Avec des pas inaudibles, au gestes chauds d'un ciel bleu liquide, je sens t'approcher tout doucement, sur un aire de parfum d'automne dans la brise. Ton silence le manteau que tu me mets sur les epaules, tes mains la douceur qui me touche avec les rayons du soleil le visage, tu m'attends avec patience.
Je reste immobile, comme une enfant enchantee avec les mains d'une personne bien aimee qui lui accompagne sur un sentier plein de lumiere, plein de chants d'oiseaux, plein de couleurs et danses que font le bonheur quand est present l'innocence, quand reve l'espoir, le courage.
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La caresse du soleil est chaude, ainsi que mes larmes qui coulent la ou ses mains me rappellent ton nom et ton sourire, loin d'ici, ou deja la lune et les etoiles brillent, ou les hiboux annoncent les esprits et leurs contes de mystere, de rencontres.
Doux et invisible les rayons chauds du soleil sont les mains qui me touchent le visage, qui y sechent les larmes qui cherchent les tiennes dans le matin silencieux au bord de la foret ou se reunisssent les souhaits de mon coeur et de mon ame.
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Il y a des chagrins qui chantent dans un langage inaudible, que seulement l'espace immense du ciel sait entendre, et c'est la que les larmes des coeurs rebelles et fiers sans recours trouvent leur voix, trouvent leurs compagnes,
dans les notes des melodies haut, au - dela des bruits du monde, ou vont dormir les tendresses et amours de ceux qui ont deux coeurs qui aiment, qui saignent, Oul et Tassa unis, comme le bois et ses flammes, comme les esprits des ancetres berberes le comprennent et le savent.
Trudi Ralston
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