Ce matin, au jardin, au moment que le soleil est sorti des nuages, un silence doux s'est approche vers moi. Un silence qui comme un manteau s'est mis sur mes epaules, pour me proteger du froid de decembre, pour m'accompagner ces moments tranquils ou le monde et ses bruits sont loin et qu'un mirage.
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Je fais des poemes avec mes mots qui souvent arrivent en petits bateaux du pays de mes reves, et qui se mettent a danser, pour s'aligner dans une rangee, pour composer des codes, que j'essaie de rendre visibles, de dechiffrer.
Dans cette danse de silence, et les melodies qui s'y imposent, qui se dessinent, il y a la presence qui m'attend, qui m'ecoute, qui assure que je ne me perds pas, que je me repose dans ses bras chauds et rassurants, comme la mer qui s'endort dans la brise et son ecume blanche.
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La presence, qui comprend et traduit chaque poeme avec le courage de son coeur immense, c'est le code de silence qui a ses propres symboles, ses propres signes, les hieroglyphes me venu du monde de la solitude,
me laissees comme carte routiere, qui montrent ou vivent les ames rares qui entendent les mots inaudibles de ceux qui ont appris comme Lao - Tzu, que le silence doux est la graine de toute gentillesse, de toute tendresse, cette infaillible ancienne sagesse.
Trudi Ralston
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