Cher cousin berbere, est - ce que tu penses, que la terre a jamais connue un moment, ou il n'y avait pas de guerres, pas d'exploitation du pouvoir, pas de miseres? Est - il possible, de s'imaginer que c'est le sourire qui est maitre, pas les grimaces et les yeux vides?
Cher couisn berbere, ici, le printemps commence a s'impatienter, les fleurs sortent de leur sommeil d'hiver, pour pouvoir etaler leurs belles coutures, dans des couleurs rouges, jaunes, vertes et bleues, tu serais contente, si tu pourrais voir le jardin qui s'eveille.
Cher cousin berbere, tu sais, que dans mes reves, j'ai un magasin de livres, ou tu visites avec ta grande famille, ou les artistes s'unissent, chantent et dessinent, celebrent la peinture, la photographie, et me racontent comme avance la vie en Algerie.
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Cher cousin berbere, chaque jour j'ecris mes articles, mes poemes, je les apprends a voler vers tes rives, pour te montrer leurs ailes de qui ses couleurs brillent comme la lumiere et le soleil en Kabylie, chaque jour je reve que les oceans qui nous separent construisent des ponts magiques, des echelles.
Cher cousin berbere, je suis si contente que tu vas bien, que tu vis dans un monde ou la famille est important, ou tu as beaucoup de soeurs et freres, ou tes parents aussi vont bien, ou tu as ton nom, tes racines, intactes, visibles.
Cher cousin berbere, c'est bien que le destin a ses moments ou un cercle s'ouvre comme un mystere ancien qui a ses propres lois et demandes, qui me permet de me trouver la main dans la main, malgre la distance, comme collegue, comme camarade, invitee a la danse que les jours d'espoir et joie etalent.
Trudi Ralston
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