Le 14 juillet le photographe de la nature d'Aokas, Djamil Diboune a partage une magnifique photo tres artistique d'un tige d'une grape de 4 fleurs de Ipomoea purpurea, le liseron pourpre. Cette belle fleur est originaire du Mexique et l'Amerique Centrale, et est naturalise dans la plupart des regions temperees et tropicales du monde, y compris l'Eurasie, la region de la Mediterranee et l'Afrique du Nord, l'Afrique du Sud, l'Europe nord de la Mediterranee, les Etats Unis et l'Australie. L'Ipomoea purpera est dans la grande famille des Convolvulaceae, et du genus Pharbitis, dont il y a plus au moins 650 especes. De son nom populaire, Ipomoea purpera est nomme liseron, ou volubilis, pour nommer les plus de 1000 especes dans cette famille de plantes. La fleur fleurit juste pour un jour, a l'aube, et avec la chaleur du jour, se fane tard dans l'apres - midi. Avec la chaleur, pendant l'apres - midi, la fleur se boucle, et donne l'impression d'un petit sac de papier leger, dont on roule les coins de l'interieur. Les petales du liseron sont tres fragiles, et le matin s'ouvrent, comme le toit d'un parapluie grand. Les boutons ont la forme du parapluie ferme, et s'ouvrent de la meme facon, tournant legerement pour ouvrir comme un obturateur de camera, leurs petales parfaitement pliees qui s'etendent et se defroissent comme une soie soigneusement repassee. C'est une procedure fascinante a observer, je ne me fatigue pas de l'observer dans notre jardin ici a Olympia, ou mon mari, qui est un jardinier devoue, a toute une collection de Ipomoea purpurea.
Il existe des especes de Ipomoea, comme Ipomoea muricata, qui fleurissent la nuit. Dans la brousse australienne, certaines des especes des liserons developpent des racines epaises et se trouvent dans des foures denses qui poussent dehors, couvrent et etouffent toutes autres plantes, et dans ce cas le liseron est considere une mauvaise herbe.
Ipomoea purpurea, le liseron pourpre, etait connu d'abord en Chine, pour les propretes laxatives de ses semilles, et la plante a ete introduite au Japon pendant le 9ieme siecle, et etait devenu surtout populaire pendant la periode Edo, de 1603 a 1867, la periode finale du Japon traditionnel, pendant la dictature miltaire du Shogunat, fonde par Tukugawa Ieyasu. Pendant cette periode, les japonais developpaient beaucoup d'especes de Ipomoea, et la fleur etait, et reste, le symbole de l'ete et des arts dans la horticulture japonaise, comme dans l'art de Utagawa Hiroshige ( 1797- 1858 ), considere le dernier maitre de l'art ukiyo - e, ce qui est l'art de creer des impreintes de sujets quotidiens de gravures sur bois.
Les anciennes civilisations meso- americaines utilisaient l'espece volubilis Ipomoea alba pour convertir le latex de l'arbre Castilla elastica et aussi la plante guayule pour faire des boules rebondissantes de caoutchouc. Le soufre du jus de ce volubilis etait utilise pour volcaniser le caoutchouc, un proces qui remonte de 3000 ans. Les pretres azteques utilsaient aussi les propretes hallucinogenes de la plante. Il y a Ipomoea aquatica, qui est connu comme chou des marais, et qui est populaire comme legume dans le sud et le sud-oest de l'Asie. Il y a aussi Ipomoea batatas, une patate douce. Les semilles de beaucoup d'especes de volubilis ont des alkaloides ergolines et ergines, utilises pour soulager les migraines et les symptomes de la maladie de Parkinson. Les semilles de la Ipomoea tricolore et de la Turbina crymbosa sont utilisees comme des psychodeliques, et les semilles de la plante peuvent produire des effets smilaires a la drogue LSD, pris dans des quantites de au moins 100 semilles. Cette substance de LSA est illegale dans beaucoup de pays, mais peuvent etre trouve dans des magasins de jardinage, et ces semilles commerciales sont souvent couvertes du pesticide methylmercure, et de cette forme les semilles sont dangereuses, pour des personnes qui ont des problemes de foie, et dans cette forme elles peuvent aussi causer des degats neuronals.
La photo de Ipomoea purpurea du 14 juillet de Djamil Diboune, de 4 fleurs sur un tige mince, est d'une beaute elegante, qu'aurait pu apprecier les artistes japonais de la periode Edo. La perspective du photographe de la nature d'Aokas reste toujours unique : la photo montre la fleur dans son etat de fin de sa gloire d'un jour, avec ses petales qui etaient grandes ouvertes a l'aube, maintenant bouclees. Il n'y aura pas d'autre aube pour ce tige de fleurs. Djamil Diboune a su creer un beau potrait de la fleur fanee, au moment qu'il y a encore de l'evidence de son elegance. La camera du photographe a mis toute l'attention sur ce moment, l'a mis au premier plan, avec la scene du plan arriere, floue, comme une voile opaque, protectrice. C'est un moment photgraphique touchant du point de vue aesthetique, et aussi un moment photograhique avec la perspective scientifique d'interet observateur de la nature et ses realites. C'est une photo qui a un esprit d'observation rationelle, et aussi d'esprit romantique. Sur leur tige mince du cote droit, qui parait flotter dans l'air, les 4 fleurs fanees dans la chaleur de l'apres midi, de cette Ipomoea purpurea, avec ses veines rouges comme les lignes geometriques d'etoiles qui unissent ses petales pourpres, ont comme contrepoint dans la composition delicate, une fleur encore fermee, dans sa forme typique d'un parapluie roule, le point aigu monte vers le ciel. Cette fleur meticuleusement fermee a encore la promesse de demain ou elle s'ouvrira, continuant le cercle bref de sa vie comme belle de cette espece et son histoire exotique. Je suis tres reconnaissante a Djamil Diboune et a son talent, qui me permet l'exploration de la nature et son influence sur la culture humaine a travers les siecles, en Afrique du Nord, ainsi que les traces remarquables qu'elle nous laisse tout au long de la terre. Trudi Ralston
L'information sur l'histoire longue et complexe du Ipomoea purpurea et sa grande famille, courtoisie de Wikipedia.
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