Les hommes libres, leurs femmes, leurs enfants, ne meurent pas, ils continuent a vivre, sur les brises, sur terre sacrale, dans les memoires de la terre, et des esprits du ciel et ses mysteres. Les hommes libres ne meurent pas, il est impossible de les faire taire, ils n'acceptent pas la tyrannie, ou la peur.
Les hommes libres ont le sourire au coeur, meme quand la vie autour a l'horizon noir, ils voient au - dela de l'evident, ont le coeur et l'ame qui restent proches a la verite et ses lois, ils ne sont pas servants du facile et du lache.
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Les hommes libres, il y en a pleins sur terres berberes, on voit de loin leur courage, on entend de loin leur chants, ils sont la lumiere qui chasse le mal et ses ombres glaciales, ils sont l'espoir des enfants qui se demandent ce qui se passe avec la planete, avec la chance a la paix, a un demain verifiable.
Les hommes libres, se rappellent l'importance de l'appartenance, de la communaute qui partage ses ressources, ses energies, avec les personnes qui souffrent, qui sans eux seraient oubliees, ils sont les personnes qui font honneur a la sagesse, a la charite, qui ne tolerent pas l'injustice, la cruaute.
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Le monde se trouve sous le sortilege de l'indifference, envers la nature, envers le respect pour la decence, l'innocence; le monde venere les exces de l'argent, deteste la gentillesse, la patience, la tolerance, envers les cultures anciennes qui nous ont tant a apprendre.
Sans hommes libres, prets a chasser les illusions meurtrieres qui envahissent, qui avancent, qui tuent le bonheur et la joie, la vie sur terre serait un vide immense, deviendrait partout le domaine de monstres, de l'abysse des tenebres et ses spectres assoiffes de sang.
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Les hommes libres, sont le soleil grand qui se leve chaque matin, n'importe la duree de la nuit qui s'avance, ils sont l'eau de la cascade qui apporte a boire aux ames et esprits assoiffees pour la dignite, pour la chance, de vivre la vie, le coeur, l'ame et l'esprit fiers, surs, independants.
C'est sur terre des hommes libres, en Algerie, en Kabylie, que mes poemes se liberent de leurs chaines, que ma muse entend la melodie de ses chants, voit clair son chemin, ses exploits. Ce sont ses hommes et femmes berberes aux coeurs charitables et accueillants, qui m'apprennent la clef des notes qui m'ont sorti du sommeil de l'oubli, qui me permettent la joie de me savoir en famille kabyle, libre, finalement.
Trudi Ralston
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