'a ouvert les yeux grands a la beaute de la nature de son pays et a l'histoire de mes poemes et leurs reves caches depuis toujours parmi les montagnes et les rivieres en Kabylie. Kamel Daoud vient de publier un livre de reflexions sur l'erotisme dans l'art de Pablo Picasso, " Le Peintre Devorant La Femme ", ce qui encore me fait penser a l'importance de l'art photographique de Djamil Diboune pour moi.  C'est une influence profonde, qui inspire une sorte de reverence pour la muse qu'est pour moi son art, une influence profondement sensuelle dans sa passion spirituelle, qui sait effacer la distance de 9000 km, et creer tout un monde d'articles, poemes, et memoires sans meme connaitre le timbre de la voix ou le rythme du pas de ce photographe stoique, calme et discret , et l'aigle grand qui est son esprit qui traverse avec confiance le ciel de mes ecrits, et de qui l'echo de son nom souvent reverbere dans les paysages de mes reves creatives la nuit.
Je pense a une photo recente du photographe de la nature, qui est une pose de lui debout contre un rocher grand. Il a les bras croises, le regard serieux, le corps sur et fort, et en ce moment il etait part du rocher, d'une fortitude intemporelle, comme les montagnes de sa Kabylie, qui ont survecu tant de defis, et qui sont la encore. C'est un portrait emouvant, pas du point de vu sentimentale, mais du point de vu intellectuel, culturel, artistique : les peuples berbers sont forts, intelligents, resistants, et l'art de Djamil Diboune est comme la nature qu'il celebre : belle, forte, resistante, savante et capable de toucher avec ses dons des ames et coeurs a l'autre bout du monde. J'en suis la preuve, chacque fois que j'ecris un nouvel article, un nouveau poeme inspire par le monde envoutant de son art.
Trudi Ralston

Pour l'inspiration de cet article, je suis reconnaissante a Aokas Bejaia Tourisme, et le partage aujourd'hui de l'album du 5 octobre 2017 de Djamil Diboune. Ce partage m'a permis de formuler et finaliser mes pensees des dernier jours a son sujet. 

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