qu'il pleut trop fort, quand je me trouve trempee de chagrin,
et tu me donnes un the ou cafe chaud, et tu ne dis rien,
quand tu vois mes larmes qui se melangent avec mes cheveux mouilles et froids.
Fais - moi une ombre pres de ta porte, ou je te laisse des fleurs le matin,
ou tu m'attends le soir, et on se parle de tout et rien, comme le font les oiseaux,
comme le font les vagues de tes plages, les soupirs du vent la nuit,
et tu me tends la main, et tout est a nouveau bien, meme si le monde s'eteint.
Fais - moi une photo de tes reves, de tes espoirs, et moi j'en ecrirai un refrain,
et on ecoutera du piano, du jazz, et on se rappelle le passe et le present,
et tes enfants jouent dehors et leurs sourires sont la lumiere de tes yeux,
sont la paix que tu as si longuement recherchee.
Fais - moi une melodie, une danse, pour notre amitie, notre tendresse,
qui a ses propres lois, ses propres dessins, qui sont lies a nos deux ames
qui se connaissent il parait depuis longtemps, qui se comprennent,
et s'entendent, sans exigences, sans demandes, tout simplement.
Comme le vent appartient au ciel, et le matin au soir,
deux camarades qui acceptent que le destin est une mer sans fond,
qu'il ne faut pas chercher trop a resoudre les questions, mais essayer
de vivre en toute liberte, en tout calme, la beaute immense qu'est
se trouver face a une ame qui nous regarde avec la vision donnee
a ceux qui savent entendre et toucher l'invisible de joie, de peine, dans le coeur de l'ami.
Trudi Ralston
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