La photographie possede le pouvoir de l'immediat, cette force de susciter une emotion, une reaction, qui peut donner suite a des conversations, des dialogues, des etudes, des questions. Les portraits en noir et blanc ont une facon de demander notre attention, surtout si le portrait est fait a gros plan, comme est le cas du portrait emouvant d'un enfant refugie du photographe berbere Nacer Amari de Tassi Photographie. Ce portrait a gros plan du 20 juillet 2021, du visage d'un jeune garcon que le photographe pense etre de Niger ou Mali, a comme centre de son energie, de son malaise aussi, les yeux penetrants de l'enfant. Des yeux ouverts, sans jugement, profonds comme une nuit d'etoiles, qui sans aucune rancune, mais avec beauoup d'insistance, se demandent: "Pourquoi? Pourquoi la violence, pourquoi la haine, pourquoi la souffrance, pourquoi la pauvrete, pourquoi la faim, et pourquoi l'abysse de l'indifference ou je vais?" Ce portrait touche au probleme immense des enfants refugies de la terre. A la fin de l'annee 2020, il y avait 82,4 millions de personnes refugiees, dont 42% sont des enfants, sous l'age de 18 ans, a cause de guerres ou autres conflits violents dans leur pays d'origine. Cela fait 35 millions d'enfants. La Syrie a 6,8 millions de personnes deplacees, la Venezuela 5,4 millions de refugies, l'Afghanistan en a 2,8 millions, et le Soudan du Sud, compte 2,2 millions de personnes deplacees. 50% de ces personnes refugiees sont des enfants, entre eux des bebes. Tous ces millions d'enfants souffrent de la menace de violence a cause de guerres civiles, ou autres conflits internes de leur pays de naissance, souffrent en plus de l'horreur de violences extremes, les risques de dangers sanitaires, d'eruptions de maladies, de malnutrition, de SSPT de longue terme, - a cause d'etre victimes de bombardements, de destruction de leur maison, de blessures, de la mort de membres de leurs familles - de manque d'eau potable, manque de services sanitaires, de manque de soins medicaux, de vaccins, du stress de vivre dans des camps de refugies, ou ils courent en plus le risque d'exploitation sexuelle et de labeur forcee de la part de gardes aux intentions criminelles, et ils souffrent aussi d'un manque de services d'education, pour souvent des annees, en attendant la chance d'un transit a un pays qui leur donnera l'asile. Il y avait en 1951 le Congres des Nations Unies sur le Statut des Personnes Refugiees, qui a etabli un code rigide judiciaire concernants les personnes refugiees au niveau international, et il y a aussi le Congres des Nations Unies Contre la Criminalite Organisee de 2000, qui a des protocols pour eviter, supprimer et punir la traite en personnes, surtout en femmes et enfants, et des protocols contre le le faire entrer clandestinement de migrants, par transport routier, maritime ou aerien, ce qui malheureusement n'empeche pas le grand numero de personnes, hommes, femmes et enfants, qui tombent victimes de ses actes criminels en violation directe de leurs droits de l'homme. Les chiffres pour les enfants qui en plus sont des victimes de la traite des etres humains sont choquants: chaque annee, 300,000 enfants sont kidnappes et vendus comme des esclaves partout sur terre, et souvent des enfants refugies en sont les victimes, comme ils n'ont pas de ressources, pas de protection legale, pas de documentation pour affirmer ou verifier leur identite, et souvent sont sans famille, a cause de conditions en crise dans leur pays d'origine. Les pays qui sont les plus coupables de cette traite des enfants sont la Chine, la Thailande, l'Inde et le Bangladesh. En Thailande, il y a des cas documentes d' enfants esclaves aussi jeune que 5 ans, forces de travailler dans le monde de la prostitution.
