Monday, October 7, 2019

Les Arbres : Interlude - pour Djamil Diboune, Rachid Oulebsir et Katia Djabri

Ce poeme fut inspire par une photo chacune de la part des photographes de la nature Djamil Diboune et Katia Djabri, une photo de deux arbres, solitaires, sous un ciel clair bleu, l'arbre de la photo du 6 octobre, de Djamil Diboune avec un air de nostalgie, de reve, sur une colline descendante, la couronne de l'arbre abondante, bien chiselee dans les silhouettes ebenes de son tronc et ses feuilles soigneusement sculptees. La photo de l'arbre de la part de Katia Djabri du 7 octobre, est d'un arbre qui a les branches moitie coupees, mais qui n'apparait pas reduit en presence et energie, et qui a les branches blessees haut vers le ciel tels des bras en danse ou supplication spirituelle.
Ces deux photos ont inspirees un poeme, qui m'a fait penser aussi a l'idee de publier un livre qui aurait les photos des articles a cote des textes. Une belle idee, a penser, a etudier, qui a le soutien en esprit de mes amities en Kabylie. Un projet pour le futur.
                                                   
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Si - Un Poeme pour l'Esprit de la Nature 

Si je pourrais devenir tel ces arbres resistants, j'aurais a ce point deja
la sagesse de ses ancetres, j'aurais entendu deja leurs chants sonores,
leurs voix fortes, leurs echo haut dans les montagnes.

Si je pourrais etre tel ces arbres, surs et calmes, je saurais toucher leurs souffles eternels,
qui comprennent le rythme des saisons, des etoiles et de la lune.

Si j'apprendrais a ecouter tel ces arbres, je connaitrais la chanson du silence,
le mystere du temps qui passe et la paix de l'oiseau et ses danses haut dans le ciel.

Si j'avais la patience de l'arbre, je perdrais la doute et les ombres qui cherchent a confondre l'esprit du bonheur, je comprendrais que le temps n'est pas une ligne tel que l'horizon parait,
mais une presence au - dela du passe, futur et present.

Les arbres comprennent tout ca, et c'est pour cette raison, accrochee a la terre, leur etres
restent neaumoins libres tel les oiseaux qui font leur nids dans les reves grands de leurs branches.

Trudi Ralston 
Ce poeme est dedique a l'ecrivain Rachid Oulebsir, et ses efforts nobles de retracer les contours de l'ame humaine dans ce monde en risque grave de perdition.

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