Thursday, October 10, 2019

Le Mystere de la Porte dans le Mur : La Rencontre de Djamil Diboune et H. G. Wells

Le photographe de la nature Djamil Diboune a partage le 6 octobre un album de 14 photos, dont la seconde photo est d'une porte dans le mur d'une maison kabyle ancienne. La porte est entouree d'un mur solide, qui a son tour est soutenu par des fleurs sauvages jaunes, qui adoucissent la solitude de la porte abandonnee, qui a une fierte et une tendresse nostalgiques. La photo a laissee une impression profonde sur mon coeur, sur mon ame. Elle me rappelle un conte de l'ecrivain anglais H.G.Wells ( 1866 - 1946 ), l'auteur qui reste fameux pour ses livres " The Time Machine ", " La Machine a Voyager dans le Temps ", et " War of the Worlds ", " Guerre des Mondes ". Il etait pacifiste et se concernait beaucoup pour l'obession de l'homme avec la guerre. Il a dit fameusement : " Si l'homme n'arrete pas les guerres, les guerres detruiront l'homme. " Un homme profond, qui se donnait aussi a des contes allegoriques, comme " The Door in the Wall ", " La Porte dans le Mur " de 1911. Le conte raconte l'experience tourmentee de Wallace, qui a l'age de 5 ans decouvre une porte verte magique qui mene vers un jardin d'enchantement, en chemin vers l'ecole un jour. Il ne reussit pas a a retrouver la porte verte apres jusqu'a l'age de 17 ans, et pendant  le cours de sa vie, de temps en temps il reussit de trouver la porte, qui comme explique Wallace : " ... leads to peace, delight, beauty, beyond dreaming, a kindness no man on earth can know. " : " ... qui mene a la paix, a la beaute, au - dela de reves, une gentillesse personne sur terre puisse connaitre . " Il quitte la porte en echange pour une vie intellectuelle respectee et d'importance sociale, mais a la fin de sa vie, il retourne a la porte verte. On trouve son corps, et le monde pense qu'il s'est rendu a une illusion fatale, mais l'auteur, H.G. Wells se demande, si cet homme n'avait pas trouve l'entree a un paradis de l'ame qui valait le coup de perdre son identite physique. C'est un conte qui touche profondement mes sensibilites, pour le fait que c'est en Kabylie que mon ame, coeur et esprit de poete et ecrivaine ont decouvert leur profondeur, leur appartenance, leur joie, leur famille. Le sejour en Algerie fut un sejour de retrouvailles, de decouverte de racines emotionelles tres profondes, tres sinceres. La photo de Djamil Diboune a touchee une necessite, une blessure et une geurison absolue, de comprendre combien me manque deja l'Afrique du Nord, l'Algerie, la Kabylie, qui m'a acceptee completement, comme une membre de sa grande famille amazighe. Le mystere d'avoir passee une vie d'exile emotionelle et culturelle aux Etats Unis pour decouvrir que mon ame, coeur et corps de poete et ecrivaine appartiennent  a l'Afrique du Nord, au Maroc, a l'Algerie, et surtout a la Kabylie, a ses montagnes, a ses amities de la part de Djamil Diboune, de Katia Djabri, de Lotfi Bouslah, de la part des Randonneurs des Babors, les Marcheurs, les Randonneurs du Sahel. En Kabylie, je suis chez moi, c'est simplement et mysterieusement comme ca. J'y appartiens, tel que le ciel appartient a la terre, et la terre appartient au ciel. Le symbolisme de la porte kabyle, qui permet l'entree a un autre monde, un monde de paix, de beaute, de gentillesse, est trop magnifique dans mon cas pour ne pas celebrer. Tout mon etre si longtemps nie, seul, isole, a trouvee une entree ou la solitude de mon existence fut brisee, fut pardonnee, guerrie. Comment ne pas aimer et manquer alors a ma Kabylie ? Comment ne pas rever deja d'y retourner pour embrasser encore ma grande famille kabyle, qui a ouvert sa porte, son hospitalite chaleureuse a cette poete flamande afamee pour l'appartenance, pour l'identite, pour la douceur d'etre finalement, definitivement, chez elle?
Trudi Ralston


"  Etre chez soi, c'est la voix de l'amour qu'on entend au milieu de la tranquilite. " 
    Raquel Franco.  

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