Il y a tout un monde invisible qui nous entoure tout le temps, ou on va. Un monde d'ames et de coeurs qui ne sont pas libres, qui comme des petits oiseaux orphelins impuissants, vivent les ailes coupees, invisibles, dans les poches de personnes qui les y mettent comme on met un papier ou carte avec des instructions dans la poche, comme ca, pour si au hazard, on aurait besoin de lire a un moment futur les mots y ecrits. Il y a trop de personnes dans cette vie, qui traitent le coeur et l'ame d'autrui, leurs reves, leurs talents, leur capacite pour la joie, l'amour, l'amitie, ne pas comme une espace grande, a respecter, a partager, comme le voyait le poete autrichien - bohemien Rainer Maria Rilke (1875 - 1926), mais insistent de plier cette espace, de lui enlever tout souffle, tout ciel, et de le reduire a une surface platte, comme d'un papier ou carte, et de le mettre dans une poche, sans lumiere, sans fenetres, sans portes, de condamner l'ame et le coeur et son droit au bonheur, a la liberte, a un trou noir, ou ces ames et leurs coeurs risquent de s'etouffer, de mourir lentement. Au nom d'institutions aux moeurs nefastes, comme les empires et leurs colonisations desastreuses, des milliers d'enfants amerindiens, des milliers d'enfants berberes furent condamnes a des ecoles ou on leur privait de leur culture, de leur langue, de leur identite, de leur dignite, de l'espoir. L'injure aux coeurs des enfants est impardonnable, et pourtant ces abus continuent, comme les abus sexuels envers des milliers d'enfants en Europe, aux Etats Unis, au Canada, de la part de religieux catholiques, qui pensent que mettre des enfants innocent, impuissants, souvent des enfants orphelins, dans le noir, comme on met un papier, plie dans sa poche, pour apres l'oublier, est acceptable, comme il y des hommes, ici, en Europe, sur tous les continents en fait, qui pensent que la femme et les filles aussi ne sont que des objets a briser, a negliger, a abuser pour leur penser sans importance. Tous ces coeurs, toutes ces ames, de tants de personnes, invisibles, qui revent de sortir du noir de la poche de personnes qui croient que les reves d'autrui n'ont pas de valeur, si ces reves contradisent leurs ambitions, leurs obsessions, avec le pouvoir, l'avarice, et la dominance ideologique ou sociale. Heureusement alors, qu'il y a aussi ces personnes, qui savent voir et apprecier l'espace autour de nos coeurs et ames, qui celebrent avec generosite et charite nos reves et talents, et de qui on apprend de leurs reves et talents, qui agrandissent, elargisssent les espaces qu'elles nous visitent, avec leur gentillesse, leur encouragement, leur interet, ces personnes qui nous benissent avec leur presence, leur amitie, leur tendresse, leur sourire, leur patience, leur humour et leur courage. Je dedique ce poeme de joie, d'espoir, de reconnaissance, a toutes ces personnes qui nous voient l'espace autour de nos coeurs, de nos ames, qui nous voient les possibilites, la beaute, l'espoir et le courage de nos reves, de nos talents, qui sont la main ouverte pour le papillon fragile du bonheur, qui pres d'eux trouve ces moments si precieux de detente, de repos, de recharge, et qui affirme l'importance sacrale de la gentillesse, comme mon coeur de poete l'a recue et le recoit en Kabylie de la part de ma famille et collegues et camarades berberes, si genereusement:
Le Secret de la Poche de Don
C'est une espace ou il y a pleine de lumiere, meme la nuit, les etoiles et la lune y font la fete, c'est une espace ou si on y danse, on recoit des ailes, on ne se heurte pas les pieds, on ne doit pas avoir peur de tomber et on peut recommencer sans risque ou gene.
C'est une espace, grand et ouvert comme le bleu du ciel, ou il y a aussi une maison au fond ou on peut laisser se reposer les reves et leurs enthousiasmes, ou il y a de l'eau fraiche a boire, et du pain a manger pour ces moments ou le coeur et l'ame ont soif et faim apres un grand exploit ou voyage.
C'est l'espace de la poche grande de don, qui comme la magie devient plus large plus longtemps qu'on y reside dans son calme, c'est l'espace de la poche de don, qui a ni frontieres ni cles, ou on entre et rentre sans devoir dechiffrer un sphinx a sa porte.
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Benies soient ces camarades, ces hommes, ces femmes, qui nous savent voir l'important de nos coeurs, de nos ames, qui entendent nos voix, qui voient les couleurs de nos melodies et de nos silences, qui n'ont jamais perdues l'integrite de la sagesse de l'innocence.
Meme si on a ete invisible pour toute une vie, ces personnes, ces amis, nous laissent voir le meillieur de qui on est, comme le ferait un miroir magique, qui montre aussi l'interieur de nos vies, et ne pas juste l'evident de notre apparence.
Quelle joie de savoir que malgre tous les defis, de vivre sur une terre compromise, de devoir eviter les loups sauvages et serpents sinistres, il y a ces ames belles, qui comme des colombes celestes, nous adoucissent les blessures au coeur et a l'esprit, qui nous donnent la joie et l'esperance.
Trudi Ralston
" Quand quelqu'un est gentil envers une autre personne, cette personne se voit compris et visible. Il n'y a pas de jugement dur. La gentillesse touche une resonance avec la profondeur de notre coeur, et suggere notre vulnerablite, qui est exposee, mais ne pas abusee. Au contraire, cette gentillesse devient une chance pour la dignite et la charite. La gentillesse emet une lumiere unique, de couleur differente, qui possede de la patience, pour illuminer ce qui est complexe et riche de notre coeur, dans ses differences. " John O'Donohue: " La Gentillesse: Le Premier Don", 2014, News that Inspires.
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