Saturday, October 6, 2018

Sur Le Sentier de L'Histoire : Achour Zemouri et La Legende de Beni - Haoua

Les Randonneurs des Babors Bejaia sont un groupe de la nature enthousiaste. Achour Zemouri  est la voix de la connaissance de l'histoire et de la culture dans ce groupe energique et se dedique a partager la richesse de la nature de la region dans un contexte informatif et educatif. Le 30 septembre, Achour Zemouri a partage un article bien interessant sur une randonnee pedestre qu'a accompli le groupe au Parc National de Gouraya. C'est un article qui vaut la peine de lire et d'en apprendre, et je vais justement partager quelques notes de son article, pour souligner l'importance de ce parc national immense, a 2080 hectares. Le Parc National de Gouraya a ete reconnu comme reserve de biosphere par UNESCO en 2004. Il y a pas moins de 1709 especes de faune et flore, dont 30 especes de mammiferes, 543 especes de poissons, et 135 especes d'oiseaux. Le Mont Gouraya est a 660 metres, et a son sommet se trouve un fort, construit par les espagnoles au XVe siecle, et le fort offre une vue sur la Baie de Bejaia, Cap Carbon, Les Aiguades, et le Pic des Singes, pour juste nommer quelques points de renommee internationale. Le Pic des Singes a 430 metres d'altitude offre une vue sur le phare le plus haut du monde, le phare du Cap Carbon, a 235 metres au dessus du niveau de la mer, et il y a la Baie des Aiguades, qui a visible des tombeaux creuses dans d'enormes rochers par les pheniciens. L'article de Achour Zemouri explique en grand detail toutes les merveilles du Parc National de Gouraya, et ses entours, dont je repete juste quelques points, pour encourager la lecture de cet article historique tres interessant partage ensemble avec Fodil Bousba, comme est indique a la fin de l'article.
Quelques jours plus tard, Achour Zemouri a partage un article sur une legende qui fascine pour les circonstances extra-ordinaires de l'histoire riche de l'Algerie. Il s'agit de la legende de Beni - Haoua, qui fut le site d'un naufrage dans sa ville, en 1802, le naufrage d'une flotte envoyee par Bonaparte, une expedition punitive, direction du Cap - Francais, une flotte commande par le general Leclerc, avec comme but sinistre de mater la revolte fomente par Toussaint - Louverture ( 1743 - 1803 ), qui etait le chef de la Revolution Haitienne contre la dominance coloniale francaise, et qui etait la revolte d'esclaves la plus reussite des Ameriques. Cette flotte, " Le Banel " n'arriverait jamais a Cap - Francais, actuellement Cap - Haitien, mais terminerait son voyage naufrage sur la plage de Beni - Haoua, et jusqu'a aujourd'hui on peut visiter l'ancre du " Le Banel ", qui comme le decrit Achour Zemouri poetiquement : " l'ancre du " Banel " ( El Fes en language local ) immense et rouillee embellit toujours l'une des criques de Beni - Haoua, sur la route vers Tenes."
Apres le naufrage, sept femmes, sept religieuses hollandaises, avait parmi eux la femme qu'allait prendre comme epouse le chef de la tribu locale, Caid Mokrane, la femme qui encore aujourd'hui a le nom de " Mama Binette ", qui dans les mots d'Achour Zemouri " fera l'histoire de cette region nichee entre criques sauvages et forets de pinedes, de romarins et de figuiers. " La femme connue comme Mama Binette serait avec le temps l'infirmiere et medecin a Beni - Haoua. L'article d'Achour Zemouri a des details fascinants au sujet, comme le fait qu'on retrouve apres l'arrivee des femmes hollandaises naufragees, et leurs mariages a des dignitaires locales, beaucoup d'habitants aux yeux bleus et la peau claire. Mama Binette avait le don de la guerison, et se preoccupait surtout des femmes steriles, et a la fin de sa vie et la vie de ses six compagnes nuafragees, un mausolee a ete construit ou les sept religieuses sont enterrees. On peut visiter le mausolee qui a recu plusieurs fois des reparations, en 1936, en 1954, en 1980, ceci a cause de seismes violents dans la region.  En 2008, une restauration a ete realisee apres une visite d'une delegation officielle de l'embassade des Pays - Bas en Algerie, et ajoute Achour Zemouri " qui a largement contribue finanierement a sa restauration. "  Mama Binette, explique Achour Zemouri est veneree comme une sainte  : " ...au pied de la colline ou elle est enterree dans un tombeau de marbre, existe une source ou chacque annee un pelerinage rassemble les femmes steriles qui attendent la fecondite de la mere Binette en attachant sur les arbres du cimetiere des morceaux de tissu. Le tombeau est entoure de sept formations monolithiques qu'a chacque occasion de presentation de voeux sont blanchis a la chaux. Cette vieille croyance remonte a l'epoque phenicienne et n'est restee que dans le subconscient et les traditions collectives." Une belle explication du texte de l'article, qui est aussi sa conclusion. Un article merveilleux sur une episode de l'histoire riche et complexe de l'Algerie.
Il est difficile de rester indifferent a ce pays vaste en Afrique, une fois qu'on commence a etudier sa nature, son histoire, ses presences et influences culturelles, son peuple. Quand j'etais adolescente, je passais beaucoupe de temps dans la biblioteque de mon pere. C'est la ou j'ai fait mes premiers voyages sur les navires de l'imagination et l'information des centaines de livres dans sa collection. C'est la ou j'ai appris mes premiers mots en francais, anglais, allemand. Parmi la collection, il y avait des livres miniatures, parmi eux un livre miniature en flamand, titule " Bronnen van Oosterse Wijsheid ": " Sources de Sagesse Orientales ", illustre avec de la calligraphie chinoise et japonaise. Un des dictons m'est reste proche au coeur : " Dat de kraaien van zorgen om uw hoofd vliegen kan je niet vermijden, maar wel dat deze nesten bouwen in je haren." : " On ne peut pas eviter que les corbeaux des soucis circulent au - dessus de vous, mais ce que si vous pouvez eviter, c'est qu'ils font des nids dans vos cheveux." Le naufrage a Beni - Haoua etait possiblement une catastrophe pour les sept femmes, mais la population locale et les femmes elles memes ont decides de changer ces circonstances inesperes dans une opportunite incroyable de cooperation, de tolerance, d'esprit de communaute et d'inscrire par leur courage mutuel une tres belle page dans l'histoire de l'Algerie, qui deux siecles plus tard inspire encore tous qui connaissent sa verite et qui, comme moi, recoivent son histoire, et ses enseignements. L'article de Achour Zemouri est bien concu et bien raconte, et si j'en ai omis certains passages intrigants, c'est pour vous inspirer de vous informer sur son contenu complet et en apprecier toute la richesse de la legende, car en fin de compte, c'est son article, dont moi je suis juste un lecteur enthousiaste, qui veut encourager au maximum son partage.
Trudi Ralston  

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