Un pas a la fois, il faut avancer doucement, lentement,
quand nos pieds sont surs du chemin, mais pas de sa direction.
Car le chemin et sa direction souvent ne s'entendent pas,
et ne se comprennent que mal, tel un aimant qui contradit son opposite
et lui fait le combat, faute de comprehension.
Ainsi le chemin, au lieu d'etre une chance, une opportunite,
devient un obstacle, un mur.
Grand et lourd, le mur ainsi devient pour notre ame tenebres
ou devrait regner la lumiere et l'espoir.
Impossible de vaincre les tenebres sans la confiance
de la lumiere, impossible de detruire le mur,
sans lui refuser son poids et sa presence.
Le mur des obstacles existe en fonction de notre perception d'eux,
faire leur detour souvent permet qu'on se trouve a nouveau face a la lumiere,
avec l'ombre des tenebres a une bonne distance.
Un mur ne bouge pas, c'est sa fonction de rester immobile.
Notre esprit, par contre, est fait pour s'adapter, telles les ailes de l'oiseau
s'adaptent aux vents et leur but et obsession.
Alors, face au mur qui resiste forcement,
le mieux qu'on puisse faire, c'est d'accepter son machiavelisme monolithe,
et faire une petite danse discretement en le contournant,
pour faire la surprise au mur apres, qui ne se rendra pas compte
que malgre sa porte fermee a double cle il y a toujours une fenetre ouverte d'evasion
vers d'autres horizons.
Trudi Ralston
Je dedique ce poeme a mon ami au esprit et energie creatifs infatigables, Lemnouer Khaled, un ami fidel et randonneur sympathique, au sourire contagieux et yeux toujours pleins de lumiere.
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