Monday, December 18, 2017

Le Long Retour : La Belle Vallee Verte de Djamil Diboune

Il y a une photo du 12 decembre de Djamil Diboune, dans sa serie de 30 prises de ce jour, qui montre une vallee verte, sous un ciel de nuages blancs qui couvrent un soleil de lumiere dore aveuglissant, donnant un air de mystere spirituel a la serenite du tableau. Au milieu de la vallee emeraude, on voit une riviere sinueuse, gracieuse comme un ruban de soie. C'est une scene qui inspire le calme par la serenite du paysage, qui permet un point de repos, un point ou on se sent respirer plus a l'aise, plus content. La beaute de la nature dans le nord de l'Algerie n'arrete pas de me merveiller a travers la photographie exceptionnelle de Djamil Diboune. Sa photographie inspire, et je constate que souvent aussi ses tableaux ont un effet therapeutique, comme cette vallee luxueuse dans son abondance de couleurs vertes. Meme les montagnes qui entourent la vallee inspirent la tranquilite avec leurs contours qui eux aussi jouissent de la richesse de la palette verte paisible. Dans un monde qui devient de plus en plus dangereux, la photo de cette vallee heureuse me touche le coeur, et me fait rever d'une terre ou la paix pour tous sera un jour une realite. Djamil Diboune est un artiste profond, il faut regarder ses photos avec patience, et penetrer leur silence pour decouvrir les nuances de ce qu'il nous montre. Ses photos invitent la reflection, la pause. Devant cette photo, je m'imagine sur le chemin du long retour, qui ne se trouve plus en Belgique, mais dans cette belle vallee qui me fait realiser que mes poemes et histoires sont libres du passe et se promenent avec dignite et courage, joie et optimisme dans le present, en part par la grace de l'art d'un photographe de la nature berbere, avec ses prises qui sont comme un diapason pour mes perspectives et mon inspiration. Dans la nature de Djamil Diboune, je me sens libre, joyeuse, sure, chez moi, sans pas encore avoir mis pied sur terre en Algerie. Je pense parfois sur l'abime de silence qu'etait perdre ma famille, mon identite, mon pays. Pour beaucoup d'annees, je me sentais invisible, muette. Me mettre a ecrire a nouveau avec rigeur et but en 2012, m'a sauve l'ame, avec des collections de poemes et prose en anglais et francais que j'ai commence a publier en 2015. La joie d'ecrire sur la photographie de Djamil Diboune m'a pris de surprise, ainsi que la profondeur de son talent. Il parait que la Kabylie est riche quant au talent, et la capacite de ce talent d'inspirer et rassurer, que ce soit en musique, comme Idir et le jeune Bilal Mohri, ou a travers l'humour comme le genie comique Fellag, ou pour moi, maintenant sur le chemin de long retour qu'est ma vie, a travers la photographie sublime et raffinee de Djamil Diboune, le photographe de la nature de Bejaia, qui me fait apprecier des nouvelles couleurs de joie et espoir pour ma vie, sur mes promenades eclairantes dans l'univers magnifique qu'est son art.   

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