Le printemps arrive en avance cette annee, ce qui parait etre le cas un peu partout sur terre ou c'est la saison printanniere. Le contraste soudain entre jours de pluie et froid gris, et l'annonce de la fee du printemps aves sa magie de couleurs brillantes et lumieres fraiches, et sons cristallines des oiseaux qui chantent le bonheur du debut de la saison des amours, et des nids de famille, ajoute une energie d'exuberance a l'esprit, au coeur, contents de s'enlever la poussiere de l'hiver de la peau, du sourire. Le ciel cette apres - midi, paraissait etre fait de senteurs bleu ceruliennes liquides, pour peindre des danses pour son theatre, des danses dessinees par l'imagination, par les souhaits et voeux que se sait generer l'etre humain face a l'espoir de cette saison de regeneration, de nouvelles chances, reves et aventures. Ce poeme est une celebration de l'energie joyeuse, pleine de refrains de cette douce ivresse de l'ame qui aime s'imaginer etre un grand oiseau libre, dans ce ciel aquarelle du printemps :
Ciel Aquarelle
Doux, comme le gout de rosee de la fleur qui vient de s'ouvrir le coeur,
leger, comme le premier toucher du soleil et sa lumiere, est le baiser du printemps qui chasse ce qui reste du froid sur les levres de l'hiver.
Les oiseaux se reunissent dans l'ombre accueillante des couronnes des arbres de la foret, pour echapper un peu la chaleur soudaine et discuter le printemps et ses belles couleurs.
Leur chants se dispersent a travers les feuilles vertes ou ils se perchent, comme des petites cloches de qui leur joie a travers le silence agreable de l'heure de la sieste reverberent.
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Le ciel, etendu comme un grand tissu d'un bleu transparent aveuglissant, coule le long l'horizon, tel un dessin aquarelle immense concu par le delire d'extase d'un esprit errant,
venu saluer le printemps, cette nouvelle chance que donne la nature, toujours genereuse, malgre l'indifference croisante des hommes envers ses lois et le bien - etre de la terre.
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Haut, la ou le ciel avec chaque souffle s'etend, vole l'espoir, vole le bonheur, vole la tendresse.
Haut, la ou le coeur avec chaque victoire du courage perd la peur, vole la charite, vole la liberte, sur des ailes qui lui donnent la voix grande, fiere, aux coeurs genereux qui comprennent,
tel l'esprit du printemps chaque annee, la sagesse d'embrasser avec egal respect la joie de l'ephimere et la solemnite de l'eternite et ses mysteres.
Trudi Ralston
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