Le traumatisme de la violence de guerre et ses consequences pour la sante mentale sont bien connues, comme les symptomes du SSPT, qu'on a commencee a etudier apres la Premiere Guerre Mondiale, et ses effets longue terme sur les soldats, une fois finie la guerre. Si des adultes peuvent souffrir des effets desastreux de la violence que cause une guerre, que de l'innocence des enfants? Souvent, les soldats apres les guerres, pouvaient retourner a leur pays d'origine, mais les personnes et enfants deplacees, qui sont forcement deplacees a cause de violence extreme dans leur pays, souvent perdent tout, leur pays, leur maison, leur famille, leur culture, leur langue, pour se trouver dans des camps de refugies, pour se trouver apres dans un pays d'asile, duquel ils ne parlent pas la langue et ne connaissent et comprennent pas les coutumes et traditions, pour se trouver victimes encore, cette fois de racisme, d'indifference, d'exclusion aux mains d'un pays etranger qui les a permis entree, et puis les met a cote, et les oublie. Les Etats Unis a la honteuse distinction d'etre, ensemble avec la Somalie, le seul autre pays qui a refuse de signer l'accord pour les protocols de protection du Congres pour les Droits de l'Enfant de 2005. Les enfants refugies emigrent ou, seuls, ou avec leurs familles, ou ce que en survit, a cause de violence de guerres, de persecution pour etre membres d'un groupe villifie, ou pour echapper le marriage force, ou le labeur force, ou la conscription dans les forces armees - comme dans le cas du Soudan du Sud, ou l'UNICEF estime 12,000 enfants furent forces de devenir soldats. Ces violations des droits humains sont part du combat continu de l'UNICEF, etabli en 1946 a New York, une agence internationale des Nations Unies, qui donne de l'aide humanitaire aux enfants du monde au risque de la violence et son deplacement. Les enfants refugies qui survivent la violence, se trouvent apres dans des camps pour des personnes deplacees, qui souvent fonctionnent sans les services courants necessaires, sans assez eau potable, sans sources de nutritions suffisantes, dans des conditions surpeuplees, ou les enfants orphelins ou ne pas accompagnes tombent souvent victimes d'abus. En 2015, il y avait pres de 100,000 enfants refugies qui voyageaient seuls, souvent d'ages tres jeunes. Il y a des pays qui font un grand effort pour accueillir les personnes et enfants deplacees, comme l'Allemagne, qui a acceuilli 1,77 millions de personnes deplacees en 2020, et la Turquie en a accueilli 4 millions, la Colombie, qui a accueillie 1,7 millions de personnes refugiees et les Iles Britanniques a accueilli 132,349 personnes refugiees. Le Canada aussi fait un effort, et a accueilli 30,000 personnes deplacees en 2020, tandis que les chiffres pour les Etats Unis sont honteux: 3,000 personnes deplacees accueillies en 2021, et 11,000 en 2020. On a en ce moment une population de 333 millions de personnes, et on possede les moyens d'accueillir au moins 3 millions de personnes et leurs enfants deplacees.
A Washington State, dans une etude de 2010, 50% des enfants refugies souffraient d'une ou autre forme de malnutrition, venants de pays comme l'Iraq, la Somalie, et Burma, ce qui reste un probleme pour les enfants deplacees, surtout ces enfants sans famille qui se trouvent seuls dans les camps de refugies avant d'arriver au pays d'asile. Souvent ces enfants manquent aussi les vaccins pour combattre la rougeole, la rubeole, la diarrhee et le cholera, et dans une etude sur des centres d'accueil au Canada, il y avait un degre haut de l'empoisonnement au plomb, de la hypertension, de diabete, de cancer, de depression, d'aggression et de suicide parmi les enfants refugies, qui avaient du rester long temps dans des camps pour personnes deplacees, ou ils etaient aussi prives de la chance d'une education formelle decente. 