Au bord, sur la pointe des pieds, un mur solide dans le dos, et le ciel immense devant,
le souffle fort et le coeur battant comme un tambour, j'etends les bras comme les ailes d'un oiseau.
Peut-etre le vide n'existe pas, peut-etre que le noir n'est qu'une illusion, peut-etre que le mal n'est qu'une chimere, et peut-etre le danger est juste un mythe invente par les laches et les monstres.
Au bord, sur la pointe des pieds, un mur solide dans le dos, et les etoiles brillantes devant,
les yeux fixes et la voix haute comme le cri - cri de l'aigle grand, je tombe sans perdre le poids du sol.
Peut-etre tu n'existes pas, peut -etre que le soleil qui me brule n'est que le feu qui vit dans mon coeur,
et peut- etre l'espoir est la seule chose vrai et eternel dans cette vie.
Au precipice, il n'y a pas de detour sans risque, l'echo ne donne pas de reponses,
on reste ou le dos colle au mur solide ou on saute, avec un peu de chance, dans les bras solides
d'un ami, d'une ame soeur en bas.
Trudi Ralston
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