Thursday, August 1, 2019

Au Centre de la Cible : Comment l'Algerie a su definir mon Identite d'Ecrivaine et Poete

L'Algerie unit toutes mes passions intellectuelles : la nature, la photographie, l'histoire, la culture, la litterature, la poesie. L'article du 14 mai 2019 dans le journal national algerien " La Cite " avec lequel m'a fait honneur Achour Zemouri le confirme. La decouverte de la nature sublime en Algerie a travers la photographie de la nature de Djamil Diboune a ouvert la porte vers une appreciation de la nature magnifique de la Kabylie. Mes livres dediques a l'art photographique de Djamil Diboune comme "Une Encyclopedie de Beaute " de mars 2018 et " Le Secret Heureux d'Ulysse " de decembre 2018 et la collection de poemes " La Complicite du Corbeau " sont une celebration de l'eco - systeme unique sur terre qu'offre la nature dans le nord de l'Algerie. La plus recente publication  " Djamil Diboune : Contre - Point et Silences " de juin 2019 continue l'exploration de cet artiste dedique et passionne envers la beaute de la nature de son pays natale. Cet interet pour la nature en Algerie m'a fait comprendre le lien intense entre la nature et l'histoire du pays, et du sens de l'identite spirituel et culturel du pays. La photographie de Katia Djabri, a qui j'ai dedique la collection " Poesie et Passion dans la Photographie de Katia Djabri " d'octobre 2018, le livre " Magie et Mystere : La Photographie de Lotfi Bouslah " de mars 2019 et le livre dedique aux efforts du groupe Les Randonneurs des Babors, Bejaia qui explorent la nature en Algerie dans un contexte historique et culturel, " Empreintes Berberes " de mai 2019 sont tous des temoignages de l'esprit unique du peuple algerien, de son ame, de sa profondite spirituelle. Mes poemes comme " Le Dragon en Flammes " de aout 2018, inspiree par une photo d'un feu ouvert de Djamil Diboune sont un eloge de l'esprit resistant et unique de la culture algerienne, specifiquement de la culture Amazighe. Ayant grandi en Belgique, ayant vecu dix ans au Texas ou j'ai fait mes etudes universitaires en litterature espagnole et latinoamericaine, et vivant depuis a Olympia, Washington State dans la region Pacifique nord - ouest des Etats Unis, mon ame de poete, d'ecrivaine a trouvee en Algerie une identite et expression qui etait muette et frustree avant. L'ecrivaine belarusse Svetlana Alexievich qui a gagne le Prix Nobel pour la litterature en 2015 pour son livre " Le Visage pas Feminin de la Guerre " a dedique sa vie a la recherche et documentation des effets de la guerre sur la vie de personnes individuelles, dans ce cas, des tres jeunes femmes russes guerriers, pendant la seconde guerre mondiale. L'Algerie a cet effet, cette capacite a travers l'ame de son peuple, de communiquer l'effet de l'histoire, d'invasions, de guerres, de luttes contre les effets desastreuses de la colonisation, de l'effort de se construire un futur apres la guerre de l'Independance de 1954 - 1962, sur la conscience et identite algerienne. Cette lutte touche tous les registres de sensibilite de ma passion comme ecrivaine et poete. En Algerie, je me sens chez moi, comme si j'habite les Etats Unis par une erreur technique du destin. L'ame algerienne touche la mienne. Mon sejour en septembre en Kabylie sera pour 2 semaines, et un de mes buts est de rechercher la possibilite pour un livre sur les temoignages sur la Guerre de l'Independance, dont le monde sait encore trop peu quand a ce que le pays et le peuple algerien a subi aux mains de la colonisation brutale francaise, et la resistance courageux et heroique du peuple. Svetlana Alxevievich attache beaucoup d'importance au respect pour le recit personnel dans la guerre. C'est mon espoir de pouvoir honorer le peuple algerien avec un tel livre. Ma visa de touriste est bon pour 2 ans, multiple entrees, et j'espere retourner l'annee prochaine, comme en avril, si tout va bien, et l'interet prend, pour approfondir la recherche, et aussi commencer d'apprendre le kabyle, parceque j'aimerais beaucoup travailler avec un interprete et aussi ensuite traduire le livre en taqbaylit. La colonisation a des effets desastreuses pour les peuples qui le subissent, le pire effet est la violation de l'identite culturelle et historique. C'est la fleche douloureuse au centre de la cible qui dechire l'espoir, le futur, la dignite, meme le courage. Detourner cette fleche est un devoir de toute ame consciente, et des auteurs comme Kateb Yacine ont dedique leur vie a cette lutte. L'Algerie m'a permis de me decouvrir l'identite comme ecrivaine, comme poete a travers la splendeur de sa nature et la beaute de l'ame de son peuple. C'est avec passion et conviction que je veux me dediquer a celebrer cette identite forte, resistance, genereuse en continuer d'ecrire sur ce pays immense en possibilites en energie qu'est pour moi l'Algerie. L'autre, de qui parle si souvent Kamel Daoud, c'est vous tous et toutes, ma famille Amazighe en Kabylie, qui m'a fait oublier mon exile, ma manque de famille, ma solitude litteraire et intellectuelle qui s'evapore dans la chaleur de vos coeurs, de votre courage.
Trudi Ralston

Pour Reda Kasmi et pour Farid Chikhount.  
Pour Djamil Diboune, Katia Djabri, Rabah Djabri, Kurt Lolo, Lemnouer Khaled, Achour Zemouri, Kamel Daoud. 
Pour Mohamed Zerguini, Fodil Bousba, Cherifa Feramil, Akli Bouhired, Brahim Bektache, Djamal Merabti, Mahmoud Mokrani. 
Pour Zidani Azeddine, Daewessu Salah, Mohamed Sabour, Hak Anki, Noureddine Chelli, Rac Adrar, Alili Yousfi.
Pour Larbi Djadoune, Abeimiel Abeimiel, Oumelaz Sadoudi, Mostafaoui Brahim.
Merci du plus profond de mon ame et de mon coeur.    

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