Djamil Diboune est un photographe qui a un esprit scientifique envers ses collections de photos de flore et faune. Son interet a ses sujets inspirent une curiosite methodique, telle qu'on ressent face a une encyclopedie. Un artiste serieux et solitaire, ses methodes de discipline d'organisation ensemble avec une energie infatigable envers sa photographie de la nature, me donnent la joie d'apprendre, et ces derniernes presque deux ans et demi deja depuis que j'ai commence d'ecrire sur ses photos, ce que j'ai appris et continue a apprendre a deja rempli plusieurs de mes livres que j'ai publies sur son art. Son album de 23 photos du 24 juillet presente cette chance de partager ce que ses explorations de la nature lui rendent. Dans cet album, il y a 7 photos d'insectes, des demoiselles qui pour leur taille petite et frivoleuse, ont un monde grand et fascinant a decouvrir. Ces insectes elegants au corps mince et ailes elegantes sont en fait des predateurs qui mangent d'autres insectes, et leurs nymphes sont des predateurs voraces. Les demoiselles sont des insectes anciens, qui remontent a la periode du Permien, d'il y a 250 millions d'annees. Ils se trouvent sur tous les continents, sauf l'Antarctique. En tout, il y a 2943 especes de demoiselles extantes, ce qui veut dire survivants, donc, a un point, il y en avait plus. L'espece de demoiselle dans les photos de Djamil Diboune est Calopteryx virgo, une des 150 especes de la famille Calopterigidae. Le mot vient du grec, " kalos ", qui veut dire beau, et " ptery " qui veut dire aux ailes, ce qui fait pour une definition assez precise quant a l'impression visuelle que laissent ces insectes. Les demoiselles sont des insectes aquatiques, leur habitats sont des tourbieres, des etangs, des lacs et des rivieres. Ils ont des seductions elaborees. Comme les sauterelles, ils reproduisent utilisants l'insemination indirecte et la fertilisation differee. Pendant l'accouplement, les insectes forment un " coeur " et une " roue ", avec le male etreignant la femelle en bas de la tete, et la femelle courbant son corps pour pouvoir recuperer le sperme des organes genitaux secondaires du male en bas de l'abdomen. Le couple reste ensemble avec le male qui reste accroche a la femelle pendant qu'elle deposite ses oeufs dans le tissu de plantes dans ou pres de l'eau, en utilisant un ovipositeur robuste.
Les demoiselles ont une partie superieure de la bouche qui est extensible pour attrapper leur proie. Ils ont aussi la tete pivotante, parceque le joint entre la tete et le prothorax est mince et flexible pour pouvoir pivoter la tete et donner plus de flexibilite pendant le vol. Quant en repos, les demoiselles tiennent les ailes en ligne parallele de leur corps. Un autre trait interessant des demoiselles et leurs rites de seduction est que le male enleve le sperme restant de rivales avant de s'accoupler avec une femelle. Une facon des femelles de s'evader du harcelement de males pendant la saison des amours, est la capacite de certaines especes de demoiselles de se deguiser comme des males. La femelle se submerge pour depositer les oeufs apres l'accouplement, avec le male souvent encore accroche a elle, et souvent le male l'aide a se sortir de l'eau une fois les oeufs sont saufs. Les demoiselles femelles savent rester sous l'eau pour 30 minutes, er depositent leurs oeufs le long de tiges de plantes aquatiques. Une fois eclos, les nymphes passent une douzaine de mues, et vers les dernieres mues les ailes deviennent visibles. Comme la plupart des especes de faune en ce moment, les demoiselles souffrent l'effet du stress sur leur habitats a cause de la pollution, de la deforestation, de barrages de rivieres pour l'hydroelectricite, et la degradation generale de zones humides et de marais. Les sept photos elegantes des demoiselles de Djamil Diboune qui sont chacune des tableaux delicats en couleur et lignes, et qui montrent les demoiselles en repos sur des plantes accueillantes, sont une inspiration de sauvegarder l'ecologie precaire de la terre. Ces insectes ont su survivre plus de 250 millions d'annees, c'est tres troublant que les degats que causent les etres humains a cette planete depuis le XIXeme siecle et le commencement systematique de la destruction de la flore et faune sur terre, donc environ 200 ans, a su mettre l'ecosysteme globale sous risque de disparition. C'est d'un degre d'arrogance et immoralite vraiement stupefiants qui nous coute tres cher.
Trudi Ralston
La recherche sur le monde actif des demoiselles, courtoisie de Wikpedia.
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