Les nuages ce matin, le parfum du chevrefeuille, les bourdons sur la lavande et les premieres roses qui s'ouvrent sous un ciel bleu rafraichi avec une pluie bien venue apres la chaleur inattendue, ils me sourient tous, car sous le souffle de la brise, ils me font comprendre que parfois les plus beaux souvenirs sont ceux qui se refletent dans le miroir du futur.
Les saisons viennent et elles vont, parfois c'est des tempetes, parfois c'est le calme, parfois les nuits sans etoiles, parfois la lune et ses charmes, et au milieu du temps qui passe, au milieu de la patience et ses exigences, parfois on a de la chance, et on comprend ce qui a de l'importance, pour l'ame et le coeur, ce sont ces personnes qui nous voient clair le desir de partager le courage, l'espoir et le bonheur.
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Tants de defis, tants de chagrins, tants d'illusions aux grimaces ameres, tants de solitudes tolerees avec de la fierte et l'esprit rebelle, tants de silences qui cachaient tants de blessures au coeur ne jamais vues, que mon coeur flamand resistant a su tolerer avec courage, tants de reves que les vents ont emportees comme des graines qui n'allaient jamais toucher l'etreinte charitable de la terre.
Mais tout ca n'a pas d'importance, quand on comprend d'un moment a l'autre, que malgre tous les exploits sur un navire qui si souvent se trouvait a la pitie de la mer et ses chimeres, il y a une rive charitable qui m'a accueillie la valise de poemes, et sur cette rive, il y a ces camarades qui ecoutent, qui entendent, sur la terre de la Kabylie, dans ce grand pays de l'Algerie, les chants de ma muse flamande - berbere.
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Parfois, on a de la chance, si on ne s'enfait pas de devoir attendre toute une vie, que le miroir en face, te montres ton passe, ou tu verras les images de ton coeur, de ton ame, et son passage sur cette terre, pour y voir le visage de ces camarades qui etaient toujours avec toi, et que tu rencontres finalement, comme la fin d'un beau conte, de l'enfance, de l'adolescence, qui soudain devient le bonheur et l'exuberance du present.
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Les nuages ce matin, le parfum de chevrefeuille, les bourdons sur la lavande et les premieres roses qui s'ouvrent sous un ciel bleu rafraichi, avec la lumiere du soleil, avec la senteur de ta presence, les chants et sourires de ta voix, avec l'annonce de l'invitation a la danse, commencee il y a si longtemps, et finalement, j'entends son violon, j'entends le cri de joie de ses instruments venus de si loin.
Les saisons elles viennent, elles vont, parfois c'est des tempetes, parfois c'est le calme, et depuis c'est des nuits pleines d'etoiles, avec une lune avec une abondance de charmes, et au milieu du temps qui passe, au milieu de la patience et ses exigences, j'ai de la chance, car je vois et je ressens, au milieu de mon coeur et ame, la chaleur de ces personnes qui m'accompagnent, depuis si longtemps, mes poemes et leurs voyages.
Trudi Ralston
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