Friday, April 19, 2019

Une Perspective Meditative : Les Randonneurs des Babors a Mont Chelia et a Timgad

Le 1 novembre de 2018, j'ai partagee un article sur un album de photos de Djamal Merabti, manager et photographe enthousiaste de la part du groupe culturel et sportif, " Les Randonneurs des Babors ", sous le titre " Le Conseil des Cedres Sacres ", sur une visite a la foret de cedres de Mont Chelia de la part des Randonneurs des Babors, Bejaia. L'article, inspire par les photos de cet arbre noble qu'avait contribue Djamal Merabti pour commemorer la randonnee a vu une seconde etude a l'occasion du retour a  Mont Chelia de la part des Randonneurs des Babors, ce dernier weekend.
Mont Chelia est le plus haut sommet de la chaine montagneuse des Aures, a la limite de la wilaya de Batna et de la wilaya de Kenchala. Le Mont Chelia culmine a 2328 metres et est le deuxieme plus haut sommet montagneux de l'Algerie apres le Mont Tahat dans les montagnes Ahaggar dans le sud de l'Algerie, et le plus haut sommet regulierement couvert de neige. Les forets commencent de la commune de Chelia jusqu'a Moussa - El - Ayati, et encerclent Ain Mimoun, en passant sur Djebel Faraoun, et finissent aux abords de Chentgouma, sur une superficie totale de 7000 ha. L'hauteur moyenne de cedres de la cedraie du Chelia est de plus de 30 metres. Le cedre est en general un symbole de force et de resistance, et aussi un symbole dans differents secteurs sportifs, administratifs et de la sante en Algerie. Le bois du cedre est connu pour etre facile a travailler et pour etre durable et resistant. Le cedre a une longue histoire quant a son utilisation, comme en temoignent les oeuvres en bois de cedre qu'on peut admirer au Musee Nationale des Antiquites et des Arts Islamiques, comme des inscriptions sculptees datant de la periode ottomane, de 1594, et d'un minbar de 1097, les escaliers de l'estrade utilise par le iman a la mosquee, et une inscription qui indique la date de construction de la grande Mosquee de Nedroma. La grande Mosquee de Nedroma, qui est a 77km de Tlemcen, est un edifice qui est en revue pour etre classee par UNESCO dans le patrimoine national culturel, et date du temps de l'empire almoravide, l'empire berbere qui avait son centre au Maroc, et qui regneait de 1040 A.D. jusqu'a 1147 A.D.
Les cedres - qui comme espece d'arbres sont cultives depuis des milliers d'annees - et de qui il y a des forests magnifiques dans les Aures, ont souffert une mortalite massive les 10 dernieres annees, en part a cause de consequences encore resonantes d'une secheresse de 3 ans, en 1877, 1878 et 1879, responsable pour la perte desastreuse d'arbres en 1880. Dans des recherches qui etudiaient les cedres entre la periode de 1502 a 2008, on a su estimer que les effets les pires quant a frequence et severite de secheresses datent de la seconde partie du XXeme siecle, comme la secheresse en 1980 et en 2000, qui etaient responsables pour une mortalite excessivement haute des cedres dans les Aures. Ces arbres anciens souffrent maintenant aussi les consequences du changement du climat globale, qui augmente considerablement les risques d'incendies et de la dehydration et subsequente mort de ces arbres du Mont Chelia, qui sont parmi les especes d'arbres les plus anciens sur terre. A l'occasion de la randonnee cette annee en avril 2019 de la part des Randonneurs des Babors a Mont Chelia, comme la viste a ce site illustre de la part du groupe l'annee passee, Djamal Merabti a partage un album entiers de photos magnifiques et emouvantes de cette foret de cedres, essayant d'appeller l'attention a ce patrimoine precieux de la nature et l'histoire en Algerie. L'etude faite en 2012 sur les effets de la secheresse sur la mortalite des cedres dans les Aures de la part de Dalila Kherchouche et Mahdi Kalla, de l'Universite de Batna, et de Emilia Gutierrrez de l'Universite de Barcelone, est tres informatif.
Les cedres sont un arbre qui est resistant aux incendies, et les incendies etaient infrequentes entre 1985 et 2012 pour la cedraie de Mont Chelia, ce qui a avoir avec la structure ouverte et simple de la foret, dans laquelle le sous - bois est bas. La pratique de permettre acces de la part du betail dans la region pour le paturage assure que les herbes sont mangees et ainsi eliminent les dangers de continuite de carburant, necessaire pour les incendies. On a eu un hiver bref mais tres froid ici a Olympia, et il y des arbres et buissons morts partout, ce qui va poser, comme me l'a indique un forestier du voisinage ici recemment, un danger reel pour les incendies cette ete. Dans ce sens, les cedres a Mont Chelia ont un avantage valable, car le betail assure que cet danger y est elimine. Aussi, heureusement, les aiguilles de cedres ont elles aussi une inflammabilite faible. Cette information trouvee dans un article de 2014 de la part de S. Slimani, R. Touchan, A. Derridj, D. Kherchouche et E. Gutierrez dans " Journale d'Environnements Arides " ( Journal of Arid Environments ) , sur l'histoire des incendies du Cedrus atlantica a Mont Chelia en Algerie, donne du courage pour le futur de la cedraie ancienne.
