Sunday, June 7, 2020

Cher Cousin Berbere - Une Melodie Estivale

Sous un ciel bleu eclatant ou les nuages brillent avec une lumiere de cristal,
avec une brise qui chante telle une diva a cote d'un orchestre d'oiseaux heureux,
le soleil est un danseur en robe de fil d'or, en couleurs brillantes.


A travers la fenetre ouverte qu'est notre amitie, avec ses melodies et aisances,
me voila bavarde encore, riante, enfant a nouveau, au jardin qu'est votre patience,
ou je trouve les fleurs timides de mes souvenirs, de mes secrets, et espoirs,
pour les apporter sous ton regard tolerant, tel un bouquet de qui sa charite devient le vase.


Entre larmes et sourires, entre passe et present, il y a cette espace tranquille
ou je trouve le sentier que j'ai du quitter, et qui est la, pres de la fenetre ouverte
de la maison ou tu vis, cousin berbere, et ou j'entends le violon et le piano de mon enfance,
ou mon oncle m'attend, avec ses peintures et pinceaux, et ou mon pere me parle de la photographie.


Cette melodie estivale, qui me vient de si loin, et que j'entends avec telle insistance,
avec telle force, venant de la mer chez toi, de la Mediterranee et ses plages et montagnes,
ou je te vois jouer avec tes enfants, et ou je serai, telle une cousine retrouvee,
pour celebrer ton bonheur, et notre belle amitie, qui s'enfou que je suis flamande et que tu es berbere.


Il y des choses difficules a expliquer, et c'est pour ca que la voix humaine a aussi recue la capacite
de chanter, de jouer un instrument, ou de peindre ou danser, pour exprimer toutes ses histoires
si bien cachees dans les coffres au tresor de nos ames, de nos coeurs, que souvent il leur faut
la presence d'un ami ou amie, comme le peut etre un cousin ou cousine, pour nous rappeller
les melodies et les mots que trop de peines et chagrins nous ont fait oublier.


Cher cousin berbere, merci pour la fenetre ouverte de la maison chez toi,
merci pour cette tolerance et cette joie, qui me permet de partager les blessures et les rires,
et qui m'accepte tel une membre de la famille, d'etre la pour les fetes de la vie, et ses ombres aussi, sans peur de rien, ni les silences, ni les bruits,
dans la famille berbere, on embrasse le mystere avec ses larmes et ses joies.



Trudi Ralston 


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