Friday, March 8, 2019

Le Fantome

Je m'y habitue, parfois, a cette presence au souffle lourd et amer,
qui attend toujours ces moments ou je me sens ephimere.

C'est le fantome des abondons, qui marche avec ses subalternes
le long du parcours dans ma tete.

Je ne m'y habitue, jamais, a cette ombre narquoise a la voix stridente
et les mains maigres et froides.

Parfois je me rappelle, comme c'etait d'avoir une famille, un pere,
une mere, un frere, deux soeurs, et qu'il parait qu'on s'aimait,
il etait une fois.

Il n'y a plus d'histoire, plus de nom, plus de dignite, passe ou futur,
tout ce qui reste, c'est l'echo de la poussiere de souvenirs qui s'ecroulent.

Tombant d'entre de mes doigts, sur la terre qui seche le peu de larmes
qui me restent pour ces moments ou le fantome mechant de mon chagrin
prend pitie de mes soupirs orphelins.

Trudi Ralston
Will the wind ever remember ?
The names it has blown in the past - Jimi Hendrix, " The Wind Cries Mary ", 1966. 

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