Le vent mon compagne, sous un ciel d'ombres chaudes, le velo fait danser a mes pieds sur le rythme d'un matin d'automne clair. Les nuages des dessins blancs pour mes yeux bleus qui voyagent vers l'Algerie, avec chaque kilometre je mange la distance entre Olympia et ma Kabylie.
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Avec une musique de guitare flamenco, et les voix fieres de ses cantaors, je prends vol, mon sourire et ses espoirs des oiseaux aux ailes legeres et contentes, les feuilles d'arbres autour tombent comme une confetti celebratoire, et la brise a le gout de mes reves sur l'Afrique du Nord.
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Sur un mur rouge se refletent des fleurs delicates en filigrane, la signature du soleil qui peint mes pensees qui retournent toujours vers ma famille berbere, vers sa lune et ses etoiles, vers sa mer et ses montagnes, ou reverbere, ou danse, la calligraphie kabyle qui chante dans mon coeur.
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Filigrane en ombre, le soleil est le papier grand ou se dessinent les tableaux de mes poemes, de leur energie, de leur bonheur, sur cette route que je traverserai en velo avec mes reves, jusqu'au moment que je serai de retour pour couvrir de mes sourires et de mes larmes, les yeux de lumiere que j'ai laissee en Algerie.
Trudi Ralston
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