Les photos de couchers du soleil de la part de la photographe de la nature d'Aokas, Katia Djabri sont des melodies, des danses de couleurs, qui vibrent d'emotions, de passion, qui sont des chants qui celebrent la vie, le reve, la liberte, l'espoir, la joie. Elle est une artiste de poesies visuelles, et ses photos qui peignent cet enthousiasme, cette energie plein d'idealisme et courage, se manifeste avec elan dans sa photo du 18 aout. Ce coucher du soleil vibrant resonne avec la determination d'une danse latine, comme le tango, ou la rumba, dans ses couleurs vives qui me rappellent toujours a l'energie des couleurs des aquarelles du peintre belarusse - americain, Leonid Afremov ( 1955 - 2019 ). La photo de Katia Djabri a comme protagoniste de la scene un nuage de qui sa forme dans le ciel bleu clair brillant se parait a un grand papillon de feu orange de qui les ailes volent vers l'infini de l'espace qui l'entoure. Haut, au- dessus des autres nuages de couleurs de marron fonce, et des couleurs pales vertes et jaunes du ciel en dessous du ciel ou vibre une lumiere turquoise plus intense, le papillon nuage parait s'envoler vers d'autres horizons, un beau symbole dans ce monde en crise avec cette pandemie, de qui il y a peu de chance d'evasion. Cette photo de Katia Djabri evoque aussi la fluidite des aquarelles de l'artiste contemporaine canadienne, Sharon Lynn Williams, dans les lignes et couleurs harmonieuses, ce qui aide l'impression d'une danse sensuelle, rythmique latine. La joie et optimisme intense qu'inspire la photo de la photographe berbere m'a inspiree ce poeme :
La Decision
Mes pieds ne tolerent plus de rester silencieux, ils ont envie de danser, comme j'ai aussi envie de chanter, alors, viens danser avec moi, bouge ton corps, bouge tes bras, montre - moi ce qui tu as, la vie est trop breve pour hesiter quand cette joie fait battre plus fort au coeur, quand je vois ce sourire et le feu dans tes yeux.
Mes mains ne tolerent plus l'absence de tes mains, allons danser, etendons les ailes, comme ce papillon de feu qui vole dans le ciel ce soir, il n'a pas peur de se bruler quand il voit approcher le lave des etoiles, meme s'il risque de tomber apres dans le noir, maintenant il vole haut et libre, unis dans le tango et la rumba avec son partenaire, meme si celui est juste imaginaire.
Allons - voir si la lune a sa lampe bien allumee, allons - voir si l'orquestre de la Voie Lactee est en forme, allons danser, camarade, ami, amie, reveillons le ciel ce soir avec les tambours de nos demandes, oublions pour un moment le poids lourd de la terre en bas, dansons, chantons comme une grande famille unie et fiere.
Mes pieds ne tolerent plus de ne pas bouger, de ne pas crier, de ne pas sauter, la ou le ciel et le firmament vivent, allons voir, allons danser, avec ce grand nuage papillon, peut - etre il va nous expliquer la raison des mysteres de cette terre, peut - etre il va nous emmener la ou existe ni peine, ni cruaute, ni misere.
Jetons a cote nos doutes, nos peurs, embrassons la joie, le bonheur, mettons les pieds sur le tapis tolerant du soleil et de la lune, rions un peu, aimons un peu, avant que se leve un autre jour et que s'evapore ce magnifique delire de ce ciel si beau ce soir, avec son grand nuage papillon, qui nous invite a chanter, a danser, a celebrer la grande danse de la vie.
Trudi Ralston
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