36% des enfants avaient des symptome de SSTP, ce qui plus tard peut mener a des problemes avec l'abus de l'alcool et les drogues. Une autre barriere considerable pour les enfants deplacees est la barriere linguistique, comme dans les camps de refugies il y a souvent un manque de ressources adequates pour instruire les enfants dans la langue du pays ou ils se trouvent deplacees, sans aide judiciaire aussi pour les aider et proteger les droits et besoins. Pour ajouter a ces problemes deja grands, les enfants refugies doivent aussi combattre le systeme judiciaire qui souvent est mal fourni pour les guider dans le jungle de papiers et formulaires pour le processus necessaire de l'asile, a cause de manque de documentation sur leur naissance, sur leur histoire medicale, sur l'histoire de la sante de membres de famille, ce qui a des consequences serieuses pour leurs chances a une vie normale dans le pays qui insiste qu'ils sont les bienvenus: seulement 61% d'enfants refugies recoivent une education primaire, et seulement 23% des adolescents refugies ont une chance a une education secondaire, comparee a 84% des etudiants globalement, et seulement 1% des personnes deplacees recoivent une education universitaire dans leur pays d'accueil, comparee au 36% des etudiants globalement. Pour toutes ces raisons, il y a eu des cas de personnes qui passent plus de 10 ans dans des camps pour personnes refugiees, et il y a aussi le probleme de l'abus et de la negligence que souffrent les enfants refugiees qui sont handicappees, surtout s'ils se trouvent seuls, sans aucun membre de leur famille pour les accompagner et les proteger. Il y a un grand besoin d'instituteurs et enseignants pour guider et encourager les enfants et adolescents et adultes aussi, deplacees, pour leur apprendre la langue du pays d'asile, pour leur informer sur les coutumes, pour les aider a garder leurs propres traditions et langue de leur pays d'origine, pour etablir un interet dans leur personne de la part de la communaute, de la part du village, ou ville ou ils vont vivre apres comme nouveaux residents et citoyens apres avoir obtenu une education, un travail, une nouvelle famille, une maison et chez soi qui sera la leur, pour avoir une chance a une nouvelle vie, loin de la violence, de la peur, du mepris, du traumatisme, de la pauvrete, de la solitude et du desespoir.
Il y a un lien direct aussi, entre les personnes refugiees et le sans - abritisme. Les Etats Unis ont une attitude vraiement miserable face aux problemes des personnes deplacees, meme ceux qui sont de ce pays, qui y sont nees. Il n'y a pas l'interet ou la volonte pour les ressources pour aider les personnes vulnerables qui se trouvent sans abri, a cause de violence dans leur famille, a cause d'abus sexuel et ou physique, aux mains de membres de leur propre famille, a cause de problemes de substances, ce qui rend difficile maintenir un travail stable, une vie sociale stable. Ces personnes, hommes, femmes, adolescents, et enfants, se trouvent ainsi souvent dans la rue, sans ressources, sans defenses. Pour des personnes et enfants deplacees qui se trouvent dans un nouveau pays d'asile, ces problemes sont souvent les memes: une fois recues le minimum d'aide, le gouvernement central et local les oublie, et le tres peu d'argent recu evapore, et ces personnes vulnerables, surtout les enfants, se trouvent sans moyen de payer le louer, a manger, et se trouvent, apres parfois des annees comme personnes deplacees dans un camp de refugies, dans la rue, sans protection, sans futur, vulnerable a l'abus. A Seattle, en 2020, ce probleme est tres visible comme dans l'histoire d'une mere refugiee de la Somalie, qui avait vecue 13 ans dans un camp de personnes deplacees, et une fois a Washington State, les ressources lui permis pour elle et ses 8 enfants etaient si maigres, qu'elle s'est trouvee avec sa famille dans la rue, sans abri. Elle etait devenue une personne a nouveau deplacee, cette fois dans son pays d'asile. A Olympia, une ville de 53,630 personnes en 2019, chaque nuit, 394 personnes, hommes, femmes et enfants dorment dans la rue, ou dans leur voiture. Entre les villes d'Olympia, Tacoma et Seattle, qui ont une population entre les deux de 221,259 et 776,555 personnes, le percentage en juste 4 ans, de personnes sans abri a augmentee de 20%, et 25% de la population sans abri a Seattle est noire. Les villes qui ont le plus grand probleme de personnes sans