Saturday, December 30, 2017

Le Paysage en Nous : Au Seuil de la Tolerance

Il y a une serie de television britannique de 2008 sur un inspecteur de police, Kurt Wallander, que j'ai note pendant le rythme plus relaxe de la fin d'annee, sous le titre " Wallander ", une adaptation des livres de l'ecrivain suedois Henning Mankell, ou le role de Kurt Wallander est joue par Kenneth Branagh. Dans une des episodes, le pere de Kurt Wallander, Povel Wallander, joue par David Warner, partage une memoire d'une conversation qu'il il avait eu avec son fils quand il etait enfant. Povel etait artiste, un peintre, et le jeune Kurt avait demande a son pere comment cela se faisait- il qu'il peigneait toujours le meme paysage, pourquoi il n'essayeait pas de peindre autre chose? La reponse du pere m'impressionneait. Povel expliqueait qu'il ne peigneait pas autre chose, parceque il n'avait rien d'autre dans son coeur d'artiste, n'importe ses efforts, il finissait toujours par peindre le meme paysage. L'enfant n'aurait pas compris ces mots, et apparamment, l'adulte qu'etait maintenant Kurt necessiterait un bon moment pour comprendre ce que voulait dire son pere. Le pere, Povel Wallander, meurt quelques episodes plus tard, victime de la maladie de demence. C'est quand Kurt rentre au studio d'artiste de son pere ou il prend le temps pour finalement apprecier les peintures qu'y a laisse Povel, qu'il comprend la sagesse de ses mots.  Il y des personnes qui ont beaucoup de chance qui savent creer des pieces d'art magnifiques, comme un da Vinci ou un Michelangelo, et d'autres personnes, comme Povel, n'importe l'effort qu'il faisait, il ne pouvait pas s'en sortir qu'avec le meme paysage avec chacque peinture. Le defi c'est d'etre aussi tolerant que possible de ceux qui savent peindre seulement un paysage , d'etre tolerant de nous memes, quand on se rend compte qu'on n'est pas le genie qu'on se croyait a un point ou autre. Ce qui est important c'est qu'on partage ce qu'on a de talent, quoique ce soit. J'adore ecrire, et je partage cet enthousiasme avec beaucoup de joie. C'est tres agreable quand ce partage est apprecie et partage a son tour. La technologie moderne me permet de partager mes idees et experiences en prose et poesie a travers le monde. Les lecteurs que j'ai en Afrique du Nord, en Algerie, dans le nord du pays, en Kabylie, me donnent beaucoup de joie avec leurs reponses aux articles que j'ecris et je publie sur un photographe de la nature d'Aokas d'un talent unique, Djamil Diboune.
Mes articles sur sa photographie sont ecrits en francais, et apres toutes mes annees aux Etats Unis, c'est tres satisfaisant d'ecrire dans la langue qui etait mon premier amour pour mes premiers poemes et prose quand j'etais une adolescente solitaire en Belgique.  Vivant dans un pays anglophone, et y ecrivant surtout en anglais jusqu'a recemment, avoir la possibilite d'exprimer mes passions d'ecrivain en francais se revele de me permettre des nuances plus profondes et ainsi plus satisfaisantes. L'art photographique de Djamil Diboune est riche et variee, et touche toute une gamme d'influences culturelles, intellectuelles, emotionelles; son art est un arc en ciel d'espoir et joie dans un monde assez sombre. A travers le kaleidoscope que ses photos me permettent de voir, une infinite de couleurs et nuances artistiques se manifestent sur la vie dans son pays, sur sa nature, son histoire, son ame, et sur ma vie aussi, mon passe, mes experiences, mes espoirs et mes reves. Les livres que je publie sur la photographie de Djamil Diboune sont une facon de partager son talent, comme une exemple d' une source de lumiere pour contrer l'equilibre des tenebres dans le monde, politiquement et intellectuellement. L'espoir qui provient de la beaute de sa photographie peut nous rapprocher les uns des autres. C'est la que l'art comme la photographie de la nature de Djamil Diboune devient non seulement une expression de perspectives artistiques, mais un coeur et esprit ouvert qui surmontent des ignorances culturels, historiques, intellectuels, pour nous enrichir la vie avec une capacite augmentee pour la connaissance, l'espoir, le courage et la charite, a travers le partage d'une beaute inattendue et auparavant pas connue. J'ai aussi ecrit cet article en anglais, dans un effort de partager mon enthousiasme pour la photographie de Djamil Diboune hors de l'Europe et de l'Afrique du Nord. Peut- etre un jour, j'aurai la chance de trouver une personne qui serait interessee de traduire les articles et livres en Tamazight aussi.   

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