Le meme weekend que les Randonneurs des Babors ont visite les Balcons historiques de Ghoufi, et le Mont Chelia, ils ont aussi inclus les ruines romaines de Timgad dans leur excursion historique.
Les ruines romaines de Timgad sont un site classe en 1982 par l'UNESCO dans le patrimoine mondiale culturel. Il parait qu'on ne peut pas bouger en Algerie comme visiteur et voyageur sans encontrer un tresor culturel, naturel ou historique, classe par l'UNESCO, comme le Tassili N'Ajjer ( depuis 1982 ), les Balcons de Ghoufi ( en 1928 et encore en 2005 ), la Kasbah d'Alger ( depuis 1992 ), les ruines romaines de Tipasa ( depuis 2002 ), et la liste agrandit encore. Les ruines romaines de Timgad sont considerees un des meilleurs examples existants de l'urbanisme romain de la grille de ville, avec un systeme en vogue encore dans des grandes villes modernes comme New York, qui suivent le meme plan de rues qui vont direction est - ouest et nord - sud.  Abandonnee au septieme siecle A.D., les ruines se trouvent a 35 km a l'est de la ville de Batna, a 165 km de Bejaia. Construite en 100 A. D. comme une colonie militaire par l'empereur Trajan, Timgad est le nom berbere du site ou la ville romaine fut construite. Le but de la colonie romaine fut de fonctionner comme un bastion contre la presence berbere resistante dans les montagnes Aures. Timgad est le nom au pluriel pour le mot berbere Tamgut, qui veut dire " sommet ". Timgad fut pillee au Veme siecle par les Vandales, et en 535 A. D. la ville fut reconstruite brevement par le general byzantine Solomon, qui avait trouvee la ville vide, et au VIIeme siecle, la ville fut detruite par les berberes. L'invasion arabe qui suivait causait la destruction finale de la ville qui fut abandonnee apres le VIII eme siecle. L'empietement du Sahara est la raison principale qui explique la preservation remarquable des ruines a Timgad, comme le sable couvrait de plus d'un metre les edifices. Le sable est connu comme un conservateur merveilleux, un fait que decrit l'ecrivain de voyage historiques Colin Thubron ( 1939 ) dans son livre " Dans les Ombres de la Route de la Soie ", ou il decrit que des villages entiers, y compris les corps mummifies de villagers, comme certains villages anciens decouverts le long des routes des caravanes dans le desert Karakum, ce qui veut dire Desert Noir, de Turkmenistan, en l'Asie Centrale.  Ces villages et villagers sont preserves depuis quand ils etaient surpris par une des tempetes de sable legendaires et mortelles du Karakum, les laissants figes dans le temps, certains depuis l'age de pierre, une periode qui durait 3.4 millions d'annees, et qui finissait entre 8700 et 2000 B.C. avec l'arrivee de la metallurgie.
La region alentours de Timgad fut fertile, a une hauteur de 1000m au dessus du niveau de la mer, et la ville romaine jouissait d'une vie culturelle riche, avec un theatre de 3,500 places, qui reste en bonne condition et qui est utilise encore aujourd'hui pour des presentations theatrales. D'autres edifices d'importance sont les ruines de la biblioteque, qu'on estime avait 3000 parchemins, une basilique, et quatre bains imperiales, et l'arc de triomphe de Trajan, a 12 metres de hauteur, qui fut restore partiellement en 1900. Djamal Merabti a contribue de tres belles photos des ruines romaines a Timgad, qui donnent une tres bonne idee de la ville et son arquitecture.
Les Randonneurs des Babors m'ont ainsi permis une exploration d'un autre chapitre dans l'histoire riche et variee de la nature et culture en Algerie, que je suis tres heureuse de partager, en anticipant la prochaine aventure du groupe dynamique et inspirant.
Trudi Ralston

La recherche sur l'ecologie de Mont Chelia et ses cedres, courtoisie de Wikipedia et les deux articles informatifs de 2012 et 2014 : " Impact of Droughts on Cedrus atlantica Forests in the Aures ", by D. Kherchouche, M. Kalla and E. Gutierrez, and " Fire History of Atlas Cedar ( Cedrus atlantica Manetti ) in Mount Chelia, northern Algeria ", by S. Slimani, R. Touchan, A. Derridj, D. Kherchouche and E. Gutierrez, in the " Journal of Arid Environments".
L'information sur les ruines romaines de Timgad, courtoisie de Wikipedia.
Je suis reconnaissante a la contribution de la part de Djamal Merabti des Randonneurs des Babors, Bejaia, pour la generosite de ses photos des ruines romaines a Timgad, qui ont ajoutees une mesure de veracite et interet a ma recherche sur le site historique.      

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