abri sont New York, Los Angeles, Seattle\Tacoma, Oakland ( en Californie, ville de naissance de l'acteur Clint eastwood), Boston, San Francisco et San Diego. Les sympathies envers la population sans abri a diminuee sous l'administration anterieure republicaine, qui a eliminee plusieurs des programmes qui aident les populations pauvres et marginalisees. Sur terre, il y a en ce moments 150 millions de personnes sans abri, et ces chiffres ne sont pas consideres firmes, pour le fait que beaucoup de pays choisissent de ne pas reveler la verite sur leurs pauvres sans defenses ou abri. Peus sont les pays innocents dans cette triste realite de l'indifference envers les personnes deplacees et sans abri. Cette indifference est surtout tragique pour les pres de 100 millions d'enfants sans abri, et ceci dans des pays riches autant que dans des pays pauvres. Il y a biensur une relation directe entre la population d'un pays et ses immenses villes et le pourcentage de personnes qui se trouvent dans la plus grande pauverte, et sans abri. Des pays comme la Chine, qui a en ce moment une population de 1,439,323,776 personnes, ce qui est l'equivalent de 18,47% de la population totale de la terre, a 2,579,000 de personnes sans abri; comme l'Inde, qui a une population en ce moment de 1,380,004,385 personnes, dont 1,770,000 sont des personnes sans abri, et la Nigeria, qui a une population en ce moment de 206,139,589 personnes dont 24 millions sont deplacees, et l'Egypte, qui a une population de 102,334,404 personnes, dont 12 millions se trouvent sans abri. La ville qui le plus grand nombre de personnes sans abri est la capitale des Philippines, qui a une population de 109,581,078 personnes dont 13,923,452 personnes vivent a la capitale de Manila, de qui 3,1 millions de personnes vivent sans abri, dont 70,000 sont des enfants. Mais les pays de beaucoup de ressources ne devraient pas avoir des pauvres sans abri du tout, comme les Etats Unis, qui a une population en ce moment de 331,002,651 personnes, et ou il y a en ce moment 2,5 millions d'enfants qui vivent sans abri, dans la rue, sous des ponts, dans des tentes provisoires, dans des voitures, dans des edifices malsains abandonnes. Ce qui veut dire que pour chaque 30 enfants aux Etats Unis, il y a un enfant qui n'a pas de chez soi, qui vit dans la rue. A Bruxelles, chaque nuit, une ville en ce moment de 2,081,000 personnes, plus de 4,000 personnes, souvent des personnes deplacees, ce qui veut dire aussi des enfants refugies, dorment dans la rue ou dans des voitures. En Europe, il y a en ce moment 700,000 personnes sans abri, ce qui est 70% plus de personnes sans abri, d'il y a dix ans. Quant au probleme immense des personnes refugiees, deplacees, d'enfants deplaces, refugies, aucun pays est innocent. L'anthropologue culturelle americaine Margaret Mead (1901 - 1978) qui avait un grand interet dans l'inclusion et la tolerance, a dit: " Le pire crime est l'indifference a la souffrance d'autrui." Il parait que l'homme du XXIeme siecle a atteint cette reputation miserable, d'etre si mort dans son coeur, que meme la souffrance des enfants de la terre n'est pas cause de la part de ses dirigents politiques de changer leurs obsessions destructives qui mettent notre planete au bord du risque de l'extermination totale. Le portrait touchant, sobre, de l'enfant refugie du photographe berbere d'Aokas Nacer Amari , est le contraire de cette indifference meurtriere. Son portrait de ce garcon calme, aux yeux qui ont une profondeur vaste, plein de courage, de dignite, touche le coeur, touche le desir d'essayer de traiter chaque homme, femme, deplaces ou refugies, chaque enfant refugie ou deplace, qu'on rencontre - dans la rue, dans notre voisinage, a l'ecole, au travail, en ville, en voyage - qui se bat contre la pauvrete, le racisme, l'exclusion, le mepris, le desespoir, avec tout le respect, toute la gentillesse et charite dont nos circonstances nous savent capables.
Trudi Ralston
La recherche sur le troublant probleme global des enfants refugies, et le probleme mondial du deplacement croissant au XXIeme siecle de familles et enfants sans abri, courtoisie de Wikipedia.